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Critiques de Marie-Claire Blais (40)
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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Ouf.

Ce livre est mon premier de Marie-Claire Blais, auteure québécoise reconnue et récemment décédée. Je l'ai trouvé d'une grande noirceur et plutôt déprimant. Bien écrit mais qui ressasse la misère humaine.. un peu comme une version québécoise de Zola.

Famille québécoise typique de 16 enfants durant la crise élevée plus ou moins pas la grand-mère. La grande misère.

Je n'ai pas aimé ce livre que j'ai quand même terminé mais avec un arrière- goût.





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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Un roman aussi brutal qu'indispensable. Le froid, la saleté, le manque d'amour : Marie-Claire Blais jette un regard sans concession sur quelques jours, quelques semaines, quelques mois de quatre enfants d'une fratrie dans laquelle la vie n'est pas grand chose, parfois bien moins qu'une saison.
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La nef des sorcières

"La nef au sorcières" est une pièce de théâtre composé de sept monologues des femmes représente les diverses dimensions de la condition féminine. (On inclut une écrivaine, une comédienne, une lesbienne, une prostituée et une femme à l'âge de ménopause. Pourtant, il faut reconnaitre que la question lesbienne domine la deuxième moitié de la pièce).

Montée pour la première fois à Montréal en 1976, les sept auteures de "La nef au sorcières" cherchaient un succès de scandale comparable à celui qu'avait le "Sacré du Printemps" de Stravinsky à Paris en 1913. Si on comprend que Montréal est un moins grand tremplin que, cette pièce a eu le succès visé. On en parlait beaucoup dans le milieux artistiques québécois pendant la décennie après la première représentation. De nos jours on en parlerait un peu plus, si "La nef au sorcières" était une bonne pièce de théâtre ce qu'elle n'est pas.

"La nef au sorcières" garde toujours une mission pédagogique. Elle reflète bien le féminisme littéraire (fortement saphiste) du Québec des années soixante-dix. Elle est facile à lire et, grâce à ses défauts flagrants, se prête bien à l'analyse étudiante.

On regrette que le monologue de Marie-Claire Blais ne soit pas à la hauteur de son talent. Nicole Brossard, par contre, est en grande forme sibylline.

Parce que "La nef au sorcières" revendique le statut de pièce engagé, on a droit à la critiquer sur le plan politique. Ici, le problème est que parmi les femmes qui prennent la parole il n'y a pas de représentante des femmes gestionnaires. Donc, il n'y a aucune discussion sur le plafond de verre. Les femmes gestionnaires, le plafond de verre existait déjà au Québec en 1976 et une pièce avec les ambitions politiques de "La nef au sorcières" aurait dû en parler. Le collectif des auteurs ont bel et bien choisi de raconter le voyage de la nef des sorcières et non celui des gérantes.
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Montréal noir

Fan de Patrick Sénécal, je me dis que cela doit être agréable de découvrir d’autres auteurs québécois. Ce recueil de nouvelles tourne autour de la ville de Montréal. J’en ressors malheureusement peu convaincue, je ne suis pas parvenue à entrer dans le monde des différents auteurs présentés. Dommage, je pensais me faire une petite liste d’auteurs à lire, je resterai finalement fidèle au seul Patrick Sénécal, mon chouchou maléfique.



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Montréal noir

Résumé : Une unité de lieu : Montréal… mais noir. Patrick Senécal raconte une course contre la montre, empreinte de vengeance et de culpabilité, dans les rues du centre-ville à l'heure de pointe. Marie-Claire Blais dévoile la destinée sombre de Xuan, par une nuit chaude et étouffante sur la rue Sainte-Catherine. François Barcelo dépeint une métropole enneigée, à travers une recherche macabre du lieu idéal pour se débarrasser d'un cadavre. André Truand imagine les tourments d'une jeune âme parcourant la ville d'est en ouest, en revenant sur le drame qui a mené à sa mort. Chrystine Brouillet plonge au cœur d'une enquête impliquant un chauffeur de taxi montréalais, un bébé abandonné et un junkie mort dans d'étranges circonstances. Gilles Pellerin fait chanter les vieilles pierres dans l'appartement lugubre d'un archéologue raté qui se venge sur un stagiaire de Pointe-à-Callière. André Marois place trois personnages - un taxidermiste, un propriétaire de salon funéraire et un préposé à la morgue de Montréal - devant un grave dilemme impliquant un cadavre.



Inquiétants, angoissants, parfois drôles, les auteurs nous transportent dans les rues les plus sombres de la ville. Et Montréal noir ne fait pas de quartier ...



Commentaires : De prime abord, il fait savoir qu’on est ici en présence d’un ouvrage qui avait été publié initialement en 2003 par les éditions Les 400 coups. Ce qui nous permet de redécouvrir les sept nouvelles qui y sont colligées. Parmi celles-ci, j’ai particulièrement apprécié Heure de pointe (Patrick Senécal) pour le suspense créé dès les premiers paragraphes, et ce jusqu’à la finale. J’ai aussi aimé retrouver une histoire absurde de François Barcelo, à la fois noire et rigolote intitulée Blanc comme neige. Du Barcelo à son meilleur ! Et finalement, la courte nouvelle d’André Marois, Un cadavre à la fois, une histoire bien ficelée.



Ce que j’ai aimé : La thématique montréalaise du recueil de nouvelles.



Ce que j’ai moins aimé : Des textes de valeurs inégales.


Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Histoires mutines

• Pourquoi ce livre?

Ce qui m’a poussé à lire Histoires mutines est une circonstance assez particulière. À vrai dire, au début de l’été, j’ai participé à la campagne de sociofinancement du blogue littéraire Le fil rouge qui amassait l’argent nécessaire afin d’être en mesure de débuter une entreprise de coffrets littéraires à abonnements mensuels. Tous les participants recevaient, à la suite de la campagne, un premier coffret littéraire dont le thème était le féminisme. J’ai donc reçu mon coffret qui contenait Histoires mutines, un thé d’une entreprise québécoise, un zine sur le féminisme et un petit cahier avec des textes inédits des collaboratrices du Fil rouge.



• Un premier aspect qui m’a plu :

Ce que j’ai particulièrement apprécié d’Histoires mutines, recueil de textes réunis par Marie-Ève Blais et Karine Rosso, est d’avoir la chance de lire plusieurs textes sur le féminisme écrits par différentes auteures. Il est tout à fait intéressant, à mon sens, d’entendre des voix distinctes et de lire différentes plumes traitant de ce seul et même sujet. Cela offre différentes perspectives sur ce concept parfois mal perçu, ce qui permet d’en comprendre davantage le sens et la portée. Cette pluralité de voix féminines est la richesse de ce recueil qui pointe habilement cette idée que le féminisme peut prendre plusieurs formes.



• Un second aspect qui m’a plu :

J’ai bien aimé aussi le fait que chaque texte touchait des sujets qui sont, à mon sens, peu abordés dans la littérature en général. Par exemple, le texte La grande première de Stéphanie Clermont est à mon avis un des textes les plus intéressants du recueil traitant, avec humour et d’un point de vue féminin, de cette question cruciale de la tonte des poils pubiens. Ce recueil propose ainsi des récits variés sur des sujets peu exploités qui mettent de l’avant la perception féminine et la réalité de certaines minorités visibles et sexuelles. On ne peut s’empêcher de lâcher un « enfin! », en lisant Histoires mutines.



• Un aspect qui m’a moins plu :

Ce qui m’a frappée, et dérangée à de nombreuses reprises, en parcourant les mots d’Histoires mutines est que plusieurs auteures du recueil ont réussi à obscurcir leur texte par un trop grand souci stylistique ou par un trop grand désir d’écrire différemment. Le travail d’écriture, même si j’en conviens est un travail ardu, se sentait particulièrement à travers certains textes ce qui en rendait la lecture difficile et pas très accessible, malheureusement. On a donc cette impression que certains textes se veulent trop stylistiques au point d’en perdre leur essence première et l’histoire derrière.

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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Roman sombre et terriblement ennuyeux.
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Le jeune homme sans avenir

« Chaque fois, à chaque livre, c'est une expérience en soi. Il suffit d'accepter la manière de faire. Il suffit, même pour les lecteurs aguerris de Marie-Claire Blais, de se donner du temps, le temps de renouer avec cette écriture unique, déstabilisante, en dehors de toute référence par rapport aux tendances littéraires actuelles. »

Danielle Laurin – Le Devoir



« Dans les romans de Marie-Claire Blais, les classes sociales sont réunies dans une écriture sans frontières, lyrique, où dominent souvent les marginaux, les artistes, et une jeunesse qui n'entend pas se laisser écraser, qui survit par la tendresse, l'amitié et la solidarité. »

Chantal Guy – La Presse



« De longues phrases s’enroulant en spirale sont portées par une prose grandiose. Matériau dont on fait les prix Nobel ! »

Monique Roy – Châtelaine



«La résilience et la mémoire sont au cœur de ce «roman-fleuve» où les voix s'entremêlent, portées par une prose puissante. »

Rachel Nadon – Huffington Post Québec


Lien : http://www.editionsboreal.qc..
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Une saison dans la vie d'Emmanuel

J’ai lu ce récit deux fois pendant mes études, dans le cadre de deux cours distincts et de niveaux scolaires différents. Malheureusement je n’y ai jamais accroché, bien qu’il fasse partie des classiques de cette culture. J’ai trouvé le texte lourd à lire, bien que représentatif de cette période historique du Québec.
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Augustino et le choeur de la destruction

Augustino ou l’illumination sera le onzième et dernier tome du cycle Soifs, entamé en 1995 par l’autrice qui a écrit près d’une trentaine de romans.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Un coeur habité de mille voix

Ce dernier roman de Marie-Claire Blais, dans son style d’écriture exigeante qui ne plaît pas à tout le monde, est aussi richement complexe et profondément humaniste que tous ses romans précédents. Ah, Marie-Claire Blais, avec ses yeux pétillants sous la frange épaisse de son éternelle coupe pageboy, ce grand CŒUR HABITÉ DE MILLE VOIX, comme son écriture va me manquer !
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La belle bête

Démontre très bien les affres de l'amour parentale distinctive entre les enfants. L'amour parentale doit être non conditionnel. L'écriture est vive et directe, sans artifice. Les personnages sont décrits de façon que nous comprenons leur impact. Premier livre que je lit de Marie-Claire Blais, mais certainement pas le dernier.
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Petites cendres ou la capture

au fil des pages, la mécanique mijote et devient suspense pour une fin moins prévisible. L’autrice est bien plus fine. Elle sait nous embarquer et nous tenir en haleine juste sur cette scène : nous ne reprendrons notre souffle qu’à la dernière page. La leçon du livre est que, même avec des personnages lourds de traumatismes, la pire des violences est à craindre, mais elle n’est jamais sûre.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Critique : Une saison dans la vie d’Emmanuel.

Auteur : Marie-Claire Blais

Édition : Boréal Compact / Littérature Québécoise

Informations supplémentaires : Livre fréquemment obligatoire au Cégep



8 mois, 1 semaine et quelque heures plus tard, j'ai enfin terminé ma lecture!



Nous suivons la vie d’une famille dans les années 40-50 au début du XXe Siècle. De la narration d’Emmanuel, le dernier de la famille, de 16 ans autres enfants.



Jean le Maigre / le septième / Grand-mère Antoinette / Héloïse / Pomme et le père et des parcelles de la mère sans oublier M. Le directeur et M. le curé.

Une époque qui a marqué plusieurs générations autant dans notre patrie que dans d’autre pays et nation du monde. La dominance et progression croissante des hommes d’église, la religion et le la vie ingrate des femmes de cette époque, la mort, l’éducation.

Des sujets tabous comme : L’homosexualité, le viol, l’inceste, Violence physique autant que verbale, la maladie, le suicide et bien plus encore qui sont encore des sujets de nos jours, très tabou pour la plupart.

J’ai lu le roman par curiosité, je ne suis jamais allée au collège ou fait d’étude supérieurs. Cependant autour de moi j’ai beaucoup d’amis qui sont allés. Alors, pour varier mes lectures et comprendre les listes de romans qui sont ‘’obligatoire’’ autant dans le système scolaire Québécois et étranger. Alors, j’ai décidé de lire ce roman. Je tiens à préciser, que je me considère comme une lectrice aguerrie, je lis depuis un très jeune âge. J’ai trouvé mon mur de compréhension de lecture. Le jargon Québécois, n’est pas facile à comprendre…

Alors, pour commencer ma vision de ce roman, la première chose qui m’a marquée c’est l’ennuie que j’aie ressentis de la première phrase jusqu’au dernier point du livre. Une torture, probablement que je ne l’aurais jamais terminé, heureusement ma curiosité est beaucoup plus grande que l’abandon. Le second élément qui m’a frappé, c’est comme je disais plus haut, c’est l’écriture la plume le choix de mots. Qui n’a pas rendu la lecture facile.

Une époque qui n’a pas été facile, qui à eu des répercussions sur au moins deux générations celle qui allaient venir.



Temps de guerre, violence, traumatismes etc.… tout cela qui à perdurer dans l’éducation des enfants à venir, la peur de parler des femmes, qui maintenant ce dit culpabiliser.

L’auteure à bien décrit sur papier, la période cette époque, que plusieurs ont essayer de parler. Je ne suis pas tomber sous le charme de sa plume, mais il faut rendre à césar ce qui appartient à César, elle à sue bien décrire les noirceurs, la vie de la peur que les familles vivaient dans ces temps dure.



Le roman est lourd à lire si ont écartent, les mots, le jargon et l’ennuie mortel de sa lecture. Le sujet est sombre, triste, très imagé et plus encore.

Alors, moi je dirais que je conseil le roman, si vous désirez apprendre plus sur le mode de vie de cette époque, dans les détails surtout. Avec toute la sincérité que je possède, si j’avais eu à le lire en classe, dans une période de temps donnée, je ne l’aurais pas réussis de 1 et j’aurais surement juste couler pour cette lecture.



Tous les goûts, sont dans la nature.

Sur cela! Bonne lecture !!

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Une saison dans la vie d'Emmanuel

Un classique de la littérature québécoise - en délicatesse, en finesse, dans une si belle langue.
Lien : https://youtu.be/xOCXCV4zGcQ
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Une réunion près de la mer

Impossible de passer sous silence la conclusion du cycle Soifs de Marie-Claire Blais, qui a maintenu pendant plus de 20 ans et sur 10 romans un souffle n'ayant jamais faibli. Ce qui est en soi exceptionnel.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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La belle bête

J'ai mis beaucoup de temps à m'intéresser à la littérature québécoise et ce livre ne m'a pas déçue. Il me donne même envie de découvrir d'autres auteurs d'ici.
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Soifs

Dans une prose unique et exigeante, où les longues phrases sont ponctuées par de rares points, Marie-Claire Blais a tenté durant plus de vingt ans d’étancher nos soifs.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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Une liaison parisienne

Roman publié en 1975. Je l'ai acheté cet été dans une librairie d'occasion. Je ne regrette pas mon choix. Un des romans de Marie-Claire Blais que j'ai le plus apprécié.
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Les apparences

Un livre que j'avais dans ma bibliothèque depuis 1971. Complètement oublié. J’ai eu le goût de le relire. Intéressant.
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