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Critiques de Marion Ruggieri (309)
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Retour à Birkenau

Se plonger dans « Retour à Birkenau », c’est comme ouvrir une porte sur l'horreur et la résilience, c'est ressentir une avalanche d'émotions qui vous submerge dès les premières lignes. 😢



Ginette Kolinka, l’une des dernières rescapées d’Auschwitz-Birkenau, nous livre un témoignage bref, cru et bouleversant teinté d’une grande pudeur. Elle partage avec ses propres mots, sensations et souvenirs les horreurs qu'elle a endurées dans les camps de Birkenau et de Bergen-Belsen. 🌍



Le récit expose la cruauté, la nudité, la haine, le froid, la honte, la faim, la violence, l’humiliation, la mort, l’enfer. À chaque page, les mêmes questions se posent : Pourquoi 𠒜omment ⁉



📖 Ce livre est percutant et saisissant, se dévore d’une traite et marque profondément les esprits. Il met en lumière non seulement la résilience de Ginette Kolinka et sa détermination à survivre, mais aussi son combat à transmettre pour que l’on se souvienne toujours. 🌟



Aucun mot n’est de trop, ce récit va à l’essentiel. Ne passez pas à côté. C’est un devoir de mémoire. 🕯

A lire pour que nous n’oublions jamais. 🕊



« D’ailleurs quand j’y retourne, je dis toujours aux élèves : ‘Surtout fermez les yeux, ne regardez pas’ et je leur répète ´Sous chacun de vos pas, il y a un mort’ »
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Une vie heureuse

« Une vie heureuse », c’est le titre du deuxième livre de Ginette Kolinka (après le Retour à Birkenau).

80 pages qui nous font visiter chaque pièce de l’appartement où elle a toujours vécu enfant, et depuis son retour des camps. Les souvenirs d’enfance, ceux de sa vie d’après, dont ceux de sa vie d’épouse avec son mari Albert et de mère ( la maman de Richard ) se croisent. Celle qui consacre depuis quelques années son temps à porter le témoignage de sa déportation auprès des jeunes générations, cette femme simple et profondément humaine est remarquable, exemplaire, admirable.

Une lecture silencieuse et très attentive s’impose pour apprécier ces mots bouleversants, sensibles, émouvants et indispensables.

A lire à tout âge….ainsi que son livre précédent .



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Retour à Birkenau

Très émouvant et nécessaire témoignage de Ginette Kolinka, qui a été déportée à Birkenau en 1944 avec son père, son frère et son neveu et qui sera la seule à en revenir.

On passe par toutes les émotions en lisant ce court mais puissant témoignage : l'effroi, la tristesse, l'inquiétude, la joie... Si tout est important et nécessaire dans ce livre, j'ai aimé les dernières pages du livre où Ginette Kolinka raconte son travail d'accompagnatrice lors de voyages scolaires à Auschwitz, mais aussi son ressenti sur le fait de revenir sur les lieux 60 ou 70 ans après.

Je ne sais pas quoi dire d'autre à part lisez ce livre.
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Retour à Birkenau

Très beau livre. Le témoignage de Ginette Kolinka m'a touché. Elle raconte son enfer dans la vie à Birkenau. Comment elle essaye avec les autres de s'en sortir. On se rend compte de la dureté des conditions de vie dans le camp. Ce livre raconte également l'après des camps. La fin de la guerre et le difficile chemin de reconstruction , renaissance des déportés.
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Une vie heureuse

Dans la foulée de Retour à Birkenau, j'ai lu le deuxième livre de Ginette Kolinka. Encore plus court, il se lit très vite. En revenant parfois sur certains épisodes évoqués dans le premier livre, elle nous parle ici surtout de sa vie après son retour de Birkenau, et de sa vie maintenant. On visite son appartement, celui où elle a vécu depuis toute enfant, pièce par pièce, elle va égrener avec nous ses souvenirs. Son mari dont elle est veuve, son fils Richard (le batteur de Téléphone) dont elle est fière, son métier de vendeuse en extérieur, la vie simple qui l'a rendue heureuse. Car ce que j'en retiens surtout, c'est cette simplicité, cet ordinaire quotidien qui la comble. Et son côté positif, volontaire, pleine de vie, qui perdure encore manifestement, et qui a été là dès son retour en France. A l'époque, et c'est quelque chose d'assez récurrent dans les témoignages, on n'en parlait pas, des camps. A ceux qui en étaient revenus, on demandait (implicitement ou pas) majoritairement de se taire, "pour oublier", pour ne mettre personne mal à l'aise aussi. Sans censure absolue pour autant. Et au final, ça a aidé du monde à passer à autre chose, à revenir dans le flot de la vie. Aujourd'hui, à chaque traumatisme, on en parle beaucoup, trop peut-être, encore et encore et encore, on insiste, on appuie dessus. Avec ça en tête, j'ai apprécié d'autant plus ce témoignage serein, qui revient sans s'apesantir, sans faire de pathos, sans énoncer l'évidence de l'insupportable. On prend le thé, on discute, c'est l'impression que j'ai eu en sortant de ce très très court livre.



Vraiment, un beau témoignage, dont j'aime la simplicité.
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Retour à Birkenau

Ginette Kolinka a été arrêtée par la Gestapo en 1944, puis déportée à Birkenau après des détours par Drancy, etc., avec son jeune frère, son père et son neveu. Elle avait elle-même 19 ans. L'expérience a été violente, évidemment. Les coups, les maladies, le froid, la faim, les règles sociales à part, le manque d'intimité, la privation d'humanité. Puis, quand les nazis ont senti approcher la fin de la guerre, les transferts épuisants et mortifères d'un camp à l'autre. Elle survivra, et à son retour, sa mère et ses soeurs seront là, et elle reprendra sa vie, pas comme avant, mais sa vie à elle, heureuse, dit-elle.



Ce récit de déportation relate, bien entendu, le même enfer que tous les récits de ce type. La particularité de celui-ci réside dans sa concision saisissante et le ton employé. Jamais aucun pathos, un récit somme tout assez factuel, des souvenirs, des oublis sincèrement assumés. Mais cependant une façon particulière de souligner certaines réalités, comme, vers la fin, le temps de mise à mort en chambre à gaz, lorsqu'elle témoigne auprès d'enfants, dans sa vieillesse. Et puis cette façon de "glisser" sur l'horreur, de la survoler en quelques mots, avec seulement quelques détails factuels épars, laisse une place considérable à l'imagination, ce qui permet aussi d'universaliser son récit. Et c'est bien une démarche juste, puisque c'est tout un peuple qui a été attaqué et martyrisé.



La deuxième partie est consacrée à son retour, sa vie d'après. Pendant longtemps, elle n'a rien dit, elle a vécu sa vie, s'est mariée. Et puis un jour, elle a été contactée pour témoigner. Elle était déjà retraitée. D'abord réticente, elle cède aux insistances, se replonge dans cette période, retourne sur les lieux qu'elle ne reconnaît pas. Depuis, elle témoigne tant qu'elle peut, encore et encore.



Globalement , le texte est très court et très fluide, ce qui permet de le lire assez rapidement. Et par cette brièveté, il saisit le coeur et l'esprit comme le gel, brusquement. Et puis, on sait que l'histoire finit bien, puisqu'elle raconte, qu'elle est physiquement avenante, souriante, alors on ne se méfie pas de la manière dont son bref récit va soudain comme nous statufier, nous figer dans une espèce de stupéfaction.



Un témoignage fort, puissant, intéressant.
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Retour à Birkenau

J’ai eu connaissance de cet ouvrage suite à plusieurs conseils de lecteurs. Le titre parle de lui-même, nous suivons l’histoire de Ginette Kolinka lorsqu’elle est déportée à Birkenau pendant la seconde guerre mondiale. Elle évoque certains points que personnellement je ne connaissais pas dans leur totalité, qui touchent l’hygiène, l’intimité, la malnutrition ou encore les violences subies. On suit son parcours au fil des mois et dans quelles conditions elle a survécu à l’enfer. C’est livre est historiquement très intéressant et basé sur des faits réels, parfois très durs à imaginer, mais qui font hélas partie de notre histoire. Dans le même genre, je recommande également « Et tu n’es pas revenu », de Marcelline LORIDAN-IVENS.
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Une vie heureuse

J'avais déjà pris une "claque" en lisant "Retour de Birkenau" mais Une vie heureuse me met le retour cette femme respire le bonheur malgré l'horreur vécu par elle et sa famille.



Elle nous fait visiter son appartement dans lequel elle vit depuis l'âge de 10-11 ans et qui permet de retracer les étapes de sa vie et le bonheur qui s'y dégage.



Ginette Kolinka a continué sa vie parce qu'il le faut alors le parti de témoigner, de vivre pour ceux qui sont partis trop tôt et pour ceux qui passeront le témoin pour que personne n'oublie.



C'est un livre court mais poignant et passionnant.

Une belle leçon de vie ! Merci madame !



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Une vie heureuse

UNE VIE HEUREUSE de Ginette Kolinka avec Marion Ruggieri



Malgré les camps, le récit d'une femme heureuse née en 1925. C'est rédigé avec délicatesse et ça se lit d'une traite (85 pages et quelques photos). Ça rappelle l'écriture de Charlotte Delbo.
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Une vie heureuse

Je suis toujours émue par les témoignages de déportées qui sont peu nombreuses à être encore en vie. Et vivante Ginette Kolinka l'est avec son large sourire de femme épanouie qui réussit à écrire un livre autobiographique intitulé "Une vie heureuse" alors qu'elle parle de la Shoah en toute conscience des horreurs de ce qu'elle a vécu.

Elle a choisi de se placer du côté du bonheur et impressionne par son sens de l'humour quand elle s'adresse à Marion Ruggieri. D'ailleurs, au sujet de son sourire, elle précise qu'elle a payé ses dents assez cher pour pouvoir les montrer.

Ce que j'ai beaucoup aimé c'est la visite guidée de son appartement à Paris où Ginette Kolinka vit depuis qu'elle a dix ans. Il a pourtant été occupé par des colabos entre 1942 et 1945 quand sa famille dénoncée a dû fuir.

Partant de la loge, on arrive sur le palier pour aller de pièce en pièce au rythme de l'histoire de sa vie, ponctuée de photographies des lieux. Elle nous guide dans son décor et se souvient de l'atelier de confection de son père, de sa mère, de ses cinq soeurs, de son petit frère, de la déportation et de ceux qui ne sont pas revenus, d'Albert son mari aimé, de Richard son fils unique batteur du groupe Téléphone dont elle est fière, de ses enfants et petits-enfants.

Elle se rend compte qu'elle n'a pas toujours essayé de comprendre le passé mais à toujours aimé le rapport aux autres. Ginette raconte son travail sur les marchés pour gagner sa vie puis ses interventions pour témoigner auprès des collégiens de ce qu'il s'est passé dans les camps de la mort.

Une femme admirable dont le récit mais aussi la joie de vivre me donne les larmes aux yeux.





Challenge Riquiqui 2024

Challenge Plumes féminines 2024

Challenge ABC 2023-2024

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Une vie heureuse

On pourrait penser que voilà un témoignage de plus sur les camps, est-il nécessaire? La réponse est indicutablement oui, assurément, car les paroles et les mots de tous les déportés doivent résonner au-delà de l'histoire, de leur histoire personnelle, afin que ceux qui pourraient se laisser aller vers la méconnaissance ou l'oubli soient une nouvelle fois éclairés par un sourire, celui de Ginette.



Elle a choisi d'intituler son livre "Une vie heureuse" et ce choix est magnifique de la sonorité qu'il porte dans nos présents à travers cette vie qui connut l'un des pires malheurs de l'existence et qui sut en reconnaître les bonheurs dont on a l'impression qu'ils ont, non pas éclipsé le passé, mais permis à Ginette de savourer le présent et d'avancer vers l'avenir.



L'étoile jaune, l'arrestation, le voyage vers les camps, les privations, les coups, toutes les souffrances n'ont pu lui arracher son désir de vivre et d'être heureuse. Elle dit ne pas savoir comment elle a réchappé de toute cette horreur qui a emporté son père et son frère dès leur arrivée à Auschwitz.



Elle est demeurée une cinquantaine d'années silencieuse, puis a franchi le pas, en s'exprimant enfin. Dans les écoles, elle a révélé à des adolecents l'indicible avec humour et gravité. Sur les marchés, elle a témoigné de sa frénésie de vivre. Dans son appartement, qu'elle n'a quitté que de 1942 à 1945, elle livre des souvenirs, émouvants en la suivant dans les différentes pièces, en regardant les photographies qu'elle a insérées.



Elle dit avoir tout pour être heureuse, elle n'élève pas son niveau d'exigences pour cela, elle vit l'instant, le présent, tout ce qui lui aurait pu lui échapper dès ses dix-sept ans et son témoignage s'ajoute intensément à d'autres, mémoire indispensable pour toute vie.
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Retour à Birkenau

Heureusement que ce texte est court, 96 pages, car je l'ai lu en apnée.

Comment faire autrement ?

Comment arrêter pour se rendre au marché, préparer le repas et reprendre la lecture quand on a un moment de libre.

Non, ce n'est pas comme ça que ça marche.

Comment l'humain rencontre l'inhumanité et réussit à survivre, puis à vivre, se tait, puis parle, puis témoigne, accompagne des scolaires dans ces lieux dantesques devenus proprets, bétonnés, entretenus, présentables, où certains font leur jogging et où de coquets pavillons avec balançoires ont été construits le long de la voie ferrée.

Ginette Kolinka a 19 ans quand elle est déportée à Birkenau avec son père, son petit frère et son neveu.

Elle seule est revenue

Comment en parler ?

Elle a attendu 55 ans.

Je frémis quand je vois la haine qui revient.

On n'apprend rien de rien.
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Une vie heureuse

Chez Ginette

J’ai vu à plusieurs reprises Ginette Kolinka à la télévision, je l’ai trouvée extraordinaire : une femme de 98 ans, armée d’un grand sourire et d’un franc parler. Je m’étais promis de lire l’un de ses livres, des récits autobiographiques menés avec le concours de Marion Ruggieri où elle raconte l’indicible, sa déportation. Pour me ménager, j’ai décidé de commencer avec « Une vie heureuse » paru l’année dernière dont le titre est déjà tout un programme.

Car oui, Ginette le crie haut et fort, elle a eu une vie heureuse, avec son mari Albert et leur fils Richard. Mais avant… avant, en 1942 la famille Cherkasky (les parents, les 6 filles et le garçon) quitte Paris pour s’installer à Avignon en zone libre. Hélas, en 1944, suite à une dénonciation, Ginette sera arrêtée avec son père, son frère et un neveu, puis déportée à Auschwitz-Birkenau. Elle seule survivra, rentrera à Paris en 1945 dans l’appartement familial de la rue Jean-Pierre Timbaud où elle retrouvera sa mère et quatre de ses sœurs. Elle est dans un tel état que la concierge ne la reconnait pas et la prend pour son petit frère Gilbert…

C’est à travers la visite de son appartement, ses objets et ses photos (elle vit toujours dans le même appartement) que Ginette nous fait le récit de « sa vie heureuse » (« Une vie heureuse que je souhaite à tout le monde. J’ai vécu avec mes possibilités, pas besoin de luxe, pas de regrets. J’aurais pu peut-être avoir un magasin, une résidence secondaire. Mais ce que j’avais me suffisait. Un gentil mari, un fils. »). Elle parle de son enfance, elle raconte ses parents, ses sœurs et son petit frère puis les camps bien sûr, ses amies Simone et Milou (Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens), et Richard.

Désormais, Ginette est devenue une passeuse de mémoire : malgré son âge, elle va témoigner dans les établissements scolaires, transmettant son expérience et un message ô combien important « Voilà où mène la haine »…

Ce livre est lumineux, comme Ginette.

A lire absolument, et à faire lire à nos jeunes !

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Retour à Birkenau

J'ai entendu G. Kolinka un soir, dans l'émission Quotidien, et par hasard j'ai trouvé son récit à la médiathèque...



Ce court récit est simple à lire, il n’a aucun effet de style ni de fioriture. L’autrice raconte les horreurs des camps presque naïvement, avec pudeur, partageant des moments de vie, des anecdotes que je ne connaissais pas…

Ginette Kolinka est tellement touchante, on a cette impression qu’elle ne veut pas déranger avec « ces histoires », tout en témoignant pour ne pas oublier l’Histoire…



 [à l’intérieur du camp] «De toute façon je n’ai pas le temps de réfléchir, plus personne n’a le temps, il appartient au passé, à la désorganisation.»



Comment ne pas ressentir un coup de cœur, on ressort de cette lecture tellement ému...
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Retour à Birkenau

J'ai mené cette lecture en parallèle avec la bande dessinée et je trouve que les deux œuvres se complètent grandement: certaines anecdotes apparaissent dans l'une et pas dans l'autre et inversement. En outre, Ginette Kolinka, qui apparait peut-être un peu froide dans son récit (ce que je comprends!!!), gagne en humanité dans la bande dessinée.



C'est toujours difficile de critiquer de tels récits... On ne peut que les encenser, remercier leurs auteurs du témoignage procuré, essentiel de nos jours surtout, alors que 18% des jeunes de 18 à 25 ans ne savent pas ce qu'est la Shoah... Alors que la majorité des adolescents se plaignent du froid (oui, la neige inattendue de ce matin m'inspire...), des repas à la cantine, des baskets qu'ils n'ont pas encore... On découvre dans ce "Retour à Birkenau", d'une part la force de l'autrice, Ginette Kolinka, qui visite le camp dans lequel elle a tant souffert, plus de cinquante ans en arrière... et qui a tant changé! La joggeuse du matin qui foule "le plus grand cimetière du monde", les balançoires dans les jardins qui font surgir les rires des enfants là où les cris, les aboiements, les pleurs dominaient, les oiseaux dans le ciel, absents lorsque la fumée laissait échapper des vapeurs insupportables, physiquement et psychologiquement... On comprend que Auschwitz-Birkenau ne sont plus que des "décors". D'autre part, on découvre (ou redécouvre) l'horreur, à laquelle on ne croit pas toujours et qui peut survenir dans n'importe quelle société où les extrémismes surviennent. On est sidéré par l'innocence de Ginette qui pense à se mettre des papillotes dans les cheveux avant d'arriver dans les camps, qui rassure son père sur l'emploi qu'il pourra occuper. Car nous, nous savons. Et c'est en cela que de tels récits doivent être lus par la nouvelle génération. Pour qu'elle sache que les Bisounours n'existent pas et que tout peut arriver. Même ça!
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Retour à Birkenau

Un récit bouleversant qui nous montre encore aujourd'hui l'inommable. Comment l'humain peut-il en arriver à une telle atrocité.

Le courage de ces survivants et leur quête de nous laisser des témoignages pour que personne n'oublie nous émeut profondément.

Un livre à lire et à garder precieusement, comme un devoir de mémoire.
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Une vie heureuse

Ginette Kolinka nous ouvre les portes de son chez-elle, le seul appartement qu'elle ait connu depuis ses 10 ans.

Elle ne l'aura quitté que de 1942 à 1945.



Ce livre est un recueil de son témoignage, elle y fait remonter ses souvenirs avec beaucoup de recul et d'humilité.

Elle accompagne la journaliste de pièces en pièces et nous partage les anecdotes qui y sont rattachées de sa vie de jeune fille à femme.



On lit ce livre comme on l'écouterait parler.



Ginette Kolinka évoque souvent la chance, c'est une femme optimiste qui certes n'oublie pas ces terribles années mais surtout a fait preuve d'une grande résilience pour aller de l'avant. Elle en ressort comme un sacré personnage, qui transparaît attachante.
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Retour à Birkenau

L'absence de chapitres m'a dérangé lors de la lecture. Le livre n'est pas très bien construit. Le récit est intéressant mais parfois un peu creux comparé à tous les autres témoignages de la seconde guerre mondiale que j'ai pu lire. Je conseille ce livre pour les personnes ayant peu/pas de connaissances sur le sujet.
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Pas ce soir, je dîne avec mon père

Je ne sais pas trop...

La plume est bonne. J'ai adoré le style, les phrases qui percutent, la description de la psychologie des personnages est si jsute.

Mais je n'ai pas aimé cette lecture.



Le complexe d'Oedipe y prend trop de place. Il m'a dérangée.

Je suis choquée par ce père si cru devant sa fillette.

Je suis gênée par cette trentenaire qui pousse beaucoup trop loin son Oedipe. L'expression "chercher son père" est poussée a l'extrême.

J'y vois un souhait d'inceste.



Je suis peut-être passée à côté mais je reste avec une gêne jusqu'à la dernière ligne.

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Retour à Birkenau

Dans ce court roman, nous allons suivre l’histoire de Ginette Kolinka durant la seconde guerre mondiale. Ce témoignage est bouleversant, poignant.



Ginette nous relate son arrestation suite à une dénonciation, Ginette est juive. Elle va nous raconter son calvaire, le train, Birkenau, la descente aux enfers, les coups, la faim, le froid, la maladie, ….



Nous allons également apprendre comment étaient gazés les plus faibles, les plus vieux, les plus maigres et surtout le temps que cela prenait pour mourir de cette façon. Cette partie de l’histoire Ginette l’a apprise quand elle était guide pour les écoles pour les visites historiques et c’est seulement à ce moment là qu’elle s’est rendue compte comment étaient morts son papa, son frère, tous ceux qui avaient pris le camion, à la place de marcher.



Ce genre de roman est important à lire, à faire découvrir, à expliquer à nos enfants pour que jamais on n’oublie ce moment de l’histoire !



Ce témoignage est court mais condensé, tellement bouleversant et tellement important à partager car ce n’est pas une fiction !
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