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Critiques de Marion Zimmer Bradley (778)
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La Romance de Ténébreuse : La Cité mirage

Roman écrit en 1984, il s'agit du tome 4 du cycle Redécouverte (de la romance de Ténébreuse) ou Empire Terrien et dernier tome du sous-cycle des Amazones Libres (ou Renonçantes) après La chaîne brisée et La maison des Amazones.



L'histoire se déroule 7-8 ans après la fin du tome deux. Les échanges de personnels entre la Zone Terrienne et les Amazones Libres sont désormais bien en place, au point qu'une société de la chaîne d'union s'est crée pour les soutenir.

Jaelle et Magda ont eu chacune un enfant.

Lorsqu'une Terrienne de la reco se crashe au delà du Mur autour du Monde, là où tout n'est que désert de glace et réapparait subitement aux portes de la Zone Terrienne, parlant d'une cité mirage, un mystère s'installe. Doit-on dépêcher une expédition ? Et cette sororité secrète (entraperçue dans les tomes précédents), a-t-elle un rôle à jouer ?



On change de registre. Là où les deux premiers opus traitaient de la condition féminine et tout ce qui gravite autour, ce nouveau livre reprend tous les codes de la Fantasy classique : La quête, la fameuse quête, avec un récit qui vaut plus pour le cheminement des engagés que pour l'objet ou le but de la quête elle-même. Un roman plus nerveux, plus rapide, moins bavard.

Une belle ballade au sein des Heller. Et ça caille dans les Heller, prenez vos moufles et des grosses chaussettes.
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Les Dames du Lac, tome 1

Depuis le VIème siècle, on ne compte plus le nombre d’auteurs qui se sont attaqués à la légende Arthurienne. Une légende tenace qui s’adapte aux us et coutumes des époques qu’elle traverse.

Marion Zimmer Bradley fut la première à raconter l’histoire des chevaliers de la table ronde à travers le regard des femmes. Ce sont elles, dans ce premier tome, qui tiennent le premier rôle. Et quelles femmes ! Ygerne, Morgause, Vivianne, Guenièvre (insupportable, celle-là !), la fée Morgane. À l’exception de l’enchanteur Merlin et du barde Kevin, les hommes paraissent bien pâles comparés à elles, malgré leurs grosses voix et leurs grandes épées. Ils joutent, ils partent combattre le saxon, ils baffrent, pratiquent l’amour courtois, parlent haut, mais au bout du compte, ils servent les desseins tortueux de leurs majestueuses compagnes.

Tandis que les légions romaines se retirent ou plutôt s’évanouissent, c’est à travers leurs yeux, leurs stratagèmes, leurs espérances, leurs drames, et leurs craintes aussi, que se construit dans la souffrance le royaume d’Arthur, Haut-Roi de Grande Bretagne.

Cet extraordinaire roman est aussi la chronique de la mort annoncée du vieux Peuple et des Fées contraints de renoncer à leurs croyances sous les injonctions des chrétiens.

On ressent une grande mélancolie, presque une souffrance, dans la description du vieux monde qui ploie l’échine sous les trahisons, qui bat en retraite face à la morne et grise certitude des prêtres.

Les vieux rites sont progressivement remplacés par des fêtes chrétiennes et l’Île d’Avalon, haut lieu des anciennes croyances, se dissimule dans les brumes. Les druides la rendent d’ailleurs inaccessible, sinon par la magie ou les rêves.

J’ai été très impressionné par le lyrisme de l’autrice quand elle décrit ce monde à l’agonie obligé de louvoyer pour essayer de survivre.

Le second tome sera probablement consacré en partie à la revanche de la fée Morgane. Mais nous savons tous, plus ou moins, comment l’histoire se termine, n’est-ce pas ?

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La Romance de Ténébreuse : Reine des orages

En choisissant cette saga et au vu du titre je pensais rentrer dans de la Fantasy, le tome 1 m'en a détrompé puisque j'étais dans de la SF, et me revoilà avec le tome 2 dans de la pure et dure fantasy sans une once de SF.



Si l'histoire et le roman m'ont beaucoup plu dans leur ensemble, j'ai quand même un énorme problème . J'ai pensé a un autre roman de SF tout au long de ma lecture. Même si ce n'est pas entièrement la même chose, j'ai trouvé beaucoup de similitudes avec le Bene Gesserit de Franck Herbert. L'utilisation de la voix, la possibilité de sonder le corps de l'autre, l'étude généalogique et les manipulations qui en découlent, …

Mais comme les deux sagas sont de la même époque mais que le tome deux de la romance de Ténébreuses n'est pas le tome deux chronologique et que je ne sais pas ou va m'emmener la suite, je ne peux rien spéculer.. ni si il y a eu copiage de l'idée par l'un ou l'autre auteur ou si c'est juste et simplement le hasard.

Néanmoins cela m'a beaucoup dérangée dans ma lecture.



J'aime l'écriture de l'auteure, sa façon de raconter, mais je me demande si je vais réellement l'apprécier a sa juste valeur,d'autant que pour moi,Dune est et reste le must en SFFF... le tome 3 définira peut être ce qu'il en est réellement.
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Les Dames du Lac, tome 1

Voilà un livre que j’avais lu étant petite et qu’il me plaît à relire étant adulte. Retrouver les dames du lac, Arthur et les chevaliers de la table ronde est un vrai bonheur.



Ce livre est principalement axé sur Morgane, dite Morgane la Fée.

Elle est la fille d’Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles mais aussi la demi-sœur d’Arthur qui lui est le fils d’Ygerne et d’Uther Pendragon. Elle va être prise en charge par Viviane, la Dame du lac et soeur d’Ygerne, et sera initiée aux rites d’Avalon, car elle possède le Don. En opposition avec les anciennes croyances, nous retrouverons la religion chrétienne qui évoluera grâce au personnage de Guenièvre, l’épouse du Haut roi Arthur. Mais que va-t-il advenir de chacun d’entre eux car Merlin et Viviane n’ont pas dit leur dernier mot...



Tout d’abord comment ne pas admirer l’écriture envoûtante de Marion Zimmer Bradley. Plus on lit et plus on s’enfonce dans l’histoire d’Avalon, des ses croyances, de ses rites avec ses prêtresses dotées de Dons incroyables. On se voit au milieu de cette brume qui protège l’île Sacrée et prendre cette barge qui la relit à la terre ferme. Un véritable bonheur que de se sentir au cœur de l’histoire.

En ce qui concerne l’histoire et les personnages il y a largement de quoi faire.

Tout d’abord Merlin et Viviane mènent la barque car ils maîtrisent le Don de voyance et gèrent les prêtresses d’Avalon en les mettant dans les mains des bons Rois au bons moments. On sent tout de même une grosse part de manipulation pour pouvoir sauver leur île sacrée et leurs croyances.

Ygerne qui a toujours suivi les conseils de sa soeur Viviane, va se retrouver balancée entre Gorlois et Uther Pendragon, de qui elle sera réellement amoureuse. Cependant en dehors du fait qu’elle est la mère de Morgane et d’Arthur, elle est relativement mise en retrait tout au long de l’histoire.

Morgane est quant à elle au cœur de l’histoire. Elle est prise en charge par Viviane dès sa plus tendre enfance afin de développer son Don de voyance. Elle participera même au Feu de Beltane où elle abandonnera sa virginité au Grand Cornu qui ne sera autre que son demi-frère Arthur. Aimant son île sacrée mais se sentant manipulée, elle va prendre un autre chemin que celui que la Dame du lac lui réservait. Morgane est un personnage auquel on s’attache car elle n’a pas de chance depuis son enfance. Rejetée par sa mère qui aime un homme plus qu’elle, manipulée par sa tante et rejetée par Lancelot, elle n’a vraiment pas une vie facile et on a envie de la soutenir et de l’aider et on espère qu’elle aura la fin qu’elle mérite.

Galaad fils de Viviane, dit Lancelot du Lac et Guenièvre qui nous font part de leur amour impossible qui au premier regard nous donne des frissons. Mais Guenièvre est prédestinée à Arthur et elle va se vouer corps et âme a aimer son Roi mais ne pourra jamais oublier Lancelot. Ce triangle amoureux fonctionne très bien et on apprécie avec quelle main de maître, l’auteure gère cela.

Cependant je ne me suis pas du tout attachée à Guenièvre qui ne respecte pas les croyances des autres peuples et veut imposer son Dieu unique et avec quelle facilité elle fait tourner la tête d’Arthur pour qu’il tourne le dos aux anciennes croyances.



J’ai hâte de lire la suite et de voir ce qu’il va advenir d’Arthur et de son épée Excalibur, mais aussi la relation entre Guenièvre et Lancelot. Et surtout que va faire Morgane à son arrivée à Camelot, car ne l’oublions pas elle est la mère du fils d’Arthur...
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La Romance de Ténébreuse : La chaîne brisée

La condition féminine, encore...



Roman écrit en 1976, second tome (dans l'ordre chronologique) du cycle redécouverte (ou Empire Terrien) et premier tome du sous-cycle de la trilogie des renonçantes (ou des Amazones Libres) (avec La maison des Amazones et La cité mirage).



L'histoire se passe entre 13 et 25 ans après la prise de contact (relatée dans Redécouverte) et met en scène comme personnages principaux les femmes de la Guilde des Amazones Libres, issue de la sororité de l'épée (voir notamment La belle fauconnière) et des prêtresses d'Avarra (voir notamment Le Loup des Kilghard).

Le livre est en fait une compilation de trois nouvelles dont le personnage fil rouge est Jaelle'Ha Melora. Dans une première partie on assiste à sa libération, dans une seconde à sa rencontre avec un agent terrien pour la libération (encore d'un autre agent terrien) et dans une dernière partie à l'idylle avec cet agent.



Dans ce roman, dans les villes sèches, les femmes portent des chaînes, littéralement, alors que dans les domaines, elles sont libres mais toujours soumises aux hommes.

La condition féminine, qui ne s'arrange pas au fil de la série, est à nouveau, et c'est récurent dans cette série, le cheval de bataille de l'auteure. On aborde aussi les subtilités du langage et de la traduction et les relations hommes-femmes dans ce monde médiéval. La partie SF de l'empire Terrien est à peine abordée (dans la seconde partie).

Très peu d'action dans ce tome un peu bavard (il faut faire passer le message) mais qui reste agréable à lire.

Un livre très "femme" tant dans les sujets abordés, les personnages mis en scène et leur psychologie travaillée, quoique pour certain un peu primaire, et le sexe de l'auteur. Mais même si je préfère une fantasy plus noire, plus brutale, plus "masculine", j'ai passé un bon moment avec ces Amazones.
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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..

Le début d'une saga qui me laisse sur ma faim, car en fait ce roman installe cette longue saga de la Romance de ténébreuse.

Mais j'avoue que le titre de la saga m'a induite en erreur ( je n'ai pas lu du tout la quatrième de couverture) et je m'attendais a rentrer dans un univers de fantasy en choisissant ce roman a l'aveugle



Ce roman met en place l'histoire avec ce premier tome : sur cette nouvelle planète ou des humains s'installe suite a une avarie de vaisseau.

Plein de questions sont posées, a juste titre d'ailleurs.

Mais ce qui est marquant c'est la propension de l'humain a penser , parce qu'il peut voyager dans l'espace, qu'il est le plus intelligent.



J'aime assez l'approche qu'en a fait l'auteure, même si en fait je n'ai aucune idée de la suite qu'elle va donner a cette saga.



Une écriture assez addictive , simple et légère pour ce premier tome.

J'ai néanmoins été un peu dérangée par les personnages qui restent assez distants.



Du coup il ne me reste qu'a attaquer la suite pour ma faire réellement un idée
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La Romance de Ténébreuse : L'épée enchantée

Très moyen, voire faible.

Premier tome du sous-cycle : L'âge de Damon Ridenow de la phase l'empire terrien.

Chronologiquement, ce tome se situe entre la chaîne brisée et la maison des amazones (sous-cycle des amazones libres).



Andrew Carr, Terrien pur jus, a le coup de foudre pour une Ténébrane (terme que je préfère de loin à tous les Ténébrosiens et toutes les Ténébrosiennes (à chanter sur l'air de tous les acadiens...), terme utilisé dans cette traduction) qu'il n'a vue que grâce à son Laran latent. Il s'engage alors dans le service Cartographie et Exploration pour la retrouver. Mais cette charmante Callista, belle demoiselle en détresse, s'est faite enlever par les hommes-chats, dans la contrée des Ténèbres. Carr aidé de Damon Ridenow, le cousin seigneur Comyn des sept domaines, vont, à l'aide de leurs Laran combinés, sauver l'élue de son cœur et faire ménage à quatre avec la jumelle...



Je me moque, je me moque. Oui car en dehors du fait qu'il s'agit d'un épisode d'un cycle d'anthologie, ce court roman n'a rien d'intéressant et vaut surtout pour l'utilisation du Laran.

Les hommes-chats, dont je ne me souviens pas avoir eu à faire dans les épisodes précédents, sont à peine abordés si ce n'est pour faire les méchants.

La mièvrerie (Walktapus, pour le coups, tu en veux de la fantasy mièvre?) des amours est à son comble.

Les combats sont fades et enfin, on n'apprend rien sur la société de Ténébreuse.



Bref, espérons que la tour interdite, le tome suivant, sera plus avenant.
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La Romance de Ténébreuse : La Maison des Amaz..

Le choc des cultures



Roman écrit en 1983, il s'agit du tome 3 du cycle Redécouverte (de la romance de Ténébreuse) ou Empire Terrien et second tome du sous-cycle des Amazones Libres (ou Renonçantes) après La chaîne brisée.



Magdalen Lorne ou Margali n'ha Ysabet de son nom Ténébrans a prêté le serment des Amazones Libres et Jaelle n'ha Melora ou Mme Peter Haldane a rejoint la Zone Terrienne pour suivre son nouveau mari (en union libre bien sûr).

Toutes les deux vont devoir apprendre à vivre dans l'environnement de l'autre avec les adaptations qui s'imposent.

Magda dans la maison des Amazones, va retrouver une fraternité qu'elle n'avait jamais connue et Jaelle se retrouve propulsée dans un environnement moderne et technologique, en butte cette fois avec son mari et ses préjugés et/ou aspirations qui ne sont pas forcément les siennes.



C'est un choc des cultures, un choc des civilisations qu'on avait entraperçu dans l'épisode Redécouverte, qui est développé ici plus avant.

Dans ce tome on y développe aussi la doctrine des Amazones Libres et on aborde (en plus de la condition de la femme toujours présente en filigrane) l'homosexualité féminine et les questions existentielles de la femme enceinte.

Ce roman (surtout au début) est ponctué de nombreuses redites du tome précédent. Ce qui était peut-être bienvenue au moment de la parution ( sept ans séparent les deux tomes) mais qui est un peu agaçant dans le cas d'une lecture groupée (notamment dans le cas d'une intégrale). Enfin il est un peu plus épais que la moyenne des tome de cette saga et je lui ai trouvé des longueurs.

Toujours aussi peu d'action et aussi bavard, mais un honnête distraction.



Le dernier tome de la sous-série : La cité mirage.
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La Romance de Ténébreuse - Intégrale, tome 2

Après La romance de Ténébreuse, tome 1, cette seconde intégrale regroupe les deux tomes de l'époque des 100 royaumes et le premier tome de l'époque redécouverte. Elle est composée des titres suivants :



Le loup des Kilghard, sous-titré (par moi) : Bard ou l'histoire d'une rédemption.

Il s'agit du quatrième tome de cycle de Ténébreuse, écrit en 1980. On quitte les âges du chaos pour rentrer dans le cycle des 100 royaumes.



Nous allons suivre la vie et le destin de Bard di Asturien, neveu illégitime du roi en place. Bard est un crétin incapable d'assumer sa condition, violeur en série et rejetant ses faiblesses sur les femmes. Mais c'est aussi un chef de guerre respecté. Rejeté, exilé, il se forgera une réputation et reviendra en force dans le royaume. Il se fera aider par Paul Harrell, son double exact qu'il a fait venir des mondes confédérés par la magie. (Encore pire que le premier, tueur et violeur en série, une ordure de première dans les mondes civilisés, (mais un homme presque normal donc dans le monde moyenâgeux de Ténébreuse).



Comment l'auteure a-t-elle pu rendre ces affreux personnages sympathiques ? c'est tout son talent. C'est l'histoire d'une rédemption.

On retrouve tous les éléments découverts dans les tomes précédents, feuglu, oiseau-espion, Laran, sororité de l'épée... L'univers et l'époque sont désormais connus et hormis un morcellement des territoires (d'où le titre du cycle), restent inchangés.

Cela manque beaucoup de descriptions dans les combats (car il y en a), mais cela permet de mieux développer l'histoire au niveau politique, alliances et organisation des royaumes, sans toutefois être trop lourd. On parle également beaucoup de la condition féminine en ces temps barbares (récurrent, jusqu'à présent dans ce cycle).

Les personnages sont crédibles, décrits avec forces et faiblesses.

Ce roman marque enfin un tournant dans le cycle par la mise en place du Pacte (le bannissement des armes de destructions massives conçues par le Laran).



Un petit roman divertissant, plus au niveau de La belle fauconnière que de Reine des orages (les deux derniers tomes de l'intégrale précédente).



Il est suivi de Les héritiers d'Hammerfell, une très voire trop gentillette histoire :

Second et dernier tome de l'époque des 100 royaumes.



Les Storn et les Hammerfell, deux petits royaumes de montagne sont en guerre depuis cinq générations. Un conflit si ancien que tout le monde en a oublié la cause originelle. Suite à une dernière attaque des Storn, les hammerfell sont défaits et la famille régnante séparée. Un fils vivra avec sa mère à Thendara, la capitale des Hastur, son frère jumeau vivra lui dans les montagnes, chacun croyant l'autre mort. Les jumeaux réussiront-ils à reconquérir leur royaume ?



Un roman très court (à peine plus de 200 pages) sur une époque dont, je pense, on a fait le tour. Rien de neuf. L'auteure exploite la gémellité assaisonnée au Laran (qu'elle avait esquissée dans le tome précédent avec Bard et son double).

Assez peu d'action, pas d'intrigues, pas de politique, un happy end douloureusement évident dès la mi-roman sur fond de gentils voir naïfs sentiments.



C'est mignon, mais passons vite au suivant.



Enfin : Redécouverte.

Le cycle de Ténébreuse renoue avec la sf.

Redécouverte est le sixième tome (dans l'ordre chronologique) du cycle de Ténébreuse et premier de l'époque éponyme.

On notera qu'il a été écrit en 1993, soit plusieurs années après les sept autres tomes suivants écrits entre 1965 et 1984.



L'histoire se déroule environ 2.000 ans après le tome 1 : La planète aux vents de folie et plusieurs centaines d'années après l'époque des 100 royaumes, bien que le contexte socio-culturel et technologique soit resté similaire.

Le laran est essentiellement devenu de la télépathie (avec quelques pouvoirs supplémentaires de guérison, contrôle du temps (ce qui n'est pas sans rappeler Reine des orages) ect...). Le Pacte est plus que jamais d'actualité.

La terre a fondé un empire galactique avec les moyens de communiquer entre les planètes colonisées, et des vaisseaux spatiaux d'exploration sillonnent l'espace.

L'un de ces vaisseaux va redécouvrir Ténébreuse. Sera-t-il accepté ?, Ténébreuse deviendra-t-elle un monde ouvert au commerce et à la colonisation ? Tout l'enjeu de ce nouveau contact.



Un choc des cultures, un choc des civilisations.

Avec ce nouvel opus on quitte la fantasy pure pour se plonger dans les délices d'un mélange de science-fiction et de fantasy. On retrouve avec plaisir des éléments dont on entendait presque plus parler depuis La planète aux vents de folie (publié en 1972).

La lecture de ce tome est beaucoup moins passive que celle du tome précédent et aussi beaucoup plus moderne. Les joies de l'écriture à deux mains (où la date de parution n'est aussi probablement pas étrangère à cet élan de modernité).



Un beau bouchon de cycle aurait dit une connaissance.
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La Romance de Ténébreuse : Le Loup des Kilghard

Bard ou l'histoire d'une rédemption.



Il s'agit du quatrième tome de cycle de Ténébreuse, écrit en 1980. On quitte les âges du chaos pour rentrer dans le cycle des 100 royaumes.



Nous allons suivre la vie et le destin de Bard di Asturien, neveu illégitime du roi en place. Bard est un crétin incapable d'assumer sa condition, violeur en série et rejetant ses faiblesses sur les femmes. Mais c'est aussi un chef de guerre respecté. Rejeté, exilé, il se forgera une réputation et reviendra en force dans le royaume. Il se fera aider par Paul Harrell, son double exact qu'il a fait venir des mondes confédérés par la magie. (Encore pire que le premier, tueur et violeur en série, une ordure de première dans les mondes civilisés, (mais un homme presque normal donc dans le monde moyenâgeux de Ténébreuse).



Comment l'auteure a-t-elle pu rendre ces affreux personnages sympathiques ? c'est tout son talent. C'est l'histoire d'une rédemption.

On retrouve tous les éléments découverts dans les tomes précédents, feuglu, oiseau-espion, Laran, sororité de l'épée... L'univers et l'époque sont désormais connus et hormis un morcellement des territoires (d'où le titre du cycle), restent inchangés.

Cela manque beaucoup de descriptions dans les combats (car il y en a), mais cela permet de mieux développer l'histoire au niveau politique, alliances et organisation des royaumes, sans toutefois être trop lourd. On parle également beaucoup de la condition féminine en ces temps barbares (récurrent, jusqu'à présent dans ce cycle).

Les personnages sont crédibles, décrits avec forces et faiblesses.

Ce roman marque enfin un tournant dans le cycle par la mise en place du Pacte (le bannissement des armes de destructions massives conçues par le Laran).



Un petit roman divertissant, plus au niveau de La belle fauconnière que de Reine des orages.
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La Romance de Ténébreuse - Intégrale, tome 3

Le cycle des Amazones libres.

Juste en aparté, on se demande ce que vient faire un archer sur la couverture alors que Ténébreuse a banni toute arme tuant à distance depuis le Pacte (époque des cents royaumes). Et il n'y a donc pas un seul arc dans ce livre...



Cette troisième intégrale est composée des romans suivant :



La chaîne brisé ou la condition féminine, encore...

Roman écrit en 1976, second tome (dans l'ordre chronologique) du cycle redécouverte (ou Empire Terrien) et premier tome du sous-cycle de la trilogie des renonçantes (ou des Amazones Libres).



L'histoire se passe entre 13 et 25 ans après la prise de contact (relatée dans Redécouverte) et met en scène comme personnages principaux les femmes de la Guilde des Amazones Libres, issue de la sororité de l'épée (voir notamment La belle fauconnière) et des prêtresses d'Avarra (voir notamment Le Loup des Kilghard).

Le livre est en fait une compilation de trois nouvelles dont le personnage fil rouge est Jaelle'Ha Melora. Dans une première partie on assiste à sa libération, dans une seconde à sa rencontre avec un agent terrien pour la libération (encore d'un autre agent terrien) et dans une dernière partie à l'idylle avec cet agent.



Dans ce roman, dans les villes sèches, les femmes portent des chaînes, littéralement, alors que dans les domaines, elles sont libres mais toujours soumises aux hommes.

La condition féminine, qui ne s'arrange pas au fil de la série, est à nouveau, et c'est récurent dans cette série, le cheval de bataille de l'auteure. On aborde aussi les subtilités du langage et de la traduction et les relations hommes-femmes dans ce monde médiéval. La partie SF de l'empire Terrien est à peine abordée (dans la seconde partie).

Très peu d'action dans ce tome un peu bavard (il faut faire passer le message) mais qui reste agréable à lire.

Un livre très "femme" tant dans les sujets abordés, les personnages mis en scène et leur psychologie travaillée, quoique pour certain un peu primaire, et le sexe de l'auteur. Mais même si je préfère une fantasy plus noire, plus brutale, plus "masculine", j'ai passé un bon moment avec ces Amazones.



Suivi de La maison des Amazones où le choc des cultures.

Roman écrit en 1983, second tome du sous-cycle des Amazones Libres.



Magdalen Lorne ou Margali n'ha Ysabet de son nom Ténébrans a prêté le serment des Amazones Libres et Jaelle n'ha Melora ou Mme Peter Haldane a rejoint la Zone Terrienne pour suivre son nouveau mari (en union libre bien sûr).

Toutes les deux vont devoir apprendre à vivre dans l'environnement de l'autre avec les adaptations qui s'imposent.

Magda dans la maison des Amazones, va retrouver une fraternité qu'elle n'avait jamais connue et Jaelle se retrouve propulsée dans un environnement moderne et technologique, en butte cette fois avec son mari et ses préjugés et/ou aspirations qui ne sont pas forcément les siennes.



C'est un choc des cultures, un choc des civilisations qu'on avait entraperçu dans l'épisode Redécouverte, qui est développé ici plus avant.

Dans ce tome on y développe aussi la doctrine des Amazones Libres et on aborde (en plus de la condition de la femme toujours présente en filigrane) l'homosexualité féminine et les questions existentielles de la femme enceinte.

Ce roman (surtout au début) est ponctué de nombreuses redites du tome précédent. Ce qui était peut-être bienvenue au moment de la parution ( sept ans séparent les deux tomes) mais qui est un peu agaçant dans le cas d'une lecture groupée (notamment dans le cas d'une intégrale). Enfin il est un peu plus épais que la moyenne des tome de cette saga et je lui ai trouvé des longueurs.

Toujours aussi peu d'action et aussi bavard, mais une honnête distraction.



Et enfin La cité mirage où une première quête.

Roman écrit en 1984 et dernier tome du sous-cycle des Amazones Libres.



L'histoire se déroule 7-8 ans après la fin du tome deux. Les échanges de personnels entre la Zone Terrienne et les Amazones Libres sont désormais bien en place, au point qu'une société de la chaîne d'union s'est crée pour les soutenir.

Jaelle et Magda ont eu chacune un enfant.

Lorsqu'une Terrienne de la reco se crashe au delà du Mur autour du Monde, là où tout n'est que désert de glace et réapparait subitement aux portes de la Zone Terrienne, parlant d'une cité mirage, un mystère s'installe. Doit-on dépêcher une expédition ? Et cette sororité secrète (entraperçue dans les tomes précédents), a-t-elle un rôle à jouer ?



On change de registre. Là où les deux premiers opus traitaient de la condition féminine et tout ce qui gravite autour, ce nouveau livre reprend tous les codes de la Fantasy classique : La quête, la fameuse quête, avec un récit qui vaut plus pour le cheminement des engagés que pour l'objet ou le but de la quête elle-même. Un roman plus nerveux, plus rapide, moins bavard.

Une belle ballade au sein des Heller. Et ça caille dans les heller, prenez vos moufles et des grosses chaussettes.
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La Romance de Ténébreuse : Redécouverte

Le cycle de Ténébreuse renoue avec la sf



Redécouverte est le sixième tome (dans l'ordre chronologique) du cycle de Ténébreuse et premier de l'époque éponyme.

On notera qu'il a été écrit en 1993, soit plusieurs années après les sept autres tomes suivants écrits entre 1965 et 1984.



L'histoire se déroule environ 2.000 ans après le tome 1 : La planète aux vents de folie et plusieurs centaines d'années après l'époque des 100 royaumes, bien que le contexte socio-culturel et technologique soit resté similaire.

Le laran est essentiellement devenu de la télépathie (avec quelques pouvoirs supplémentaires de guérison, contrôle du temps (ce qui n'est pas sans rappeler Reine des orages) ect...). Le Pacte est plus que jamais d'actualité.

La terre a fondé un empire galactique avec les moyens de communiquer entre les planètes colonisées, et des vaisseaux spatiaux d'exploration sillonnent l'espace.

L'un de ces vaisseaux va redécouvrir Ténébreuse. Sera-t-il accepté ?, Ténébreuse deviendra-t-elle un monde ouvert au commerce et à la colonisation ? Tout l'enjeu de ce nouveau contact.



Un choc des cultures, un choc des civilisations.

Avec ce nouvel opus on quitte la fantasy pure pour se plonger dans les délices d'un mélange de science-fiction et de fantasy. On retrouve avec délice des éléments dont on entendait presque plus parler depuis La planète aux vents de folie (publié en 1972).

La lecture de ce tome est beaucoup moins passive que celle du tome précédent (Les héritiers d'Hammerfell) et aussi beaucoup plus moderne. Les joies de l'écriture à deux mains (où la date de parution n'est aussi probablement pas étrangère à cet élan de modernité).



Un beau bouchon de cycle aurait dit une connaissance.
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La Romance de Ténébreuse : La captive aux che..

Enfin fini.

Dernier tome (et ce n'est pas plus mal) classé dans le sous-cycle : L'âge de Damon Ridenow de la phase l'empire terrien.



Le château des Storn a été attaqué et conquis par un bandit sans foi ni loi. Seul le maître des lieux, aveugle et protégé dans sa transe de Laran peut encore retourner la situation, à moins que ce ne soit sa fille, belle princesse en détresse, qui s'évade pour aller chercher de l'aide.

De son côté, Dan Barron, Terrien affecté à la base, reçoit des images d'une belle captive aux cheveux de feu. Encore un télépathe qui s'ignore. Ces images qui lui vaudront d'ailleurs d'être destitué de son poste et introduit dans la société Ténébrane à la demande de Valdys pour une aide technologique.

Et qui va sauver la belle demoiselle en détresse et libérer le château ?



Un roman sur le même modèle que l'épée enchantée. Un terrien télépathe, une ténébrane de la haute en danger, un peu de Laran et un happy end amoureux. Enfin fini.

Quelques petites variantes de domination mentale, mais au final, ma seule consolation est d'enfin en finir avec cette époque qui nous a offert une fantasy bien palote et d'un intérêt, pour moi, extrêmement limité.



D'accord l'auteure se faisait les dents sur son nouvel univers avec ces romans (qui font parties des premiers dans l'ordre d'écriture), mais je crois qu'on peut allègrement et sans remords se passer de ce cycle de Damon Ridenow. Il y a des opus bien plus aboutis et passionnants dans le monde de Ténébreuse (cf mes nombreuses critiques précédentes et positives).
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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..



Un peu avant 1972 , l'auteur s'est rendue compte après 7 tomes qu'elle était en train d'écrire un cycle et que ce serait bien que ce cycle eut un début comme tout cycle qui se respecte et la planète aux vents de folie est parue.

Ce qui est intéressant , c'est que l'auteur fera débuter ce cycle de fantasy par un roman de « pure « science-fiction avec à peine un quart de millième d'irrationnel de type Fantasy.

Ce roman est un planète opéra de colonisation très orthodoxe où les colons involontaires et naufragés sur un monde étrange ,en entreprennent la colonisation sous la contrainte , en faisant face à l'inconnu le plus total et sans savoir de quoi sera fait demain.

Ce texte me fait un peu penser à ,Legacy of heorot, de L.Niven et de J. Pournelle, mais en beaucoup moins bien.

L'auteur a mis en place un plan solidement étayé autour de cette thématique de la colonisation d'un nouveau monde et c'est bien là que se trouve l'intérêt de ce texte qui possède quelques indéniables qualités .

Le plus , c'est que l'expérience de l'auteur, lui permet de construire des personnages fonctionnels dans l'ensemble et cela lui permet également de créer des tensions intéressantes autour du probable deuil que devront tisser les colons , quant à leurs espoirs d'évasion de ce monde où ils sont des captifs finalement . L'auteur saura aussi mettre en place des dissensions crédibles sur d'autres thématiques très en rapport avec l'installation de fortune des colons et les contraintes de ce milieu naturel étrange auquel ils sont confrontés , et elle aura par-dessus tout , cette idée intéressante d'entrainer le lecteur dans une confusion autour de « l'exobiologie « (le mot est ici un peu fort) et de l'aspect fantasque ( les vent de folie ) sur cette planète .

Il y a de belles descriptions par ailleurs et en général , les colons se posent généralement de bonnes questions et ils ne sont pas trop à l'ouest.

Mais ce texte est assez bâclé en fait , et à part d'occasionnels mais indéniables plaisirs de dépaysement , le lecteur butera sur le caractère survolé de l'étrangeté de cette planète . Il devra encaisser un nombre record de questions idiotes et de constats idiots . Des fois c'est à peine au-dessus du niveau de la basse-cour intersidérale en excursion campagnarde.

Les questions idiotes sont évidemment posées de préférence par des femmes qui ont quelquefois des problèmes de clef à molette et de mécanique .Ce que l'auteur tentera d'estomper en donnant la parole à des femmes de caractère , sans y parvenir vraiment pourtant . Je passe sur les stéréotypes des personnages masculins et je vous laisse les découvrir (les ours poilus et leurs contraires un peu plus charmants ).

Malgré tout c'est un moment de planète opéra assez plaisant et c'est principalement à cause du plan du récit qui colle très bien au thème du planète opéra de colonisation de peuplement qui est malheureusement trop rare dans ce qui est disponible en SF de langue française.

Ce roman constitue un bon point de départ pour cette histoire fleuve qui ne compte pas moins de 26 petits romans . Il fallait bien faire un petit début pour ce grand univers découpés en 26 petits tomes , et ce fut fait.

Depuis une époque lointaine et ténébreuse je fais des relectures de ce texte.

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La vague montante

C'est grace a Do que j'ai découvert cette petite nouvelle. Et franchement je ne regrette pas.



Un texte qui me semble assez avangardiste quand on voit l'époque à laquelle il a été écrit.

Je trouve que personnellement il garde encore tout son sens aujourd'hui, voir même qu'il est encore plus pertinent qu'à l'époque.



L'auteure met en opposition la science qui sert l'humanité dans sa généralité et celle qui sert l'individu. J'avoue que personnellement je rêve de ce monde qui pourrait revenir aux fondamentaux sans exploiter à outrance, en tenant compte des besoins, en appréciant ce que nous faisons de nos mains, et en respectant ce qui nous entoure sans pour autant perdre les connaissances acquises mais en les utilisant a bon escient.



Un très joli texte a vocation écologique, mais également économique dans un certain sens.

Une nouvelle que je conseille vivement.

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La Romance de Ténébreuse : La tour interdite

Trop lent, trop long, trop mou.

Second tome du sous-cycle : L'âge de Damon Ridenow de la phase l'empire terrien, il s'agit de la suite directe de l'épée enchantée.



Andrew le Terrien, Damon le comyn et les jumelles Callista et Ellemir sont mariés et forment ce qui deviendra « un couple à quatre » par les liens télépathiques qui les unissent. Mais Callista a été abîmée par son conditionnement de gardienne et est rétive à tout contact physique. Seuls les anciens savoirs pourront la libérer et pour cela il faudra braver les interdits au risque de s'y consumer. Mais le succès est à la hauteur des risques et pourrait changer la face de Ténébreuse.



A travers le cas de Callista, on assiste à la cruelle douleur et épreuve que doit subir une femme pour réapprendre le contact humain après un viol (ici un viol « image » par son conditionnement). Les personnages sont bien dessinés et nous avons un tome bien plus abouti que le premier opus.

Cela étant, aurais-je perdu l'attrait pour la prose de l'auteure ? Quatre cents pages à disserter sur l'amour et le désir physique contrarié assaisonné de beaucoup de redites, m'ont fortement déçues. L'épée enchantée avait au moins l'avantage d'être court. Un sursaut de 30 pages en milieu de roman et une fin heureusement intéressante, mais 60 pages au milieu des états d'âme de nos héros où l'on parle, certes beaucoup de sexe (plus que l'on ne montre d'ailleurs) de tabous de préjugés, mais où, au final, on parle beaucoup pour ne rien dire.



Deux hommes, deux femmes et plein de possibilités. C'est hélas l'unique attrait de ce roman, trop lent, trop long, trop mou.

A suivre : l'étoile du danger.
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La Romance de Ténébreuse : L'étoile du danger

Petite aventurette pour ado pour ce troisième tome classé dans le sous-cycle : L'âge de Damon Ridenow de la phase l'empire terrien.



Chronologiquement, on se situe quelques dizaines d'années après la tour interdite. Un des personnages est Valdir, (enfant dans l'épisode précédent, il est ici père de l'un des deux héros). Mais c'est le seul lien.



Larry Montray, jeune terrien, 16 ans, revient avec son père sur Ténébreuse où il fait connaissance avec Kennard Alton, comyn. Leurs aventures sur fond de choc des cultures nous sont contées, avec espèces indigènes gentilles et méchantes et bandits de grand chemin.

Pour information : Larry est roux et gaucher. Je vous laisse deviner son origine.



La classique aventure initiatique où l'enfant se découvre adulte, s'opposant à ses parents pour ensuite survivre dans un monde hostile et s'en sortir par son intelligence sa pugnacité, son amitié et son partage de culture.

Une littérature jeunesse par excellence. Mais qui a dit que le cycle Ténébreuse en contenait ? Même si je n'ai pas particulièrement aimé la tour interdite, cet opus, au moins, s'adressait à un public adulte. Ici, passé 13 ans, cette histoire frise le ridicule. Aventures et sauvetages peu crédibles, intrigues enfantines, développement bâclé ou tout du moins expédié à la vitesse d'une pensée captée par la télépathie des protagonistes.

Un épisode, de plus, qui a du mal à cadrer avec les tomes précédents. On y trouve un arc (le Pacte ici appelé le contrat est mal finalisé dans l'esprit de l'auteure), des serviteurs non-humains à cette époque. Le titre a mal vieilli, on parle de magnétophone et de pellicule photo (mes gosses ne savent même pas ce que c'est).



Et puis après une petite recherche, on se rend compte que ce titre a été écrit en 1965 soit près de 12 ans avant la tour interdite. C'est en fait le troisième écrit (après projet Jason et soleil sanglant).

En tout état de cause, tous les romans précédents sont bien plus aboutis et matures, mais écrits bien plus tard. Ceci expliquant cela ?



Trois étoiles dans le cadre d'une lecture jeunesse, deux pour le cycle de Ténébreuse. Le tome suivant : La captive aux cheveux de feu.
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La Romance de ténébreuse : Les Héritiers d'Hamm..

Très, voire trop gentillette histoire.

Second et dernier tome de l'époque des 100 royaumes et 5ième tome dans l'ordre chronologique du cycle de Ténébreuse.



Les Storn et les Hammerfell, deux petits royaumes de montagne sont en guerre depuis cinq générations. Un conflit si ancien que tout le monde en a oublié la cause originelle. Suite à une dernière attaque des Storn, les hammerfell sont défaits et la famille régnante séparée. Un fils vivra avec sa mère à Thendara, la capitale des Hastur, son frère jumeau vivra lui dans les montagnes, chacun croyant l'autre mort. Les jumeaux réussiront-ils à reconquérir leur royaume ?



Un roman très court (à peine plus de 200 pages) sur une époque dont, je pense, on a fait le tour. Rien de neuf. L'auteure exploite la gémellité assaisonnée au Laran (qu'elle avait esquissée dans le tome précédent : Le loup des Kilghard avec Bard et son double).

Assez peu d'action, pas d'intrigues, pas de politique, un happy end douloureusement évident dès la mi-roman sur fond de gentils voir naïfs sentiments.



C'est mignon, mais passons vite au suivant.
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La Prêtresse d'Avalon

Un livre où se mêlent histoire, légende et magie.

Bien qu'il puisse se lire seul, on y retrouve des personnages et lieux d'un autre tome des dames du lac.

Le parcours intéressant d'une femme de caractère, d'Avalon au monde romain du IIIème siècle. Eilan quitte Avalon par amour pour Constance, futur empereur, elle le suivra au sein de l'empire romain, et sera la mère de l'empereur Constantin. Entre histoire et monde magique, une très bonne lecture.
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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..

Point de départ d'une immense saga.



Si ce livre, comme l'indique mon titre, est le premier chronologiquement de la romance de Ténébreuse, ce n'est pas le premier écrit par l'auteur. Publié en 1972, plusieurs romans dans l'univers Ténébreuse avaient déjà fait l'objet d'une parution.

Pour ceux qui connaissaient le cycle avant, ce livre doit certainement apporter des réponses à des points obscurs du récit. Pour le néophytes, comme moi, c'est un point de départ qui ouvre plus d'interrogations qu'il n'en résout.



Si la saga fait également partie du domaine de la fantasy, ce premier tome est incontestablement de la science-fiction.



L'histoire se passe au 21ième siècle, La terre est surpeuplée, d'autres planètes ont déjà été colonisées et tous les mammifères de n'importe quelle planète se sont avérés comestibles et sains. 3 ou 4 formes de vie intelligentes (mais pas forcément technologiques) ont été découvertes. On ne saura malheureusement rien d'autre sur cet univers dans ce roman.



Un astronef destiné à la colonisation d'une planète préparée, s'écrase sur une terre inconnue. Un groupe de 200 colons et membres d'équipage va apprendre à survivre sur cette planète bien étrange, découvrant peu à peu l'écosystème, la topologie, le climat extrêmement particulier et ses vents véhiculant un pollen aux propriétés très étranges.



Un style très fluide et agréable à lire. On aborde des concepts intéressants sur les débuts d'une colonie livrée à elle-même comme la natalité et les activités primordiales à la survie.

Les personnages sont un peu fades, pas assez développés à mon avis, mais c'est dû au format un peu court du roman (250 pages) dans lequel il a fallu caser toutes les explications sur Ténébreuse.



Pour le bémol, je dirais que si le roman avait été un one-shot, il aurait été un peu limité, mais au final, sachant que c'est le point de départ d'une immense saga, il donne envie d'attaquer le tome chronologiquement suivant de la saga : Reine des orages : la romance de Ténébreuse.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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