Citations de Marissa Meyer (650)
- Y a-t-il une raison particulière à ta visite, Cheshire ?
- Eh bien, oui, j’aimerais beaucoup une tasse de thé. Je le prends avec beaucoup de lait et sans thé. Merci.
C'est dangereux de refuser de croire à ce qui nous fait peur.
Avec un grognement, une fille dégrindola à travers le plafond et se réceptionna en position accroupie.
[...]
- Je suis désolé, s'excusa Thorne.
Elle pivota dans sa direction, les yeux brillants.
- On dirait que tu t'es trompée de cellule. Tu veux que je t'indique comment regagner la tienne ?
[...]
- Ces cellules étaient censées être inoccupées, dit-elle.
- Circonstances spéciales.
Elle l'étudia longuement sous ses sourcils froncés.
- Meurtre ?
Le sourire de Thorne s'élargit.
- Merci, mais non. J'ai déclenché une émeute dans la cour. (Il rectifia son col, avant de préciser :) Pour protester contre la mauvaise qualité du savon.
La perplexité de la fille ne fit que croître, et Thorne remarqua qu'elle n'avait pas quitté sa posture défensive.
- Le savon, répéta-t-il en se demandant si elle l'avait entendu. Il est trop desséchant.
Elle ne fit pas de commentaire.
- J'ai la peau sensible.
[...]
- C'est trop bête, marmonna-t-elle, venant appuyer sa paume contre le mur à gauche de Thorne. A une pièce près.
[...]
- Tu es en train de t'évader.
- Pas en ce moment, rétorqua-t-elle entre ses dents serrées. Mais c'est l'idée générale, oui.
Elle s’empourpra.
- J-je… je suis toute nue !
- Oui, je m’en doute bien, dit-il en haussant les sourcils. (Il indiqua ses yeux.) Pas la peine de retourner le couteau dans la plaie.
Malgré tous ses efforts, elle ne trouvait pas les mots. Explications, excuses. Comment dire à une mère que sa fille est en train de mourir ?
Le petit garçon lunaire ne devait pas avoir plus de huit ans, et pourtant Scarlet était certaine qu’elle lui tordrait le cou comme à un poulet si elle en avait l’occasion. Il était, sans l’ombre d’un doute, le gamin le plus abominable qu’elle avait jamais connu. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que, si tous les enfants lunaires étaient semblables, leur société entière était condamnée et que Cinder ferait mieux de les laisser s’autodétruire
J’adorerais vous donner un baiser d’adieu, capitaine, mais l’étreinte de Sa Majesté m’a déjà coûté quelques fusibles et j’ai peur qu’un baiser n’achève de griller mon processeur central!
- Cette femme a raison, dit Loup une fois qu’ils furent sortis de la foule et que le RP2 – leur sésame vers la liberté – se profila devant eux. Il n’y a rien de pire que de sentir son propre corps se retourner contre soi.
Cinder trébucha, mais Loup la soutint sur quelques pas jusqu’à ce qu’elle recouvre l’équilibre.
- Je regrette, Loup. Mais il fallait que je le fasse. Je ne pouvais pas te laisser là-bas.
- Je sais. Je comprends. (Tendant le bras, il prit l’un de ses sacs au docteur pour alléger son fardeau.) Mais ça ne change rien au fait que personne ne devrait avoir ce genre de pouvoir.
-C'est bien là le problème quand on a tant de petits pays sur une même planète. Des conflits, et encore des conflits.
- Tu as joué deux paires de suite. Ce n'est pas du jeu.
Cinder croisa les bras.
- Thorne, je viens de télécharger les règles officielles dans ma tête. Je sais ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas.
- Aha ! s'exclama-t-il avec un claquement de doigts. Tu vois ? On ne peut pas s'aider en téléchargeant des trucs au beau milieu d'une partie. Ce serait trop facile. Tu triches.
Avez-vous déjà côtoyé des malades en Europe ? La pandémie était-elle très présente dans votre région ?
- Je n’en sais rien. Je ne me souviens plus de rien avant mon opération.
Il haussa les sourcils. Ses yeux bleus parurent absorber toute la lumière de la pièce.
- Votre opération cybernétique ?
- Non, mon changement de sexe.
Le sourire du médecin s’effaça.
- Je plaisante.
- oui, eh bien, il m'arrive de penser par moi-même au lieu de gober gentiment la soupe que nous servent les médias
Ils se mentaient, s'abusaient les uns les autres pour la seule raison qu'ils en avaient le pouvoir. Il se moquaient bien du mal qu'ils faisaient, tant qu'ils en profitaient.
Cinder sortit de la soute à grands pas en martelant le sol avec son talon en métal.
Thorne siffla doucement entre ses dents.
_ Je sais, je sais. Elle est un peu... (Il se mit à loucher, faisant tournoyer deux doigts à la hauteur de ses oreilles.) Mais ça fait partie de son charme, une fois qu'on la connaît.
- Vous allez perdre votre temps là-bas, le prévint Jamal. Elle sera déjà vendue, et le vieux ne paiera pas deux fois. Vous feriez mieux de l’oublier. Ce n’est qu’une coquille lunaire, elle ne vaut pas qu’on se donne tant de mal.
- Si vous le pensez sincèrement, dit Thorne, rangeant son pistolet dans sa ceinture, c’est que vous ne savez pas reconnaître la vraie valeur quand vous l’avez sous les yeux.
- Seriez-vous médecin ? lui demanda-t-elle.
Il leva les yeux vers elle et lui adressa un sourire désarmant.
- Je suis un bouffon, ma dame, ce qui est encore mieux.
- En quoi est-ce mieux qu'un médecin ?
- N'avez-vous jamais entendu dire que le rire est la meilleure médecine ?
Je me sens tellement inutile, se désola Iko avec une tristesse que seul un androïde aurait pu comprendre.
Il leva les yeux vers elle.
- Pour que ce soit clair, vous n’êtes pas en train d’utiliser votre pouvoir mental sur moi en ce moment, j’espère ?
Elle cligna des paupières.
- Bien sûr que non.
- Je voulais juste vérifier.
Puis il referma ses bras autour de sa taille et l’embrassa.
- Je sais que le moment est horriblement mal choisi, mais croyez-moi, c'est une question de vie ou de mort. ( Il prit une grande inspiration.) Accepteriez-vous d'être ma cavalière au bal ?
Le sol se déroba sous les jambes de Cinder. Sa tête se vida d'un seul coup. Elle avait dû mal entendre.
Au bout d'un moment, Kai haussa les sourcils en un encouragement muet.
- J... je vous demande pardon?
Il s'éclaircit la gorge et se redressa.
- Je suppose que vous avez prévu d'aller au bal?
- Je... je ne sais pas. Enfin, non. Non, je regrette, je n'irai pas au bal.
Kai recula, décontenancé.
- Oh. Très bien... mais... peut-être pourriez-vous changer d'avis? Parce que je suis quand même... enfin...
- Le prince.
- Je ne cherche pas à m'en vanter, s'empressa-t-il d'ajouter.
Quand l'économie prospère, la classe moyenne périclite..