Citations de Mark Haddon (176)
Et puis, je ne sais pas ce que Père veut dire par "Ne t'occupe pas des affaires des autres". Je ne sais pas ce qu'il veut dire par "les affaires des autres", parce que je fais plein de choses avec d'autres gens, à l'école, au magasin et dans le bus, et que son métier consiste à aller chez les autres et à réparer leur chaudière et leur chauffage. Et tout ça, ce sont les affaires des autres.
Mentir, c'est dire que quelque chose s'est passé alors que ça ne s'est pas passé. En fait, il ne s'est passé qu'une chose à un moment donné et en un lieu donné. Et il y a un nombre infini de choses qui ne se sont pas passées à ce moment-là et à cet endroit-là. Si je pense à quelque chose qui ne s'est pas passé, je me mets à penser à toutes les autres choses qui ne se sont pas passées.
Par exemple, ce matin, au petit-déjeuner, j'ai pris du Ready Brek et un milk-shake chaud à la framboise. Mais si je dis qu'en réalité j'ai pris des Shreddies et une tasse de thé (En fait, il n'y a aucune chance pour que je prenne des Shreddies et du thé, parce qu'ils sont bruns tous les deux), je me mets à penser à des Coco-Pops, à de la limonade, à du porridge et à du Pepsi, et je pense que je n'ai pas pris mon petit déjeuner en Égypte, qu'il n'y avait pas de rhinocéros dans la pièce, que Père ne portait pas de scaphandre, et ainsi de suite. Rien que d'écrire ça, j'ai la tête qui tourne et j'ai peur [...].
Il ne vaudrait mieux ne rien dire pendant un petit moment, tu ne crois pas ? Les choses ont une fâcheuse tendance à devenir trop compliquées quand on se met à discuter.
When I am still awake at three or four in the morning and I can walk up and down the street and pretend that I am the only perso in the whole world.
Une cornemuse médiocrement jouée sonne comme un élan à l'agonie.
Elle posa la main sur son genou. C'était bizarre. George n'aimait pas la compassion. Ce qu'il aimait, c'était un comprimé de Solutricine, une couverture à carreaux et la chambre pour lui tout seul.
Une chose est intéressante parce qu'on y réfléchit, pas parce qu'elle est nouvelle. (p.286)
Et puis la police est arrivée. J’aime bien la police. Ils ont des uniformes et des numéros, et on sait ce qu’ils sont sensés faire. Il y avait une policière et un policier. La policière avait un petit trou dans ses collants à la cheville gauche et une égratignure au milieu du trou …. / ….
Il a demandé : « Tu pourrais me dire ce que tu faisais dans ce jardin ? ».
J’ai répondu : « Je tenais le chien ».
Il a demandé : « Et pourquoi ?».
C’était une question difficile. J’avais envie de le faire. J’aime bien les chiens. J’étais triste que le chien soit mort. J’aime bien les policiers aussi, et je voulais répondre correctement à cette question, mais il ne m’a pas laissé le temps de trouver une réponse.
Il a demandé : « Pourquoi est ce que tu tenais le chien ? ».
J’ai dit : « J’aime bien les chiens ».
Il a demandé : « C’est toi qui l’as tué ? ».
J’ai dit : « Ce n’est pas moi ». …/…
Il a dit : « Tu m’as l’air drôlement secoué. »
Il posait trop de questions, et il les posait trop vite. Elle s’empilait dans ma tête comme les miches de pain dans l’usine où travaille mon oncle Terry. …/… Des fois, la trancheuse ne va pas assez vite, mais les pains continuent à arriver et ça provoque un bourrage. …/…
Le policier a dit : Il va falloir que tu me racontes… ».
Je me suis roulé en boule sur la pelouse et j’ai fait le bruit que Père appelle grogner. Je fais ça quand ma tête reçoit trop d’informations du monde extérieur. …/…
Le policier m’a pris par le bras et m’a relevé. Ca ne m’a pas plu, qu’il me touche comme ça. Alors je l’ai frappé…
Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, " quinze ans, trois mois et deux jours ", décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants. Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...
L'esprit humain n'était pas fait pour les bains de soleil et les best sellers d'été. Pas pendant plusieurs jours d'affilée, en tout cas. L'esprit humain était conçu pour faire des trucs. Fabriquer des lances, chasser l'antilope....
Dans un roman policier, quelqu'un est chargé de découvrir qui est l'assassin puis de le capturer. C'est une énigme. Si l'énigme est bonne, il arrive qu'on trouve la réponse avant la fin du livre.
Je m'avance dans les vagues. Elles montent et recouvrent mes chaussures. Et je ne vais pas nager parce qu'il pourrait y avoir des requins. Je reste là, je regarde l'horizon, je sors ma grande règle métallique, je la pose sur la ligne entre la mer et le ciel et je démontre que la ligne est incurvée et que la Terre est ronde. Les vagues montent et recouvrent mes chaussures, puis redescendent en rythme, comme de la musique et des percussions.
And people who believe in God think God has put human beings on the earth because they think human beings are the best animal, but human beings are just an animal and they will evolve into another animal, and that animal will be cleverer and it will put human beings into a zoo, like we put chimpanzees and gorillas into a zoo. Or human beings will all catch a disease and die out or they will make too much pollution and kill themselves, and then there will only be insects in the world and they will be the best animal.
p.204
« Le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarque jamais » p.126 l.4-5
En plus les chiens sont fidèles. Et ils ne disent pas de mensonges parce qu'ils ne savent pas parler.
I decided that the dog was probably killed with the fork because I could not see any other wounds in the dog and I do not think you would stick a garden fork into a dog after it had died for some other reason, like cancer for example, or a road accident. But I could not be certain about this.
Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon critiqué par Léa et Emmanuelle
C'est l'histoire de Christopher,un jeune garçon mystérieux,ingénieux mais aussi fort réservé, atteint d'autisme. Après avoir découvert Wellington, le chien de Mme Shears, embroché , il va décider de mener sa petite enquête mais va aussi devoir faire remonter des souvenirs de son passé pour y arriver sans se douter de ce qui l'attend.
Nous avons lu "Le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon de l'édition "Pocket" et avons pu en tiré des défauts comme des qualités, l'histoire ne manque pas de suspens, elle est également très bien écrite cependant la seule chose que nous lui repprochons c'est son excès de détails.
Also people break the rules all the time. [...] in the Bible it says "Thou shalt not kill" but there were the Crusades and two World Wars and the Gulf War and there were Christians killing people in all of them.
Il posait trop de questions, et il les posait trop vite. Elles s'empilaient dans ma tête comme les miches de pain dans l'usine où travaille oncle Terry. C'est une boulangerie industrielle, et il s'occupe des machines qui coupent le pain en tranches. Des fois, la trancheuse ne va pas assez vite, mais les pains continuent à arriver et ça provoque un bourrage. Parfois je pense que mon cerveau est comme une machine, mais pas forcément comme une trancheuse. ça me permet de mieux expliquer aux autres ce qui se passe à l'intérieur.
p.24-25
J'aime bien les chiens. On sait toujours ce qu'ils pensent. Ils ont quatre humeurs. Content, triste, fâché et concentré. En plus, les chiens sont fidèles et ils ne disent pas de mensonges parce qu'ils ne savent pas parler.
p. 18