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Critiques de Martha Hall Kelly (495)
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Une lecture très agréable et fort intéressante car basée sur des faits réels et des personnes ayant réellement existé.

Dans ce long roman dont je n'ai pas trop vu les pages défiler, on suit trois femmes durant la guerre de Sécession.

À New York, Georgeanna Woolsey va à l'encontre de toutes les attentes de la société mondaine et s'engage comme infirmière sur les champs de bataille. Jemma, jeune esclave d'une propriété du Maryland, se retrouve face à un choix cruel : saisir l'occasion inespérée de s'échapper ou demeurer auprès des siens. Quant à Anne-May, qui mène la plantation familiale d'une main de fer depuis que les hommes se sont enrôlés, son ambition dévorante ne tarde pas à l'exposer à un sort terrible.

Je me suis tout de suite attachée à Georgy, forte et déterminée, très en avance sur son époque et prête à tout pour ouvrir son école d'infirmières ainsi qu'à toute la fratrie Woolsey et j'ai été touchée par Jemma qui a subi des épreuves tragiques mais qui garde malgré tout l'espoir d'un avenir meilleur, comment ne pas compatir à son sort et ne pas se révolter contre les injustices et violences subies ?

Quant à Anne-May, difficile de faire plus détestable mais j'ai trouvé intéressant et original que l'auteure donne le point de vue de chaque partie dans la guerre et d'un personnage cruel dont les actions sont condamnables.

Les notes de l'auteure en fin de roman sont très intéressantes et font le lien avec l'Histoire.

Un roman féministe et historique passionnant.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le Lilas refleurit qu'après un hiver rigoureux de Martha Hall Kelly ( Pocket N°17412 - 660 Pages )





Si vous ne l'avez pas encore lu, vite trouvez le pour le dévorer !

Dés les premières pages vous êtes partis en 1939. Caroline, une américaine pleine d'humanité, de générosité s'occupe de bonnes oeuvres à New-York.

Kasia, jeune et courageuse polonaise dont le destin va sombrer quand la guerre éclatera, va pour son malheur croiser la route de Herta, jeune allemande nazi.

Ce magnifique roman est tiré de la vie de personnages réels.

La vie du camp de Ravensbrück est proche de la réalité grâce aux archives étudiées et témoignages recueillis par l'écrivain.

Vous allez vivre d'un coté aux USA, dans le camp et ensuite pour finir durant quelques années d'après guerre.

C'est prenant, c'est poignant et malheureusement en grande partie vrai !

Martha Hall Kelly a heureusement adouci en romançant.

Lisez le et même faites le lire pour que jamais oui jamais l'horreur nazi ne revienne.

Le style est fluide et vous ne pourrez ni le lâcher ni l'oublier.

Bonne lecture.

Mireine
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Un pavé, mais quel pavé !Lu en trois jours,dont deux après-midi sur mon balcon.

Inspiré de faits réels et après un gros travail de recherches l'auteur va nous raconter l'histoire de deux femmes ayant existées,pendant la 2ème guerre mondiale : Caroline Ferriday, américaine qui,travaillant au consulat Français, se battra indirectement contre le nazisme en organisant des galas,et en faisant appel aux dons de la haute société américaine. ; elle parrainnera plusieurs orphelinats en France et les soutiendra par l'envoi de vêtements, de nourriture ,d'argent etc,...Elle jouera un rôle important.

Herta Oberheuser,impliquée totalement dans l'idéologie d'Hitler, suit son cursus de médecin lorsque la guerre éclate. Elle est une des rares femmes médecin en 1939,lorsqu'elle voit une annonce dans un journal allemand: recrutons médecins pour camp d'internement : sa décision est prise : elle part pour Ravensbrück, camp de déportation pour femmes.

Parmi les premières déportées ,beaucoup sont polonaises et là l'auteur va imaginer deux soeurs résistantes en Pologne ,arrêtées et transférées à Ravensbrück avec leur mère aussi: kasia,infirmière ,Suzanna,sa soeur médecin et Halina la mère infirmière.

À chaque chapitre ,nous retrouverons ces femmes qui vont voir leur destin lié étroitement dans de tristes circonstances et de tristes conditions.

Pour certains d'entre vous ayant lu le roman,certaines descriptions ont pu être choquantes pour moi,ce ne fut pas le cas,je m'explique:

A l'âge de 9 ans,j'ai tenu sur mes genoux un gros livre sur la déportation dédié à mon père déporté à Auschwitz /Birkenau et transféré à Buchenwald/Dora.

Arrêté par la police française,pour distribution de tracts anti-nazi,et pour ses opinions politiques : communiste,il faisait parti d'un réseau à L E.N( école normale) de Rouen.Sonfrère Maurice arrêté pour les mêmes raisons n'en est pas revenu il est décédé à Auschwitz.

Très jeune ,j'ai été confrontée à des images d'horreur ,c'est pourquoi je plébiscite ce roman car j'ai admiré le travail de recherches ,sa narration très réaliste ( chapeau bas à la traductrice: Géraldine d'Àmico).

La description du camp ,les méthodes, les expériences sur ces femmes surnommée " les lapins" n'étaient pas une découverte pour moi .J'ai retrouvé aussi cette solidarité dont nous parlait souvent mon père

Le roman se divise en deux parties:

--1ère partie: L'avant ,période très noire où tout se passe à Ravensbrück.

--2ème partie: L'après ,la libération, partie beaucoup plus "gaie",bien que les plaies ne soient pas toutes refermées.

Personnellement, en ce qui concerne la 2ème partie ,j'y mettrai un bémol je la ressents un peu trop " bisounours" ,un peu trop fiction( cf: la rencontre de Kasia et du médecin allemand).

Bien que le voyage des 74 polonaises aux States est véridique! .Mais cet d'aspect un peu"guimauve" : nous ,les Américains avons beaucoup fait pour ces femmes ,nous sommes les meilleurs m'a dérangé mais là c'est un autre débat ,oral,et pas sur ce site.

Ce roman,où, même si la fin m'a vue sceptique est un gros coup de coeur et je vous le recommande chaleureusement⭐⭐⭐⭐
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Une idée de départ vraiment intéressante, trois destins de femmes durant la seconde guerre mondiale : une polonaise, une américaine, une allemande. Elles n’auraient pas dû, a priori, se croiser. Pourtant un lieu va les rassembler, le camp pour femmes de Ravensbrück.

Caroline, jeune héritière américaine, est très engagée dans l’action humanitaire. Elle consacre ses journées à collecter des vêtements et autres dons pour les orphelins français. Le conflit intervient alors même qu’elle vient de rencontrer l’amour en la personne de Paul, acteur français de renom.

Kasia, jeune polonaise, a le cœur qui bat pour Pietrik. Mais la Pologne est envahie : par amour, par patriotisme, l’adolescente va porter quelques colis pour la résistance et c’est l’arrestation, la déportation. Sa mère, sa sœur et Luiza, la petite sœur de Pietrik vont aussi faire partie du convoi vers l’enfer.

Herta enfin, jeune allemande qui poursuit des études de médecine alors que son pays déclare la guerre au reste du monde. Afin de pouvoir exercer et assurer son avenir, elle hésite très peu à postuler lorsque le camp de Ravensbrück recherche un médecin. Elle part, sans vraiment savoir ce qui l’attend là-bas…

Les chapitres se succèdent, mettant en scène l’une puis l’autre, au fil des années. Nous suivons les trois femmes durant toute la période de la guerre et bien après puisque le roman s’achève en 1959.



J’ai assez rapidement trouvé l’ensemble inégal : certains passages très aboutis, d’autres bâclés ou insuffisamment développés. Des dialogues ne contribuant pas toujours à mettre en valeur certaines scènes qui manquent d’épaisseur. Je me suis également fait la réflexion que le traitement des trois personnages était mal équilibré, notamment celui d’Herta qui est le moins fouillé, qui semble davantage un prétexte pour l’auteur qu’une véritable volonté de percer à jour ses motivations.



Le projet de Martha Hall Kelly est très ambitieux et j’ai davantage adhéré quand, à mi-parcours, j’ai fini par lire la postface et que j’ai découvert que Caroline Ferriday avait vraiment existé. Cela m’a permis de m’accrocher à l’intrigue, d’y trouver davantage d’intérêt parce que j’apprenais quelque chose de nouveau, que se révélait par la petite histoire une nouvelle page pour moi de ce conflit. Le travail de recherche mené par l’auteur avant la rédaction du roman m’a séduite et j’apprécie que les auteurs partagent avec nous l’élaboration qui précède l’écriture.



Une lecture en demi-teintes donc, pas totalement convaincue mais pas déçue non plus.



Challenge ABC 2019-2020

Challenge Plumes Féminines 2020

Challenge PAVES 2020



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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Premier roman de cette auteure américaine, qui nous fait découvrir le parcours de femmes tellement différentes au cours de la seconde guerre mondiale, en passant des Etats-Unis, à la Pologne et l'Allemagne.

J'ai retrouvé, dans cette lecture, un peu de Kinderzimmer, où nous sommes plongés dans l'horreur des camps de concentration. Mais, les différents changements de points de vue (roman choral) permet de reprendre son souffle.

La période couverte de septembre 1939 à 1959 permet d'observer également l'après-guerre, et comment certains nazis ont pu se fondre dans la masse, afin de poursuivre leur existence plus ou moins dans l'anonymat.

C'est une lecture qui va rester graver en moi, faisant également émerger une multitude de questions.

Un grand merci à Fuyating qui a eu la main heureuse dans cette pioche de fin d'année !

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L'Appel des colombes

Je pense que cette autrice est vraiment la reine pour narrer toutes ces choses moins connues autant sur la seconde guerre mondiale que sur l'après.

Une enquête palpitante et addictive. Josie et Arlette, les colombes tellement attachantes. J'ai ressenti tant d'émotions.

La plume de l'autrice est incroyable de simplicité et de justesse.

Mais le pire est de me dire que oui, certains nazis se sont doré la pilule au soleil en toute impunité et avec la complicité d'autres nations.

Durant plus de 650 pages, que je n'ai pas vu passer, on suit Josie dans sa traque et Arlette à la recherche de son fils, le tout entrecoupé de retour dans le passé lors de la seconde guerre mondiale.

Ce roman n'est pas sans me rappeler la série "Hunters" que je vous recommande tout autant que ce livre.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Une lecture très agréable et fort intéressante car basée sur des faits réels et des personnes ayant réellement existé.

Dans ce long roman dont je n'ai pas trop vu les pages défiler, on suit trois femmes durant la guerre de Sécession.

Je me suis tout de suite attachée à Georgy, forte et déterminée, très en avance sur son époque et prête à tout pour ouvrir son école d'infirmières ainsi qu'à toute la fratrie Woolsey et j'ai été touchée par Jemma qui a subi des épreuves tragiques mais qui garde malgré tout l'espoir d'un avenir meilleur, comment ne pas compatir à son sort et ne pas se révolter contre les injustices et violences subies ?

Quant à Anne-May, difficile de faire plus détestable mais j'ai trouvé intéressant et original que l'auteure donne le point de vue de chaque partie dans la guerre et d'un personnage cruel dont les actions sont condamnables.

Les notes de l'auteure en fin de roman sont très éclairantes et font le lien avec l'Histoire.

Un roman féministe et historique passionnant.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Malgré ses imperfections j'ai énormément aimé ce livre que j'ai dévoré, avide et bouleversée à la fois.



La plume de l'auteure semble souvent un peu plate voire maladroite, la construction un peu bancale, sans véritable climax, sans fin en apothéose non plus... et pourtant ça fonctionne, un immense flot d'émotion émane de ce roman.



L'auteure nous dévoile les récits entremêlés de trois femmes aux destins totalement différents pendant la seconde guerre mondiale (cette alternance narrative fait d'ailleurs tourner les pages à toute vitesse tant on a envie de savoir la suite !)

- Caroline l'américaine vit entre New-York et Paris, et s'engage pour les orphelins et réfugiés français. D'origine aisée, elle semble avoir tout pour être heureuse : une carrière d'actrice à Broadway, un splendide homme amoureux d'elle, des biens matériels... Pourtant rien ne se passe comme elle le souhaite, et c'est en aidant les autres qu'elle finit par se réaliser.

- Kasia la polonaise est adolescente au début de cette histoire. Passionnée et courageuse, elle souhaite se battre pour son pays et ses habitants, mais elle se fait arrêter et déporter au camp de concentration pour femmes de Ravensbruck. À travers son parcours on découvre l'horreur qu'a vécu la Pologne : l'invasion allemande, les camps, l'humiliation, puis le joug soviétique.

- Herta l'allemande est le personnage qui m'a mise le plus mal à l'aise. Malheureuse dans sa vie elle espère pouvoir s'élever et s'accomplir grâce à son métier de médecin ; mais dans cet univers misogyne c'est mission impossible, aussi quand l'occasion de pratiquer au camp de Ravensbruck elle saisit l'occasion. Dans un premier tant choquée et révoltée par les ordres qui lui sont transmis, elle finit par "faire son travail"... À quel moment a-t-elle basculé ? Comment a-t-elle pu participer à destruction de l'humain réduit à l'état de chose ? Cette délicate question ne trouve pas vraiment de réponse.



Martha Hall Kelly s'est solidement documentée pour concevoir cet ouvrage, inspiré de faits réels. Elle entrevoir l'Histoire sous un jour différent, souvent atroce (toute la partie sur le camp de Ravensbruck est la plupart du temps insoutenable) mais parfois porteur d'espoir, avec le si pur engagement de Caroline. Pendant plus de la moitié du livre je n'ai pas bien compris la présence de cette américaine dans l'histoire, or il s'avère, sans vouloir dévoiler l'intrigue, qu'elle est primordiale et donne au roman sa saveur si particulière. Une saveur... de lilas ?
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

J’avais entendu parler de ce roman depuis un certain temps, aussi quand j’ai eu l’occasion de le lire, j’ai sauté dessus. Je ne regrette pas de l’avoir lu, je l’ai bien aimé d’ailleurs dans son ensemble. L’auteur explique qu’elle a écrit ce roman pour évoquer d’abord une femme qui a vraiment vécu Caroline Ferriday, qui a permis, entre autres, à des polonaises, rescapées de Ravensbrück, soumises à des expérimentations répugnantes qui les ont laissées mutilées, de pouvoir venir aux Etats-Unis pour être soignées. Caroline Ferriday est donc au centre de ce roman qui couvre une période de 19 ans (entre 1939 et 1958) : au début du roman, elle travaille bénévolement au consulat de France. Ce n’est qu’après la guerre que son rôle devient primordial avec la campagne qu’elle met en place pour les déportées polonaises. Parallèlement, on suit en même temps le destin de Kasia une jeune polonaise, résistante, déportée à Ravensbrück avec sa mère et sa sœur et qui vont être victime des expérimentations commises entre autres par une femme médecin appelée Herta Oberheuser, autre personnage important de l’intrigue.

Le contexte historique est solide plus particulièrement tout ce qui est lié à Ravensbrück et on frémit d’horreur quand on lit les chapitres au Revier –« l’infirmerie » du camp. Je dois dire que le personnage de Herta Oberhauser est remarquablement bien construit. Cette jeune allemande veut pratiquer la médecine mais dans une Allemagne nazie qui considère que les femmes ne sont utiles qu’au foyer, elle ne trouve pas de poste intéressant. Sa seule opportunité sera Ravensbrück et si, en arrivant, choquée par ce qu’elle voit, elle se dit qu’elle ne peut pas rester, elle s’adapte très vite, hélas, et devient un monstre d’inhumanité. Et le plus consternant, c’est qu’elle considère qu’elle a fait son devoir. Face à elle, se trouve le personnage que j’ai le plus apprécié c’est Kasia, la jeune polonaise. Son courage, sa force, sa volonté de traverser l’enfer et ensuite de reprendre une vie normale dans une Pologne dévastée et bientôt sous la coupe des communistes, sont impressionnants. Aussi face à ces deux femmes, Caroline Ferriday est bien fade, je l’ai trouvée trop mondaine et superficielle, son statut social lui permet d’aller de réception en réception, de rencontrer les gens qui comptent, certes pour la bonne cause –le cas des polonaises déportées entre autres- mais j’ai eu du mal à avoir de la sympathie pour elle. En plus, sans doute pour équilibrer son intrigue et éviter que Caroline n’intervienne trop tard dans le déroulement des événements, l’auteur lui a inventé une histoire d’amour invraisemblable avec un français pendant la guerre, un Louis Jourdan qui passe son temps à la mener en bateau. Cela n’apporte rien au roman, ni à Caroline dont on ne comprend l’importance que tardivement. Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est un bon roman historique que je vous recommande.


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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Voilà,je viens de refermer ce livre vraiment bouleversant dont on ne sort pas sans s'interroger.Pourquoi une telle atrocité,pourquoi ce désir de destrucuction mais aussi quelle belle histoire d'amour,d'amitié,de soif de vivre,de survivre,quelle belle histoire de femmes emportées dans un tsunami dont personne n'aurait pu prévoir l'ampleur.Ce roman repose sur des bases solides et des documents bien réels.L'auteure à beaucoup travaillé et aussi laissé parler son coeur.Toutes les marques d'amour exprimées atténuent un peu,si peu,la douleur ressentie par les Lapins.Assurement un livre très émouvant mais pas forcément désespérant. Savoir qui on est,d'où on vient,mettre des mots sur toutes les étapes de notre vie.C'est très beau même si ce qualificatif peut paraitre déplacé,L'auteure à réalisé le roman de Caroline,en utilisant des portraits d'autres femmes,victimes ou bourreaux.A la bassesse des unes à répondu la grandeur des autres,pourvu que pareille chose ne se reproduise jamais.

Je vais pouvoir maintenant lire vos avis mais je crois que nous nous rejoindrons sur bien des points.

Je conseille à tous cette lecture salutaire,l'art de l'auteure la met à la portée de tous,même les plus sensibles,ce qui est remarquable.
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Un parfum de rose et d'oubli

Avec ce roman, l'autrice, nous fait rencontrer la mère de Caroline Ferriday, Eliza, un des personnages principaux de son premier roman. Comme sa fille, Eliza est une femme engagée et philanthrope, très proche de son amie russe Sofya, elle va avoir à cœur d'aider les femmes russes immigrées aux Etats-Unis suite à la montée du bolchevisme. C'est à partir de là que le roman prend sa source, car les femmes Ferriday ont bel et bien existé et elles ont amplement inspiré Martha Hall Kelly et j'avoue que leur destin est passionnant même si dans ce roman j'ai été plus touchée par l'histoire de Sofya.



Voici un beau pavé qui nous embarque à travers le destin de plusieurs femmes dans les méandres de l'histoire mondiale mais surtout russe, nous voyageons dans le temps et l'espace entre la Russie, la France et les Etats-Unis. Sofya m'a totalement charmée et son histoire subjuguée même si cette partie est romancée elle reste inspiré de faits réels et j'ai trouvé très intéressants de redécouvrir l'histoire de la montée du bolchevisme et cette révolution sanglante. Varinka quant à elle m'a fortement agacée et sa mère voix de la raison m'a beaucoup plus touchée, certes elles ont beaucoup souffert mais je n'ai pas adhéré à  la manière dont elle a eu de se servir des évènements. Cependant la révélation finale la concernant m'a vraiment surprise. 



La plume de Martha Hall Kelly est vraiment belle, ses personnages justes et intenses. J'ai cependant trouvé le démarrage un peu long, le souffle romanesque n'apparaissant qu'après, il m'a donc fallu un peu de temps pour m'imprégner de l'histoire mais ensuite j'ai totalement été happée, les rebondissements sont nombreux, les personnages gagnent en profondeur et finalement les pages se tournent sans s'en rendre compte et j'aurai aimé rester encore un peu avec elles... Même si les femmes sont au cœur de cette histoire, les personnages masculins m'ont beaucoup plu aussi et les deux histoires d'amour très profondes m'ont marquée! 



Me voilà une seconde fois séduite par un livre de Martha Hall Kelly, elle a le don de nous transporter dans le temps pour nous offrir de très beaux romans historiques foisonnant de détails et de personnages féminins intenses. Je comprends son coup de cœur pour les femmes Ferriday et j'ai hâte de découvrir l'histoire de leur aïeule! Et petit plus pour ses titres et couvertures que je trouvent à chaque fois magnifiques! 






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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Quand un roman réunit tous les ingrédients pour réussir : l'histoire de 3 femmes qui vivent chacune à leur manière la 2nde guerre mondiale. La riche américaine qui cherche l'amour. La pauvre polonaise qui se retrouve dans un camp. L'allemande qui se retrouve "médecin" dans ce même camp.

Encore la 2nde guerre mondiale.

Encore un roman qui parle des camps de concentration.

Mais encore un roman qui met en lumière un épisode terrible de ces camps, si tant est qu'il y ait eu de épisodes "non terribles"...



Alors juste pour ça on se dit que ça vaut le coup de le lire.

L'écriture est fluide, les histoires des différentes héroïnes s'enchainent bien et s'imbriquent bien.

Mais l'histoire globale reste un peu simpliste, presque mièvre. On se dit que ce serait un formidable scénario pour un téléfilm d'après-midi en semaine.



L'américaine et son acteur m'ont un peu agacée. Ils sont cul-cul la praline. Et lui, je n'ai pas trop compris ses choix amoureux, qui manquent un peu de crédibilité.

La polonaise se laisse embarquer avec une naïveté que l'on aurait peut-être tous eu. Je n'en sais rien, mais quand même, elle manque un peu de jugeotte.

Quant à l'allemande, elle semble mettre très/trop vite un mouchoir sur son serment d'Hippocrate, sans trop réfléchir. Mais qu'aurions-nous fait à sa place ?



Pour poursuivre ces questionnements philosophiques essentiels, Je vous renvoie à la chanson de Jean-Jacques Goldman "né en 17 à Leidenstadt"



Alors, faut-il le lire ? Eh bien si vous voulez vous laisser porter, sans réfléchir, comme un téléfilm d'après-midi de semaine oui. Sinon, il y a d'autres romans qui ont une subtilité psychologique plus approfondie, tels que Kinderzimmer de Valentine Goby pour ne citer que le premier qui me vient spontanément à l'esprit.



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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Un livre terriblement difficile car il nous replonge durant la seconde guerre mondiale, durant laquelle nous suivons l'histoire de 3 femmes qui vont avoir un destin marqué par l'horreur des atrocités humaines qui ont eu lieu durant cette période. Il y est question plus précisément des lapins de Ravensbruck, partie historique particulièrement atroce, cruelle, inhumaine et profondément insupportable.

J'ai été profondément émue de lire cette romance inspirée d'une histoire vraie, et notamment par la difficulté de ces femmes et surtout Kasia à recouvrer l'envie de vivre en étant libérée du poids de la disparition tragique et dont elle s'impute la responsabilité de la mort de sa mère.

Je le conseille avec toutefois une recommandation : d'avoir le coeur bien accroché tellement la cruauté humaine est insoutenable.

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Je referme juste cet ouvrage et je dois dire que je suis encore sous le coup de l’émotion. Beaucoup de sentiments se bousculent dans ma tête, de la pitié, de l’horreur et de l’admiration pour la force dont font preuve les humains face à l’insoutenable, leur pouvoir de résilience.

On suit sur plusieurs années 3 jeunes femmes au destin très différent ; Caroline, ex actrice américaine sensible et généreuse qui envoye des colis vers la France pour aider les enfants pendant le conflit ; celui de Kasia jeune polonaise arraché à l’insouciance de sa vie par les nazis et plongée dans l’enfer avec sa famille ainsi que celui d’ Herta, jeune femme médecin qui se retrouve à Ravensbrück.

Cet ouvrage est remarquablement documenté et met en lumière le destin de Kasia, j’éviterai ici de raconter trop en avance l’intrigue pour ceux et celles qui ne l’ont pas lu, mais je dois dire que j’ai appris beaucoup de choses à l’issue de cette lecture, même le procès de Nuremberg est évoqué.

C’était un livre impossible à lâcher malgré l’horreur, l’histoire ne verse pas dans le pathos et vous l’aurez compris j’ai été profondément émue. N’oublions jamais….





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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Seconde guerre mondiale. Trois femmes. Trois destins qui vont se croiser.



Caroline, à New-York, travaille bénévolement pour le Consulat français. Ancienne actrice, elle se dévoue corps et âme pour les ressortissants français mais aussi pour les orphelins de France auxquels elle fait parvenir des colis de vêtements.



"La France aussi limitait ses visas. En novembre, les gens qui voulaient désespérément être les premiers dans la queue affrontaient le froid et passaient la nuit à la belle étoile, dans des sacs de couchage, sous la fenêtre de mon bureau. Chaque matin, dès l’ouverture du consulat, la longue file de Français qui cherchaient à rentrer chez eux s’allongeait de notre réception jusque dans le hall d’entrée."



Kasia, en Pologne, est lycéenne. Elle rejoint la résistance locale ce qui lui vaudra d’être déportée dans le camp de concentration pour femme de Ravensbrück, avec sa mère et sa soeur. Là-bas, elles vont vivre l’horreur des expérimentations médicales sur cobayes humains. Les lapins.



"Aucune d’entre nous ne savait à quel point nous nous trompions ce matin-là, à notre descente du train, et que nous allions plonger droit en enfer."



Herta, en Allemagne, femme médecin, exerce dans ce même camp de Ravensbrück. Herta est nazie, et est fière d’être au service d’Hitler. Certains des actes qu’elle devra accomplir la dérangeront mais par conscience patriotique, elle ira au bout de ses missions.



"Quelle chance j’avais d’être une des rares femmes médecins sous Hitler ! Cela me mettait dans une catégorie à part."



En ouvrant ce livre, en me plongeant dans ces plus de six cents pages, je ne savais pas que j’allais en ressortir si bouleversée. J’avais pourtant vu passer des avis en ce sens sur les réseaux sociaux, mais je ne me laisse généralement pas influencée.



Martha Hall Kelly s’est beaucoup documentée pour écrire ce roman chorale et historique et cela se ressent. Ses mots sonnent justes. Il ressort une grande sensibilité de l’histoire de ces femmes. L’horreur de la déportation, la doctrine nazie, tout y est creusé.



"Hitler était un fou et un menteur, nous l’avions compris, mais chaque nouveau revers cinglait comme une nouvelle gifle."



Caroline, mais surtout Kasia sont très attachantes. Ce sont des femmes déterminées, courageuses. A l’inverse, le comportement et la personnalité endoctrinée d’Herta font froid dans le dos. Et en même temps, j’ai parfois ressenti un mélange de mépris et de pitié pour cette femme qui n’a pas l’air de réfléchir par elle-même mais d’obéir à des principes qu’on lui a enseignés. La situation d’Herta, qu’il est bien évidemment impossible de cautionner amène une piste de réflexion. Comment est-il possible d’en arriver à commettre des atrocités pareilles et à quel moment devient-on insensible aux autres ?



Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est inspiré de faits réels (Caroline est Herta ont existé).C’est sûrement ce qui fait la force de ce roman. L’auteure parvient à retranscrire toutes les émotions et situations de l’époque. J’ai vraiment eu l’impression d’être au coeur de Ravensbrück, aux côtés des femmes polonaises livrées à un sort inhumain. Les pages se sont tournées les unes après les autres. J’avais envie de savoir ce qui allait arriver à ces trois femmes et en même temps j’étais terrifiée.



Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est un roman puissant et bouleversant, qui parle pourtant d’une horreur de notre Histoire mais aussi et surtout de liberté. La liberté de vivre, de penser, d’aimer. Une histoire de femmes que je ne peux que vous recommander, une lecture dense mais indispensable à mes yeux.



"C’est un miracle, toute cette beauté qui émerge après tant d’épreuves."
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Un parfum de rose et d'oubli

Martha HALL KELLY . Un parfum de rose et d’oubli.



C’est le premier roman de cette autrice que je lis. Nous sommes en 1914, essentiellement en Russie. La révolution gronde et les masses populaires se soulèvent. Les évènements se précipitent et le tsar paiera de sa vie cette insurrection nationale. L’action se déroule en grande partie à Saint-Pétersbourg. Trois destins de femmes se croisent, se heurtent, se haïssent. Quel est leur lien : un enfant. L’une d’elle, Sofya, une aristocrate russe, proche de la famille régnante, a du abandonner son fils, Max,contrainte à l’exil. Varinka, une femme du peuple s’est emparé de cet enfant et avec lui, elle va errer sur les routes, cherchant un refuge sûr pour assurer leurs survies. Au cours de cette longue période trouble, ce ne sont qu’émeutes, règlements de compte entre le blancs, les aristocrates et les rouges, les bolcheviks. Tout sera détruit tant dans les villes que dans les campagnes... Tandis que sur le continent américain Eliza, une philantrope, tente d’obtenir des nouvelles de ses amis russes, la famille Streshnayva. Les descriptions de ce pays tout en chamboulement ne peut que nous évoquer ce que vit, encore de nos jours et depuis une petite année le peuple russe, avec la guerre en Ukraine. Les paysages désespérément vides de populations, de cultures et les hommes, les femmes qui vivent dans des camps de fortune, à l’écart des agitations. Chacun tente de s’isoler pour éviter d’être massacré. Quand la paix reviendra-t-elle dans ce pays, épargnant ce peuple….



Ces trois femmes se dressent chacune avec force, violence et affrontent le destin. Avec elles nous irons d’un pays à l’autre, passerons à Paris… Le contexte géopolitique avec en toile de fond la révolution russe et la première guerre mondiale nous donne un aperçu de ce grand bouleversement. Ces femmes sont courageuses, éprises de liberté : elles traversent ces évènements avec beaucoup de fierté. Je suis cependant surprise de découvrir que ce récit constitue le deuxième volet d’une trilogie ; et c’est la première fois que je constate qu’une autrice entame son histoire par les années les plus proches de nous. Je découvre, en fin du volume que le troisième volet se déroulera sur le continent américain et lors de la guerre de Sécession. C’est original. Nous descendons chronologiquement…. Il faut que je lise donc le premier et le troisième volet de cette trilogie. Bonne journée et bonne lecture.

( 04/01/2023)


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Une lecture poignante mais aussi éprouvante qui retrace le destin de trois femmes aux convictions différentes et dont on ne peut que apprécier la qualité pour un premier roman.

Caroline Ferriday est américaine et consacre sa vie aux autres. En 1939, elle travaille au consulat français et fait son possible afin de venir en aide aux orphelins français en leur envoyant nourriture et vêtements. le début de la Seconde Guerre mondiale en 1939 et le sort des personnes déportés ne feront que renforcer son envie d'aider les autres.

Kazia est une jeune fille polonaise qui est confrontée à la cruauté lorsque les armées d'Hitler envahissent son pays. Son engagement pour lutter contre l'ennemi la mènera avec sa mère et sa soeur à l'horreur de la vie au camp de Ravensbrück.

Herta est allemande et vient d'être diplômée en médecine. Dans un pays où les femmes ne peuvent pas encore exercer librement cette vocation, Herta est heureuse d'obtenir une place de médecin au camp de Ravensbrück, où elle adhère très vite aux idées du Reich.

Trois destins liés dans cette même guerre donc, où l'issue sera différente pour chacune d'entre elles, avec parfois des injustices. On ne peut que souligner le travail remarquable de recherche de Martha Hall Kelly, afin de nous livrer un roman aussi proche que possible de la vérité et de la réalité des faits, au titre malgré tout porteur d'espoir. Une lecture marquante que je ne peux que recommander.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

C’est vraiment « un coup de cœur » et croyez-moi cela ne m’arrive pas souvent ! C’est principalement l’histoire de 3 femmes. Deux ont réellement existées. Le personnage de Kasia a été tiré de l’histoire de Polonaises déportées transformées en « lapin » par les Nazis. Elle m’a énormément touchée. Sa volonté, sa force, son amour fraternel rendent son personnage particulièrement attachant. Herta, jeune Allemande médecin, son amour filial pour son père l’entraîne dans des actes innommables et atroces. Quant à Caroline, Américaine au grand cœur, elle se dévoue sans compter pour les malheureux et les opprimés. Ce roman, inspiré de faits historiques, rappelle les actes monstrueux perpétrés par les Nazis mais également le dévouement et l’abnégation de certains pour aider les orphelins de guerre et rendre justice aux femmes victimes d’atrocités. Voici une fiction qui ne s’oppose pas à la réalité, récit passionnant que je garderais en mémoire et que je conseille vivement.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le souffle de l’histoire/Histoire vous emporte page après page dans ce roman inspiré d’une histoire vraie. Ce roman m’a fait penser aux romans historiques de Ken Follett. Une auteure à surveiller qui a conjugué dans ce livre la deuxième guerre mondiale au féminin.



Très documenté, c’est un hommage prenant aux prisonnières de Ravensbrück et à Caroline Ferriday, activiste américaine méconnue que je suis heureuse d’avoir découverte. C’est aussi une plongée dans l’esprit d’une Mengele au féminin très dérangeante, qui humanise sans excuser le mal incarné. C’est sans doute pire encore de réaliser qu’une femme ordinaire, victime elle-même d’agressions, de discrimination ait pu en arriver là. L’alternance des points de vue apporte beaucoup au roman et met en lumière les états d’esprit qui régnaient à l’époque.



Personnellement, j’aurais préféré que Martha Hall Kelly s’appesantisse davantage encore sur les horreurs bien réelles de Ravensbrück et des expérimentations menées sur les « Lapins » au lieu de s’étendre sur une liaison amoureuse fictive. J’ai trouvé la partie ‘Ravensbrück’ un peu trop édulcorée et ramassée.



Excellente initiative de l’auteure ce mot final expliquant la genèse du livre, la ligne entre la fiction et la réalité.

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Martha Hall Kelly nous raconte une page sombre de l’histoire. À travers un roman chorale, nous allons suivre trois femmes à partir de 1939 et ce pendant 20 ans. Par cette structure, l’autrice crée une sorte de suspens car très souvent chaque partie se termine sur un fait marquant, nous sommes ainsi coupés dans notre lecture pour retrouver une autre protagoniste, cela m’a parfois un peu frustrée. Roman historique basé sur des faits réels, nous découvrons ou redécouvrons l’horreur du camp pour femmes de Ravensbrürck où va être enfermée Kasia et où travaillera Herta Oberheuser, seule femme médecin jugée lors du procès de Nuremberg.



Dans ce camp, les médecins dont Herta vont faire des expérimentations sur une partie des femmes, elles seront ensuite prénommées les « lapins » de Ravensbrürck car traitées comme des animaux. L’enfer du camp nous est décrit avec pudeur et justesse. Le point du vue de cette femme médecin en parallèle apporte de l’humanité à ce monstre.



Caroline Ferriday était une philanthrope Américaine qui a œuvré pour les orphelins Français pendant la guerre puis entre autres pour les « Lapins » de Ravensbrürck après guerre. C’est dans ces conditions qu’elle rencontrera dans notre histoire Kasia, car Caroline militera pour aider ces femmes qui ne peuvent obtenir de réparations, la Pologne d’après guerre sous contrôle soviétique n’étant pas reconnu par Bonn comme indépendante. Une femme investie et passionnée dont je ne connaissais pas le destin et ce livre est un très belle hommage. Sa romance avec Paul apporte un peu de douceur à cette sombre histoire.



J’ai trouvé très intéressant de continuer l’histoire sur l’après guerre, avec le procès de Nuremberg pour Herta, et surtout la reconstruction de Kasia et de ses proches avec toutes les difficultés engendrées. Ainsi que de mettre en avant le combat de Caroline pour ces femmes.



La plume est très belle et douce, l’horreur nous est racontée avec beaucoup de pudeur. Un livre passionnant mettant en avant des destins hors normes. J’ai dévoré ce livre et pour autant je n’ai pas eu le coup de cœur espéré mais je vous la recommande si cette période de l’histoire vous intéresse. Pour un premier roman cela reste un coup de maître.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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