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Citations de Martin Monestier (20)


L'empereur Domitien, dont la cruauté dépassait l'imagination, offrit au peuple de Rome des spectacles magnifiques et coûteux. Il fut le premier qui trouva irrésistible de rassembler les nains de tout l'Empire et de constituer, avec eux, une troupe de gladiateurs. Stace raconte que, lors des saturnales de décembre auxquelles il avait assisté à Rome, les gladiateurs nains, entrés en bataillons dans l'arène, se livrèrent un terrible combat au cours duquel beaucoup d'entre eux se firent des blessures profondes d'où le sang coulait abondamment.
L'empereur, tout à sa soif de nouveauté, imagina aussi de faire combattre des femmes de la plus grande beauté. Après quoi, le délire qui agitait Domitien dans la recherche de spectacles nouveaux et insolites le conduisit tout naturellement à opposer ses ignobles et difformes gladiateurs nains aux belles amazones.
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L'emploi du bâton comme instrument de vengeance ou de correction, fut largement en usage depuis le Moyen-Âge et jusqu'à la Révolution. C'était principalement sur les épaules des gens de lettres et des comédiens que pleuvaient les coups de bâton, nous apprennent les historiens. MM. Ajen de l'Isle et Maurice Maindron précisent même: "On conçoit mal qu'un tel usage se soit conservé pendant le siècle de Louis XIV et au-delà. Le génie lui-même ne met pas à l'abri de ces actes de brutalité." Et les deux auteurs de préciser qu'outre Voltaire dont nous avons évoqué les avatars, on peut citer parmi les célèbres bâtonnés , Malherbe, Molière, Racine, Boileau, Rousseau, Beaumarchais et quantité d'autres illustres noms. Les choses en vinrent à tel point que pour dire "donner" ou "recevoir des coups de bâton" naquirent des expressions consacrées telles que "traiter en poète" et "recevoir son brevet de poète". Le Pont-Neuf était l'endroit classique des bastonnades. Les grands seigneurs, bien sûr, ne se commettaient que rarement eux-mêmes et confiaient le soin de rosser à des mandrins spécialistes de ce genre d'affaires. Cependant plusieurs grands noms, comme le duc d'Epernon, surnommé "le plus grand bâtonneur du royaume"possédaient à demeure, à leur service, des gens spécialement affectés à cet emploi.
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Depuis l'origine de l'histoire des monstres, les naissances de monstres humains ont toujours à la fois fasciné et perturbé les imaginations. Pour tenter d'expliquer ces naissances extraordinaires, prêtres, scientifiques, théologiens, inquisiteurs, astrologues et bien d'autres «savants» ont formulé au cours des siècles quantité d'explications toutes plus folles ou plus aberrantes les unes que les autres.
Parmi les réponses qui ont été apportées aux mystères de ces productions extravagantes, certaines se sont ancrées dans les esprits au point de traverser les siècles et d'avoir aujourd'hui encore une certaine résonance dans bien des régions de la planète. On peut notamment citer l'avertissement des dieux, la volonté du diable, l'influence des astres, les influences psychiques, les effets de la bestialité et le système évolutif des espèces. Bien qu'il y ait eu de nombreuses et constantes interférences entre ces tentatives d'explication, il est utile, pour une meilleure compréhension, de les considérer séparément.
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« L’homme ne connaît d’autres prédateur que lui-même. ». Cet aphorisme est une contrevérité flagrante. Un défi au bon sens même pour n’importe quel « mouchologue ». L’homme a son prédateur, unique, terrible, omniprésent et sans pitié : la mouche.
Depuis le début de l’histoire de l’humanité, les mouches ont tué davantage d’hommes que tous les conflits entre nations.
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On ne connaît pas d'exemple ces derniers siècles, du moins répertorié, de mouches qui, après une cascade, se soient éclaté la tête dans un crash fatal contre un mur....
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Crétinisme
« Il veut jouer à la roulette russe avec un pistolet semi-automatique »
En février 2000, un jeune Texan, pour fêter ses 19 ans, propose à ses amis de jouer à la roulette russe avec un pistolet semi-automatique de 45 mm. Il se tire une balle dans la tête mettant ainsi prématurément fin à sa petite fête anniversaire. Et à ses jours bien entendu ! Il ne pourrait en être autrement. Le jeune homme semble avoir ignoré que la roulette russe n’est possible qu’avec un pistolet à barillet. Avec un revolver automatique ou semi-automatique, il y a toujours une balle qui monte dans la chambre vide.
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La collectivité condamne le suicide aussi parce qu'il s'agit d'un acte, le seul, où son autorité et son contrôle sont mis en échec. En somme, il y a crime de lèse-société. L'homme est un être qui peut se tuer mais ne doit pas le faire.
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En février 2002, dans l'Etat d'Andrha Pradesh, dans le sud de l'inde, trois collégiens âgés de 12 et 14 ans, élèves d'une institution religieuse réservée aux orphelins, pendent un de leurs petits camarades âgé de 7 ans. Ils agissent sans haine et sans crainte, persuadés du bien fondé de leur raisonnement. ils voulaient des vacances et étaient convaincus que leur établissement scolaire suspendraient les cours pendant un mois en signe de deuil.
P 102.
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Lâchage
« Il ne peut plus serrer les fesses et fait dans son pantalon »
En avril 1979, Wilhelm Schultz presse le pas sur un trottoir de Berlin pour trouver le lus rapidement possible des toilettes publiques ou un café ouvert. Ne trouvant ni l’un ni l’autre, et ne pouvant plus serrer les fesses plus longtemps, M. Schultz fait dans son pantalon, ce qui a entraîné chez lui une souffrance psychique chronique et intolérable. Obligé de jeter son pantalon, il engage une procédure contre le service de voirie de la ville qu’il rend responsable de son aventure par manque d’édicules. Il réclame 30 marks. Une longue procédure va s’engager, la première du genre, dans les annales judiciaires. En dernier lieu, le juge Joseph Master donne raison au plaignant.
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Stimulation
« Il introduit du piment dans l’anus du mauvais payeur »
Originaire du Bangladesh, Mohammed Jobber, qui vit en Grande Bretagne, n’a pas oublié sa culture ancestrale et notamment les différentes utilisations du piment. Après avoir séquestré en 1991 un coreligionnaire qui lui devait de l’argent, il décide de le stimuler dans la résolution de sa dette. Pour ce faire, il lui introduit plusieurs piments très « virulents » dans l’anus et le photgraphie se tordant de douleur. Suite à la plainte de la victime, Scotland Yard a ouvert un dossier sous le nom de « piment payeur ».
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Si les horloges biologiques qui rythment la vie des mouches ressemblent, comme le pensent la plupart des biologistes, à celles des mammifères, nous sommes à la veille d'applications sur l'espèce humaine, car l'éthique actuelle qui repousse les manipulations génétiques sur l'homme ne résistera pas à la séduction de la biologie du vieillissement.
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Hasard
« Un analphabète reçu par concours dans une grande université »
En décembre 2001, la chaîne de télévision TV Globo a rempli de fierté et … d’espoir tous les analphabètes du continent sud-américain en évoquant le cas d’un boulanger de 27 ans, Severino Da Silva. L’homme, totalement analphabète, a été admis parmi les premiers à la faculté de droit d’une grande université de Rio de Janeiro puis à la faculté des lettres d’une autre grande université.
Explication : les deux fois, il a été admis en cochant les réponses A, B, C, D et E successivement sur le questionnaire à choix multiple. Son pourcentage de bonnes réponses l’avait dispensé des épreuves de rédaction. Les responsables du ministère de l’Education et de la Culture ont alors indiqué que la réussite du boulanger était comparable à « quelqu’un qui aurait gagné à la loterie et que cela ne voulait rien dire ».
Vexé par cette déclaration ministérielle, Severino da Silva a décidé d’apprendre à lire.
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L'année 1945 est une charnière dans l'existence de Georges Brassens. A cett époque en effet, il abandonne cette idée qu'il avait, chevillée au corps, de faire une carrière poétique. Car, jusque là, c'est poète qu'il voulait être. Entre 1940 et 1945, s'il a effectivement écrit une centaine de chansons, c'est plus de 400 poèmes qui n'ont aucun rapport avec les textes de ses chansons, qu'il a couché sur les feuilles de ses cahiers. De même qu'il devait, en partie, sa vocation de poète à sa rencontre, au collège de Sète, avec Alphonse Bonnafé, il lui devra d'y renoncer : "J'ai été tenté par la poésie, seule. Et c'est Bonnafé, que j'ai continué à voir au sortir du collège, qui, après avoir lu mes vers, m'a dit que c'était sans intérêt. Mes poèmes de cette époque présentaient quelque intérêt, bien sûr, mais je dégorgeais, comme on le fait souvent à cet âge-là, tout ce que j'avais avalé. Je transformais en miel ce que j'avais butiné. Tandis qu'après, avec le temps, je les ai arrangés avec ma sauce personnelle, et après, Bonnafé a changé d'avis. Mais, grâce à lui, je n'ai pas continué sur ce qui était alors une mauvaise voie, la poésie." Signe avant-coureur de cette prise de conscience, il avait écrit en 1944 à son ami Larue resté en Allemagne : "Je sens que si je pouvais me donner la peine, je deviendrais un grand écrivain car j'ai des tas de choses dans le crâne. Mais je ne peux et ne pourrai jamais les écrire. La chanson, voilà mon destin, c'est court et facile." (p. 65)
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De tous les animaux dont les soldats ont su faire des auxiliaires de justice, l'éléphant occupe certainement une des places les plus importantes. L'écrasement de condamnés, ennemis, espions, déserteurs, par éléphant est une pratique connue de tout le monde antique, même si elle fut toutefois plus fréquente en Orient et en Asie, notamment parmi les peuples de l'Inde dans l'exécution de leurs jugements militaires. (158)
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Rubrique sperme : « Un détecteur de sperme en vaporisateur à disposition des cocues japonaises »
L’agence de détectives Safety Tanteisha vient de commercialiser, au Japon, le premier révélateur de semence en vaporisation. Vendu 225 euros, il détecte la moindre trace de sperme sur un pantalon ou sur un slip, même quinze jours après émission. Déjà près de 20 000 japonaises se sont procuré cet aérosol anti-cocues qui dégage une épaisse fumée verte en cas de flagrant délit séminal.
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Il y a deux mille six cents ans, un Grec de Samos, du nom de Iadmon, possédait un monstre extraordinaire : tête énorme, yeux en fente, énorme bouche, jambes arquées supportant un torse de taureau. Il racontait pour illustrer la faiblesse des hommes, un grand nombre d'histoires dont les héros étaient des animaux. Ce « raté » de la nature, en partie à cause de son apparence révoltante, finira lynché par la foule... Il s'appelait Esope !
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Dans la peine du « leceus » [chez les Romains], le condamné à la noyade, avant d'être jeté à l'eau, était cousu dans un sac de cuir avec un singe, un coq, un chien, un chat, ou un serpent. L'animal choisi, il est vrai, en fonction de critères symboliques très précis, était destiné à infliger aux condamnés des morsures et des blessures profondes. (17)
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Pendant longtemps il a parlé au vent et dispersé sa vie dans trois directions, l'amitié, l'amour et la liberté de dire et de faire. Il était chaleureux, quelquefois brutal, toujours gai et pourtant inconsolable.
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En plein Moyen Age, en Norvège, un roi contesté imposa à ses sujets, pour les punir, de mettre sur le trône un esclave ou un chien. Un chien fut préféré, et un dogue de combat, Suening, régna pendant trois ans, dit-on, avec sa cour, ses officiers, ses flatteurs, ses valets en livrées. Signant à coups de pattes jugements et édits. Un jour, pourtant, ce monarque canin oublia le protocole et se mesura avec une horde de loups qui le tuèrent après un long combat. (11)
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Plus j'avance en âge et plus je me confirme dans ma conviction "qu'en toute chose, dans la peinture des scènes extérieures du monde, l'imagination des hommes est restée au-dessous de la réalité". François Guizot, 1870.
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