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Critiques de Martin Steffens (41)
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Qui nous fera voir le bonheur ?

Je n'ai apprécié que le passage où Christophe André s'exprime notamment sur la psychologie positive, l'habitation hédonique et les rechutes de dépression ainsi que la capacité à savourer le bonheur. Par contre, ce qu'a dit Martin Steffens, beaucoup trop philosophique, spirituel et religieux ne m'a absolument pas inspiré.
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Dieu, après la peur

Martin Steffens livre ici une réflexion sur la peur ou plus exactement sur la crainte. Pourquoi s’intéresser à la crainte ? Parce que notre société est ultra anxiogène bien sûr, mais aussi et surtout parce qu’il s’agit selon la théologie catholique de l’un des 7 dons de l’Esprit Saint. Et cela tombe plutôt bien puisque cette nouvelle collection dédie un ouvrage par don.



La notion de don suscite en nous quelque chose de plutôt positif alors même que celle de crainte à une connotation plutôt négative. Aussi, associer les deux paraît étrange tant leurs natures sont antagonistes. Martin Steffens essaye donc dans cet ouvrage d’abord de définir la crainte par opposition à la peur. Il cherche ensuite à démontrer que la crainte est finalement positive au sens où elle nous permet de grandir, que l’on soit catholique ou non.



J’ai retrouvé Martin Steffens avec bonheur. Il sait nous faire progresser dans notre réflexion en nous proposant des chemins simples et balisés. On ne referme pas ce livre comme on l’avait ouvert. Pour autant, j’ai buté à plusieurs reprises sur des tournures de phrases qui auraient pu être plus simples pour mieux servir le propos.



En toute hypothèse, même s’il ne s’agit pas d’une lecture de plage ou de gare, je vous invite à ne pas avoir peur du voyage proposé par l’auteur qui vous fera découvrir combien il peut y avoir de joie à recevoir ce don de crainte.

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La vie en bleu

" Nous voulions voir la vie rose et nous voilà couvert de bleus " .

- Le bleu n'est-il pas la vraie couleur de la vie ?
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Petit traité de la joie

Comme un message d'espoir, ce livre est une réflexion, un encouragement à percevoir le côté positif de la vie..
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Qui nous fera voir le bonheur ?

Le titre du livre est ambitieux. L'ambition... et l'attente du lecteur, sont encore renforcées par le sous-titre "de quoi on a besoin pour être heureux, comment y parvenir et comment le rester".

C'est peut être un peu trop demander à la retranscription d'un dialogue, une disputatio, très (trop) policé, entre C André et M Steffens.

Néanmoins, C André nous apporte en quelques formules des éclairages intéressants de ses positions et pratiques de médecin psychiatre.

Par exemple:

bonheur = bien être + conscience (qu'il admet comme peut être une conception limitées du bonheur mais qu'il justifie par la nécessité d'offrir une solution accessible à ses patients.

l'humain est un être de désirs dont les désirs ne sont jamais assouvis (avec un clin d’œil au mythe de Sisyphe)

... tout en mettant en garde devant la passivité que pourrait entraîner une attitude trop contemplative.



J'ai été nettement moins convaincu par les propos de M Steffen. Peut être d'ailleurs plus par la forme des arguments (ou plutôt des affirmations), un sentiment d'une forme de prosélytisme ne respectant que partiellement la question posée comme sujet.

Pour autant, j'ai apprécié la convergences des deux "parties" au débat sur le caractère relationnel du bonheur; "une très grande partie de nos bonheurs, peut être les plus intenses, les plus importants, les plus mémorables, vient des autres.
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Petit traité de la joie

Eclaire en les comparants différentes visions philosophiques de notre présence au monde. J'ai été sensible au chapitre sur le "oui" tragique et le "oui" chrétien. M.Steffens est un philosophe qui affirme sa vision chrétienne, donc optimiste, du monde.
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La vie en bleu

La vie en rose 💗, c'est pour les amoureux et les éternels romantiques ;

La vie en noir 🖤, c'est pour les pessimistes et les malchanceux ;

La vie en bleu 💙, c'est... pour ceux qui aiment regarder le ciel ? C'est possible, mais c'est surtout pour tous les humains, pour tous ceux qui oscillent entre bonheur et tristesse, joies et peines, caresses et coups. Bref, pour tous ceux qui vivent, respirent, aiment, agissent...



Martin Steffens nous accompagne dans le monde des épreuves de la vie, de celles qui surgissent sans crier gare : accidents, maladies, deuils... Il nous donne des clés pour mieux les comprendre, les analyser et évidemment les surmonter.



Mais attention, ne vous y trompez pas, ce petit traité est avant tout philosophique ! Il ne s'agit pas ici d'un ouvrage de psychologie, de développement personnel, de coaching ou autres. L'auteur amène le lecteur à avoir une profonde réflexion sur le "rôle" des épreuves dans une vie, ce qu'elles permettent de faire évoluer (ou pas) en soi, comment les traverser en tant qu'expérience de vie... Le tout mâtiné d'une bonne dose de foi catholique.



En effet, Martin Steffens est certes philosophe, mais aussi très croyant, et ces deux facettes se mêlent, se combinent et interagissent. Ainsi, il n'est pas rare de voir cité des passages de la Bible à titre d'exemples et d'illustrations des propos philosophiques tenus. C'est un élément à prendre en compte lors de sa lecture, rendant certains postulats peu objectifs car orientés par le biais religieux.



Ce livre peut aider ou pas des personnes en souffrance ou en questionnement... A chacun de voir... Quoi qu'il en soit, l'écriture est très agréable, les propos sont clairs et les idées bien expliquées.
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Petit traité de la joie

PETIT TRAITE DE LA JOIE, Martin Steffens, éd. Salvator, 2013.

SYNOPSIS : Professeur de Philosophie, l’auteur nous livre les clés du « bien vivre » chrétien. Comment dire OUI à la vie, y consentir et la recevoir pour être heureux.

POURQUOI CE LIVRE DEVRAIT ETRE REMBOURSE PAR LA SECU : car il est simplement merveilleux. Très bien écrit, facile à lire, ce livre est un antidote à la neurasthénie, à la dépression et à l’acédie ! Il invite à la louange ! TOUT LE MONDE DOIT LE LIRE !!!!!!! (Bon… ou presque… Je m’emballe…)

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Dieu, après la peur

La crainte divine

« La crainte divine n’est pas exactement la peur » (p.13) alors comment la caractériser ? Comment parler de ce don de l’Esprit Saint ? Comment dire que la crainte peut-être un don ? Autant de question qui trouveront réponse dans ce petit ouvrage de 170 pages.



L’auteur, Martin Steffens, est bien connu et publie régulièrement des ouvrages courts et percutant sur des thèmes très différents. De l’amour à la crainte, il s’attèle à la vie et se rend accessible à tous.



La crainte et la peur

Dans cet ouvrage il aborde – vous l’aurez compris – la question de la crainte de Dieu. Déployer la crainte alors que je fuis la peur ? Est-ce la même chose, comme chrétien le puis-je ? L’auteur nous aide à parcourir son itinéraire de compréhension de la crainte. Il commence par définir ce qu’elle n’est pas ce qui la réduit, ce qui l’éloigne de Dieu.
Lien : https://lirechretien.fr/2023..
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Petit traité de la joie

J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour lire cet ouvrage. La première fois, il y a de cela un moment, j'avais été assommé par le style très riche au point d'être presque ampoulé. La deuxième fois, davantage motivé (ce qui n'a pas empêché un certain nombre d'interruptions) et peut-être avec davantage de maturité, j'ai été conquis par le fond de ce bouquin, qu'occulte la forme un peu trop brillante.



La démonstration est lente et minutieuse. En cela, c'est une difficulté supplémentaire qui s'ajoute pour qui souhaite venir à bout de ce livre. Mais peu à peu, Martin Steffens parsème ses pages de pensées profondes, d'une belle acuité, à grand renfort de citations d'auteurs illustres, toujours utilisées avec un vrai sens de l'à propos.



Mais - récompense tardive - c'est surtout dans sa dernière partie ("Les bras ouverts") que Steffens dévoile quelle est sa philosophie de la vie et qu'il en déploie toute la beauté et la finesse, autour d'une idée clé extrêmement puissante : le bonheur vient avant tout de la gratitude, dont il démontre tous les bienfaits. Cette lecture difficile débouche donc sur des enseignements qui valent largement l'effort, et que je vais tenter de méditer encore longtemps, moi qui ai tendance à avoir la mémoire un peu courte...
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Faire face : Le visage et la crise sanitaire

Cet essai est d’abord philosophique. Il en a la texture et la couleur, le jargon, et la hauteur de vue qui sied à une analyse dénuée d’émotions. Les références sont nombreuses, mâtinées d’une saveur d’orientation chrétienne, très discrète au début (mais que j’ai reniflé néanmoins), et qui n’est pas gênante parce qu’elle sert le propos en se mêlant aux autres références philosophiques. Pas gênante jusqu’à un certain point cependant, car le dernier chapitre (une crise anthropologique et spirituelle) tourne soudain, et on s’en étonne, au petite traité théologique où le message du Christ prend une surprenante importance dans la crise actuelle. J’avoue que mon athéisme (viscéral, mais tolérant et sans méchanceté) s’est légèrement agacé à ce moment-là et que je me suis un peu forcé pour aller jusqu’au bout du propos.



C’est dommage cette fin à mon sens inappropriée et quelque peu déconnectée du sujet. Mais ce jugement n’est peut-être dû qu’à mon manque de transcendance. Je suis trop simple d’esprit pour adhérer à des propos qui mêlent Dieu à nos misérables problèmes terrestres.



Bref, je me suis trouvé embarqué sans le savoir (à « l’insu de mon plein gré ») à lire deux philosophes chrétiens éclairés, que je ne regrette pas d’avoir lu (malgré mon athéisme viscéral mais tolérant et sans méchanceté…). Mais il est vrai que la fin nous plonge à ma grande stupeur dans une approche de la vie qui n’est pas mienne et qui est toute imprégné du judéo-christianisme le plus ancien. Ainsi est-il écrit comme une manière de conclusion :



« Nous n’avons pour l’heure rien d’autre à faire qu’à souffrir de ce qu’on nous inflige »



ou encore :



« Cette souffrance comme telle n’est toutefois pas vaine. Elle nous tient au plus près de ce qui sauve réellement le monde : non pas telle nouvelle solution technique, ou politique, qui engendrera des problèmes à la mesure de son orgueil, mais garder comme le Christ jusqu’au bout de son calvaire, un cœur de chair, un cœur capable de recevoir comme une blessure notre commune défiguration ».



Ou aussi :

« Aucune révolte contre le nouvel ordre sanitaire ne doit se prendre pour une solution »



Ou enfin :

« Aucune patience face à cet ordre ne peut, sous peine de se transformer peu à peu en résignation, s’épargner d’en souffrir toujours »



Souffrir, souffrir toujours, et même éviter de cesser de souffrir, avec une curieuse définition de la résignation qui serait de renoncer à souffrir. On n’est pas loin ici du martyr chrétien qui déserte l’arène politique au profit de la souffrance rédemptrice (la solution est dans Dieu et avec Dieu et non pas dans l’orgueil du combat politique) et d’une passivité pourtant rejetée comme telle tout au long du livre. Je trouve les auteurs (qu’ils me pardonnent, je ne sais pas ce que je dis…) empêtrés dans leur théologie judéo-chrétienne qui au final débouche sur une contradiction entre la justesse de l’analyse de la crise et le renoncement à la juste révolte que cette connaissance déclenche (chez moi tout au moins).



Malgré tout, l’essai est des plus intéressants et touche juste, très juste même, nous offrant une grille de lecture de la crise que je n’avais pas clairement perçue jusque-là. Il n’est pas possible de la résumer, d’autant plus qu’elle est, comme je l’ai dit plus haut, nimbée de propos philosophiques, certes passionnants parfois, mais qui font perdre aussi à la thèse globale un peu de sa force.



Est ainsi décrite, analysée, décortiquée, la violence de cet ordre sanitaire que les auteurs n’hésitent pas à mettre (à juste titre) dans le registre des dictatures en en donnant une définition simple (de la dictature) tout à fait exact et véritablement indiscutable. Est aussi décrite, analysée et décortiquée de la même manière la société de la méfiance généralisée, de l’autre transformé en menace permanente, de nous-même pourtant en bonne santé également transformé en menace permanente (le mal est à la fois en nous et chez l’autre), de l’ennemi de l’intérieur qui serait celui qui ne respecte pas les règles hygiénistes imposées à tous, etc. Une société qui se nie dans sa définition même, une société qui exclue, rejette, cloisonne, isole, morcelle les individus, les atomise, une société qui interdit de donner du réconfort aux anciens pourtant au seuil de la mort (on pourrait les tuer n’est-ce pas en leur prenant la main pour leur dire une dernière fois qu’on les aime ?) et qui va jusqu’à refuser qu’on assiste à leurs enterrements (même le dernier adieu nous est interdit). J’oublie beaucoup de choses, pardonnez-moi, mais qui prendraient du temps à être écrites, car l’essai est dense.



Et pour quoi tout cela ? Pour la négation de ce qu’est véritablement la vie d’un être humain. Il faut cesser de vivre pour ne pas mourir, renoncer à tout ce qui nous ait donné sur Terre, cesser d’être ce qui est notre essence même, le propre de l’Homme, à savoir la relation, l’ouverture, la confiance, la sociabilité, l’hospitalité. Cette société hygiéniste forcenée, imposée à tous sans discussion, par la contrainte et les punitions, et qui, par la somme de toutes ses interdictions, nous met en réalité en état de mort. Cette société hygiéniste est une société de morts-vivants. En refusant la mort qui est notre lot à tous, nous refusons donc de vivre. Beau résultat, tragique dans ses conséquences comme le montrent les auteurs.



Je me suis demandé jusqu’à quel point les auteurs avaient une connaissance approfondie de la vraie réalité de cette épidémie. Il y en effet un refus de la désignation frontale du mensonge dans lequel nous avons vécu (et que nous revivrons à la prochaine vague). C’est la marque sans doute de cette imprégnation judéo-chrétienne qui est la leur. Pourtant, par petites touches discrètes, de courtes phrases, des parenthèses disséminées ici et là, on comprend que les auteurs sont bien au fait de cette réalité. En vrac, on lit : il y a certes un virus mais ce n’est ni la peste ni le choléra, le virus est contagieux mais peu virulent, la population mondiale n’en mourra pas, seuls les vieux et les malades risquent leur vie, les enfants et leurs parent ne risquent rien, il ne s’agit pas d’une pandémie mais d’une syndémie (le rédacteur du Lancet qui a écrit un article sur la question est même cité), etc. En d’autres termes, les auteurs savent, mais ce n’est pas leur combat ni leur but de le démontrer et d’éclairer la population sur ce point.



Cet essai est à lire pour l’éclairage qu’il donne sur les conséquences néfastes et destructrices de ce que la puissance publique a imposé à la population tout entière sous couvert de bienveillance et de responsabilité et au prétexte de nous sauver malgré nous (car c’est bien connu le peuple est trop inculte pour prendre lui-même des mesures sensées et proportionnées). Il est à lire en complément philosophique d’autres essais plus « politiques », statistiques ou médicales, comme ceux de Muchielli, Barbara Stiegler, Laurent Toubiana, etc.

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Faire face : Le visage et la crise sanitaire

Martin STEFFENS et Pierre DULAU. Faire face – le visage et la crise sanitaire.

Ed. Point de Bascule 2021



SYNOPSIS : Depuis près de deux ans, le monde traverse une crise, dite « sanitaire », qui a amené de nombreux pays a imposé le port d’un masque, à sa population. Ce livre écrit par deux philosophes, propose une réflexion sur notre société et sur la perte des visages. Se dérober au regard de l’autre modifie en profondeur nos rapports humains.



TRES BEAU LIVRE qui invite à réfléchir et à trouver des moyens de résistance pour garder notre humanité, sans pour autant nier la gravité de la situation. Les grecs appelaient « esclaves » ceux qui étaient « sans visage ». Masquer son visage, serait-il donc perdre sa liberté ?



5/5

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Rien, que l'amour : Repères pour le martyre q..

Je suis bien embêtée avec ce livre et avec l'idée d'en faire une critique. A vrai dire, j'ai le sentiment d'être totalement passée à côté, là où d'autres lecteurs sur divers sites en vantent les louanges... Flûte!



J'étais plutôt disposée à l'égard de cet ouvrage, étant moi-même croyante, chrétienne, et à peu près rodée aux lectures non pas forcément philosophiques mais tout du moins réflexives. J'imaginais donc que ces 90 pages allaient m'enthousiasmer, raviver ma foi ou tout du moins mon sentiment d'appartenance à la communauté chrétienne. Dommage, car il s'est produit tout le contraire.



Tout d'abord, j'ai trouvé le livre difficile à suivre: Les tournures de phrase ne sont pas fluides, et le sens de chacune d'elles ne se saisit pas facilement. Les références philosophiques à Simone de Beauvoir par exemple m'ont semblé arriver à chaque fois comme un cheveu sur la soupe, comme une citation collée à un contexte qui ne lui convient pas.



Qui plus est, j'ai trouvé le propos faussement profond, ou faussement plausible. Un message d'amour et de foi porté par des propos parfois vindicatifs et limites, qui ne collent pas, à mon sens, avec la perception que j'ai du message d'amour de Jésus, Dieu, de l'Eglise.



Enfin, bien que l'écriture soit grosse et le livre très court, j'ai du m'accrocher pour en voir le bout. Je me suis ennuyée, comme laissée de côté par un propos que je comprenais que très modérément, sans me sentir de près ou de loin concernée, alors que cela aurait dû.



j'ignore si c'est cet essai qui est vraiment particulier ou moi qui suis complètement à côté de la plaque et qui aie raté le coeur du propos. Ce qui est certain, hélas, c'est que je ne le recommanderai pas chaleureusement....



Désolée Babelio, j'aurais vraiment aimé aimer.



Jo la Frite pour les coincés chez nous
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Rien, que l'amour : Repères pour le martyre q..

Note : * * * * *

Difficulté : * *



L'auteur dans ce livre se livre. On le sent à chaque page ou presque, il nous donne sa vision du chrétien emprunt de philosophie.

On commence son livre et l'on veut, dans les premières pages s'arrêter. L'avant-propos est dur et surtout il insiste sur la peur, la présence du mal partout. Il est partout et certains ont voulu le caché ; aujourd'hui il est au grand jour. Difficile donc de commencer dans une telle ambiance Rien que pour l'amour. Son premier chapitre est un constat à grande échelle – un tiers de l'ouvrage. Il y montre à la fois la folie de l'homme qui nous entoure et la beauté du chrétien qui se donne car il s'est reçu de Dieu. Il y parle de la vocation du chrétien, de ce qui entoure dans notre monde le chrétien. Il cherche, il trouve, il ouvre à une autre vision : le Christ don suprême d'un Dieu fait homme mort lui-même sur la Croix.

Les trois chapitres qui suivent sont également à découvrir la guerre, la soumission et le martyre. Tout mène pour lui au martyre, au témoignage de la foi. Il s'interroge, nous interroge la guerre est-elle indispensable à la paix ? et comment en sortir ? le chapitre qui parle du martyre chrétien est magnifique. Martin Steffens a réussi à allier philosophie, spiritualité chrétienne et beauté de l'écriture tout en ne négligeant pas le sens profond du témoignage chrétien dans l'horreur du martyre et des persécutions.



Mon avis :

Cela fait plaisir de voir combien on peut parler du martyre de manière si belle. le contexte qu'il pose avant y participe bien entendu mais cela ne lui retire rien de sa beauté. Il faut donc dépasser les premières pages pour se laisser ensuite absorber par cet élan d'amour.

J'y suis sensible, vous le serez sûrement. Comment voir le martyre et comment voir tous ces martyrs qui eux vont jusqu'à donner leur vie pour leur foi au Christ qui les a déjà sauvés.

C'est un ouvrage très court que j'ai lu en quelques heures de plus il est facile à lire.

Il parle de lui, de son ressenti et de sa réflexion éclairée par sa foi.

Très bel ouvrage, à lire.
Lien : https://lirechretien.fr/2016..
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Vivre ensemble la fin du monde

Ce livre était séduisant, et pourtant j'ai rencontré une vraie difficulté à "rentrer" dans ce livre... Appréhender la vie autrement, en favoriser son côté le plus lumineux, sans sombrer dans un optimisme béat pour autant... sujet intéressant à creuser s'il en est, mais là, je dois avouer, que j'ai lu sans passion, sans subir pour autant, mais bon...
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Vivre ensemble la fin du monde

Vivre ensemble la fin du monde de Martin Steffens est un livre actuel. le sujet ne laisse pas indifférent et il fait réfléchir.

En effet, ce livre reflète bien la réalité de notre monde. de nos jours, dans nos sociétés, on ne cesse de parler de la fin du monde et parfois, avec beaucoup d'extrapolations. On peut par exemple parler des médias qui peuvent parfois jouer un rôle dangereux sur notre façon de voir les choses.

Au fil des pages, on a envie d'en savoir plus.

De plus, c'est un livre, qui, à la clef nous fait réfléchir non seulement sur soi, sur le monde et en plus nous mène à la quête du bonheur, de la joie. Je remercie Babelio la découverte de ce livre.
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Dieu, après la peur

Merci à Babelio et aux éditions Salvator pour l'envoi de ce livre ! Si son thème parlera plus aux chrétiens, il permet d'aborder des questions très actuelles dans nos sociétés : attention au vivant sous toutes ses formes, reconnaissance et gratitude, sens des limites...



En un mois, je viens de lire trois ouvrages de Martin Steffens. Je ne l'avais encore jamais lu mais il m'avait été maintes fois recommandé. Celui-ci est philosophe et chrétien. Avec ce titre, il complète une collection sur les dons de l'Esprit Saint. Si je l'ai trouvé un peu bavard et parfois répétitif - c'est pédagogique ! - j'ai aussi beaucoup appris sur un thème qui m'était peu connu.



La crainte, c'est pas hyper vendeur comme don, surtout dans une société de la performance et de l'illimité. Autant la sagesse, l'intelligence ou la force peuvent faire rêver, autant la crainte semble un peu un contre-don, voire une malédiction. S'approchant de la peur, elle est plutôt de l'ordre de ce que l'on fuit plus qu'on ne désire. Et pourtant, nous dit Martin Steffens, la crainte de Dieu est désirable ! En quoi ? En ce qu'elle reconnait la sacralité de Dieu et de l'autre.



L'ouvrage se compose de 7 chapitres qui nous permettent d'explorer comment résonne ce terme chez l'auteur, d'affiner sa définition et de voir des mises en pratiques de la crainte :

1. Où je crains de m'être fourvoyé

2. La crainte, premier don de l'esprit

3. La crainte, condition de toute joie

4. La crainte parmi nos peurs

5. La crainte et nous

6. La conversion spirituelle de la peur naturelle

7. Rongé par la peur, sauvé par la crainte : Martin Luther King



Avant le spirituel, on entre dans la crainte par la retenue, le respect, la peur de perdre et l'affirmation que l'humain n'est pas tout puissant. La crainte, c'est ce qui nous permet une ouverture à l'autre. Une ouverture qui n'est pas de l'ordre d'un aveu de faiblesse ou de rétrécissement de notre pouvoir d'agir mais plutôt une humilité, une écoute et une disponibilité à ce qui nous dépasse et, par là, nous rend davantage humain et attentif à l'autre, au monde et à toutes les créatures.

On découvre ensuite comment la crainte s'articule aux autres dons de l'Esprit et en quoi elle est première. S'ensuit une définition de la peur, avec ses synonymes. On y apprend que la crainte est la seule peur qui permet la relation alors que l'effroi, l'angoisse, la frayeur etc. nous enferment en nous-mêmes. Enfin, à travers l'exemple de Martin Luther King, l'auteur conclut par un exemple détaillé ce qui est de l'ordre de la peur ou de la crainte.



Avec cet ouvrage, on retrouve des fondamentaux de Martin Steffens autour de la gratitude devant tout ce que nous recevons, à commencer par la vie, le monde et les hommes de notre temps. Cette gratitude est empreinte de gravité et d'attention, et d'une forme de responsabilité qui nous rappelle qu'il nous appartient de ne pas banaliser ces dons. La crainte peut nous y aider !
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Petit traité de la joie

Une chaise ne sait pas qu'elle est une chaise. L'être humain, lui, sait non seulement qu'il est et qu'il va mourir, mais il a également conscience qu'il aurait pu ne pas être.



Cet ouvrage philosophique est écrit par un contemporain, chrétien et auteur entre autres d'essais sur Nietzsche et Simone Weil. Mais n'ayez pas peur, c'est tout à fait digeste ! Par exemple, l'exposé de la différence entre la résignation et le consentement est d'une grande clarté : "personne n'a choisi de croître dans le ventre maternel", la vie a été imposée à chacun et nul ne peut choisir entre être ou n'avoir jamais été. Dès lors, on peut refuser la vie, l'accepter du bout des lèvres (qui ne dit mot consent) ou y adhérer positivement. Une grande partie du propos de l'auteur est de tenter de démontrer tout l'avantage qu'il y a à formuler un "oui" aussi clair que possible à la vie.



En développant cette réflexion, Martin Steffens en arrive à retourner dans une très belle formule la peine que l'on éprouve à l'occasion de la mort d'un proche : "La douleur de perdre [a] pour mesure la joie d'avoir reçu". Plus loin dans son développement, il remarque que "Le travail d'un père ou d'une mère n'a pas pour but de gagner quelque chose mais de le perdre. La joie d'un père est de voir son fils grandir et lui échapper chaque jour plus complètement".



Les nombreuses citations dont est émaillé l'ouvrage sont autant de découvertes (ou redécouvertes) agréables. Sans revisiter tous les auteurs cité par Jeanne Hersch dans "L'étonnement philosophique", le lecteur approche plus finement la pensée de Nietzsche et adhère progressivement à la contradiction que lui porte Martin Steffens.



Au développement sur le consentement à vivre suivent ceux consacrés à la louange et à l'apologie de la pensée chrétienne. Paradoxalement, l'ouvrage s'achève sur une invitation au silence "car aimer, enfin, c'est consentir à n'avoir rien à redire, à cesser d'interroger, pour donner à ce qui est étranger la grâce de l'accueil".



Voilà un philosophe qui nous aide à vivre !
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Petit à petit

De l'amour beaucoup d'amour dans ce livre jaune mais aussi une réflexion sur notre propre vie, suite à un chamboulement qu'on n'avait pas prévu dans nos vies lisses. Mais tellement d'enseignement, de bonheurs on ne referme pas ce livre sans avoir changé la vision que l'on a de la vie. En lisant ce livre on fait un bout de chemin avec ceux qui on trouvé la route du bonheur et de la vie tout simplement.
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Le nouvel âge des pères

eux argumentations partant de deux points de vue différents pour une commune réflexion sur l’enjeu – ou l’exigence – de repenser la virilité et la paternité.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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