Citations de Mary E. Pearson (217)
Ai-je oublié l’enfer que j’ai traversé ?Ou bien ses nouveaux souvenirs font-ils un coussin qui émousse sa dureté
Les vérités veulent être connues, mais elles ne s'imposeront pas à toi comme les mensonges. Elles te séduiront, murmureront à ton oreille, danseront derrière tes paupières, se glisseront dans tes veines, caresseront ton dos et ta nuque jusqu'à ce que tu en aies la chair de poule.
Quand je ne suis pas avec toi, je me demande où tu es. Ce que tu fais. Je m'imagine te toucher, effleurer ta peau, tes cheveux, passer mes doigts à travers chaque mèche. Je veux te serrer contre moi, tenir tes mains, ton visage.
Tromper délibérément quelqu'un, ce n'est pas une erreur. C'est une décision froide et calculatrice. Surtout lorsque la victime est une personne que l'on prétend aimer.
Pour le meilleur ou pour le pire, l'échéance se rapprochait. Je fermai les yeux pour ne pas y penser, sachant que bientôt, la journée se scinderait en deux, séparant pour toujours l'avant et l'après de ma vie. Un acte bref sur lequel je n'avais pas plus de prise que sur la couleur de mes yeux.
Tout le monde mérite d'être aimé, général, et pas parce qu'un bout de papier l'exige. L'opportunité de faire ses propres choix est un outil puissant qui peut conduire à de grandes choses s'il ne reste pas l'apanage de quelques privilégiés.
«Ôter la vie de devrait jamais être une chose facile, même quand la personne est coupable»
- Il faut bien que ce soit quelqu'un. Pourquoi pas toi ?
- Pour une centaine de raisons. Un millier.
- Les règles de la logique ont bâti des tours qui s'élèvent au dessus des arbres. Celles de la confiance en ont bâti qui touchent les étoiles.
«L'espoir est aussi fuyant qu'un poisson, il finit toujours par nous échapper», disait ma tante Cloris quand je voulais quelque chose qu'elle estimait puéril et impossible. « Alors il faut redoubler d'efforts et tenir bon».
Telle était notre histoire. Son commencement n'avait pas été très joyeux et sa fin ne le serait probablement pas non plus, mais le milieu était un festin de roi, un bain moussant parfumé ; une nuit de repos dans le lit douillet d'une auberge avec une poitrine chaude collée contre mon dos et des lèvres douces dans mon cou, des histoires chuchotées à mon oreille.
Peu importe combien d'univers se succèdent, je me souviendrais toujours de qui nous étions ensemble.
Mais nous changions tous, sous l influence de forces extérieurs qui nous façonnaient jusqu'à faire de nous des gens que nous n'avions pas prévu d'être. Cela arrivaient peut-être si progressivement que le temps qu'on s'en rende compte, il était déjà trop tard pour y changer quoi que ce soit.
- Lia, quand on perd une bataille, il faut s'adapter et aller de l'avant. Choisir un autre chemin, si nécessaire. Mais s'appesantir sur chaque décision qu'on a prise ne fera que nous paralyser et nous empêcher d'avancer.
- Si l'on doit retomber amoureux, autant commencer par un baiser.
Savait il vraiment ce qu etait l amour ? Et moi, d ailleurs, le savais je ? Même mes parents semblait ignorants à ce sujet. Il y avait peut être plus d une définition. Plus de manières d aimer que de nuances de bleu dans le ciel.
« Tous le monde peut entendre les mots prononcés à voix haute, mais rares sont les personnes capables d’entendre le cœur qui bat derrière. »
Combien de temps pourrait-elle continuer ainsi ? Je la regardai trébucher et tomber. Alors que je n'y croyais plus, elle se releva.
S ouviens-toi, mon enfant, même si nous avons chacun notre propre destinée, qui peut parfois nous sembler criblée d'infortune, nous faisons tous partie d'une histoire qui nous dépasse.
Une histoire qui transcende la terre, le vent, le temps... et nos larmes.
Elle glissa son pouce sous mon œil.
- Les grandes histoires n'ont pas dit leur
dernier mot.
Ecouter, à ignorer le bruit, même quand le tonnerre fait trembler le ciel, même quand la peur agite mon cœur, même quand les soucis quotidiens emplissent ma tête. Elle m'a appris à écouter ce que le monde veut nous dire. Elle m'a appris à rester calme et à savoir.
Un don peut être présent, mais s'il n'est pas nourri, il meurt rapidement. Le don est un savoir subtil. C'est entendre sans oreilles, voir sans yeux, percevoir sans connaître. C'est ainsi que les derniers Anciens ont survécu. Ils n'avaient plus rien, et ils ont dû s'en remettre au langage de la connaissance enfoui profondément en eux. Un langage aussi vieux que l'univers.