Mary E. Pearson

Que je sois une serveuse ou une princesse ne devrait avoir aucune importance. Quand je vous verrai traiter les autres avec respect sans égard pour leur rang - ou leur anatomie -, alors vos excuse signifieront quelques chose

Tout le monde a besoin d'espoir, Rafe. Je vais leur en donner

Il existait de nombreuses manières de sacrifier sa vie, et la mort n'y jouait pas toujours un rôle

- Tout le monde mérite d'être aimé, général, et pas parce qu'un bout de papier l'exige. L'opportunité de faire ses propres choix est un outil puissant qui peut conduire à de grandes choses s'il ne reste pas l'apanage de quelques privilégiés.

Croyez vous que je n'ai pas mes raisons, comme vous pensez avoir les vôtres ? Tout le monde se lasse d'attendre ce qu'il veut. La seule différence entre vous et moi, c'est que j'ai arrêté d'attendre.

- Jei zinterr... jei trévitoria.
Sois courageuse. Sois victoirieuse.
Je me levais pour partir. Je me sentais bien incapable d'être ce qu'elle attendait de moi.

De toute façon, je ne ressentais plus rien. Toutes mes émotions s'étaient déversées sur le sol de la vallée en même temps que le sang des défunts.

Il y avait peut-être plus d'une définition. Plus de manières d'aimer que de nuances de bleu dans le ciel.

À chacun de ses pas, tout ce que je croyais savoir à son sujet se transformait, comme une tapisserie que l'on retourne et qui dévoile un affreux enchevêtrement de fils.

Parfois, un don nécessite de grands sacrifices, mais on ne peut pas davantage l'ignorer qu'empêcher son coeur de battre.

Peut-être y avait-il des centaines de manières de tomber amoureuse.

Tuer au nom d'une guerre était une chose. Assassiner sa propre famille en était une autre.

Peut-être que le problème venait de moi. Peut-être étais-je destinée à rester seule. Indésirable.

Malgré le froid, les mots de Berdi me réchauffaient le coeur.

Il y a un véritable passé
Et un véritable futur.
Tendez l'oreille
Car l'enfant née de l'adversité
Sera porteuse d'espoir.
De la plus faible viendra la force.
De la proie viendra la liberté.

Je me demandai ce que ça ferait d'avoir quelqu'un qui me connaitrait aussi bien, qui lirait dans mon âme, qui me ferait perdre la tête d'une simple caresse. J'essayai d'imaginer une personne qui aspirerait aux mêmes choses que moi, qui voudrait passer le restant de ses jours à mes côtés, et pas par obligation.

Aujourd'hui, un millier de rêve allaient mourir pour qu'un seul puisse éclore.

Quand tu crois être à bout, donne-toi trois jours de plus. Puis encore trois. Et parfois, tu découvres en toi des réserves insoupçonnées.

Malgré le froid, je sortais chaque jour par la fenêtre pour aller m'asseoir sur le mur et chanter.

La douleur. c'était comme un trou sans fond qui s'ouvrait pour nous engloutir, encore et encore, malgré tous nos efforts pour l'ignorer.