Citations de Mary Jane Clark (182)
Piper coupa la radio et se tourna vers sa cousine.
- Depuis mon arrivée, on dénombre deux meurtres, un suicide, et une tentative d'assassinat perpétrée sur une femme âgée, dit-elle sans chercher à dissimuler son incrédulité.
Quand on prononce le nom de Sarasota, on pense plus volontiers aux palmiers et aux eaux turquoise de la baie qu'à des cadavres et des tueurs.
C'est quoi, cette histoire ?
Piper sortit son téléphone et prit une photo.
Ce n'était peut-être pas du meilleur goût, mais un cliché pris sur une scène de crime lui vaudrait de nombreux commentaires de la part de ses amis sur Facebook.
Essayez de ne pas vous ronger les sangs. C'était à peu près aussi facile que si on lui avait demandé de ne pas respirer.
Certes, on pouvait toujours réaliser une pré-interview dans les conditions du direct. Ça donnait une idée. Mais ça ne garantissait en aucune manière que le gamin ne déciderait pas de dire finalement tout autre chose. C’est d’ailleurs ce qui faisait l’intérêt du direct, et le rendait si excitant.
C’était un fait que, de nos jours, les gens n’hésitaient pas à divulguer à l’antenne des informations à caractère personnel, pour ne pas dire intimes, voire gênantes. Ils s’étaient fait refaire le ventre, le visage, les fesses, les seins, et le public bayait aux corneilles en écoutant la liste de ces détails ! Ils venaient au micro proclamer leur amour, jurer qu’il ne mourrait jamais, puis on les surprenait en flagrant délit d’infidélité. Ils participaient à des compétitions de survie au cours desquelles on les forçait à se nourrir d’insectes et de vers. Et toujours le téléspectateur se gaussait. Et jamais les producteurs d’émissions ne semblaient embarrassés de voir des êtres humains sacrifier leur dignité en échange d’un quart d’heure de gloire…
Nous avons tous commis, au cours de notre vie, des actes que nous regrettons. Et, si l’occasion nous en était donnée, nous agirions autrement. Mais, ce n’est malheureusement pas possible. On ne peut pas revenir en arrière. On doit alors vivre avec un fardeau sur les épaules. Et la seule façon d’avancer est de se repentir. Si le passé ne peut pas être modifié, il faut faire en sorte que l’avenir, lui, soit préservé…
Saint François était issu d’une famille riche, il aurait pu hériter des biens de ses parents et mener une existence oisive, sans avoir à se préoccuper des contingences, vivre dans le faste et l’opulence. Un peu comme moi… Mais, contrairement à moi, il a renoncé à tous les biens matériels, à tout confort, pour se consacrer aux autres. Il est venu en aide aux pauvres et aux démunis. Puis il a créé cet ordre religieux, qui a ensuite permis d’aider encore plus de laissés-pour-compte…
Il y a tant de splendeurs en Italie. Et je ne parle pas que des chefs-d’œuvre antiques. Leur art culinaire, par exemple ! Un régal. Une merveille. L’une des meilleures cuisines au monde… Ah, ne me lancez pas sur le sujet, la cuisine italienne, je suis intarissable…
Saint François d’Assise aimait la simplicité, la nature et les animaux. Il voulait que les disciples qui le suivent respectent ses principes, vivent d’une manière simple et harmonieuse, se préoccupent de leur prochain, du salut de leur âme… Il prônait le repentir.
Il y a deux ans, j’étais encore une gamine. J’étais impressionnée par toutes ces stars. Je pensais qu’un joint m’aiderait à me relaxer, à me sentir plus à l’aise. Je sais que c’est faux. J’ai grandi.
Pour donner des leçons, ils étaient forts ! Mais ils étaient les premiers à contourner la loi quand ça les arrangeait, sachant sans doute qu’aucune voiture de police ne patrouillait jamais dans le secteur…
Il aidait les aveugles et les vieillards à se frayer un chemin au milieu de la circulation de Madison Avenue. Bien sûr, il le faisait pour l’argent, mais aussi par principe. La plupart du temps, il ne le regrettait pas : ces personnes vulnérables se montraient généreuses avec lui, non parce qu’elles étaient riches, mais parce que sa bonne volonté et son empressement lui attiraient toutes les sympathies.
Dans un monde où l’on se prenait terriblement au sérieux, il avait l’art, grâce à son humour, d’apaiser les tensions.
Parfois, le sujet traité par Faye se révélait plus intéressant que prévu. Le directeur de la rédaction était alors bien obligé de lui accorder une place dans le journal du soir. Il ne le faisait qu’en rechignant. Lorsque le reportage était bon, il en attribuait tout le mérite au correspondant sur place. S’il n’avait pas l’impact espéré, toute la responsabilité en revenait à Faye, éternel bouc émissaire.
Mieux valait partir avant de changer d’avis. Quand on décide de commettre un crime, il faut aller jusqu’au bout, sans se poser de questions.
Il était à présent l'heure d'expier ses fautes et, si possible, de se racheter pour tous les forfaits commis. Il faudrait aussi veiller à ce que justice soit rendue...
Chaque matin, quand se levait le jour, elle était là, un peu comme le soleil. Une présence rassurante.
Faire son trou dans cet univers souvent impitoyable n’est pas chose aisée, et l’on a souvent besoin de quelqu’un sur qui compter, d’un guide en quelque sorte.
On prépare cette émission comme si les gens n’avaient rien de mieux à faire que la regarder. D’autant que c’est la dernière de notre semaine cruciale. On ne va quand même pas arrêter la partie avant le coup de sifflet final !
Les choses sont comme elles sont. Qui sait où je serais aujourd’hui si j’avais rencontré le prince charmant, avec qui j’aurais eu de beaux enfants ? Mais ce n’est pas le cas…