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Critiques de Mathieu Burniat (242)
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La Passion de Dodin-Bouffant

Un dessin souple, vif, délicat et terriblement efficace. Un récit drole et plein d esprit. Des protagonistes au caractère bien trempé. De la bonne bouffe, un peu de drame, de l humour, du charme, une histoire de coeur et une infinie tendresse. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce "Dodin Bouffant" une somptueuse BD bien relevée.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Cette BD est une vrai régal. Un roman graphique drôle et intelligent qui parle de gastronomie, d amitié et d amour.J ai adoré l originalité du dessin, le trait remarquable, simple, clair et généreux. Mais aussi le choix des couleurs ainsi que le style utilisé pour la typo et les bulles. Un recit tendre et pétillant qui a toujours le bon rythme et le bon tempo. Une BD délicieuse et parfumée qui a le don de réveiller les papilles gustatives !

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La Passion de Dodin-Bouffant

Mathieu Burniat nous plonge dans un recit gourmand et savoureux bourré d humour. Des personnages haut en couleurs, une ode à la bouffe et a l amour, un dessin remarquable et une mise en scène soignée et intelligente. Bref, une vraie réussite ce Dodin Bouffant. A lire sans modération.
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La Passion de Dodin-Bouffant

Un petit bijou de BD. Mathieu Burniat nous offre un album plein de malice, d humour et de tendresse. Une BD réjouissante et jubilatoire avec un style et un dessin maîtrisé et dynamique qui donne du caractère et de la profondeur aux personnages et au récit. Une BD et un auteur à lire et à decouvrir. Un vrai coup de coeur !
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La Passion de Dodin-Bouffant

Avec sa couverture aux reliefs dorés, pleine d’anges gracieux sinon grassouillets et d’animaux souriants, la Passion de Dodin-Bouffant s’annonce comme un album très alléchant ! Et c’est le cas, entre l’étonnement, devant tant de mets dessinés, et l’amusement, face à des situations fort cocasses. Une BD très agréable, qui se lit avec gourmandise !



« En 1862, dans une petite ville du Jura », ainsi commence l’histoire. Eugénie, une jolie jeune femme, fait son marché et chacun la salue sur son passage. C’est qu’Eugénie Chatagne est la cuisinière réputée de Dodin-Bouffant, « le maître absolu de la gastronomie », un critique réputé, un esthète de la nourriture, un farouche défenseur de la cuisine française. Lorsque Eugénie meurt, c’est une tragédie car Dodin-Bouffant, s’il ne peut rester sans cuisinière, met la barre très haute pour la remplacer. Les candidates se pressent mais aucune n’est du goût du maître. Il faut dire que Dodin-Bouffant est plus que difficile et carrément coriace sur la qualité des mets servis à table. Pour symboliser ce fort caractère à la bedaine imposante, Mathieu Burniat s’est amusé à jouer avec ses mèches de cheveux, le représentant en diable tempétueux.



Ce personnage autour duquel se régale Mathieu Burniat, le jeune dessinateur de la BD, est en fait né de l’imagination de Marcel Rouff qui l’immortalise dans un roman paru en 1924 : « la Vie et la Passion de Doddin-Bouffant, gourmet ». Ami de Curnonsky, Marcel Rouff partageait avec lui l’amour d’une « cuisine simple, exacerbant au mieux les saveurs des terroirs et dénuée d’assemblages compliquées qui dissimulent le goût des aliments ». A la fin de l’album, Burniat a inséré quelques notes sur »quelques illustres sans lesquels la gastronomie française n’aurait pas atteint ses lettres de noblesse » pour inciter le lecteur à creuser lui même cette riche histoire.



La BD est donc une libre adaptation du roman de Rouff, découpé en cinq chapitres, tous plus croustillants les uns que les autres, avec de très belles apothéoses gustatives ! Les dessins plein de fantaisie de Mathieu Burniat s’emparent de cet imposant personnage et nous le rendent fort sympathique. Même si la cuisine de l’époque est plutôt différente de celle d’aujourd’hui, on salive devant tous ces mets servis.

Les trois acolytes de Dodin-Bouffant, « Beaubois, notaire, Rabaz, médecin et Magot, marchand de bestiaux », seuls admis à sa table pour de mémorables repas, sont admirablement croqués, leurs traits caricaturés à la façon de Daumier. Les dessins sont rehaussés par une belle palette de couleurs et plusieurs planches, représentant la félicité des personnages mangeant des mets extraordinaires sont merveilleuses ! Le style de Mathieu Burniat m’a fait penser à celui de Christophe Blain, notamment dans les sortes de bulles représentant les humeurs des personnages. Ceci dit, rien de gênant, ce n’est pas du copié collé évidemment. L’ensemble est très réussi et comblera les gourmets et gourmands de tous bords. Quant aux autres, ils se convertiront à la bonne chair après avoir lu l’album !



A vous donc de découvrir cette BD très réjouissante qui place la nourriture au rang d’œuvre d’art, et qui, à défaut de rendre meilleurs les hommes, les rend amoureux car « la cuisine est une œuvre de choix qui veut beaucoup d’amour ». Une BD à déguster sans modération aucune !


Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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La Passion de Dodin-Bouffant

Pétrie d’humour, imprégnée de tendresse, nappée de jubilation, cette passion de Dodin-Bouffant se révèle être bien plus qu’une ode épicurienne à offrir à un bon vivant de son entourage.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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La Passion de Dodin-Bouffant

« La passion de Dodin-Bouffant », une lecture truculente et savoureuse ! Mathieu Burniat adapte en bande-dessinée le roman de Marcel Rouff « La vie et la passion de Dodin-Bouffant, gourmet », classique de la littérature gastronomique. Derrière ce titre à rallonge se dissimule le récit fictif, drôle et fascinant d’un gastronome célèbre et talentueux. Peut-être avez-vous entendu parler de son fameux pot-au-feu ?



La suite sur le blog
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La Passion de Dodin-Bouffant

Mathieu Burniat […] brosse une romance originale et sensorielle, impeccablement rythmée, où le coup de foudre d’une fine gueule au caractère d’ours pour une rondelette paysanne s’embellit de trouvailles culinaires. Tout simplement délicieux.
Lien : http://www.bodoi.info/la-pas..
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La Passion de Dodin-Bouffant

Si la cuisine comme art est à l’honneur, La passion Dodin-Bouffant n’est pas un livre de recettes mais une ode à la gastronomie. Beau livre à la préface signé François-Régis Gaudry, cette bande dessinée s’adresse aux amateurs de bonne chair.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La Passion de Dodin-Bouffant

On pense à Daumier, ce qui n'est pas un mince compliment, mais si le trait est vif, il est par contre mordant sans méchanceté aucune. Bon appétit !
Lien : https://www.actualitte.com/c..
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Voici une bande dessinée intéressante et j'ai hâte de savoir de la suite.

C'est une bande dessinée que je classerais de "folle", on part un peu dans tous les sens mais ce n'est pas du tout dérangeant au contraire on s'acclimate très vite au rythme et on en redemande.

Les couleurs dominantes des dessins sont plutôt gris, noir, vert kakis, brun et blanc ce qui permet également de plonger le lecteur dans un univers étrange.

Et j'aime l'idée d'un personnage principal un peu perdu, amoureux de sa voisine qui part pour une destination complètement farfelu.

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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Dès les premières planches, cet anti-héros, jadis roi adulé au pays de la crevette, mais dorénavant clandestin intergalactique dans une Arche de Noé débordante de chinoiseries, s’avère extrêmement attachant.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Merci aux éditions Dargaud et à Babelio pour cette agréable surprise reçue dans le cadre de l'opération Masse critique. Les BD, c'est pas trop mon fort mais Shrimp m'a tapé dans l'oeil. Tout d'abord, on commence en douceur : Albert possède un petit resto dans la capitale belge. Sa spécialité ? Les croquettes à la crevette. Rapidement, l'histoire sort du cadre familier et nous emmène dans une ambiance très loufoque. La vie est pleine de surprises et on en redemande. A quand le tome 2 ?
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Comment vous raconter ça ?

...



Dans son petit resto de quartier, Albert est un spécialiste de la croquette de crevettes, voire de la crevette tout court.



Aujourd'hui, c'est son jour de chance, sa voisine Mia vient dîner dans son restaurant. Malheureusement, elle est accompagnée de son petit ami.

Albert épie le couple et perçoit dans leur conversation, le nom de Las Palmas.



Pour lui, c'est une destination de rêve : le royaume de la crevette.

Rêve inaccessible jusqu'à ce qu'Albert découvre que le jeune homme a laissé en partant son billet sur la table.

L'honnêteté a ses limites et Albert compte bien profiter de ce fabuleux voyage surtout que Mia en sera.



La surprise va cependant être totale quand il va s'apercevoir qu'à la place d'une belle croisière, il est coincé avec un groupe de chinois pas très sympathiques dans un vaisseau dont la destination est la planète Xing-Xiang...



Mon avis :

Quand j'ai refermé la BD, j'ai dit à Monsieur Mon chéri (qui l'avait déjà lu) : " mais qu'est ce qu'ils ont bu ou fumé pour avoir pondu un scénario pareil ? ".



Tout débute le plus normalement du monde puis, une fois Albert embarqué, on est bien obligé de suivre les scénaristes dans cet étrange voyage.

Franchement, c'est savoureux.

On sourit, on se marre, on se dit que c'est complètement barré et surtout on se régale.



Que ce soient les personnages, les dialogues ou les idées plus ou moins farfelues (cf les oeufs de poule carrés !!!), tout est mitonné aux petits oignons pour offrir un grand moment au lecteur (...)
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Une petite touche de nouveauté parmi mes lectures actuelles: Shrimp – Le grand large. Reçue dans le cadre de la masse critique BD, les éditions Dargaud et Babelio, que je remercie pour cette sympathique opportunité, m'ont ouvert une nouvelle porte dans l'univers immense des BD qui reste encore pour moi un univers relativement particulier. Mais, un univers de lecture qui n'est pas pour me déplaire.



Née de Mathieu Burniat, Benjamin d'Aoust et Matthieu Donck, Shrimp est une BD tout a fait... sympathique! L'histoire est plutôt surprenante et loufoque: on démarre dans un petit restaurant tranquille avec un personnage des plus communs, Albert, véritable anti-héros de part sa personnalité (très commun), son physique (maigrelet) et sa vie (sans histoires, super cuisinier de croquettes à la crevette, entiché d'une jeune chinoise qui vient parfois déjeuner dans son restaurant) mais qui n'en reste pas moins le personnage principal. Un tableau de départ basique qui ne laisse en rien présager de la suite... surprenante.



En résumé, on a Albert petit français de base dans un restaurant de base qui s'entiche d'une de ses clientes chinoises. Un soir, cette dernière vient manger dans son restaurant en compagnie d'un chinois pas très commode et qu'elle appelle son compagnon. Au cours de la soirée, le 'couple' discute d'un séjour à Las Palmas destination rêvée de Bebert car on y trouve des crevettes hors du commun. A la fin de la soirée, alors que Bébert nettoie le restaurant il trouve le billet du compagnon de la chinoise pour Las Palmas et après un temps d'hésitation le garde sur lui. Mais alors qu'il le prend, il entend le compagnon chinois revenir avec sa moto pour récupérer son billet. Albert se cache. Le chinois entre alors par effraction dans le restaurant fermé. S'ensuit alors un pur moment à la Scream où le chinois pas commode sort son couteau pointu pour tuer Bébert qui ne se laisse pas faire et finit par enfermer le chinois dans une des pièces du restaurant.



Jusque là, tout va bien.



Etape suivante de l'histoire: Albert utilise le billet du compagnon chinois pour partir à Las Palmas... Et c'est là que les choses vont vraiment commencer.

Évidemment, je n'en dirai pas plus afin de garder un peu de mystère, si ce n'est que j'ai passé un moment hilarant et bien agréable. Un véritable tour de dérision 'systémique' pour cette grande puissance chinoise en devenir...



Niveau illustrations, celles-ci sont aussi bien menées que l'histoire: légères et drôles. Toutefois, derrière un coup de crayon en apparence sans grande singularité, à bien les regarder on peut constater qu'elles sont largement évocatrices des thèmes abordés et qu'elles en disent plus que ce qui est écrit. Une particularité de l'univers de la BD que je retrouve en littérature de jeunesse dans les albums pour enfant: quand les images parlent tout autant que le texte (et plus encore). Apprendre à lire avec les images et pas simplement les regarder.



Shrimp – Le grand large reste donc une agréable découverte pour mes yeux de lectrice de romans adulte et jeunesse. Je ne peux pas dire que ce soit un véritable coup de cœur, cependant ce premier tome qui se finit sur un 'A suivre...' et dont le titre est assez évocateur du fil conducteur de l'histoire m'a convaincu de prendre le billet pour la prochaine destination prévue par les auteurs. Simple curiosité ou début de romance avec le monde des BD? Seul le temps pourra le dire...

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Shrimp, tome 1 : Le grand large

La ligne épouse la folie de l’histoire, les formes font sourire et les couleurs ne cachent en rien la causticité de l’ensemble.
Lien : http://www.bdencre.com/2012/..
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Albert est cuistot dans un petit restaurant de quartier dont la spécialité est la croquette aux crevettes. Le rêve d'Albert est d'ailleurs de passer des vacances à Las Palmas, lieu paradisiaque où l''on trouve les plus grosses crevettes au monde. En attendant, notre homme se contente de soupirer sous les fenêtres de sa belle voisine, Mia devant laquelle il perd tous ses moyens. Et ce n'est pas l'apparition de Chang,son petit ami, à la table du diner qui arrangera les choses.

Mais coup du sort, en nettoyant le restaurant, il découvre un billet pour Las palmas, perdu par l'ami de Mia. Ni une, ni deux : Albert le fait sien, espérant bien retrouver sa belle. Pensant partir pour le paradis de ses rêves, Albert va bientôt découvrir qu'il est embarqué à l'autre bout de l'espace dans un bateau occupé uniquement par des chinois bien peu disposés à son égard...



Voilà une petite découverte que l'on doit à My Major Company qui offre aux internautes de financer une œuvre apprécié, à la manière de ce qui se fait déjà en musique. Shrimp se révèle en effet une très bonne surprise : un album qui manie l'humour avec originalité.

Albert est l’antihéros type, le français moyen comme vous et moi. Jeune adulte timide et un peu coincé, il peine à se mettre en valeur et à faire le premier pas en amour. Mal dégourdi, bafouillant, il se révèle très attachant et humain. Son envie de tout larguer pour Las Palmas montre pourtant que notre homme cache quelques réserves aventureuses dans son sac. Pourtant affronter une colonie de chinois ne va pas être une partie de rigolade. Très à cheval sur la discipline, fanatiques de Mao, prêts à le larguer dans les airs, les chinois sont gentiment moqués dans le portrait qui leur est fait. Ils vont obliger Albert à avoir d'une belle part d'auto-dérision pour supporter ses congénères. Et à cuisiner de la croquette de crevettes. Une gageure dans un "bateau" où les produits alimentaires sont transformés pour être stockés de manière très académique... Quid des œufs carrés ??

On retrouve dans le dessin des influences larceniennes sans qu'on y décèle du copier coller et le tout est très fluide dans une veine plutôt réaliste.



Bref voilà un petit album hautement sympathique dont je ne peux vous en dire plus sous peine de vous gâcher la découverte ! C'est juste l'histoire d'un gentil loser qui peine à s'imposer et qui, par un concours de circonstances abracadabrantesque va se retrouver propulsé dans un voyage interstellaire épique. C'est juste une très bonne histoire humoristique qui, sous couvert de science-fiction, nous emmène dans une aventure dynamique où l'attitude et les réparties du héros font tout le sel. C'est juste à lire pour passer un bon moment en compagnie de 3 auteurs belges qui nous offriront prochainement le deuxième et dernier tome de cette histoire !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Un truc totalement délirant mais raconté comme une histoire du quotidien. C'est ce décalage qui fait tout le sel de cet album alerte, surréaliste et souriant.
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Ce n’est pas forcément une lecture qu’on choisirait pour ce qu’elle promet, le burlesque étant parfois fourre-tout et donc solution de facilité.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Shrimp, tome 1 : Le grand large

Fantaisie au bon goût d’humour belge, ce premier tome de Shrimp se laisse déguster avec un certain plaisir, et un vrai sourire aux lèvres.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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