AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Mathilde Forget (97)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


À la demande d'un tiers

Avec son premier roman, Mathilde Forget réussit à nous redonner le sourire, malgré un contexte sinistre, et nous émeut. Un beau premier roman lumineux autour de la folie et de la quête de soi.



Pauline Stern, la maman, s’est jetée de la plus haute tour d’un château touristique, qui en compte dix-sept. « Bambi ne pose pas de question. Lorsque son père lui apprend la nouvelle, il ne pose aucune question. Pas une seule. Il ne dit rien ». Tandis que sa soeur Suzanne lui apprenait tout sur les requins, Victor, le père, faisait ce qu’il pouvait pour être « une mère parfaite ». Bernadette, elle, la grand-mère, s’occupe de son jardin et de ses abeilles, surnommées les Murielles, tout en inventant des contes à ses petites-filles. Mais cette mort brutale, ne semble pas avoir provoqué les mêmes effets sur les deux sœurs. « Les fissures ne sont pas uniquement causées par le séchage du bois, certains sont dues à un choc. Une fois, j’ai planté des clous de même taille dans deux poutres différentes, mais jamais les crevasses ne se ressemblent. Un événement de même nature produit rarement des résultats identiques ».



Et un beau jour, très affectée par la rupture avec son amie et ébranlée par l’internement de sa sœur, la narratrice se lance dans une enquête pour mieux comprendre la mort de sa mère. Que s’est-il passée pour qu’elle se suicide de la plus haute tour d’un château ?
Lien : http://untitledmag.fr/rentre..
Commenter  J’apprécie          00
À la demande d'un tiers

Un petit roman rentree 2019 que j ai vite lu et qui je pense sera vite oublié

Malgre que j avais rencontré Mathilde forget à une séance dédicace à ma librairie de quartier j etais déçue de ma lecture peut-être n ai je pas eu le temps de me mettre dans l histoire et de m attendrir sur les personnages

Encore un phénomène de société me ditiez vous ?

C est quoi la folie ?

Peux t on la soigner ?

Commenter  J’apprécie          80
À la demande d'un tiers

Superbe premier roman, grave, émouvant, sincère et fluide. Mathilde Forget nous entraîne dans sa quête, son enquête pour comprendre ... sa mère.
Commenter  J’apprécie          00
À la demande d'un tiers

Ma mère, ma sœur, Bambi et moi



Une mère qui se jette dans le vide et un vide qui se creuse autour de ses deux filles. Mathilde Forget nous offre un premier roman où le cocasse le dispute au tragique, où Bambi pleure et où Glenn Gould travaille sans jouer.



Mathilde Forget était jusque-là plus connue comme auteure, compositrice et interprète de chansons douces-amères. Toutefois, après avoir suivi un master de création littéraire – comme quelques autres primo-romanciers de cette rentrée – elle a choisi de faire un détour vers le roman. Et le coup d’essai est plutôt réussi.

Dès l’exergue, la description de la scène durant laquelle Bambi apprend la mort de sa mère, le lecteur comprend que la mort et l’absence vont rôder dans ces pages où, en bonne logique les fêlures de l’enfance vont donner des adultes fêlés. D’autant plus fêlés que leur éducation protestante leur a appris qu’il n’était pas de bon ton d’exposer ses sentiments, de se plaindre.

N’ayant plus sa mère qui s’est suicidée en se jetant d’une tour, la narratrice va se tourner vers Suzanne, sa sœur aînée, persuadée que ces trois années de plus étaient garantes de décisions plus judicieuses : «Il me paraissait évident qu’elle avait des connaissances supplémentaires […] elle était mieux renseignée pour ne pas se faire avoir.»

Bien vite cependant, elle va se rendre compte que derrière les principes éducatifs et derrière les vérités «qui arrangent tout le monde», il existe une version différente qui éclaire différemment la perception que l’on peut avoir des gens ou des événements. Et si Suzanne peut se tromper, alors elle aussi peut se tromper et être trompée.

Le temps des explications est venu. Commençons par celle de Walt Disney sur l’absence quasi systématique des mères dans ses dessins animés: «elle impose au personnage principal de prendre ses responsabilités et donc de grandir plus vite, ce qui permet de raconter une vie entière en seulement 90 minutes, durée courante d’un film. Raconter la vie d'un faon qui n'aurait pas perdu sa mère prendrait trop de temps.» Poursuivons par celle sur les causes de la mort de sa mère qu’elle trouve, après avoir entendu plusieurs diagnostics de ses médecins, en volant son dossier médical. Terminons par Suzanne qui, après des crises successives, va finir à l’asile psychiatrique.

D’un drame Mathilde Forget fait une tragi-comédie en n’hésitant pas à ajouter ici un détail incongru et là une comparaison inattendue, à jouer de références cinématographiques et de parfums d’enfance. C’est dur et doux à la fois, c’est émouvant et cocasse, c’est maîtrisé et joyeusement foutraque. C’est réussi!




Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          310
À la demande d'un tiers

J'ai plongé dans le livre de Mathilde Forget, comme dans un aquarium géant, je n'en suis sorti qu'à la dernière page, là où elle a écrit, page 155, je remonte à la surface, comme si je ne l'avais pas quitté des yeux.

Son histoire, est si proche de mon histoire, que ses mots j'imagine les avoir prononcés un jour. Et pourtant chaque itinéraire de vie est forcément différent. Il y a pour moi à travers son témoignage comme un mystère, un quelque chose qui rapproche les enfants qui ont perdu leur mère.





Elle ne pleure jamais au bon moment, comme c'est juste, comme cette phrase colle à la peau de Mathilde, elle dira elle-même, page 76, " j'ai voulu pleurer pour réhabiliter mon cœur". C'est tout l'attirail affectif lui même qui fut débranché. Elle fait cette déclaration sublime, et "mon cœur s'est littéralement effondré dans ma poitrine pour finir au fond de mon ventre".

La suite s'écrit avec une limpidité de glace, "j'ai grandi en observant de loin mon chagrin sur les joues de ma sœur".





Quand il lui faut dessiner pour la Fête des Mères, ce petit quelque chose, qui est une fête de douceur et de tendresse, la maîtresse l'invite à montrer à son père, qu'il est devenu pour elle sa vraie mère.

Mais tout cela sonne faux, alors elle dessine des loups avec une tête de requin, puis elle souligne ; " Victor ( et non papa ) est une bonne mère".





Le plus poignant est l'épisode où elle téléphone aux pompiers, par ce que la peur la serre, voir sa sœur Suzanne faire une bêtise comme la maman. Elle l'accompagna à l'hôpital, "le Ruisseau". Je pense à la petite fille qui retournait voir Suzanne et qui l'apercevait dans l'encadrement d'un petit sas, découpé dans la porte. Sa sœur comme la petite bête dangereuse d'un zoo. Car "il faut être en bonne santé pour que le psychiatre vous parle, et être respecté".





Comment partager un tel drame, demain on lui dira, "tu n'as pas de cœur". Mathilde n'a pas de cœur, elle a grandi trop vite. Walt Disney a bien raison avec des enfants qui ont perdu leur mère ça va beaucoup plus vite pour apprendre la vie, on ne s'embarrasse plus du cœur.

Mais Suzanne comment la ramasser, comment la retrouver, combien d'années faut-il pour la reconstruire, combien d'années pour un frère ou pour une sœur passé par les électrochocs.





Ici la mode n'est qu'une saison celle de la nuit. "Sa mère était de garde toutes les nuits, elle travaillait dans les cimetières", lança un jour Mathilde par dérision.

La lumière est diffuse dans la nuit," avec Victor elles peuvent parler de tout, de tout ? Sauf de la mort de Pauline. Ses yeux rouges l'en empêchent".





Le récit édifie un témoignage profond, d'une indescriptible justesse, où les mots percutent, et s'écrasent d'un bloc. Il y a dans le regard des enfants meurtris une violence retenue, un calme feutré, une douceur farouche où la moindre étincelle peut déclencher la foudre, une douceur susceptible, jusqu'à mourir pour les siens. L'image du requin, incarne tout à la fois l'étincelante écriture de l'auteure, et l'indéfectible besoin de survie, d'humour et d'espoir.

Commenter  J’apprécie          431
À la demande d'un tiers

La narratrice a dû faire interner sa sœur. Cet événement est le déclencheur d’une quête de vérité sur son histoire familiale et sur elle-même. Leur mère s’est suicidée quand elles étaient enfants. Elle cherche à reconstituer le passé et à connaître les raisons. N’oublions pas que la sinistre carrière des tueurs en série trouve son origine dans la relation avec leur mère.





Le récit est entrecoupé par des réflexions sur les requins. Nous apprenons, par exemple, que lors d’une attaque de requin, on ne ressent pas la douleur, c’est la couleur rouge de la mer qui nous fait prendre conscience que nous sommes blessés. Je n’ai pas envie de tester la véracité de cette information.





Savez-vous pourquoi les mères sont absentes dans les films de Walt Disney ?

La narratrice a grandi trop vite.

La folie est-elle héréditaire ? D’après les psychiatres, il n’est pas important de savoir ce qui a entraîné la chute de la mère de la narratrice.

Si l’appartement de la narratrice est rangé comme celui d’une psychopathe, c’est sûrement à cause de son éducation protestante.

Elle ne pleure jamais au bon moment, ses émotions sont en décalage temporel avec le moment douloureux.





Comment ça, ma chronique part dans tous les sens ? Mon propos est décousu ? J’ai pourtant glissé des informations sur les ressentis de cette petite fille qui a grandi sans mère et qui veut comprendre. Son esprit part dans tous les sens, comme si les émotions étaient trop fortes. Pourtant, au sein de réflexions, des pensées percutantes sont cachées, des phrases poignantes. Quatre lignes sur un événement grave m’ont bouleversée. La personne qui l’a évoqué est passée à un autre sujet, le minimisant. Cela m’a serré le cœur, car c’est souvent ainsi que cela se passe.





Ce roman est atypique. Il semble partir dans tous les sens, et pourtant le fil directeur est la recherche d’identité. L’humour et l’émotion font un va-et-vient. Des passages qui font sourire succèdent, sans aucune transition, à d’autres qui touchent le cœur. On passe d’une émotion à l’autre. L’histoire n’est absolument pas celle que j’attendais, cela est un peu déstabilisant, et la fin m’a laissée pantoise. A la demande d’un tiers est un livre que j’ai pris plaisir à lire cependant je suis un peu frustrée. Je me suis attachée à la narratrice, mais le format court ne m’a pas laissé le temps de ressentir durablement les émotions.





Je remercie sincèrement les Éditions Grasset et NetgalleyFrance pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
Commenter  J’apprécie          192
À la demande d'un tiers

Voici un des romans bien déjantés et je l'ai vraiment apprécié.

La scène d'ouverture est celle où notre héroïne doit faire interner sa soeur, Suzanne. Suzanne qui souffre comme leur mère, Pauline Stern, autrefois brillante pianiste, et peut être, comme notre héroïne, d'un trouble psychiatrique. Cette hospitalisation à la demande d'un tiers (jour de la fête nationale) va être l'occasion pour l'auteur de se pencher sur la lignée des femmes de la famille, en commençant par leur mère qui s'est suicidée en se jetant d'une tour d'un château.

Quête d'autant plus nécessaire qu'elle vient de rompre avec son amie, Judith et ne s'en remet pas. Entre les compte-rendus d'hospitalisation qu'elle vole, les lettres de sa mère qu'elle récupère, les témoignages qu'elle obtient de ses amis, l'auteur voit apparaître une autre femme que celle qu'elle a connu en tant que mère.

La quête est loufoque, triste, hilarante, improbable, les diagnostics médicaux ne sont jamais les mêmes et notre fille de et soeur de, se perd un peu avant de découvrir ce qui a contribué au basculement de sa mère dans le délire, lors d'une conversation avec sa grand-mère maternelle.

Un roman foutraque mais très attachant d'une jeune femme qui lutte pour ne pas s'effondrer et qui après avoir affronté sa plus grande peur qu'est la folie, ira se confronter aux requins qui finalement ne sont pas si dangereux que cela au regard de sa famille.
Commenter  J’apprécie          00
À la demande d'un tiers

L’ambiance générale du roman est profondément angoissante. Une jeune femme instable nous raconte son mal être. Elle a été obligée de faire interner sa propre sœur, devenue violente. A travers ses souvenirs, on comprend mieux les traumatismes subis lors du suicide de leur maman, qui a eu elle aussi des problèmes psychiatriques. Elle décide d’ailleurs d’enquêter à ce sujet. Elle a enfin une attirance pour les requins qui lui font pourtant peur. Cela va ainsi un peu dans tous les sens.
Commenter  J’apprécie          40
À la demande d'un tiers

"La folie n'est pas donnée à tout le monde. Pourtant j'avais essayé de toutes mes forces. C'était après avoir passé plusieurs heures à répéter, Bambi est un connard, Bambi est un connard, Bambi est un connard… effondrée sur le carrelage trop propre de ma cuisine. Un jour une amie m'a dit : "C'est tellement propre et vide chez toi, on dirait l'appartement d'un psychopathe."



Qu'est-ce que la folie ? Est-elle héréditaire ?

Ce premier roman de Mathilde Forget, s'il nous parle de la folie évoque aussi le deuil, la perte de la mère, l'incompréhension qui subsiste.

La mère de la narratrice s'est donné la mort en se jetant du haut d'une tour, on n'a pas expliqué cet acte brutal à l'enfant qu'elle était.

Devenue adulte, elle va se confronter une nouvelle fois à ce terrible constat lorsqu'elle doit faire interner sa soeur en Hôpital psychiatrique.

Peut-être est-ce le moment d'entendre ce qui n'a pas été dit, de comprendre ce qui a poussé sa mère à se jeter dans le vide ?

Aux situations présentes, à la confrontation du réel répondent les souvenirs d'enfance (parfois de faux souvenirs), les obsessions (Bambi qu'elle déteste, les requins, les poutres apparentes, les tueurs en série et leur rapport à la mère…) et cet humour grinçant…

"Grâce aux médicaments, Suzanne dit oui à toutes mes propositions d'activités, ce qui me permet de m'améliorer à la belote. Une grande soeur cesse forcément un jour de jouer avec sa petite soeur, à l'hôpital psychiatrique je peux me venger."



L'écriture de Mathilde est très rythmée ce qui n'est finalement pas très étonnant lorsque l'on sait qu'elle est également auteur-compositeur (je ne l'ai su qu'après avoir lu son livre).

C'est un bon premier roman que j'ai eu plaisir à lire et que je vous conseille de découvrir à votre tour !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30
À la demande d'un tiers



Cela m’a pris le temps d’un vol. Deux heures d’avion, entre Lisbonne et Paris, pour lire A la demande d’un tiers et en rester bouche bée.



Je l’ai commencé dans la file d’attente pour les contrôles de sécurité,

poursuivi dans le terminal 2 jusqu’à la porte d’embarquement 22,

au soleil, en marchant en direction de l’avion

et enfin à ma place, à la place 7F.

Le chiffre 7 me porte chance,

Alors quand s'ouvre l’enregistrement, je me précipite sur le rang 7 et réserve un siège en 7.



J’ai lu en regardant par la fenêtre parce que la place F est celle près du hublot,

à droite quand on regarde en direction du nez de l’avion.

J’ai regardé le ciel et les nuages. Les rayons du soleil.

J’ai regardé par le hublot pour reprendre mon souffle

Entre deux brefs chapitres, deux phrases courtes.



A la demande d’un tiers c’est une jeune-femme

Qui raconte sa soeur, sa mère, sa grand-mère,

Qui raconte l’enfance, la science, la maladie mentale,

Qui raconte un château, un aquarium, une plante verte, le piano.

Qui enquête, réfléchit. Qui déteste Bambi.



Je ne sais pas comment Mathilde Forget s’y prend pour nous faire rire et pleurer en même temps,

comment elle nous donne la main et nous fait aimer son chemin,

comment elle choisit chaque détail, chaque anecdote avec tant de soin que l’on s’en souvient.



J’ai regardé par le hublot, j’avais le coeur serré et un sourire aux lèvres.

Plus tard, j’ai marché dans la ville. Dans les rues de Paris.

Vu des requins dans les flaques d’eau et la tour du moulin dans l’enceinte du château.



instagram : @mesmotsdanslesleurs
Commenter  J’apprécie          10
À la demande d'un tiers

Un roman court, captivant sur la thématique de la folie, sur la maladie mentale et sur l'amour.



Entre la folie de sa mère et celle de sa sœur, la narratrice cherche à mieux comprendre la mort de sa mère, décédée lorsqu'elles étaient enfants.



C'est une très belle histoire sur l'amour fraternel entre deux sœurs mais aussi sur les chagrins d'amour appelés syndrome du cœur brisé. Le personnage principal alterne entre les souvenirs de jeunesse et sa vie actuelle.



Une lecture prenante qui se lit d'une traite, sur un sujet délicat

formidablement bien abordé par l'auteure.

L'écriture est fluide, rythmée et solaire, c'est une belle découverte.


Lien : https://leslecturesdeclaudia..
Commenter  J’apprécie          10
À la demande d'un tiers

Cette lecture me laisse perplexe. Il y a un mélange de genre qui m'a empêchée d'entrer complètement dans cette histoire. Mais il y a du talent dans ce premier roman.
Commenter  J’apprécie          70
À la demande d'un tiers

Quand elle est enfant, la mère de la narratrice se jette de la tour d'un château. Des liens extrêmement forts l'unissent alors à sa soeur aînée, Suzanne.



Adulte, la narratrice voit son univers s'effondrer quand la femme qu'elle aime la quitte et qu'elle se trouve contrainte de faire hospitaliser Suzanne en psychiatrie.



J'ai beaucoup aimé la sensibilité de ce roman et l'incroyable justesse tout en retenue de la description des sentiments de la narratrice, éduquée pour que rien n'affleure et pourtant en proie à d'immenses tempêtes intérieures.



Un roman délicat lu avec beaucoup de plaisir.


Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
Commenter  J’apprécie          50
À la demande d'un tiers

« La folie n’est pas donnée à tout le monde. Pourtant j’avais essayé de toutes mes forces. »

Je n'ai pas compris ce roman , peut être ne suis je pas assez fou pour y voir les clés . Décousu , sans réelle histoire même si certains passages sont touchants ce récit heureusement très court m'a laissé de glace . J'ai essayé pourtant mais l'écriture quelque peu brouillonne de Mathilde Forget ne facilite pas les choses .
Commenter  J’apprécie          51
À la demande d'un tiers

"A la demande d'un tiers" est un roman sur la folie et la famille. La narratrice est obsédée par la folie. Sa mère s'est suicidée du haut d'une tour, sa sœur a été internée à sa demande, et elle, elle essaye de faire pareil, de comprendre sa famille, enquêtant sur le passé de sa mère et cherchant dans le dossier médical de cette dernière.

Un premier roman intéressant.

#ÀLaDemandeDunTiers #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          30
À la demande d'un tiers

Dans ce premier roman décousu, plein de coq-à-l’âne, de fantaisie et de larmes, Mathilde Forget raconte la quête d’une fille pour comprendre ce qui a pu causer la mort de sa mère.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00
À la demande d'un tiers

Rentrée littéraire 2019

**A la demande d'un tiers** de Mathilde Forget

Editions Grasset



Suite à l'hospitalisation en psychiatrie de sa soeur Suzanne, la narratrice cherche à comprendre le suicide de sa mère. Elle n'obtiendra aucune réponse.



Cette lecture me rend perplexe tant je n'ai pas réussi à "entrer dans l'histoire". J'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil que l'auteur déroulait au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          40
À la demande d'un tiers

Pour son premier roman, Mathilde Forget aborde le thème difficile de la folie et de son éventuelle hérédité.



La narratrice y évoque le décès de sa mère, l'incarcération de sa soeur en hôpital psychiatrique, ainsi que sa rencontre (et sa rupture) avec la fille avec qui elle veux vieillir.



Sa phobie des squales et son aversion pour Bambi trouvent une place dans ce récit décousu. Tout comme les tueurs en série, leur rapport avec leur mère ou encore Blade Runner.



J'avoue que la succession des chapitres, sans qu'une suite logique ne m'apparaisse, m'a complètement déstabilisée. Là où je m'attendais à trouver des réponses, je n'ai eu accès qu'à de nouvelles interrogations. Une lecture qui se termine pour moi en queue de requin...
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
Commenter  J’apprécie          50
À la demande d'un tiers

Une jeune femme cherche à en savoir plus sur sa mère qui s'est jetée du haut de la tour d'un château touristique lorsqu'elle était encore enfant. Elle retourne sur les lieux du drame et enquête auprès de sa famille et des psychiatres mais aucun d'entre eux ne porte le même diagnostic. Déçue, elle vole des pages de son dossier médical pour y trouver des indices.

A la demande d'un tiers c'est l'hospitalisation en HP d'un proche, ici la sœur de la narratrice. Le récit se partage entre la recherche des causes du suicide de la mère et les symptômes approchant de sa sœur. J'ai beaucoup appris sur les requins et que Bambi est un connard. Un premier roman avec un gros potentiel même si pour ma part, je pense qu'il manque des pages à ce récit sur le suicide de la mère et la folie de la sœur, j’aurai vraiment aimé encore en savoir un peu plus. J’étais tellement immergée dans cette histoire. C’est dire si la lecture a été intéressante. Une belle découverte.


Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
À la demande d'un tiers

Il aurait été préférable que Mathilde Forget réunisse toutes les bribes éparses qui constituent son livre en un récit plus construit et structuré. En l’état, il semble qu’on lise des fragments mis bout à bout et les thèmes qui parcourent le livre – la peur des requins, le suicide de la mère, la folie de la sœur, un amour déçu – ne suffisent pas à lui assurer une cohérence qui suscite un plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mathilde Forget (247)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz autour du livre "virus L.I.V 3 ou la mort des livres"

Pourquoi Allis est-elle différente des autres Voyelles ?

car ses parents sont des zappeurs
car elle utilise des écrans pour pouvoir communiquer
car elle arrive à communiquer avec Soon, le chef des zappeurs

11 questions
494 lecteurs ont répondu
Thème : Virus L.I.V.3 ou la mort des livres de Christian GrenierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}