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Critiques de Maureen Johnson (595)
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Flocons d'amour

La nuit de Noël est celle que tout le monde attend avec impatience chaque fin d’année. Elle est synonyme de repas de famille, de cadeaux, de magie et de féerie. Mais voilà : les anges de Noël sont parfois très occupés et ne peuvent pas satisfaire tout le monde. À Gracetown, le 24 décembre, un train se retrouve bloqué dans la neige. Tous les passagers sont obligés de patienter ou de descendre en attendant de la main-d’oeuvre pour déblayer le passage. Jubilé décide de sortir du train et de se réfugier dans une Waffle House à proximité. C’est de là que va partir notre formidable conte de Noël.



Dans ma jeune carrière de lectrice, j’ai déjà eu l’opportunité de découvrir bon nombre de recueil de nouvelles. Certains recueils proposaient des nouvelles avec des univers et thématiques différents, d’autres essayaient de garder une thématique centrale, mais racontée différemment en fonction des auteurs. Dans Flocons d’amour, le concept de nouvelle est novateur (en tout cas, je n’ai jamais rien lu de tel), puisque John Green, Lauren Myracle et Maureen Johnson ont écrit trois nouvelles qui se déroulent dans une même temporalité, dans un même espace spatio-temporel, avec des personnages identiques. L’originalité tient du fait que chacun se place dans la peau d’un des personnages, et raconte les mésaventures de ce dernier. J’ai trouvé cette idée géniale, puisque nous sommes bien loin des nouvelles un peu banales sans queue ni tête, que l’on oublie rapidement après lecture. Ici, nous avons un réel fil conducteur, avec les trois nouvelles reliées simultanément entre elles. Et je pense que c’est réellement là que ce trouve le point fort de ce livre.



J’ai beaucoup aimé la façon dont les trois auteurs ont abordé cette thématique de Noël. Nous sommes bien loin des clichés populaires et des histoires un peu banales sur les romances de Noël ou les histoires de cadeaux et papa Noël. Ici, les trois auteurs nous font pénétrer dans leur univers, où la magie de Noël est bien présente, mais en touches plus subtiles.



La première nouvelle, nommée « Le jubilé express » est écrit par Maureen Johnson et raconte les mésaventures d’une jeune demoiselle, nommée Jubilé, partie rejoindre ses grands-parents pour Noël, qui se retrouve bloquée dans un train en pleine voie, à cause d’une quantité de neige non négligeable. Elle se décide à quitter son siège et à traverser la route pour rejoindre la Waffle House, où elle va faire la rencontre de personnages hauts en couleurs.



La seconde nommée Un miracle de Noël à pompons a été écrite par le célèbre John Green, et raconte les aventures de trois copains, qui décident de pimenter leur soirée de Noël en rejoignant la Waffle House, où les attendent, leur a-t-on dit, plusieurs dizaine de pom-pom girls déchaînées. Mais les obstacles pour arriver à destination sont nombreux.



La troisième et dernière nouvelle est celle de Lauren Myracle, intitulée Le Saint Patron des Cochons. Addie, une jeune fille, est attristée par sa récente dispute, voire séparation avec son petit ami. Heureusement, ses deux amies sont là pour la réconforter. Comme des anges le soir de Noël, elles vont essayer de consoler leur amie et de lui redonner le sourire.



Trois courtes histoires différentes, où les personnages se croisent et s’entrecroisent. J’ai pris plaisir à découvrir chacune de ses nouvelles et à suivre l’évolution des différents personnages.



LAISSEZ-VOUS EMBARQUER DANS L’UNIVERS FÉERIQUE DE TROIS AUTEURS CONTEMPORAINS, QUI DÉCRIVENT AVEC ORIGINALITÉ LEUR DÉFINITION DE L’ESPRIT DE NOËL.
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13 Petites enveloppes bleues

Les voyages forment la jeunesse...

Cet adage s'applique parfaitement à ce roman jeunesse rondement mené.



L'héroïne est une adolescente américaine « normale », à la vie tranquille et cadrée, qui plonge, par amour pour sa tante décédée, dans un périple hasardeux à travers l'Europe.

Ginny emmène le lecteur dans sa folle virée. Elle se découvre aventurière sur les traces de sa chère parente disparue prématurément, Peg.

Londres, Edimbourg, Paris, Amsterdam, Rome..., elle suit les directives de sa tante fantasque adorée grâce à toute une série de lettres. Elle se laisse ainsi embarquer loin de sa zone de confort pour mieux découvrir l'artiste de la famille et l'univers de la peinture ; elle s'ouvre aussi aux autres et apprend à mieux se connaître.



Avec beaucoup d'humour et de sensibilité, ce roman initiatique offre un vrai jeu de piste original, une chasse au trésor moderne. le scénario adopte un rythme enlevé, un style travaillé, et propose une intrigue développée, riche et assurément addictive. Quête d'identité, regard de l'autre, confiance en soi, amour, amitié... sont autant de thèmes abordés avec finesse et réalisme.



Si le titre manque d'attrait et semble infantiliser le lectorat potentiel de ce roman, l'histoire est véritablement divertissante et prenante, tout en permettant aux adolescents (plutôt les adolescentes d'ailleurs) de s'identifier pour aborder sans complexe certains aspects de leur vie.



Pour les 12 ans et plus.
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Au bout de trois

Nina, Mel et Avery, "the Bermudez triangle" pour reprendre le titre en VO beaucoup plus drôle que celui en français (Bermudez étant le nom de famille de Nina), 3 amies inséparables qui se connaissent depuis toujours et partagent tout. Mais l'été de leurs 17 ans sera celui des changements : Nina part en stage scolaire en Californie et y rencontre son premier amour tandis que Mel et Avery réalisent qu'elles sont peut-être plus qu'amies. Le trio devenu bancal résistera-t-il à ces bouleversements ?



Au bout de trois partait sur une trame classique mais qui donne généralement lieu à de belles réussites en lecture adolescentes : le trio d'amis inséparables confronté aux bouleversements de l'âge adulte. On passe par les incontournables du genre, plutôt bien traités : la scène nostalgie très drôle d'un anniversaire fêté dans un parc de jeux pour enfants où les 3 amies font un revival de leurs années de jeunesse, la séparation et la promesse de se donner des nouvelles et les chemins qui divergent, Nina vivant des moments forts sans ses amies tandis que celles-ci réalisent qu'elles se plaisent mutuellement et s'engagent dans une relation amoureuse. J'ai bien aimé cette première partie du roman, les amies ont des caractères bien différents qui contrastent suffisamment pour nous tenir en haleine, la romance entre Mel et Avery est traitée avec humour et tendresse et sonne très juste et la rencontre de Nina avec l'original Steve est très drôle. Rien de très original, mais ça fonctionne pour une lecture pas prise de tête et distrayante avec en plus la thématique plutôt bien traitée des amours gays, pas toujours faciles à gérer quand on a 17 ans. Mel réalise qu'elle a toujours été lesbienne et se prépare à faire son coming out tandis qu'Avery n'arrive pas à assumer cette différence et s'interroge sur ce qu'elle veut vraiment.



Malheureusement j'ai trouvé que le rythme retombait au retour de Nina et lors des retrouvailles entre les amies. On passe par les scènes obligées de découverte de la relation amoureuse entre ses 2 amies (qui bien sûr n'ont rien trouvé de mieux que de le lui cacher) puis par différentes phases de disputes, d’atermoiements et d'interrogations qui ont fini par me sembler répétitives. Comme en plus les personnages qui gravitent autour des filles, collègue de travail, musicien avec qui Avery joue ou responsable du bureau des élèves avec Nina, sont plus des esquisses que de vrais personnages, l'intérêt s'émousse assez vite et le roman semble patiner un peu, chaque scène inutilement étirée et certains passages assez ennuyeux. Le propos reste plutôt sympathique et le ton de l'auteur très juste pour évoquer la difficulté de s'assumer en tant que lesbienne et les préjugés qui sont encore malheureusement présents mais cela manque de dynamisme et de rebondissements.



Pas grand chose à reprocher à ce titre mais rien que je retiendrai finalement vraiment et une lecture qui m'a parue un peu fastidieuse, dommage pour un roman plaisir dont j'attendais juste un bon moment. J'avais déjà été moyennement convaincue par le best seller 13 petites enveloppes bleues de Maureen Johnson, pas sure que je retente l'aventure avec cette auteure !
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13 Petites enveloppes bleues

Très souvent, j'ai l'impression que mon cerveau est totalement imperméable à quelconque émotion. Cette sensation est vraiment désagréable, surtout lorsque je constate que tout mon entourage a été ému pour une œuvre en particulier à laquelle je n'ai rien trouvé de spécifiquement émouvant. Ça m'est arrrivé beaucoup de fois.



Et c'est ce qui s'est encore passé pour ce roman. Je ne dis pas que tout le monde l'a trouvé poignant, mais il a au moins esquissé un sourire pendant cette lecture, ou a eu l'impression d'avoir voyagé avec Ginny, ou quelque chose du style... Mais non, moi, il a fallu que je ne ressente absolument rien. Que je reste impassible à cette adorable histoire (adorable selon la plupart de ses lecteurs, bien entendu), que mes lèvres soient trop paresseuses pour se donner la peine de bouger ne serait-ce que d'un millimètre, que mes yeux se contentent de parcourir le papier sans avoir l'idée de transmettre une information à mon cerveau susceptible de m'apporter une émotion... Non, c'est impossible pour mon visage de savoir comment interpréter tous ces mots. Mais enfin, il n'y a pas que ce pauvre visage qui est fautif... L'auteur, elle aussi, s'y prend très mal !



Déjà, on peut dire que l'histoire manque de souffle. À chaque petite enveloppe bleue ouverte, à chaque mission donnée, le schéma se répète. Ginny exécute, rien de plus, rien de moins, puis s'en va vers une autre destination. Les rencontres faites à chacun des pays n'ont rien d'exceptionnel, manquent de piquant, de tact, tout comme l'intrigue. De plus, je n'ai absolument pas eu l'impression de voyager. C'est quand même dommage. On est censés être dépaysés en lisant ce livre, non ?



Maintes fois j'ai rencontré de livres qui m'ont permis d'être transportée tout en restant bien au chaud dans mon petit lit douillet... Ce sont leurs auteurs qui ont su me faire voyager. Ils choisissent les bons mots, ceux qui font mouche, ceux qui nous permettent de s'imaginer avec facilité l'endroit où sont les protagonistes (ou bien où ils ne sont pas). Ces auteurs n'ont pas besoin de s'encombrer de descriptions inutiles, il leur suffit de tourner des phrases de façon particulière, d'utiliser des verbes spéciaux, et alors la magie opère, notre imagination fait le reste, et on est plongés dans cet univers sans aucun souci.



Mais seulement voilà, Maureen Johnson n'a pas ce talent, et elle a beau décrire, elle a beau s'acharner sur un lieu, sur une odeur, elle a beau faire tout ce qu'il est conseillé de faire pour dépayser ses lecteurs, ça ne marche pas. En tout cas, pas avec moi.

C'est vraiment dommage quand il s'agit d'un livre qui a pour but précis de faire rêver. Autant dire que je suis complètement passée à côté.



Autre problème majeur : les personnages. J'en reviens à ces mêmes auteurs dont j'ai parlé un peu plus haut. Eux, ils arrivent à nous peindre des personnalités hautes en couleur, pleines de vie, drôles, charismatiques. (Si je vous dis le commissaire Adamsberg, Vango, Bella Rossa, vous voyez de quel genre de personnages je parle ?)

En revanche, Maureen Johnson n'y parvient pas. Pourtant, elle essaie (c'est du moins ce dont j'ai l'impression) ! Hors mis son héroïne rarissimement fade, les autres personnages ont du potentiel, mais non, ils sont obligés d'être bien rangés dans la catégorie "personnages secondaires", ils ne peuvent pas s'en empêcher, c'est comme ça, c'est dans leur sang.



J'en viens au tout dernier point : le style. C'est une véritable catastrophe. Les vocabulaire est au ras des pâquerettes, le ton se veut sarcastique, drôle, mais en est très éloigné. Je pense que la traduction y est pour beaucoup. Elle laisse parfois à désirer...

Ce style et cette écriture sont assez mauvais pour avoir gâché le maigre plaisir de lecture qui me restait. Les mots persistent à rester gentiment couchés sur le papier, tout semble vide, creux. Quelle déception !



Donc finalement, ce livre n'est pas à la hauteur de mes attentes. Il manque de charme, d'allégresse, de tact. Son potentiel est gâché : l'idée de départ n'était pas mal du tout ! Mais ce manque d'émotions, cette fadeur, oui, cette immense fadeur venant de l'histoire, des personnages, du style, cette fadeur écrase tout les petits éventuels points positifs et ne me laisse qu'un goût désagréable sur les lèvres à la fin de cette lecture alors que j'aurais voulu l'achever avec un sourire.
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Flocons d'amour

L'idée qui a guidé la rédaction de ces trois nouvelles est excellente : Chaque auteur a inséré dans son récit des éléments de la trame de la nouvelle des autres : Mêmes dates - la veille et le jour de Noël - même ville et de nombreux personnages communs. Là dessus, ce fut une belle surprise. Mais, ces trois « flocons d'amour » ne m'ont pas tous embarqué dans un réel plaisir de lecture.

J'ai été véritablement séduite par la première nouvelle « le Jubilé Express » de Maureen Johnson, mais l'enchaînement avec la deuxième de John Green, « un miracle de Noël à pompons », a été une réelle déception. La dernière de Lauren Myracle, « Le Saint Patron des cochons » m'a réconcilié un peu avec la fin de ce conte où « il était trois fois... » mais pas au point de lui accordé 3 étoiles.

J'aurai peut être dû le lire au pied du sapin, là où je l'ai trouvé le 25 décembre au matin, pour être réellement dans la magie de Noël et peut être l'apprécier autrement ?
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Suite Scarlett

J'ai bien aimé ce livre frais et drôle, ça fait du bien !

La famille Martin habite et possède un hôtel en plein centre de New York malheureusement les affaires ne sont pas au beau fixe. Pour leurs 16 ans les enfants Martin reçoivent une chambre dont ils doivent s'occuper, Scarlett reçoit la plus grande suite de l'hôtel et avec elle une drôle de cliente excentrique qui va changer du tout au tout le quotidien de cette famille.
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Flocons d'amour

Vous trouverez dans ce livre 3 nouvelles de 3 auteurs différents. Des nouvelles sur le thème des histoires d'amour de Noël.

Ce qui est intéressant, c'est que les auteurs ont lié leurs histoires, ainsi on a presque l'impression d'un roman (presque).

Je n'ai pas vraiment été emballé par ce livre, j'avais l'impression d'être devant un téléfilm de Noël qui aurait fusionné avec Les Frères Scott : un brin gnan-gnan, pétri de bons sentiments et un peu larmoyant...

C'est un recueil sur les ados pour les ados... Difficile de s'y projeter une fois passés les 15 ans.
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Flocons d'amour

« Flocons d'Amour » n'est vraiment, mais alors vraiment pas bon. Je vais tâcher de ne pas faire dans la critique facile et salope, de ne pas descendre ce livre trop méchamment, de ne pas essayer de le traiter de livre « pour demeuré », et enfin, je vais essayer de ne pas trop le citer, car je veux vous épargner cette peine. Mais honnêtement, je ne suis vraiment pas sûr d'y arriver et soyez donc cléments si ma critique ressemble un bazooka dirigé contre ce livre à la p***** de couverture bleue pastel de m****.

En vérité, j'aime beaucoup lire de temps en temps, des livres pour « poser le cerveau ». Des livres qui ne me feront pas vraiment réfléchir, des livres qui me divertiront et agiront sur moi comme ces comédies romantiques américaines que j'aime regarder, souvent, se ressemblant bien souvent mais ayant un pouvoir divertissant et vide-tête assez incroyable. C'est pourquoi je en vais pas m'amuser à critiquer le livre en-dehors des prétentions que je lui accordais, je le note au-niveau de ce qu'il est : un littérature jeunesse « christmas lover story », normalement empli ede bons sentiments, et peut-être un tout petit peu maline étant donné la présence de John Green dans le trio d'auteurs qui s'est attelé à la tâche.



Ce bouquin étant divisé en trois parties égales, je vais le critiquer de cette manière et désespéoir, le roman démarre sur les chapeaux de roue avec « Le Jubilé Express », de Maureen Johnson. Cette histoire est pitoyable pour plusieurs raisons, même si le début est trompeur. On suit cette fille Jubilé, qui par un triste coup du sort, se voit obligé de prendre le train un soir de tempête de 24 décembre, et loupant ainsi la fête de Noël suédoise de son petit-ami, étrangement distant. Les différentes péripéties qu'elle va vivre vont l'amener à passer un petit moment à Gracetown, dans la maison de Stuart Weintraub et sa mède, Debbie.

Par où commencer ? On sent dès le départ que l'écriture de Johnson est laborieuse et du niveau de la fanfiction la plus éhontée. Ca commence avec le délire de Jubilé sur son propre prénom, apparemment associé de manière inéluctable à la profession d'éfeuilleuse, et ça continue de manière aussi loupée. On constate que la plupart des tentatives d'humour de Maureen Johnson tombent à plat, et la narration est plus que douteuse, étant complètement en dysharmonie avec ce que l'on aurait pu attendre d'une recueil où John Green est nommé. C'est mauvais, pas du tout convaincant, et encore, el début de a nouvelle, c'est le meilleur. Car dès le moment que Jubilé quitte le train, c'en est parti pour une avalanche de sucreries goût merde.

Je vais justifier mes propos par quelques citations, même si j'avais promis de ne pas torp le faire, mais il me semble nécessaire de vous faire toucher du doigt cette formidable aventure. Tout d'abord, Stuart Weintraub, lorsqu'il raconte à Jubilé sa rupture récente : « Elle était garée devant le Starbucks, ce qui était assez logique. On y va souvent pour bosser parce que... la société ne nous laisse pas vraiment le choix, si ? C'est Starbucks ou la mort, parfois. ». Bon. Bon, bon, bon. Qu'est-ce qui a poussé ce demeuré à sortir une phrase aussi incroyablement débile que « C'est Starbucks ou la mort, parfois ». Franchement ! FRANCHEMENT, merde ! C'est grace à ce genre de phrases que Maureen Johnson semble compter sur l'adhérence de ses jeunes lecteurs, oubliant que littérature jeunesse n'est pas synonyme de « littérature conne », et qu'heureusement certains lecteurs parviennent à cracher sur ce genre de phrases insoutenbles.

Ma prochaine attaque, et citation, sera sur Debbie, la mère de Stuart, qui est pour ainsi dire, et c'est ebaucoup, le pire personnage de l'intégralité du bouquin. Vous m'avez bien entendu. Mère gogole, apparemment gentille à en vomir, complètement irresponsable, complètement en-dehors du rôloe qu'elle est sensée incarnéer, et tellement répugnante. Une mère qui semble avoir bourré de coke la dinde de Noël et qui semble prendre un malin plaisir à imaginer son propre fils en train de peloter des nanas, franchement ? FRANCHEMENT !!!Et en plus de ça, elle aussi est demeurée. Complètement cramée la daronne, pour vous dire : elle récupère chez elle une inconnue, qui ment sur son prénom et ne semble même pas sympathique. Et qu'elle qu'elle fait : elle réfléchit sûrement à toute vitesse, et parvient à la conclusion que cette fille sera l'amoureuse transie de son fils, sa raison de vivre, et fait encore pire : « Ca ne doit pas être facile pour toi, a-t-elle poursuivi, mais je cois aux miracles. Je sais que ça fait un peu tarte, mais je le pense vraiment. Et j'ai le sentiment que ta venue ici en est un pour nous. ». Naaaaaan, mais c'est pas possible d'écrire ça ailleurs que sur un forum miteux, si ? Est-ce que Maureen Johnson réfléchit à ce qu'elle écrit ? A-t-elle conscience que même en jouant la carte de la surenchère, un personnage comme Debbie ne peut se permettre, pour l'équilibre de l'univers et son infinie expansion, d'exister ?

En exclu, je vous donne juste une autre citation mettant en scène Debbie, reine parmi les reines du royaume de spersonnages de fiction loupés :



« Vous avez passé un... bon après-midi ? (Debbie)

Oui, ai-je répondu froidement. On a joué à un jeu de société.

C'est ce qu'on dit de nos jours ? m'a-t-elle demandé avec un sourire terrifiant.

(…) Elle s'est arrêté avant d'ajouter : « … future femme de mon fils adoré. ». »

Nan mais en vrai, vous êtes d'accord avec moi ? C'est pas possible de lire ça ? C'est trop improbable !



La deuxième partie du bouquin, « Un Miracle de Noël à Pompoms » de John Green, est vraiment très agrable. On retrouve la patte caractéristique de l'auteur, ses particularités qui, même si je les apprécie, sont tout de même extrêmement répétitive d'un bouquin à un autre. Mais bon, je ne vais pas me plaindre, le tout marche avec une fluidité plaisante et même si l'on sent que la fiction qu'il écrit ici n'est pas vraiment du niveau de son oeuvre, qu'elle se veut juste un divertissement de fin d'année, ça ne nous empêche pas de passer un bon moment. Au moins, les personnages paraissent cohérents, semblent « réels », ce qui est quand même une fotmidable avancée après «le texte de Maureen Johnson. Franchement, pas mal, ce qui justifie les trois points que je donne au livre.



La troisième partie, « Le Saint-Patron des Cochons » de Lauren Myracle est nulle. Moins nulle que celle de Maureen Johnson, mais nulle quand même. La narratrice est conne comme ses pieds, à un tel point que par tristesse suite à une rupture qu'elle a provoqué, elle se teint les cheveux en rose. Une mongole. Elle découvre tout au long de cette histoire avec une niaiserie hallucinante et une incapacité à réfléchir hilarante qu'elle est narcissique et égocentrique, mais heureusement pour nous, la magie de Noël va se charger de lui rappeler que la vie, ce n'est pas ça ! Nan mais franchement ! FRANCHEMENT !!!

Alors le style est dégueulasse, l'histoire n'a pas de sens, et son couple avec Jeb est en carton, complètement improbable. Le tout se finit dans un final dégueulant de bonheur, c'est doucereux, c'est insoutenable, c'est d'auto-torturer.



Le véritable enjeu de ce bouquin, c'est de se demander à quel point on peut de permettre de prendre un mec ou une nana de 15 ans pour des cons ? Parce qu'il est clair que ma note n'est pas le reflet de ma non-appartenance au public visé par les auteurs. J'avais adoré pas mal de John Green et quelques autres bouquins estampillés jeunesse. Non, ici, pas d'excuse : en de-hors de l'histoire de Green, le bouquin est nul, nul, nul. C'est inadmissible de se retrouver face à un truc aussi infect, parvenant quand même, je vous le rappelle, à refaire dans son ensemble mon Top 10 des pires personnages de fiction, c'est quand même pas rien !

Alors si tu as 15 ans, tu devrais quand même essayé de lire autre chose. A Christmas Carol de Dickens te donnera la magie de Noël, mais alors « Flocons d'Amour », c'est simplement un ulcère qu'il te filera.



NB: C'est quand même sacrément dommage ce bouquin, parce que j'adore la magie de Noël, mais là, faut arrêter les conneries.

NB 2: Hachette, chère Hachette, as-tu cru que j'allais laisser passer ça? Le mauvais goût de faire une faute aussi peinante en 4ème de couverture, ça fait tache, quand même: "Les couple se font, se défont et se refondent".

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Au secours, Scarlett !

On retrouve la famille Martin, son hôtel et ses petits problèmes. D'ailleurs les problèmes sont toujours les mêmes, Lola va-t-elle se remettre avec Chip, Scarlett est toujours obsédée par Eric, Spencer cherche le rôle de sa vie, mais en plus de nouveaux problèmes s’ajoutent à ces derniers et ils arrivent comme toujours avec Mme Amberson.
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13 Petites enveloppes bleues

Ginny reçoit un gros paquet de lettres de sa tante Peg, quelques jours après le décès de cette dernière. Dans chacune d'elle, une mission. Chaque mission accomplie lui donne le droit d'ouvrir la suivante. La première : se rendre en Europe.

Petit tour d'Europe des lieux emblématiques de l'art et de de la culture (même si l'Allemagne fut oubliée...).

Voyage initiatique pour Ginny, jeune fille timide et discrète, proche de sa tante excentrique et fugueuse. Ginny se découvre peu à peu, grandi, ose et change, affronte au lieu de fuir. En effet, lors de ses premiers séjours, elle ne semblait pas profiter des villes qu'elle visitait, fuyant au premier obstacle...Petit à petit cependant son caractère se forge...

Un bon roman, plaisant, à lire même s'il n'est pas forcément inoubliable.

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Au bout de trois

Mel, Nina et Avery sont trois amies, inséparables depuis leur plus tendre enfance. Elles se connaissent sur le bout des doigts et ont fait – et continuent à faire -, les quatre cent coups ensemble. Sauf qu’un été, Nina part en stage scolaire, laissant seule Mél et Nina. Les deux jeunes filles vont alors se découvrir mutuellement et réaliser qu’elles s’aiment probablement plus que comme des simples amies. L’évidence est flagrante pour elles : elles sont amoureuses. Mais le regard des autres sur ce changement dans leur vie est difficile à accepter.



Au bout de trois est un roman jeunesse qui traite d’une thématique très souvent abordé en ce moment dans la littérature jeunesse : l’homosexualité. À travers deux jeunes filles, anciennement meilleures amies, l’auteure va montrer le glissement qui s’opère entre les sentiments amicaux et les sentiments amoureux, et l’ensemble des difficultés qui attendent les deux demoiselles dans la revendication de leur homosexualité. Car le plus dur dans un premier temps, c’est d’accepter cette petite particularité qui fait que l’on n’est pas comme tout le monde : on aime une personne d’un même sexe. Si pour Mél l’évidence est présente, Avery se cherche encore, et à bien du mal à déterminer si elle préfère les filles ou les garçons.



Vient ensuite le deuxième moment le plus compliqué à passer : le coming-out, ou autrement dit l’annonce publique à son entourage de son homosexualité. Là encore, les réactions peuvent être différentes : choc, colère, tristesse, abattement, ou compréhension et respect. Il faut faire preuve de courage pour affronter le regard et le jugement d’autrui sur une situation immuable, qui ne changera pas, peu importe les retours de ses proches. Alors que Mél m’a impressionné par sa détermination et sa bravoure, Avery m’a passablement déçue, par sa lâcheté et son manque de respect envers celle qu’elle considérait il y a peu comme l’une de ses meilleures amies et petit amie.



Dans le cas de notre trio d’amies, une difficulté supplémentaire vient s’ajouter aux deux premières : elles forment une bande à part de meilleures amies, et pour Nina, savoir deux de ses meilleures amies en couple est compliqué. Les sorties qui se faisaient alors à trois ne se font plus qu’en duo, Nina préférant laisser le nouveau couple tranquille. Coup dur pour cette dernière, qui a du mal à accepter cette situation.



J’ai bien aimé la façon dont l’auteure a abordé cette thématique. Au vu du nombre croissant de romans jeunesse qui traitent de ce même sujet, je doute que l’histoire sorte spécifiquement du lot. Elle est peut-être un poil trop commune, sans élément frappant assez original qui viendrait s’imprimer dans la mémoire du lecteur. Mais cela ne m’a pas empêché de passer un agréable moment de lecture aux côtés de ces trois jeunes filles, à la fois si différente dans leur choix d’orientation sexuelle et leur vision de la vie mais si semblable dans la manière de vivre et d’aimer son prochain. Les adolescents devraient également s’y retrouver, s’attacher aux personnages, et pourquoi pas trouver le courage nécessaire pour s’affirmer et réaliser pleinement les personnes qu’ils sont réellement.



Un roman agréable à découvrir, qui aurait mérité plus d'originalité dans sa manière d'aborder la thématique de l'homosexualité.
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La dernière petite enveloppe bleue

Attention Mesdames et Messieurs, Miss Boulette est de retour. Ou comment j’ai lu la suite d’un livre que je n’avais pas lu … En effet, ce bouquin fait suite au roman 13 petites enveloppes bleues précédemment paru. Comme je suis un peu folle, je me suis dit pas grave et au pire, si je galère trop je me commanderais le premier. Résultat des courses, j’ai été incapable de le lâcher, il est tout simplement génial, et même pas besoin d’avoir lu le premier pour le savourer. Certes, on le mentionne mais c’est parfaitement compréhensible et vu la tournure de l’histoire je crois que je suis presque contente de ne pas l’avoir lu !



La dernière petite enveloppe bleue est un livre comme je les adore, il a su me toucher, m’embarquer dans son aventure, me faire rire et sourire, de manière légère, pleine de pudeur, de douceur et de délicatesse. J’ai tourné les pages à toute allure en dégustant chaque mot, chaque phrase, chaque dialogue, chaque lettre. J’ai gloussé mais j’ai aussi été émue jusqu’aux larmes, j’ai complètement été happée par le roman de Maureen Johnson. Pourquoi ? Cela tient de plusieurs faits :



Tout d’abord l’histoire. Après la mort de sa tante vivant en Angleterre, Ginny a reçu treize petites enveloppes bleues de sa part qui l’ont conduit à vivre une folle aventure à travers l’Europe l’été de ses 17 ans (aventure contée dans le premier tome mais dont les principaux éléments nous sont rappelés tout au long de la lecture ce qui permet de lire cette suite sans aucun soucis)(philosophie). Seulement voilà, lors de son séjour en Grèce, son sac contenant les enveloppes a été volé et elle n’a jamais pu lire la treizième. Jusqu’à ce qu’elle reçoive, un peu avant Noël, un mail d’Oliver, un anglais, qui lui annonce la détenir. Gin va immédiatement décider de passer ses quinze jours de vacances de Noël à Londres chez son oncle Richard (le mari de sa tante) et ainsi de rencontrer Oliver pour récupérer ces petites enveloppes si précieuses. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et elle va se retrouver embarquée dans une nouvelle aventure à travers l’Europe en compagnie d’Oliver, de Keith (le garçon rencontré le fameux été et qui lui avait tapé dans l’œil), et sa petite amie Ellis (aïe). Une aventure à la poursuite de trois œuvres de sa tante artiste n’en formant qu’une seule et destinée à être vendue aux enchères et dont Oliver exige la moitié de la recette. J’ai trouvé cette histoire vraiment originale, j’ai été embarquée dans l’aventure avec l’envie de savoir qu’elles étaient les œuvres à découvrir et tout aussi surprise que les protagonistes lors des découvertes. Je me suis laissée prendre au jeu et j’en redemandais même encore à la fin !



Ensuite, les personnages. J’ai adoré le personnage de Gin même si par moment j’avais envie de lui dire ouvre les yeux ! Elle se pose les bonnes questions quand il faut, elle sait se remettre en question, elle est très humaine et a le sens de l’humour. Mais c’est surtout Oliver que j’ai le plus adoré. En fait, il m’a surtout intriguée, il m’a brisé le cœur à certains moments le pauvre chou, et alors que j’aurais dû le détester, j’ai senti en lui cette fragilité qui donne envie de le réconforter. Il est sombre et mystérieux, solitaire et gracieux, drôle par moment et toujours plein d’ironie, il est magnifiquement bien écrit. Keith je l’ai aimé mais je l’ai surtout détesté tout en ayant de l’affection pour lui (oui je suis compliquée). Par moment j’ai eu envie de la claquer, mais à d’autres j’ai eu envie qu’il soit mon meilleur ami. Je comprends son comportement envers Gin même si je ne le valide pas non plus. Quant à El, c’est une véritable bulle de bonne humeur, on ne peut que l’aimer immédiatement malgré son rôle, elle est pétillante, drôle, pleine de ressource et s’intègre parfaitement à la petite bande.



Mais aussi l’ambiance. J’ai adoré ce petit road trip à travers l’Europe, en passant de Paris par Amsterdam, sans oublier Londres et surtout l’Irlande. Tant de vies, de couleurs, d’ambiances différentes, sur fond de fêtes de fin d’année. Que ce soit Noël à Londres, le nouvel an en Irlande, ou encore le froid et la neige à Amsterdam, je me suis régalée, j’ai voyagé, des étoiles pleins les yeux, devant les descriptions de certains lieux, certaines villes que je n’ai jamais visités, et encore moins à cette période de l’année qui me laisse toujours rêveuse.



Et pour finir l’écriture de Miss Johnson. Douce, fluide, délicate, drôle et touchante, voilà comment je la décrirais. Je rajouterais qu’elle est même un brin poétique par moment. Elle vous emportera sur sa route grâce à son texte et vous laissera dans l’incapacité d’arrêter votre lecture. Elle a su alterner les moments drôles, les moments de réflexions et ceux remplis d’émotions pour nous offrir un parfait mélange. Je ne la connaissais pas, c’était mon premier roman de sa plume mais ce n’est certainement pas le dernier !
Lien : http://lune-et-plume.fr/la-d..
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Suite Scarlett

Un roman jeunesse qui évoque le quotidien d'une ado, ça peut facilement tourner à la guimauve ou au tas de clichés...mais c'est le deuxième livre de Maureen Johnson que je lis après "13 petites enveloppes bleues" et je me dis que cette auteur-là sait décidément éviter l'écueil pour nous proposer des histoires fraîches et sympathiques!!!

***

Une famille qui tient un hôtel plein de charme mais sur le déclin à New York, une soeur très coquette qui a un petit ami richissime, la seconde qui a survécu à un cancer et reste la préférée à qui on ne refuse rien, et un grand frère hyper charismatique aux rêves d'acteur...Scarlett n'a pas qu'un prénom de cinéma, elle en a aussi la vie trépidante quand débarque une cliente loufoque et excentrique qui la prend sous son aile. Alors quand elle découvre parmi la troupe de théâtre du frérot un beau jeune homme au charme fou, elle aura besoin de toute son énergie pour faire face aux multiples péripéties qui l'attendent..

***

J'ai été vite conquise par le scénario, l'idée de l'hôtel familial à entretenir et sauver, des vacances qu'on imaginait tristounettes et qui s'emballent, de la tribu soudée aux caractères bien trempés, (ça fonctionne toujours avec moi, c'est l'effet "Filles du docteur March et Arrou-Vignod"). Je reproche toutefois quelques longueurs aux trois quarts et des coquilles bien frustrantes. J'avais préféré "Treize petites enveloppes bleues", mais j'ai passé un moment bien agréable avec celui-ci !

L'auteur doit elle aussi apprécier son héroïne, puisque sur son site on apprend qu'elle lui offre une autre histoire, "Scarlett Fever". Je suis prête à signer sans problème, surtout parce que Scarlett y est engagée par la
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
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Flocons d'amour

Bonjour !

J'AI LU : Flocons d'amour de John Green, Maureen Johnson et Lauren Myracle publié dans la maison d'édition Hachette romans.



Alors pour résumer le livre c'est trois plumes différentes et trois personnages différents en une seule et même histoire. Comme le dis si bien le titre c'est trois histoires d'amours tout en rejoignant les trois personnages principaux.



J'ai bien aimer le fait de ramener des choses sur les personnage des autres histoires et l'humour est comme même présente je ne pensais pas que cela aller être aussi bien construit. ;)



Il n'y a aucun point que je n'ai pas aimé, ... vraiment rien que je n'ai pas aimé.



Je vous le recommande sérieusement et je crois que pour l'instant je vais m'arrêter là avec les John Green et aller un peu vers d'autres auteurs.



A bientôt et je vous souhaites de très belles lectures ! ^^
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Flocons d'amour

Vous recherchez un peu de fraîcheur par cette chaleur ? Ce livre ne peut que vous en apporter puisque l'intrigue se déroule à la période de Noël, sous une montagne de neige.



Le concept est sympa, trois auteurs écrivent chacun un roman court, ou novella. Outre le lieu et la date qui se révèlent des fils conducteurs, un lien se fait par les personnages puisqu'un personnage secondaire d'une histoire devient personnage principal de l'histoire suivante.



Les héros sont tous des jeunes, c'est un roman jeunesse dont les thèmes principaux sont les sentiments amoureux, l'amitié, la rivalité entre bandes.



Ma novella préférée est la première, "Le Jubilé Express" de Maureen Johnson, on y lit une petite histoire d'amour sympa sur fond de train bloqué par la neige.

Dans la suivante, celle de John Green "Un miracle de Noël à pompons", il est question d'une jeune fille, Angie, qui ne pense qu'à manger des gaufres. Je ne vous explique même pas comment j'ai eu envie d'une gaufre au nutella, alors je me suis fait plaisir le lendemain en ville :-)

La troisième novella est écrite par Lauren Myracle et s'intitule "Le Saint Patron des cochons".



Une lecture "gentillet".
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Hantée, tome 1 : Les ombres de la ville

Maureen Johnson revisite l,histoire de

jack l,éventrer qui sévit a Londres en 1888.Londres de nos jours,aurora ( dite

rory ) arrive de Bénouville petite ville de la nouvelle Orléans,faire c'est études à

Londres,juste le jour où un assassin

malgré l,omniprésence des caméras,

réveille la légende de Jack l,éventrer.

aurora s,apercevra qu'elle est la seule

a voir son ombre.alors accompagnée d'un mystérieux jeune homme,elle va

plongée dans les brunes de la cité pour

arrête le meurtrier.

une histoire qui tient en haleine jusqu'au

bout,sur l,un des personnage les plus

obscur de la royauté anglaise.
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Suite Scarlett

Dans la famille Martin, il y a:

- les parents propriétaires d'un hôtel à New-York, hôtel qui a, disons, le charme de l'ancien....

- l'héroïne du roman, Scarlett, 15 ans

-le frère aîné, Spencer, qui rêve d'être comédien

-la superbe soeur aînée, Lola, qui sort avec un garçon riche

-la soeur cadette, Marlène, qui a réchappé d'une leucémie.



Dans ce roman jeunesse de bonne facture, on suit les aventures de cette sympathique famille, dont la vie est bouleversée par l'arrivée à l'hôtel Hopewell d'une cliente un peu excentrique, Mrs Amberson.

Et s'il n'y a pas de réelles surprises dans l'histoire, l'ensemble se lit fort agréablement et je vais regarder si une suite existe.
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Flocons d'amour

Différents histoires en plein mois d'hiver Drôle, touchant et merveilleux.
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Flocons d'amour

Voilà un livre parfait pour la saison. Un livre composé de trois nouvelles liées les unes avec les autres et écrites par trois auteurs dont deux que j’affectionne tout particulièrement : John Green que je ne présente plus et Maureen Johnson l’auteure de La dernière petite enveloppe bleue. L’auteure de la troisième nouvelle est Lauren Myracle que je ne connaissais absolument pas.



Tout commence quand Jubilé se voit contrainte de prendre le train pour rejoindre ses grands-parents en Floride alors qu’elle avait prévu de passer le réveillon de Noël avec son petit-ami. Mais comme si ça ne suffisait pas, il a fallu que le train tombe en panne au milieu de nulle part à cause d’une tempête de neige et qu’elle s’y retrouve coincée avec un troupeau de pom-pom girls et d’un charmant garçon Jeb, désespéré car il n’arrive pas à joindre son ex-petite amie. Enfin, le train n’est pas vraiment au milieu de nulle part, mais proche de Gracetown, petite bourgade, … au milieu de nulle part. Impossible pour Jubilé de rester dans ce train de fous, elle décide de braver la neige et le froid pour rejoindre le petit café qu’elle aperçoit de l’autre côté de l’autoroute enneigée. Café où elle fait la rencontre de Stuart, qui propose de l’héberger dans sa famille pour lui éviter de supporter les pom-pom girls qui l’ont finalement suivie.



Pendant ce temps, le patron d’un soir du petit café n’en revient pas : les miracles existent, voilà que son café est rempli de pom-pom grils! Des pom-pom girls qui n’ont qu’une seule envie jouer au Twister. Il appelle donc un de ses meilleurs amis, Tobin, pour que celui-ci l’amène. Tobin tranquillement en train de regarder un James Bond avec sa meilleure amie le Duc et son meilleur ami JP. A la mention du mot « pom-pom girls » comme deux crétins de garçons qu’ils sont, ils n’hésitent pas un seul instant à braver la tempête de neige en voiture pour rejoindre le café et en entraînant le Duc avec eux bien évidemment. S’ensuivra un périple de folie pour être les premiers à arriver avec le précieux sésame.



Quant à Jeb il est désespéré : le voilà bloqué par la neige, dans un café bourré de pom-pom girls épuisantes, sans portable, alors que son ex-petite amie l’attend au Starbucks de Gracetown et qu’il espère bien renouer avec elle, parce qu’il en est fou amoureux et qu’il est prêt à tout lui pardonner. Addie qui s’apprête à passer le pire des Noël : elle en a la preuve, le garçon dont elle est folle amoureuse ne lui pardonnera jamais. Il n’est pas venu et ne viendra pas, c’est sûr, il ne veut plus d’elle. Mais bon au moins peut-elle rendre une de ses meilleures amies heureuse et pour cela, il va lui falloir partir à la recherche de Gabriel, le cochon miniature … Et puis qui sait, peut-être qu’Addie, Jeb, Jubilé, Stuart, Tobin et le Duc vont finir par se retrouver tous au même endroit …



Voilà pour des petits résumés des nouvelles et comme vous pouvez le constater, nous avons affaire à trois auteurs différents, trois histoires différents, trois couples, mais un contexte, une vision globale identique : trois histoires qui n’en font qu’une. Trois histoires aussi déjantées les unes que les autres, drôles à souhait, mais aussi touchantes et couinantes. Trois nouvelles qui se dévorent à toute allure et d’un niveau presque égal. Presque parce que j’ai quand même deux petites préférences.



Dans la première nouvelle, Le jubilé express, j’ai retrouvé avec plaisir la douceur et la délicatesse de Maureen Johnson dans une courte nouvelle qui m’a fait sourire. Dans la deuxième nouvelle Un miracle de Noël à pompons, je me suis délectée de l’humour inimitable de John Green. Il s’agit vraiment de ma nouvelle préférée sur les trois, j’ai gloussé, j’ai couiné, j’ai adoré tout court. Dans la troisième et dernière nouvelle Le Saint Patron des cochons, j’ai découvert la plume de Lauren Myracle, la seule qui m’était inconnue. Cette nouvelle est complètement déjantée, assez drôle et termine très bien le recueil mais je dois avouer que c’est celle que j’ai le moins apprécié. Je l’ai trouvé un peu longue à se mettre en place, j’ai pris un petit peu moins de plaisir à sa lecture sauf pour le final très bien réussi.



Je me suis donc régalée mais attention, en entamant sa lecture, il faut penser au fait que c’est un recueil de trois nouvelles, certes liées mais avec chacune leur couple de héros et qu’en conséquent c’est court, trop court pour vraiment mettre en place l’histoire comme sur un roman. C’est pour ça que je lis rarement des nouvelles, c’est trop court pour moi et pas assez approfondi. Ici, grâce au lien entre les nouvelles, c’est un peu plus approfondi que dans une nouvelle lambda mais pas énormément plus. Mais je n’ai pas été déçue, je m’y étais préparée et je l’ai lu pour ce qu’il était : trois romances pour vous faire sourire et patiemment attendre Noël, et de ce qui est des sourires et des rires, de la romance toute douce, c’est pari gagné ! Je ne peux que vous le conseiller.



Congèrement Vôtre,
Lien : http://lune-et-plume.fr/floc..
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13 Petites enveloppes bleues

Récit divertissant qui donne une folle envie de voyager un peu partout dans le monde.
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