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Critiques de Maurice Coyaud (24)
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180 contes populaires du Japon

Voilà un livre qui nous plonge dans les profondeurs de la culture japonaise populaire .Dans l'introduction

,le très érudit Maurice Coyaud , explicite sa sélection de contes, et fournit des éléments sur des aspects particuliers: la religion , les croyances et les fêtes populaires .Les 180 contes sont classés par origine géographique .En annexe sont donnés en index :les divinités et êtres surnatulels , des végétaux,les objets , les animaux et , plus surprenant , les onomatopéés qui jouent un grand rôle dans la narration. Une lecture qui fait approcher la radicale différence de la culture japonaise , sa truculence, son approche du fantastique .
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Tanka, haiku, renga

Ce recueil est consacré à trois des formes canoniques de la littérature japonaise classique , il en présente les formes , les règles de composition et surtout un florilège composé avec les plus grands noms de la discipline : Buson , Basho, Issa... Les poèmes sont souvent assortis de commentaires qui en éclaircissent le sens et les allusions.
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Aux origines du monde : Contes et légendes de..

"Voici bien longtemps, il n'y avait ni ciel ni terre, ni vent ni pluie, ni soleil ni lune ni étoiles. Pas de différence entre jour et nuit." Ainsi commence la création du monde selon les Lahu, ethnie du Nord de la Thaïlande. Les Lahu vivent aussi au Vietnam, au Myanmar, au Laos et en Chine.



L'origine du feu, de la pluie, de la riziculture, de l'écriture et bien d'autres contes et légendes vous attendent dans ce recueil. Une belle plongée dans les croyances et l'imaginaire thaïlandais.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Tigre et kaki et autres contes de Corée

Ces contes sont très plaisants. Ils s'inscrivent dans l'histoire ancienne de la Corée, reflétant une part de son folklore et de ses superstitions. La morale en est souvent simple : les bonnes actions sont récompensées et les actes impies punis, le plus souvent avec l'intervention de forces surnaturelles : l'esprit des montagnes, le roi-dragon, des fées, des fantômes... Mille artifices et métamorphoses témoignent d'un monde magique. Ces contes sont en même temps empreints de réalisme dans une société rurale et bureaucratique non sans ironie. Bref ce florilège donne un bel aperçu du conte en Corée.
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Le lycée français de Rabat où j’exerçais en ces temps lointains organisa un concours de Haïkus parrainé par l’ambassade du Japon. J’étais à cette époque tout à fait ignare en la matière et pour m’initier j’achtai ce livre : quelle révélation ! Outre les explications et conseils fort pertinents de l’auteur , il contient une anthologie qui m’a vissé au cœur l’amour de cette forme poétique.
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Une promenade anthologie dans l’univers des haïjins japonais. Poétique et documentée. Par thèmes et illustrée avec des contes très intéressants. Le seul bémol, c’est la traduction : traduction qui se veut très proche du japonais mais qui est un peu sèche peut-être pour les lecteurs francophones.
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Un joli florilège de haïkus variés, composé en thèmes ( moments, humour, bestioles, etc.) et agrémenté de contes populaires, de comparaisons littéraires ( Verlaine, Apollinaire, Proust, Prévert...) et de réflexions personnelles qui accompagnent notre propre promenade sans la gêner. L'anthologie est précédée d'une introduction éclairante, aussi simple qu'érudite.
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Vous le devinez à peine, mais le sous-titre a toute son importance : anthologie-promenade. Tout est dit avec économie ! Et avec un guide ayant érudition et humour, c'est un régal !
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Ce livre de haïkus est une anthologie un peu spéciale. Maurice Coyaux est un spécialiste des langues orientales (du russe au chinois) et il a superbement compris l'esprit de ce petit poème souvent écrit à l'impromptu en bordure d'un chemin, au court d'une randonnée, d'un voyage lointain. Il procède donc de même, mêlant les plus beaux poèmes nippons à des réflexions plus personnelles, à des citations d'auteurs occidentaux, à des contes asiatiques qui répondent ou précèdent un joli haïku.

Ceux-ci sont ici classés par thèmes (été, hiver, humour, musique, ...) et non pas par époque ou par auteur. Ce classement impose donc que les auteurs sont présentés petit à petit et que les dates de rédaction se mêlent et se mélangent, sans que cela gène en rien puisque les haïku sont intemporels, éternels.

C'est donc un ouvrage à la fois très léger, souvent impertinent, parfois mutin et coquin ; mais aussi d'une grande érudition, qui montre une immense connaissance de l'Homme de la part de l'éditeur et des auteurs. Un pur régal à lire, relire, parcourir sans cesse pour s'abreuver de ces petits moments hors du temps.
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Joe crois que c'est pas ce livre que j'ai le plus découvert le sens des haïkus. J'ai apprécié que parfois ils ne se prennent pas au sérieux. J'aime ces comparaisons avec des éléments anodins de la nature.
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Aux origines du monde : Contes et légendes du..

Comme son titre l'indique, cet ouvrage conte beaucoup d'histoires anciennes se passant au Japon.

J'apprécie ce pays mais je ne sais pourquoi, je me suis beaucoup ennuyer à la lecture de cet ouvrage.

En effet, les contes ne m'ont pas intéressés plus que ça et il faut avouer que l'humour et la culture historique du Japon n'a, bien évidemment, rien à voir avec notre culture occidentale.

Malgré tout, l'auteur nous donne des explications et des notes diverses et variées sur le vocabulaire nippon.

Sur 86 nouvelles, une seule a retenue particulièrement mon attention, il s'agit de celle intitulée: "Bonheur du son et Bonheur du riz", un thème proche de celui de Cendrillon.

Pour le reste, il m'est difficile de parler de mon ressenti...
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

J'ai vu "Haïkus" dans le titre et je me suis dite : tiens ça pourrait être sympa d'en lire, ça m'est pas arrivé depuis le CM2... Et puis un soir, je l'ouvre et je râle : mais euh ! y a pas que des haïkus, y a des textes entre (ô grande resquilleuse de la lecture !).



Alors au début, je saute les textes et je ne lis que les haïkus, regroupés par thématiques, soit drôles, soit délicatement poétiques, qui me rafraîchissent les yeux et me font voyager au Japon d'il y a fort longtemps à nos jours. Et puis, je lis quelques bout du texte posé là comme une glose... et finalement, arrivée au bout du livre, je le reprends depuis le début. L'éditeur n'a pas menti, l'auteur nous emmène en balade, et c'est une expérience assez chouette de se promener avec lui, pour peu qu'on accepte d'arrêter de vouloir picorer en solitaire ces petits trésors japonais.
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Tout ceux qui apprécient ou s'intéressent un peu au "haïku" se doivent de posséder ce livre dans leur bibliothèque poétique... Superbe recueil !
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Aux origines du monde : Contes et légendes de..

L’ensemble des contes est partagée en 4 sections : Astres, déluge, terre des ancêtres, mer ; Animaux ; Végétaux ; Autres contes.



Une surprise dès le premier conte, qui était en fait très proche du Petit Chaperon Rouge, sauf qu’au lieu du loup, il y a un tigre. Et la fin est différente, mais c’est bien le même conte pour une bonne partie. De même que les contes classés dans la partie Végétaux m’ont furieusement fait penser aux Métamorphoses d’Ovide….Les liens culturels posent vraiment question. Il y a des échanges c’est évident, mais à quel moment, dans quel sens ? J’avoue que j’aurais voulu en savoir un peu plus. Les contes évoquent aussi le Japon et la Chine, surtout cette dernière, et d’une façon plutôt positive. Je regrette ne pas mieux connaître l’histoire de la Corée pour mieux apprécier tous ces liens. D’après la présentation, les textes des contes viennent des sources écrites, et certains recueils de contes de Corée ont déjà plusieurs siècles. On est très loin d’une transmission orale.



Ce qui est aussi frappant, c’est à quel point beaucoup de ces contes ne finissent pas bien, au contraire des nôtres dans lesquels un happy end est attendu.



J’ai été un peu étonnée par la traduction, qui mélange un langage châtié à des tournures très familières : un roi qui parle de « fourrer en taule » une famille par exemple. Je ne sais pas dans quelle mesure cela provient des textes originaux, et dans quelle mesure des partis pris des traducteurs (qui semblent être de respectables universitaires), mais cela m’a un peu agacé par moments.

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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Ce livre est une très belle anthologie de haïkus japonais (courts poèmes très codifiés, composés de trois vers seulement et dont la paternité est attribuée au poète japonais Bashō Matsuo qui a vécu au XVIIème siècle). Ceux-ci sont déclinés par thèmes successifs (saisons, lumière, amour, musique, nature, etc.) qui en rend la lecture très appréciable. C'est un recueil que je conserve souvent près de moi : les quelques lignes d'un seul haïku suffisent à combler mon imagination. Les petites choses ont souvent une réalité immense, universelle. C'est tout le mérite de ce très beau livre que de nous le faire découvrir ou de nous le rappeler.
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Aux origines du monde : Contes et légendes de..

Le hasard m'a amené vers ce livre. A l'origine, je cherchais des contes chinois ou japonais, mais comme je n'arrivais pas à en trouver dans les rayons de la bibliothèque, on m'a proposé ce recueil de contes venant de Corée.

Les récits sont très courts et tiennent souvent sur une page. Ils expliquent - comme son titre l'indique très clairement - l'origine du monde, l'origine de certaines fleurs ou caractéristiques animales. Par exemple, pourquoi la fourmi est-elle fine ? pourquoi la sauterelle est-elle chauve ? pourquoi les rainettes coassent ? d'où vient l'aigle, l'eau de mer salée ou le soleil et la lune ?

Il faut un moment pour s'y habituer car ils ne ressemblent absolument pas aux contes européens qui ont bercé mon enfance. Il n'y a ni princesses en détresse, ni chevaliers servants, ni cruels sorcières ou méchantes fées, ni dragons furieux, ni loups affamés...On aura plutôt affaire à des jeunes paysannes ou des filles nobles amoureuses qui meurent et se transforment en fleur, d'esprits ou dieux de la montagne accordant ou non des faveurs, des animaux perdant leurs membres...

C'est une culture entièrement différente, où le code de l'honneur, l'amour de la patrie ainsi que le respect des esprits de la nature et de la famille, dominent. Quelque chose m'a frappé dans ces contes : je n'ai jamais vu autant de jeunes filles se suicider ! Parfois, pour des raisons qui m'ont paru très futiles. D'ailleurs, je suis bien curieuse de savoir si et comment on raconte ces histoires aux enfants.

Le style d'écriture est extrêmement simple, avec des phrases courtes et directes sans beaucoup de poésie.

Si vous avez du temps, je vous conseille de découvrir ce livre !


Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

C'est sublime
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Aux origines du monde : Contes et légendes de..

Contrairement à ce que fait cette collection d'habitude, seulement la moitié du livre est consacré à des récts étiologiques et des récits de création. Le reste est constitué de contes "ordinaires".



Je parle en tant que personne qui lit pour le plaisir, pas en tant qu'académique, et je suis toute prête à acepter la qualité du travail, mais : ce n'est pas mon recueil de contes préféré, ni dans cette collection, ni sur ce sujet.



Les histoires manquent souvent de cohérence narrative, et n'ont pas de morale claire non plus. Au niveau symbolique, elles sont beaucoup plus intéressantes, mais je ne m'y connais pas bien et je ne peux m'empêcher de regretter qu'il n'y ait pas eu plus de notes explicatives. En plus, certains personnages font d'un coup des choses déplaisantes sans aucune explication, et c'est aussi un peu répétitif (je ne compte plus le nombre de femmes qui ont épousé des chiens). De plus, l'auteur a une façon de mélanger langage soutenu et familier "Oui da, mais que manger ? Mon oncle ne me donne rien à grailler" qui est sans doute fidèle à l'original mais qui est déstabilisante.



J'ai l'air négative, mais il y a de contes que j'ai adorés. Ceci dit, ils sont en minorité, et ce n'est pas le livres de contes Inuit que je recommanderais en premier.

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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Très très intéressant, surtout si comme moi on ne connaît pas tant que ça la culture japonaise, l'art du haïku ...



Le livre est construit en plusieurs chapitres thématiques, et nous donne un bon aperçu de la fabuleuse diversité des thèmes abordés, des auteurs, des styles



L'auteur ose des parallèles avec "notre" poésie française et européenne (Apollinaire, Verlaine ... entre autres), et nous replace dans le contexte culturel et historique des auteurs de haïkus : les contes zen, les contes populaires asiatiques, la culture bouddhiste et shintoïste ...



A picorer, à savourer, en plusieurs lectures, en plusieurs instants

Le haïku, la magie de l'instant saisi au vol
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Fourmis sans ombre : Le Livre du haïku

Réédition d'un classique qui enchanta Roland Barthes, où poésie et impertinence cheminent d'un même pas. Les haïkistes nippons, dont Maurice Coyaud a rassemblé le plus large florilège, notaient volontiers leurs petits poèmes - trois vers, c'est tout - en marge du récit de leurs randonnées, comme autant de pauses, de points de suspension. M. Coyaud procède à leur manière. Son anthologie n'en est pas vraiment une et c'est tant mieux : elle prend forme de promenade, de libre divagation à travers le Japon éternel.

Ecoutons ces voix qui nous disent que la poésie, même si elle n'est jamais que l'autre nom de l'indicible, ne loge pas au temple que l'on croit : elle suit les chemins vicinaux, dort dans les fossés et chausse les savates de tout le monde. Elle ne cherche rien (puisque chercher est l'un des meilleurs moyens de ne rien trouver) donnant secrètement raison au sage qui nous prévient narquoisement : "Quand vous regardez, contentez-vous de regarder. Sous réfléchissez, vous mettez déjà hors de la cible." (4ème de couverture).



Ce recueil de haïkus est pour moi comme un ami que l'on consulte lorsque les pensées se font cumulus. Il est indispensable de le garder près de soi, sur sa table de nuit, et d'en picorer quelques petites phrases qui agissent comme des bulles de savons légères et insignifiantes

"....il n'y a rien à ajouter au haïku qui vient d'éclore sur les lèvres du voyageur ; il n'a pas besoin d'une syllabe de plus pour dire ce qu'il a à dire ; rien ne saurait l'augmenter, lui donner davantage de sens....".




Lien : http://mescapades.canalblog...
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