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Citations de Maurice Leblanc (813)


Ainsi donc, quelque piste que l'on suivît pour sortir des ténèbres, on aboutissait à d'autres ténèbres, à d'autres énigmes.
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Ce qui nous réjouit dans ce qu'on pourrait appeler les spectacles Arsène Lupin, c'est le rôle éminemment comique de la police. Tout se passe en dehors d'elle. Il parle, lui, il écrit, prévient, commande, menace, exécute, comme s'il n'existait ni chef de la Sûreté, no agents, ni commissaires, personne enfin qui pût l'entraver dans ses desseins. Tout cela est considéré comme nul et non avenu. L'obstacle ne compte pas. Et pourtant elle se démène, la police! Dès qu'il s'agit d'Arsène Lupin, du haut en bas de l'échelle, tout le monde prend feu, bouillonne, écume de rage. C'est l'ennemi, et l'ennemi qui vous nargue, vous provoque, vous méprise, ou, qui pis est, vous ignore. Et que faire contre un pareil ennemi?
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La seule joie qui se renouvelle toujours, c'est celle du combat. Après, cela n'a plus d'intérêt.
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Prendre est plus difficile que gagner. Et l’on risque bien plus ! Le fait seul de posséder crée un état d’âme impitoyable. Et plus on avance en âge, plus cet état d’âme s’aggrave.
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Une fortune ne se prend pas comme un sac à main !
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Tout l’art du journaliste et du romancier se trouve dans la préparation du drame, dans sa mise en scène, dans l’indication des premières péripéties, dans ce quelque chose qui fait que le lecteur est pris tout de suite. Pris par quoi ? Je ne puis vous le dire. C’est le secret du talent. Si vous n’avez pas en vous-même cette vocation secrète de vous emparer de l’attention par des mots, faites des robes ou des corsets, mais pas de romans, ni d’articles.
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Et tout en elle respirait la santé, l’équilibre physique et moral, l’énergie, le goût de vivre. Elle était de ces femmes qui ne mentent pas et ne déçoivent pas, qui créent la sympathie et la confiance, qui suscitent l’amitié et l’amour.
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Maîtres du secret, les rois de France grandissent, débordent les limites étroites de leur domaine, fondent peu à peu la grande nation et rayonnent de gloire et de puissance - ils l'oublient ou ne savent point en user, et c'est la mort, l'exil, la déchéance.
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"Je ferai la guerre aux hommes ! Et je crois vraiment que je suis fait pour cela, Josine ! Oui pour l’aventure, pour la conquête, pour l’extraordinaire et le fabuleux. Je sens qu’il n’est point de situation d’où je ne puisse sortir à mon avantage. "
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Au mois de décembre 1921, un grand bal fut donné à l'ambassade d'Italie ; quelques réceptions restreintes y avaient déjà marqué la reprise de la vie à Paris, mais cette soirée officielle était la première qui eut lieu depuis les événements de 1914-1918.
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Je regrette, madame, d'avoir l'air d'un prestidigitateur ou d'un charlatan. Mais vous m'avez convoqué pour découvrir une bague perdue : je dois donc vous dire où elle est.
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Arsène Lupin !
Gourel répétait ces deux mots fatidiques d’un
air absolument pétrifié. Ils résonnaient en lui
comme un glas. Arsène Lupin ! le bandit-roi !
l’aventurier suprême ! Voyons, était-ce possible ?
– Mais non, mais non, murmura-t-il, ce n’est
pas possible, puisqu’il est mort !
Seulement, voilà... était-il réellement mort ?
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– Fichtre ! ce n’est pas aveuglant. Voyons, je
résume. Une simple feuille de papier pliée en
quatre et dont les plis paraissent tout neufs...
Bien... En haut et à droite de cette feuille, ces
mots : un mètre soixante-quinze, petit doigt
gauche coupé, etc. Oui, c’est le signalement du
sieur Pierre Leduc. De l’écriture de Kesselbach,
n’est-ce pas ?
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– Nous sommes fichus. C’est Gourel, de la
Sûreté...
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– Je n’y comprends rien, Chapman, voilà
plusieurs fois que je constate ici des choses... des
choses étranges, vous l’avouerez. Hier, c’était ma
canne qu’on a dérangée... Avant-hier, on a
certainement touché à mes papiers, et cependant
comment serait-il possible ?
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M. Kesselbach s’arrêta net au seuil du salon,
prit le bras de son secrétaire, et murmura d’une
voix inquiète :
– Chapman, on a encore pénétré ici.
– Voyons, voyons, monsieur, protesta le
secrétaire, vous venez vous-même d’ouvrir la
porte de l’antichambre, et, pendant que nous
déjeunions au restaurant, la clef n’a pas quitté
votre poche.
– Chapman, on a encore pénétré ici, répéta M.
Kesselbach.
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je ne l’eusse [l'affaire] certes pas racontée si la participation d’Arsène Lupin ne l’éclairait d’un jour tout spécial. Cette participation, il en est peu qui la soupçonnent. Nul ne sait en tout cas l’exact et curieuse vérité. (p.37).
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- J’ai bien peur que tu ne te trompes… Geneviève n’a pas besoin d’une existence merveilleuse… Elle a des goûts simples.
- Elle a les goûts de toutes les femmes, et la fortune, le luxe, la puissance procurent des joies qu’aucune d’elles ne méprise.
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C’était un homme à qui l’on pouvait donner soixante ans, mais dont l’étrange pâleur, dont la peau entièrement décolorée, sous laquelle ne courait pas une goutte de sang, avaient quelque chose qui n’était d’aucun âge. Une face absolument glabre. Aucun cil, aucun sourcil. Un nez au cartilage transparent, comme le nez de certains tuberculeux. Point de chair. Une mâchoire, des os, des pommettes, de vastes paupières rabattues et ridées composaient toute la figure, entre deux oreilles décollées, et au-dessous d’un front énorme que prolongeait un crâne entièrement nu.

« Le doigt… le doigt… » souffla Dorothée.

Le quatrième doigt de la main gauche manquait, coupé au ras de la paume, exactement comme l’avait annoncé le testament.
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Les ruines de Veldenz, bien connues de tous ceux qui visitent les bords du Rhin et de la Moselle, comprennent les vestiges de l'ancien château féodal, construit en 1277 par l'archevêque de Fistingen, et, auprès d'un énorme donjon, éventré par les troupes de Turenne, les murs intacts d'un vaste palais de la Renaissance où les grands-ducs de Deux-Ponts habitaient depuis trois siècles.

C'est ce palais qui fut saccagé par les sujets révoltés d'Hermann II. Les fenêtres, vides, ouvrent deux cents trous béants sur les quatre façades. Toutes les boiseries, les tentures, la plupart des meubles furent brûlés. On marche sur les poutres calcinées des parquets, et le ciel apparaît de place en place à travers les plafonds démolis.
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