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Citations de Maxime Chattam (3684)


- J’aime pas les gosses.
- T’aimes pas les adultes non plus en même temps.
- C’est vrai. Mais ces gosses là, je pourrais en prendre trois ou quatre et les emmener derrière pour leur donner un bon coup de pelle dans la tronche en chantant du Herbert Léonard.
- Herbert Léonard ?
- « Pour le plaisir ». Ça les calmerait, je pense.
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Les certitudes ne font pas vivre, elles sont le domaine de la mort, c’est l’espoir qui nous tire en avant chaque matin. Il faut croire pour vivre.
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La vie n'a pas de sens. Elle ne cherche pas la cohérence, seulement l'efficacité, iil suffit d'observer la nature, les animaux... Le sens c'est nous qui le donnons.
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Nous accusons les entreprises, les politiciens, les autres, de ne pas prendre conscience de l'état du monde, pourtant si le peuple dans son ensemble agissait, nous n'en serions pas là. Mais c'est trop difficile de renoncer à nos privilèges, à nos habitudes, à notre confort. Alors on regarde ailleurs et on accuse.
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Où est le forum ancien, l'agora où on pouvait échanger, avec l'intention non pas de convraincre à tout prix, ni de rentrer se coucher orgueilleux d'avoir fait preuve de prosélytisme, mais au contraire de s'enrichir de toutes les différences des autres ?
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L'homme, pour survivre, n'a pas seulement besoin d'air, d'eau, et de se nourrir. Il a besoin de croire.
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Le vent soufflait fort sous un plafond de nuages de plomb. Il ne tarderait pas à pleuvoir ou à neiger en abondance. Souvent, Ambre constatait avec étonnement à quel point le climat était en harmonie avec ce qu’elle ressentait. Et à présent, elle n’était que ciel obscur sans horizon, envie de déverser des torrents de larmes, et des rafales de haine parcouraient sa tête à lui en faire mal au crâne.
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Ce qu’elle pouvait détester les adieux… Ils avaient le don de remuer ce qu’on parvenait à immobiliser tout au fond de soi à grand coup de pseudo-certitudes telles que « c’est mieux ainsi » ou « de toute manière on ne peut pas faire autrement ».
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L’argent avait quelque chose de fascinant. Peut-être à cause des libertés qu’il permet, supposa-t-elle.
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Les monstres pouvaient gagner finalement, même les héros finissaient par tomber un jour.
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La vie est un flash de conscience de l'éternité. Une solitude réelle dans l'illusion des autres.
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Il avait commis une grave erreur en ne restant pas avec les autres dans ce hall.
Mais c’était trop tard pour reculer.
La lumière déjà timorée du jour devint spectrale tandis qu’un rugissement terrifiant descendait des cieux. Les vêtements de Pierre convulsaient sur lui dans la fureur des éléments, et le garçon dut se pencher pour ne pas se faire renverser.
Il n’allait pas pouvoir tenir bien longtemps.
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Ce n’était pas une grade 1, ça. Pas même une 2.
Lorsqu’il entendit le fracas d’une voiture projetée contre la façade d’une tour, Pierre songea que ce n’était même pas une 3.
Qu’est-ce qu’elle est rapide, ne put-il s’empêcher de se dire, effaré.
Il avait commis une grave erreur en ne restant pas avec les autres dans ce hall.
Mais c’était trop tard pour reculer.
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Comme s’il avait plongé dans une eau limoneuse. Ses vingt-cinq étages et cent treize mètres de haut se volatilisèrent dans la déferlante. Des éclairs jaillirent quelque part dans cette masse sombre qui engloutissait le monde, projetant brièvement dans la brume sinistre les ombres des immeubles les plus hauts.
Pierre s’arrêta net. Il recula même d’un pas, instinctivement.
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La maison avait été mise aux normes. Ça leur avait coûté ce que Zoé avait de côté ; mais pour l’heure, elle n’avait pas eu à le regretter. Elle était en sécurité. Enfin, elle l’espérait.
Zoé avisa sa montre. 16 h 07.
Son ventre se creusa d’un coup. Ce n’était plus son physique cette fois.
Mais la chair de sa chair, son unique enfant, qui devait être quelque part dehors sur le trajet du retour.
– Mon Dieu, dit-elle
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Zoé releva le nez de sa tablette et avisa le jardin à travers la véranda. Les herbes vibraient dans le vent, et les buissons se courbaient. Oui, ça avait commencé. Même l’eau de l’étang dessinait des plis rapides sous la pression des rafales. Le plafond de nuages gris était bas, il étouffait le soleil, comme si la nuit était sur le point de tomber. Combien de temps venait-elle de passer absorbée par son écran pour ne même pas voir le changement de météo ? Ce truc la transformait en zombie.
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Le portable de Zoé vibra en même temps. Le SMS d’urgence.
Ce n’était pas une fausse alerte.
Le bandeau était clair.
« Alerte. Grade 4. Rejoignez sans délai l’abri le plus proche… »
Grade 4, relut-elle. Merde. C’était grave. Pourtant elle n’avait pas souvenir que les médias ou les autorités en aient parlé la veille. Grade 4, ça ne pouvait pas s’improviser, il y avait des signes.
Zoé releva le nez de sa tablette et avisa le jardin à travers la véranda. Les herbes vibraient dans le vent, et les buissons se courbaient. Oui, ça avait commencé. Même l’eau de l’étang dessinait des plis rapides sous la pression des rafales. Le plafond de nuages gris était bas, il étouffait le soleil, comme si la nuit était sur le point de tomber. Combien de temps venait-elle de passer absorbée par son écran pour ne même pas voir le changement de météo ? Ce truc la transformait en zombie. Ses petites obsessions personnelles et autocentrées la faisaient passer à côté du monde.
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Le portable de Zoé vibra en même temps. Le SMS d’urgence.
Ce n’était pas une fausse alerte.
Le bandeau était clair.
« Alerte. Grade 4. Rejoignez sans délai l’abri le plus proche… »
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Vous êtes le reflet de ce qui se fait de pire en ce monde en ce moment. Un champ de foire où des sourds n'ont pour intention que d'entendre leur propre voix. Où est le forum ancien, l'agora où on pouvait échanger, avec l'intention non pas de convaincre à tout prix, ni de rentrer se coucher orgueilleux d'avoir fait preuve de prosélytisme, mais au contraire de s'enrichir de toutes les différences des autres ?
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-Je te la fais courte, le monde est devenu trop oisif. La vie courante trop facile, on a le temps. Le temps des loisirs, de l"ennui, de la paresse qui donne la flemme. Et avec cette cohorte est arrivé le mécontentement permanent. L'indolence mâtinée d'inaction est la recette de la rancoeur, de la jalousie, de la bêtise et donc du chaos. Couplée à un niveau de culture générale de plus en plus bas, donc a un manque de repères, de discernement, cela a fait le jeu des extrêmes politiques. Le racisme éthnique ( ces méchants émigrés qui volent nos valeurs communes) ou le racisme social ( ces méchants riches qui volent nos richesses communes) ont poussé le peuple qui s'emmerde et qui est en colère, qui hait par manque d'analyse, qui a peur par ignorance, vers le conflit, la destruction progressive de la société, son implosion plausible.
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