La sorcière captive est le premier tome d’une trilogie écrite par Mélissa Caruso. J’ai reçu ce service de presse de la part de la collection Big Bang des éditions Bragelonne et j’en suis très très contente ❤
Mon résumé
Zaira et Amalia n’étaient pas faites pour se rencontrer. L’une vient des bas-fonds et a dû se battre pour survivre chaque jour de sa vie. Tandis que l’autre fait partie de la noblesse et est destinée à gouverner aux côtés des 9 et du doge de l’empire de Raverra. Mais lorsque Zaira libère son malefeu sous le coup de la rage, Amalia est la seule personne disponible autour d’elle pour devenir sa fauconnière et l’empêcher de détruire la cité par ses flammes dévorantes. Désormais unies par un lien qu’elles ne peuvent défaire, les deux jeunes femmes vont devoir apprendre à se faire confiance et à se comprendre, car, de cette union improbable, dépend le sort de milliers de vie.
Mon avis
L’univers prend place dans un empire tutélaire, dont plusieurs royaumes semblent dépendre. Pas de grande surprise on y trouve des dissensions, des bas fonds, la noblesse et des gens pour gouverner tout ce petit monde. C’est dans cette dernière catégorie de personne que se trouve Amalia. Ou plutôt là où se trouve sa mère, la Contessa. Un personnage charismatique, protecteur, à la manière d’une louve ou d’une lionne. On la voit peu, mais elle régit la vie de sa fille à la baguette, aussi bien pour la protéger que pour l’instruire en sa future fonction. Je m’attache généralement peu aux personnages secondaires mais celui-ci m’a énormément plu !
Le personnage d’Amalia m’a donné plus de fil à retordre, au contraire de son antipode, Zaina. J’ai toujours un peu plus de mal avec les héroïnes trop lisses, trop innocentes, trop gentilles. Je les trouve en règle général assez insipides. Zaina est beaucoup plus franche, bien que parfois brutale et très très entêtée… Mais la découverte de son passé et de ses secrets nous aide à la comprendre de mieux en mieux au fil des pages et elle subit une évolution extrêmement intéressante. Mais revenons à Amalia. Parce qu’il y a bien à un moment où TOUT a basculé. Et où je me suis dit « waouh, c’est bon, je l’adore ! ». C’est un passage du roman que je trouve extrêmement puissant.
Autour de ces deux héroïnes, bien que nous n’ayons que le point de vue d’Amalia, gravite tout un tas d’autres personnages plus ou moins réussis, plus ou moins caricaturaux, plus ou moins intéressants. Ils restent cependant assez nombreux pour nous offrir une variété d’interactions et de points de vue et nous plonger un peu plus dans cet univers palpitant. Mais qu’y a t-il de palpitant au juste ? TOUT.
La magie pour commencer. Elle est innée et ne se dévoile que chez très peu de personnes. Ces dernières sont ensuite récupérées par l’Empire Raverrain pour en faire des « faucons » auxquels sont attachés des fauconniers. Menés à la baguette par le doge lui-même, ils lui doivent une obéissance absolue et ne peuvent user de leur pouvoir sans que celui-ci ne soit libérer. Une contrainte dont beaucoup s’accommode pour vivre une vie de palace aux mues, oubliant trop souvent qu’ils ne sont que des pions. On y trouve des façonniers, des sorciers de feu et d’orage, des vivomanciens capable de contrôler la terre, les animaux et la chair, et bien d’autres encore. A l’instar d’Amalia fascinée par ces « magiciens », on rêve d’en apprendre davantage.
Mais ce que j’ai aimé le plus : l’intrigue. Oh elle n’a rien d’originale, elle se façonne d’une menace, de complots, de trahisons et de disgrâces comme la plupart des intrigues mâtinées de politique. Pour autant l’autrice ne se contente pas de la voie la plus simple et assimile pêle-mêle le lien qui unit Zaina et Amalia avec les difficultés que traverse l’empire. L’intrigue évolue en parallèle de leur relation et de leur personnage et j’ai trouvé cet entremêlement particulièrement réussi. Les relations entre tous les personnages sont d’ailleurs extrêmement travaillées et c’est un des gros points forts de ce roman.
Je vais m’arrêter là parce que je pourrais encore vous en parler pendant un trèès long moment. Vous dire que l’écriture était fluide et parfois même un brin poétique, que je n’ai pas arrêté de tourner les pages, que je l’ai dévoré en une après-midi (cinq heures exactement) et que je veux vraiment vraiment la suite. Mais on va s’arrêter là, mmh ?
En résumé
La Sorcière captive est un premier tome palpitant où les intrigues, les masques et les mensonges y ont autant de place que les relations humaines. Si certains personnages ont pu m’agacer par leur manque de ferveur, d’autres m’ont au contraire touchée voire même surprise. Un univers fascinant où se côtoient politique et magie dans un duo tout feu tout flamme qui ne vous laissera pas indifférent.
Lien :
https://lesdreamdreamdunebou..