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Citations de Melvin Burgess (148)


- Je fais de la danse. Voilà. C'est tout. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal.
Enfin... Bon, d'accord, je savais ce qu'il voulait dire. En fait, je pensais la même chose avant. La danse, c'est pas pour les garçons. C'est pas comme le foot ou la boxe où il faut être fort, costaud. Ça ne colle pas avec les grèves où on se serre les coudes avec les potes, pour défendre ses droits. Ça ne colle pas avec la lutte syndicale. C'est pas un truc de mineur. C'est pas notre genre, à nous autres.
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Ecoutez ça : on peut être ce qu'on veut. Mais attention! C'est un pouvoir. C'est de la magie. Ecoutez bien cette formule magique : on peut être ce qu'on veut, on peut faire ce qu'on veut, on peut être ce qu'on veut, on peut faire ce qu'on veut. Laissez vous bercer par ces douces paroles.
Vous êtes... tout le monde et personne. Vous êtes ce que vous voulez être.
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C'est le problème de la plupart des gens. Ils rêvent d'être éternels. Alors, quand on leur annonce qu'on veut juste vivre sa vie, et que si ça signifie mourir dans trois ans, ce n'est pas grave, ça les rend fous. Mais qu'est-ce qu'ils peuvent répondre à ça ? A partir du moment où on décide que ça n'a aucune importance de ne jamais avoir vingt ans, il n'y a plus rien à dire contre l'héroïne, non ? (p. 260)

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Moi, par exemple, je préfère courir des kilomètres que me battre. C'est une perte de temps. mais de toute façon, les gens se moquent toujours de moi. Si je pouvais faire quelque chose pour qu'ils arrêtent, je n'hésiterais pas. Mais il n'y a rien à faire. On ne peut pas s'empêcher d'être soi-même. Mon père dit toujours que je suis différent et que je devrais en être fier. Mais par ici, c'est pas si génial que ça d'être différent. C'est même un sacré problème. À la maternelle, tout le monde se moquait de moi. En primaire, tout le monde se moquait de moi. Je vais bientôt entrer au lycée et , là-bas, je parie que tout le monde se moquera de moi pareil.
Mais Billy a toujours été mon ami Ça ne l'a jamais dérangé que je sois différent. Je ne sais pas pourquoi, il était pourtant exactement pareil que les autres, sauf qu'il me défendait au lieu de se moquer de moi. [...]
J'ai toujours eu peur qu'un jour il se rende compte que je ne tourne pas rond et qu'il me laisse tomber, mais ce n'est jamais arrivé. Et puis, il s'est mis à la danse. Du coup, il est devenu aussi bizarre que moi et j'ai arrêté de m'en faire.

Michael.
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- Ça c'est mon frère tout craché. Tony et lui, ils sont exactement pareils. Pour eux, tout ce qui compte, c'est de savoir se défendre, d'encaisser les coups et de se serrer les coudes. Pas le temps pour les souvenirs, pour penser à ceux qui ne sont plus là. Ils sont bien trop occupés à se battre Pour eux, la vie est une lutte. Ils luttent sur le piquet de grève. Je les ai entendus : "À mort les jaunes !" Et jusque dans la mine, ils se battent. Je les imagine là-dedans, il s'attaquent le front de taille, en arrachant mécaniquement de morceaux de charbon comme deux excavateurs. Et avec moi. Tout est prétexte à se battre, de toute façon.
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"On s'est tournés l'un face à l'autre, on s'est regardés dans les yeux et... Je planais, tout simplement. Je pourrais remettre ça encore et encore jusqu'à la fin de ma vie. Pourtant, ça n'était pas mon premier mec ni le premier du mois. En fait, vu comment j'étais à l'époque, il aurait vraiment eu du bol d'être le premier de la semaine. Quand même, j'étais aux anges." (p.6)
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C'est faux. Je l'aimais, je l'aimais vraiment. Je l'aime encore. Mais dans un couple ça doit fonctionner. On peut s'aimer et ne pas être compatibles, j'ai dû accepter cette idée. On croit toujours qu'il suffit d'aimer. Mais Mark et moi, on était trop différents. Ça ne pouvait pas coller entre nous.
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" Pissenlit, pissenlit. Je t'aime. "
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" Quand on regarde les yeux de ce bébé, ça se voit. Que c'est un junkie. Il prend sa dose par le lait. Des fois aussi, quand il pleure trop, elle lui masse les gencives avec un peu de poudre. Ce bébé est un junkie, il a toujours été un junkie, il l'était avant même de naître. "
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Les gens oublient qu'il faut se moquer du diable, pas le combattre.
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C'est du contrôle mental, vous voyez ? Il faut aller à l'école, réussir ses examens, faire des études supérieures, décrocher un boulot, se marier, ne pas rater le coche, et surtout ne pas traîner, sinon on fout sa vie en l'air. Et ça commence le jour de votte naissance. La moindre seconde de votre vie est surveillée.
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Il eut un rire de cinglé, qui aurait pu témoigner du fait qu'il était cinglé, ou qu'il faisait semblant d'être cinglé, ou qu'il faisait semblant de faire semblant pour cacher le fait qu'il était cinglé, ou toute autre combinaison des trois. (p.202)
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- Et comment ça se fait que t'es pas en cours, à cette heure-là ? demande Nick.
Oliver lui jeta un nouveau regard de travers.
- J'ai été dispensé, dit-il.
- Pourquoi ?
- Parce que je rends des services à Mr Creal.
- C'est bien, ça, non ?
Oliver ne répondit pas.
- C'est comment ici ? demanda Nick?
- Atroce.
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"-Je m'entraîne, Papa.
-Tu t'entraîne a quoi?A avoir l'air d'un neuneu? Tu ne te demande pas ce que les gens vont penser de toi?
-Mais c'est juste une pirouette!
-Je m'en fiche,arrête je ne veux plus que tu fasses ton cirque là,en public alors que n'importe qui peut te voir."
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On s'imagine qu'il suffit de nier la vérité pour qu'elle disparaisse.
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Et ils sont tombés dans les bras l'un de l'autre avant de se tourner autour en sautillant et en dansant. Ce n'était pas de l'agression du tout. C'était du pur amour fraternel Heavy Metal.
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On devrait donner des cours aux parents avant de les autoriser à se reproduire.
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Quand j' aurai des enfants, les seules choses que je leurs cacherai, ce sera les engueulades, les promesses non tenues, les mots cruels que les gens trouvent a se dire quand ils ne s'aiment plus.
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" Pour aimer quelqu'un, il faut être dans de bonnes dispositions. Ce n'est pas toujours facile. Alors qu'avec l'héroïne, il suffit d'appuyer sur le piston de la seringue et hop! Ça à l'air tellement réel. "
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Décrocher de la méthadone, c'est pire que de décrocher de l'héro. On se sent vraiment mal. Ils sont fous : c'est ce qu'ils donnent à la place de l'héroïne, alors que ça rend plus dépendant et que c'est encore plus dur d'arrêter. Ils ont une bonne raison pour ça : la méthadone ne provoque pas de flash. Ca n'a aucun intérêt. C'est un médicament, donc ça ne peut pas être agréable. C'est vraiment n'importe quoi. (p. 387)
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