Melvin Burgess

- Elle rêve de voler, c'est tout, j'ai dis.
- Avant de voler, elle ferait bien d'apprendre à marcher. Et je ne parle même pas de courir, m'a rétorqué Vonny.
Mais moi aussi, je voulais voler.

Vous vous rendez compte ? Devenir la chose qu'on déteste le plus au monde. Les monstres ont ce pouvoir sur vous ; ils ne vous dévorent pas, ils vous transforment en l'un d'eux.

Et là je lui en ai collé une. Il l’avait cherchée. Je lui ai mis une belle droit, en plein dans gueule, vlan ! Il s’est écroulé. George aurait été fier de moi. Ça t’apprendra espèce de connard !

– Votre fille a un don, déclara Odi. Elle est capable de réveiller les esprits du passé.

– De réveiller les esprits ? répéta sa mère d’une voix glaciale. J’imagine que vous voulez parler des morts.

— Regarde avec ton œil de sorcière, lui conseilla Silvis.
Bea se concentra. Elle savait à présent que les choses n'étaient pas toujours ce qu'elles semblaient être. Et tout à coup, elle vit ce qu'il y avait vraiment là.

Des mondes, des mondes et encore des mondes. Une infinité de mondes, certains semblables à celui-ci, d'autres si différents que c'en était inconcevable. Ils s'emboîtaient à la manière de poupées russes — on aurait dit qu'il y avait dans cet œil davantage de mondes que d'étoiles dans le ciel ou d'atomes dans l'univers.

Elle était une sorcière. Pour de vrai. Et tout autour d'elle, des mondes dans des mondes dans des mondes étaient emplis de la vie des esprits, qu'elle était la seule à pouvoir tirer de leur sommeil !

Ils étaient persécutés depuis des millénaires - depuis que les chrétiens avaient voulu imposer en Europe l'idée d'un dieu unique.
- Un dieu jaloux, aussi, déclara Tyra. Ce qui n'a pas de sens pour nous.
Elle prit une nouvelle gorgée de bière en regardant Bea à travers la bouteille, puis continua :
- Pour les sorciers, tous les esprits sont un dieu en soi, mais pour es chrétiens, les esprits autres qu'humains sont des diables, des farfadets, des anges déchus - des ennemis de leur dieu unique.

Si elle partait, elle deviendrait une de ces filles dont on parlait aux informations. Sa famille désespérée pleurerait devant les caméras de télévision en la suppliant de rentrer, ou en demandant à son kidnappeur de de leur faire savoir que leur fille chérie était saine et sauve.

Il y avait chaque jour de nouvelles leçons, mais la tâche la plus importante et la plus difficile restait de perfectionner la magie noire consistant à voler l'esprit des sorciers. Ce n'était ni facile ni agréable. Seulement dans les plus terribles des circonstances, et en raison de la sauvagerie de leurs ennemis, c'était devenu nécessaire. Comme Lars ne cessait de le lui rappeler, ils étaient en guerre. Or, la guerre justifie tous les crimes et destructions. Chaque fois que Bea volait l'esprit d'un sorcier, ce qu'elle faisait souvent, ça la blessait au plus profond d'elle même, mais elle ne s'arrêterait pas.

Ce n'est pas qu'ils veulent vous empêcher de vous droguer. Au contraire le truc, c'est qu'ils veulent, être sur que vous prenez les bonnes drogues. Ça fait partie du contrôle mental. Le tabac, l'alcool, les médicaments, c'est bon. Le Hash, l'acide, l'héro, c'est mauvais. Réfléchissez un instant. C'est quoi cette rangée de flacons dans l'armoire à pharmacie de votre mère ? Combien de pilule elle avale chaque jour ? A quel moment elle est clean ?

Ce roman, parle d'un petit garçon qui se nomme Davey surnommé Gâteau mouche qui souhaiter être boulanger. Il a une sœur Jane de 14ans. Ils vivent dans une des décharges de Londres, fin du millénaire. Ils sont surnomme les gosses des ordures, dirigés et protégés par une personne qu'ils surnomment mère Shelly. Ils sont obligés de trier les ordures qui arrivent des magasins de Londres en camions pour trouver des trésors à revendre, de quoi se nourrir et s'habiller. Gâteau mouche et son ami Sham vont jouer dans un ancien entrepôt, dans des cartons ils tombes sur un gangster avec un bébé. Le gangster lui propose une poignée de billets si il pouvait aller lui chercher des courses. Gâteau mouche part à la recherche de sa sœur Jane pour soigner l'homme. Une fois revenu ils aperçoivent que le gangster était mort. Ils décident tous les trois de rendre le bébé contre une récompense et non pas contre la rançon de 17 millions de livres. Une fois partie avec le bébé, ils essayent de trouver le prénom donc ils cherchent dans des journaux, des informations ou à la radio. Jana a lu qu'elle s'appelait Sylvie. Partie dans des bidonvilles, ils trouvent un petit commerçant pour acheter du matériel pour se construire une cabane. Il y a tellement de vent que la cabane séfondre, un monsieur appelé Scousie leur vient en aide et les amenés chez lui. Ils sont retrouvé le nom des parents, John Tallus et Oiana. Ils se sont aperçus qu'ils étaient propriétaire de Danny Monroe New Pawm donc a appelé la bas. Ils ont demandé une récompense et un rendez-vous pour leurs remettre le bébé. Pour ne pas se faire remarquer, ils se sont bien habillé et ont acheté une chambre. Ils se sont aperçus qu'elle n’était pas gentille. Jane n'a pas voulu descendre le bébé. Après cette incident ils décident de s’enfouir en train. Sahm descend a un arrêt et disparaît en étant aller chercher à manger. Gâteaux mouche regarde le journal et aperçois qu'ils sont recherché pas la police. Jane et lui s’enfouit dans un champs et une vieille dame les recueille et leur offre manger, à boire...La dame appelle discrètement les policiers et ils se sont aperçu donc ils s'en vont sans le bébé. A la fin gâteaux mouche entend un coup de pistolet.

La citation d’un passage du livre : « Mme Pigeot se leva et alla chercher la bouilloire qui chauffait. Il y a un hic, vois-tu ton oncle veut que lui et moi... Nous vivions ensemble. Maritalement. Mais tu es déjà mariée (Tony fronça les sourcils…) Père est-il mort ? » 

Quelques heures plus tôt, l'avenir semblait figé. Les banques et les grandes sociétés détenaient tout l'argent, l'économie était en ruine, il n'y avait pas de travail, les services sociaux ne servaient à rien. Depuis des décennies, tout le monde se plaignait, mais rien ne changeait. Et tout à coup, il suffisait de saisir sa chance. Les Zélotes avaient montré au pays comment prendre le contrôle de l'avenir en brûlant le présent.

Elle s'est sacrifiée pour un pauvre tas de bidoche appartenant à une autre race qui n'avait jamais rien fait pour la sienne. Rien ne l'y obligeait. Elle m'a beaucoup appris. Entre autre que l'humanité ne prend pas toujours forme humaine.

Il m'a adressé un pauvre sourire et, malgré moi, les larmes me sont montées aux yeux parce que... parce que... parce qu'il ressemblait plus à un humain qu'à un animal, tout compte fait. Parce qu'il pouvait rire et pleurer. Il avait les meilleures armes qui soient : le rire et les larmes.

Ça aussi, c'est facile. On est ce qu'on veut être. C'est un grand secret. Vous êtes magique! Vous êtes génial! Vous êtes tout ce que vous voulez être. Croyez-moi!

Les génocides, ça laisse des traces. À votre avis, comment se débarrasser des centaines de milliers de corps des victimes ? Pensez-y la prochaine fois que vous achèterez un sac d’engrais chez le fleuriste du coin.

- Pissenlit, a-t-il dit.
Je me suis retournée et j'ai posé ma tête sur son ventre.
- Pissenlit, a-t-il répété. Pissenlit, pissenlit, pissenlit.
- Je t'aime, j'ai dit.
Et je le pensais vraiment.
- Ça fait des années que j'attends que tu me dises ça, il a déclaré d'une voix calme.
Il m'a essuyé les joues. Je l'ai regardé.
- Moi aussi, je t'aime, a-t-il dit. Moi aussi. Pissenlit.
- Pissenlit, pissenlit, Nico.

Oui, il est à moi. On est l'un à l'autre. Je suis à lui, aussi.