Michael Ende

Cette lecture s'est imposée d'elle-même, à la croisée de multiples lubies littéraires. Un jour, une recommandation : die unendliche Geschichte. Temps d'arrêt. Je mobilise mon peu d'allemand et réalise après quelques flashs d'un film jamais vraiment vu, toujours interrompu. Un autre jour, l'envie de passer le pas, de lire un roman en espagnol. Et me voici, comme une enfant, à approcher un classique allemand dont je n'ai jamais rien entendu, traduit en espagnol, armée de mon tout petit vocabulaire pour affronter cet édifice sans fin. Les voies vers Fantasia m'ont appelée, je les ai trouvées. Si j'en suis sortie ? C'est une autre histoire, pour une autre fois.



L'éditeur (et l'auteur) a tout mis en œuvre pour que le livre invite son lecteur au voyage : les mêmes serpents sur la couverture que celle que tient Bastian, les mêmes caractères bleus et rouges qui distinguent les histoires du monde des Hommes de celui de Fantasia (jusqu'à la pagination qui ne prend jamais la couleur de l'imaginaire – remerciements, sommaire, même combat), les mêmes lettrines qui ouvrent les 26 chapitres, un pour chacune de lettres de l'alphabet, le point médian au centre du livre quand sonne minuit : la fin d'une histoire, le début d'une seconde. Et à partir de ce moment où Bastian se laisse absorber par sa lecture, le temps ne s'égrène plus.



Si le premier récit peut paraître classique et permet au lecteur de prendre ses marques, on s'y baigne comme dans un conte qu'on aurait entendu encore et encore mais toujours en recouvrant un peu plus de ce qu'il voulait nous dire. Atreyu devient une figure familière dans son étrangeté. Le second, toutefois, devient vite beaucoup plus sombre : les humains, trop complexes et mus par leurs désirs, ne sont pas faits pour vivre à Fantasia.



Il n'empêche que le texte, destiné aux enfants, a tendance au début à beaucoup donner l'impression de tenir son lecteur par la main : les réactions de Bastian devant les aventures d'Atreyu, la répétition du vocabulaire (très utile pour moi qui affrontait ce livre dans une langue étrangère), les figures parfois très cartoonesques ne laissent rien présager de la noirceur qui va teindre peu à peu un récit qui a toutes les qualités d'un classique qui mériterait d'être plus cité encore qu'il ne l'est déjà.



Je reviens de ma lecture avec un sentiment de nostalgie : celui de mes plus belles histoires d'enfant que je peuplais à mon tour avec amour. Peut-être aussi parce que, comme Bastian, je retardais autant que possible le moment du départ.

It was a really wonderful journey in Fantastica. I wanted to read this because it was one of the best sellers in history (it's in my reading challenge) , a story within a story (reading challenge again) and because I remember to have love the movie when I was younger.

it didn't disappointed me. At each pages, I remember some piece of the movie and now I feel like seeing it again.

The book has two parties. The first with bastien reading the story about Atreyu and here you really have the story within the story where Atreyu is the hero of the Fatastica world. And the second one where Bastian becomes the hero, changes and not for the best

I think I prefer the first one, but the second is really good too and is necessary for the developpement of Bastien. .He nearly becomes an anti-hero, and his personnality evolves and not in the best way. But all of this, is for a reason. A way to accept himself, to like himself and more importantly to like/love others

Dans ce roman, nous suivons l’histoire de Bastien, qui fuit son école après s’être fait embêté par ses camarades et tombe dans une boutique d’objet ancien, tenue par un vieil homme qui déteste les enfants. Il trouve un roman bien étrange, nommé “L’Histoire Sans Fin” et sur lequel est gravé un bien étrange symbole… Et il finit par quitter la boutique avec le livre sous les bras (oui, c’est 100% du vol) pour aller s’installer dans une classe vide pour le lire. Et au fil de sa lecture, des éléments plutôt perturbant vont commencer à apparaître (les personnages du roman entendant sa voix lorsqu’il commente certains passages, il arrive à “voir” les personnages comme s’ils existaient réellement etc…) jusqu’à ce qu’il soit littéralement comme aspiré dans le récit. Si vous avez vu les films, c’est à peu près le même scénario que le premier, avec la découverte de ce monde fabuleux qu’est l’Histoire Sans Fin.



Mon Dieu, que le début est LONG. Je pense que parce que j’ai grandi avec le film, qui doit durer un maximum de deux heures, je ne m’étais pas préparée à ce que toute l’action avant que Bastien ne rentre dans le roman dure pendant 240 pages ! Sur un roman qui en fait 500, c’est pratiquement la moitié, c’est énorme ! Du coup, même si j’aime cette histoire, cet univers et ces personnages, je dois avouer que les descriptions sont parfois très longues, et pas forcément ultra intéressantes. Du coup, il m’est arrivé plusieurs fois de faire une “lecture rapide” pour avancer au chapitre suivant. Une fois que Bastien arrive dans l’histoire, je ne dirais pas que l’action s’accélère, mais au moins on a tous les passages où Bastien découvre certains aspects du monde de ses propre yeux. Et j’avoue que ça c’était plutôt chouette.



Avec l’édition que j’ai réussi à trouver, il y avait des illustrations pour chaque début de chapitre et les passages où Bastien “commentait” le roman était écrit dans une couleur différente (en bleu), donc ça rendait le récit esthétiquement satisfaisant. En arrêtant de le comparer H24 aux films (que je n’ai pas vu depuis au moins sept ans), je me suis quand même bien amusée pendant ma lecture. J’ai trouvé les personnages assez intéressant, comme celui d’Atréyu par exemple, que l’on voit mûrir et grandir à travers le récit. Bien sûr, le personnage de Bastien est celui avec lequel on passe le plus de temps et j’avoue que j’ai trouvé les gens assez méchant envers lui (bon, Koréander c’est normal il déteste les enfants. Quoi que, certaines répliques font mal, surtout en 2021). Je suppose que c’est voulu, pour qu’on s’attache au héro mais aussi pour que son parcours soit vraiment visible, passant d’un jeune garçon effacé et timide, toujours embêté par les autres à un garçon plus ouvert et souriant qui réalise qu’il a plus de pouvoirs qu’il ne le pense. Et je trouve que c’est chouette ! Même si, encore une fois, le roman est un poil trop long pour ce qu’il veut raconter.



L’Histoire Sans Fin est destiné aux enfants. Les films sont orientés pour les enfants, mais les livres aussi ! Et dites-moi, quel enfant accepterait de lire un pavé de 500 pages, même avec des jolis dessins ? Alors certes, c’est classé comme littérature jeunesse (donc entre 13 et 30 ans), mais quand même. Après, si vous êtes comme moi, amoureux de lecture, que vous aimez la fantasy et découvrir de nouveaux univers, vous allez passer un excellent moment avec ce roman. Il est visuellement beau, l’univers est génial et il y a tellement de subtilité à découvrir (qui ne sont pas dans les films) ! Mais pour moi, ça reste trop long.

Dans l’Histoire sans fin, Michael Ende dépeint un monde merveilleux régi par le pouvoir des mots et de l’imagination, où chaque parole est susceptible de créer. Autant dire qu’après votre lecture vous n’aurez qu’une seule envie : inventer de nouvelles histoires à votre tour. C’est en tout cas le sentiment qui a dominé chez moi au cours de la lecture 🙂



Les personnages évoluant dans cet univers inspirant sont quant à eux plutôt anecdotiques : on y trouve Atréyu, le brave héros ou encore Fuchur, le sage Dragon de la Fortune aux conseils avisés. Si les personnages sont dans leur ensemble plutôt stéréotypés, leurs aventures restent très plaisantes à suivre, on se prend rapidement au jeu au même titre que Bastien dévorant le livre en même temps que nous.



L’histoire prend une nouvelle tournure dans la deuxième partie du roman lorsque Bastien plonge dans l’univers du livre et endosse le rôle de sauveur du Pays Fantastique. Bon même si le protagoniste devient tout particulièrement insupportable dans cette deuxième moitié, le plaisir de lecture reste inchangé jusqu’à la conclusion du récit porteuse de beaux messages sur l’acceptation de soi et l’importance de l’imagination.



En somme, c’est un classique à découvrir absolument qui va vous faire voyager et vous donner envie d’écrire à votre tour. L’écriture belle et fluide de Michael Ende fait que l’oeuvre se dévore très vite, n’ayez pas peur de ce petit pavé 🙂



Une très belle lecture qui permet de s’évader, faire rêver et donner envie de créer à son tour. Que vous soyez familier du film ou non je vous recommande vraiment l’Histoire sans fin dont l’intrigue va certainement parler à tous les férus de lecture. De plus, je vous recommande fortement cette très belle édition de 2014 chez Hachette qui ajoute indéniablement un plus à la lecture. Qu’il s’agisse de l’extérieur ou de l’intérieur du livre, cette édition favorise une parfaite immersion dans l’histoire en nous mettant à la place du protagoniste. C’était un vrai plaisir de parcourir l’oeuvre est de découvrir les nouvelles illustrations à chaque début de chapitre, je vous recommande à 100% cette édition ! J’aurais adoré découvrir ce livre quand j’étais enfant. Maintenant il me reste plus qu’à jeter un coup d’œil aux adaptations 😉
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- un petit conte très drôle

- le conflit obstination et bon sens

- tous les codes du conte sont là avec la fin prévisible mais plutôt bien amenée

- le texte vaut la peine d’être lu aux plus jeunes

- MAIS attention il y a une illustration ce n’est pas possible de continuer à publier ça, elle est d’un cliché colonialiste improbable.

Beaucoup d'humour et de fantaisie de cette courte histoire parfaite pour de jeunes lecteurs.

Ceux-ci s'émerveilleront de l'aspect conte fantastique moderne de cette histoire.

Le personnage de la fée est très drôle, les situations sont cocasses et permettent de traiter avec décalage et légèreté une histoire qui pourrait être dramatique : car voir ses parents perdre leurs capacités à être des parents protecteurs, finalement, ce n'est pas aussi amusant que le pensait au départ la petite Léa.

Au final, Michael Ende joue avec subtilité du fantasme de toute-puissance des enfants pour en dénoncer les excès et termine son histoire par une suite de retournements très amusants.

Les aventures de Jim Bouton sont un excellent roman pour commencer à lire des histoires plus longues tout en restant dans un univers imaginaire vraiment enfantin. L’édition parue en 2017 chez Bayard Jeunesse est ponctuée d’illustrations jolies et drôles que les petits apprécient de pouvoir regarder pendant qu’on leur lit le texte.

Dans des conditions mystérieuses, Jim Bouton a débarqué, tout bébé, à Lummerland – une île minuscule (tout juste une montagne à deux sommets sillonnée d’un voie de chemin de fer), habitée seulement par le roi Alphonse Midi-Moins-le-Quart et ses trois sujets. Choyé par Madame Comment, il y grandit heureux… jusqu’au jour où l’île devient trop petite. Lucas et sa sympathique locomotive Emma doivent se résoudre à l’exil et Jim décide de les accompagner. Le livre raconte les aventures et les rencontres extraordinaires qu’ils vont faire sur le chemin périlleux qui les mènera jusqu’à la Cité des Dragons. Sur la route, ils apprendront à compter sur leur courage, leur camaraderie, leur solidarité et leur inventivité…

Les garçons ont été immédiatement tenus en haleine par l’intrigue et nous avons littéralement dévoré ce roman. Ne supportant plus le suspense, Antoine nous a doublés en cours de route et a lu seul les deux tiers du roman. Le texte est à la fois bien écrit et accessible. Alternant scènes (très) drôles et moments de frissons, il nous entraîne grâce aux multiples détails savoureux et de trouvailles vraiment inventives, comme celle du géant apparent qui, contrairement à l’effet de perspective habituel, semble de plus en plus immense au fur et à mesure qu’il s’éloigne ! Les plus grands y retrouveront aussi leur compte, notamment en appréciant l’ironie mordante de certaines scènes. Ce livre, signé par l’auteur de L’histoire sans fin, est ultra-célèbre en Allemagne où tout le monde l’a lu enfant, mais reste méconnu en France : nous le recommandons chaudement pour une première initiation à la lecture d’un roman !
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Gros gros coup de coeur pour Momo et non ce n'est pas juste parce que c'est un Michaël Ende (le papa de l'histoire sans fin).

Momo est une très jolie histoire, très poétique qui aborde les problèmes de notre société de consommation qui court après le temps, l'argent et les objets en oubliant les petits bonheurs du quotidien.

C'est une problématique actuelle qui est abordée d'une manière très abordable pour les plus jeunes tout en utilisant un style littéraire superbe et poétique.

Je le recommande aux plus petits comme aux plus grands car bien que jeunesse il peut être pris comme un conte philosophique digne des plus grands.

L'Histoire Sans Fin est mon livre préféré depuis que je suis petite (si vous n'avez vu que les films : le livre n'a rien à voir, lisez le !). Aussi, il était temps que je découvre un peu ce que mon cher auteur avait écrit d'autre.



Momo est une petite fille différente des autres. Elle vit seule dans une petite pièce d'un amphithéâtre en ruine, elle ne possède presque rien mais s'en contente, elle en est même heureuse. Mais cette simplicité n'est pas la seule particularité de Momo : la petite fille sait écouter. Car si Momo vit seule, elle reçoit cependant beaucoup de visite, des gens venus chercher conseil ou raconter leurs problèmes. Et cette abnégation va devenir un vrai pouvoir, un véritable bouclier contre les messieurs gris qui volent le temps des gens. Au fur et à mesure que ses amis ne trouvent plus le temps de venir la voir, Momo s'inquiète. En cherchant la raison de ces changements, Momo va se rendre compte qu'elle est la seule à pouvoir les sauver et va vivre une grande aventure, parfois hors du temps !



J'ai retrouvé avec plaisir le style de Michael Ende, avec ce narrateur omniscient qui n'hésite pas à dire ce qui lui passe par la tête et à interagir avec le lecteur. Certains thèmes qui me sont chers reviennent aussi dans ce petit livre : l'importance de l'imagination et de l'innocence, les enfants étant souvent la clé des problèmes des adultes.



L'histoire en elle même m'a cependant assez déçue. Michael Ende a toujours a cœur de véhiculer une certaine morale dans ses livres, mais j'ai trouvé que dans Momo, celle-ci était beaucoup trop présente. De plus, en essayant de dénoncer les conséquences de la société de consommation (tout est fait à la va-vite car il faut produire toujours plus, en essayant de gagner du temps on ne prend plus de plaisir à faire ce que l'on fait, s'en suit la dépression devant cette impression de gâcher sa vie) l'auteur s'embourbe dans ses images autour du temps qui sont parfois franchement abstraites.



C'est un livre qui se veut humain, fait de nombreuses leçons de vie, mais qui n'a vraiment pas marché sur moi. Au lieu de ça, j'ai trouvé le récit parfois lourd et certaines situations absurdes. Dommage car l'imagination dont fait preuve l'auteur me parle toujours autant. J'ai adoré les histoires que raconte Gigi à Momo tout comme je me suis laissée emporter par les jeux, les aventures que s'inventent les enfants lorsqu'ils jouent dans l'amphithéâtre près de Momo. Et cette fin qui brise le quatrième mur ! j'ai adoré !
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J'ai bien aimé cette histoire d'un petit garçon de 10 ans qui va voler un livre et s'enfermer dans un grenier pour le dévorer. Mais il ne s'attend pas à être complètement transporté dans ce livre et au fil de sa lecture, à apprendre beaucoup sur lui-même. Ce roman est un voyage au Pays Fantastique, dans l'imaginaire, un roman dans lequel on se dit que la vie quotidienne sans un peu de magie ou de rêve, ne vaut pas la peine d'être vécue. Car l'imaginaire nous pousse à croire en nous et nous surpasser, comme le garçon va en faire l'expérience.

Comme grand nombre d'entre vous, je ne suis bien sûre pas passée à côté de l'adaptation cinématographique qui nous a tous fait rêver et transporté avec ce petit garçon dans sa lecture vivante.



J'ai donc lut ce livre sur le tard et avec un énorme plaisir, je me suis replongée dans ce monde fantastique et avec une vison enfantine qui a surgie en moi pour mon plus grand plaisir.

J'ai d'abord découvert les deux premiers films avant de découvrir le livre.



Bastein a perdu sa mère, et se fait harceler par d'autres garçons. Il vole un livre qui parle des aventures d'Atreyu chargé de découvrir comment sauver leur monde de ce qui le menace.



C'est une merveilleuse histoire qui fait rêver, qui nous rappelle notre condition de lecteur transporté par un livre dans d'autres lieux. Et cette fois dans un lieu avec des êtres mystérieux, étranges, fascinant.

Connaissez-vous l’histoire du petit garçon Jim Bouton, d’Emma, une vieille locomotive et de Lucas, son chauffeur ?.. Sinon, il est temps de la découvrir ! Car c’est une histoire merveilleusement attrayante, remplie d’aventures incroyables, de personnages fantastiques et d’émotions fortes, qui vous procurera des sourires et des larmes, des moments de joie et de réflexion…



Bienvenue à Lummerland, une île minuscule mais charmante, composée d’une montagne à deux sommets, de plein de sentiers et d’une voie de chemin de fer ! Vous vous y sentirez sûrement aussi bien que les cinq personnes sympathiques habitant l’île et, très vite, vous vous attacherez à Jim Bouton, à Lucas et à sa vieille locomotive Emma. Ces trois personnages, liés par une amitié sincère et profonde, vous entraineront dans un voyage fabuleux, riche en découvertes, surprises, dangers et rencontres inoubliables… C’est étrange, pensez-vous peut-être, d’avoir pour amie une locomotive, mais gardez votre esprit ouvert ! Car cette bonne vieille Emma est, en effet, une amie formidable, intelligente et loyale, et vaut toute notre admiration et notre respect !



J’ai bien aimé la manière dont Michael Ende raconte son histoire : cette fluidité, ce dynamisme, cet humour et cette imagination captivent toute notre attention, rendent le récit vivant, gracieux et tout simplement irrésistible ! Le texte est bien ficelé malgré les nombreux rebondissements et péripéties dans lesquelles se trouvent les personnages ; le langage est bien adapté au niveau du jeune lecteur (il faut dire, bien sûr, un grand merci au traducteur !=). Les illustrations en trois couleurs (blanc-orange-noir) traduisent parfaitement l’ambiance particulière du roman, son esprit aventurier et humoristique, ainsi que son côté un peu excentrique qui nous réserve bien des surprises.



Bien qu’il paraisse surtout raconter des aventures, ce roman est une mine de richesse des relations



humaines qui évoluent devant nos yeux au fil des pages. Il en est ainsi pour diverses valeurs qui circulent dans l’histoire (courage, responsabilité, pardon, entraide, respect de l’autre, humanisme, etc.) en la rendant profonde et riche de sens.



Un vrai délice, ce beau roman de Michael Ende, écrit en 1960 (!) mais toujours jeune et fascinant, qui réjouit notre cœur et nous fait du bien. A lire, à partager, à conseiller, et… à relire encore !
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un livre merveilleux qui résume toute mon enfance!!!

Le temps qu'on ne perçoit pas avec le cœur est un temps perdu, comme les couleurs de l'arc-en-ciel pour un aveugle ou le chant d'un oiseau pour un sourd. Malheureusement, il y a des cœurs sourds et aveugles qui ne sentent rien, alors même qu'ils battent.

Si le nom de Michael Ende ne vous dit rien, c’est que l’adaptation de son roman le plus connu (à savoir L’Histoire sans fin) au cinéma l’a sans doute quelque peu éclipsé. Si je n’ai jamais réellement accroché à L’histoire sans fin, malgré ses sempiternelles rediffusions télévisées, j’ai beaucoup aimé Momo, qui m'avait été conseillé par une amie travaillant à l'époque dans l'édition de livres jeunesse.



Si vous me permettez la comparaison, c’est une histoire pleine de poésie à l’image du Petit Prince, presque trop métaphorique pour de jeunes enfants. Je dirais qu’à la fois en terme de volume (432 pages tout de même !) et en raison des réflexions quasi-philosophiques qu’il comporte, Momo n’est pas lisible avant 9 ans au moins, mais reste un bonheur pour les adultes de tout âge.



L’histoire est celle d’une petite orpheline pauvre qui a le don d’écouter. Cette qualité lui attire de nombreux amis, adultes ou enfants, qui prennent soin d’elle. Jusqu’au jour où d’étranges hommes gris viennent voler ce que les hommes ont de plus précieux : leur temps.



J’ai beaucoup aimé, les personnages fantaisistes, l’intrigue pleine d’imagination, la morale sans manichéisme, et une écriture simple sans être simpliste.

Ce livre en deux parties me laisse un peu sur l'incertitude. Aimer ou ne pas aimer.

Il est tout d'abord évident qu'il s'agit là d'un classique avec un grand C de la littérature. Ende a le talent fou de créer un monde imaginer tout à fait singulier !

Après j'ai eu beaucoup de mal a arriver au bout du livre ... l'histoire en deux partie me semble très répétitive à certains moments ... avec quelques longueurs...



donc a lire, mais en prenant son temps pour ne pas avoir l'impression de s'enfoncer dans des sables mouvant et d'y laisser son cheval ...

Livre qui fut choisi pour moi par Kourai dans Choisir la prochaine lecture de sa PAL,je ne sais pas trop comment le commenter. Je sais que des adaptations cinématographiques en sont sortis et que les films ont divisés le livre en 2 [le troisième n'est pas tiré du livre], et bien que mon frère adorait les films lorsque nous étions plus jeune, je n'en garde point de souvenirs. Les deux parties sont bien distinctes dans le roman.

Dans la première partie, Bastien découvre un livre et suit les aventures du héros. Il se reconnaît dans ce qu'Atreyu voit. Cette partie m'a énormément séduite. L'écriture est superbe; on ressent bien les émotions et on embarque dans la quête d'Atreyu. Même si Bastien n'occupe qu'une faible part, on ressent sa personnalité et son émerveillement.

Dans la seconde partie, Bastien rentre dans le livre et devient un personnage de l'Histoire sans fin, un héros même. Or, ce héros m'a un peu tapé sur les nerfs, car on perd la capacité d'émerveillement de Bastien. Les personnages qu'il rencontre sont souvent victimes d'un manque d'histoire et, pour ne pas la conter, ENDE utilise sa formule, déjà utilisée dans la première partie, «Mais cela est une autre histoire, qui sera contée une autre fois». D'ailleurs, cela m'a presque mêlée lorsque j'ai vu «Mais ce sont là d'autres histoires qui seront contées une autre fois.» De plus, ses relations avec Atreyu et la sorcière auraient pu être approfondies. Cependant, fait intéressant, on voit très bien tout au long de cette partie, que à chaque fois que l'on désire quelque chose, on perd une partie de soi, on ne demeure pas le même, et dans L'Histoire sans fin, cela se traduit par la perte des souvenirs.

Bref, c'est une belle histoire qui, grâce à «Mais cela est une autre histoire, qui sera contée une autre fois», demeure infinie et, nous les hommes, voudront certainement trouver le moyen d'aller au Pays fantastique.




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Quand j'ai lu ce roman, j'ai envié Bastien. Que n'aurais-je donné pour pouvoir comme lui rentrer dans une telle aventure.

Michael Ende nous offre un très bon roman de fantasy mais qui se révèle également être une sorte de conte initiatique.

En effet, Bastien évolue au long de l'aventure pour au final laisser tomber son image d'anti-héros.

Ensuite après la lecture de ce roman, je conseille de regarder l'adaptation cinéma, c'est-à-dire les deux films sortis dans les années 80 avec entre autre une chanson sympa de Limahl.

Si on peut le classer dans la littérature jeunesse, je ne le conseille pas aux plus jeunes (là le film est trompeur). La technique de narration est un peu complexe. C'est ce qu'on appelle la mise en abyme. Comment ça, ça ne vous parle pas. Mais si ! En fait, il s'agit d'une lecture à double niveau : l'histoire dans l'histoire. Nous sommes censés nous identifier au lecteur décrit dans l'histoire...
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