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Critiques de Michael Ennis (24)
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1502

Quand le jeune Machiavel se retrouve à croiser le déjà très réputé Leonard de Vinci, et Damiata, intrigante membre de la famille papale Borgia par alliance et contrainte de collecter pour ce dernier toute information sur les meurtres sordides commis dans une ville froide d'une région reculée d'Italie avec des implications politico-stratégiques essentielles ...

L'enquête menée par Léonard et Machiavel mèle rigueur scientifique et décryptage d'énigmes, ésotérisme limite sorcellerie, pour aboutir à force de perspicacité et d'intelligence à sa résolution et la mise en exergue d'un tueur de masse impliqué dans les méandres de la haute politique de l'époque.

Les chapitres, rédigés soit par Machiavel soit par Damiata permettent d'appréhender les différents angles parcellaires de l'aventure pour en faire un récit complexe à souhait.

Un roman policier de grand talent, ancré dans l'époque renaissance italienne, mêlant subtilement personnages historiques et enquête policière moderne aboutissant à un suspense très bien mené à la lecture agréable pour les amateurs du genre polar historique.

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1502

Juan de Gandie, le fils du pape Alexandre VI Borgia vient d'être assassiné et son père qui reste inconsolable veut faire la lumière sur le crime resté impuni.

Il charge la courtisane Damiata d'enquêter auprès de César son autre fils qu'il soupçonne fortement d'être le commanditaire ou même l'auteur direct de cet assassinat. Pour contraindre Damiata à remplir cette mission, le pape retient en otage le fils qu'elle a eu du défunt Juan.

A Imola, Damiata fait connaissance de Nicolas Machiavel secrétaire de la Republique de Florence qui l'a mandaté pour suivre César Borgia dans ses campagnes et s'informer de ses intentions en ce qui concerne les alliances nouées avec les condottieri qui peuvent imposer la paix ou déclencher une guerre civile.

Mais un tueur en série rôde dans la campagne italienne et découpe les femmes qui sont ses victimes en morceaux. Avec l'aide du génial Léonard de Vinci, Machiavel et Damiata se lancent sur la piste du tueur qui pourrait bien être aussi l'assassin de Juan de Gandie.

La tâche est malaisée, car le tueur brouille sa trace en semant des messages enigmatiques et en disposant les dépouilles de ses victimes selon un shéma tiré du livre d'Euclide, les Elements mathématiques...

Voici une histoire de tueur en série dans l'Italie de 1502 avec des personnages historiques utilisés habilement par l'auteur qui fait ainsi preuve d'une parfaite érudition et d'un grand souci du détail.

On se perd un peu dans les méandres de l'intrigue qui peut paraitre alambiquée mais le roman se lit quand même d'une traite .

J'ai particulièrement apprécié la présentation de César Borgia appelé Valentino (alors qu'en fait il est duc de Valentinois aussi je n'ai pas vraiment compris l'intérêt du changement de prénom) qui constitue un parfait cas d'école de psychiatrie et parait coller exactement à ce que l'histoire nous a appris de ce personnage haut en couleurs;

La lecture de ce roman est diablement plus interessante que le visionnage de l'insipide série TV consacrée aux membres de cette famille hors du commun;
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1502

Apprenant la découverte sur les lieux d'un crime à Imola d'un indice sur le meurtre de son fils Juan Borgia, le pape Alexandre VI demande à Damiata, ex-compagne de Juan, d'aller y enquêter. A Imola, siège de la cour du prince César Borgia, elle rencontre Léonard de Vinci et Machiavel qui l'aident à démasquer un machiavélique tueur en série.

Léonard de Vinci et Nicolas Machiavel sur les traces d'un tueur en série dans l'Italie des Borgia, voilà qui promet !

Comme pour Byzance, son premier roman, M. Ennis pour nous concocter ce titre, s'est livré à un travail de recherche approfondi sur la période qu'il a choisie. Ici la renaissance italienne riche tant en évènements qu'en personnages hors du commun. Spécialiste de l'histoire de l'art convoque pour nous de Macchiavel, Léonard de vinci mais aussi les Borgia, en passant par les condottieri. Il n'avait que l'embarras du choix tant l’époque est foisonnante. Foisonnant c’est bien l’adjectif qui qualifie le mieux ce polar historique. Si vous êtes fan d’Umberto Eco, de Tim Willocks ou encore de Ken Follet, ce livre est pour vous. Vous allez retrouver la précision historique d’un nom de la rose, la puissance évocatrice des Piliers de la terre et la folie épique de la Religion. Un parfait cocktail d'intrigues, de ruse, de conspiration, de codes secrets et d'énigmes à résoudre. Les amateurs de roman historique et de polar vont se régaler à n’en pas douter. Moi j’ai adoré.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Byzance

Ce livre fait voyager, de la Scandinavie jusqu'à l'Empire byzantin. Lorsqu'on l'a commencé, il est difficile de s'arrêter. Et lorsqu'on l'a terminé, on est déjà nostalgique.
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1502

Ce livre se présente comme un roman historique relatant les aventures relatées par Machiavel dans l'une de ses œuvres appréciées par tout dictateur dans le monde qui se respecte, à savoir, Le Prince.



Ce roman historique utilise le contexte historique de L'Italie de début du XVIe siècle afin de nous plonger dans un excellent thriller ésotérique digne du Silence des Agneaux . Thriller puisque nous suivons Machiavel (secrétaire envoyé par Florence) et Damiata (ancienne courtisane d'un des fils de pape Alexandre VI assassiné dans des circonstances troubles) dans la traque d'un serial killer aux méthodes barbares ; ésotérique puisque ce fou n'hésite pas à disposer des éléments de corps dans des lieux spécifiques. Un double combat d'intellects a lieu : d'une part entre Machiavel qui examine la personnalité du tueur afin de le comprendre comme tout bon profiler d'aujourd'hui et, Leonard de Vinci pour qui les indices sont primordiaux avant tout. La seconde opposition se joue entre le tueur à l'intelligence macabre et Léonard de Vinci qui essaie de comprendre le schéma d'ensemble des meurtres.

Sans hésitation, excellent roman historique avec une plongée dans un contexte historique des plus troubles et difficile par moment où, l'on retrouve les complots, les trahisons, les duperies, les assassinats, les meurtres, les menaces, les alliances.... Dommage que par moment le récit s'égare, le rendant difficile à suivre. L'intrigue amoureuse est sympathique même si elle n'apporte pas grand-chose au récit.



Le point positif est sans hésitation la psychologie des personnages avec des parties sombres, des personnalités troubles, des secrets cachés que l'ont va petit à petit voir se révéler au fil du récit.



Le point négatif : le contexte historique choisit pour le récit. Il n'est déjà pas très clair pour les historiens, mais, même sous forme de récit, par moment l'on remarque des blancs, des approximations.



Un excellent roman historique mit en valeur par une intrigue digne d'un bon thriller à la limite de la paranoïa.
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1502

Le principal mérite de ce livre, à mon sens, réside dans le portrait qui est fait du duc de Valentinois, plus connu sous le nom de Cesar Borgia. On ne connaît toujours pas aujourd'hui l'étendue de ses crimes, mais on sait qu'il fut une personnalité hors du commun, dotée d'une ambition démesurée et qui employait sans vergogne la torture et le crime pour parvenir à ses fins.

Si le traitement de l'intrigue paraît un peu anachronique, le roman nous plonge néanmoins avec talent dans l'Italie de la Renaissance et donne furieusement envie d'en apprendre davantage sur un homme aussi effrayant que fascinant.
Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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1502

1502, Rome. Le pape Alexandre VI règne d'une main de fer, comptant sur son fils Valentino pour dominer une partie de l'Italie. Le meurtre de Juan, son fils préféré, cinq ans auparavant, n'a toujours pas été élucidé, et quand on retrouve à Imola sur une prostituée (sauvagement) assassinée un objet lui appartenant, il y envoie enquêter Damiana, "honnête courtisane" de son état, mais aussi maîtresse de Juan et mère de son fils Giovanni - que le pape retiendra prudemment en otage.



A Imola elle découvre que les meurtres continuent, un véritable serial killer comme on ne le disait pas encore à l'époque, semble sévir. Dans le rôle du profileur, surprise -ou pas- Niccolo Macchiavelli, simple porte parole du gouvernement florentin; Léonardo da Vinci, ingénieur et architecte général du duc Valentino, mettra à leur disposition ses connaissances scientifiques.

Carte d'Imola, établie par L de Vinci, génial cartographe wikipaintings.org



1502 peut se lire comme un thriller rondement mené, aux rebondissements nombreux, mettant en scène de façon crédible des personnages historiques. Tâtonnements, doutes, situations extrêmes, enquêteurs attachants, l'amateur y trouvera son miel.

Mais le plus pour le lecteur, c'est de plonger dans cette Italie pleine de violence et de superstitions, rendue vivante par Michael Ennis. Macchiavelli compte sur l'étude des textes historiques de Tite-Live, Plutarque et Suétone, pour comprendre la nature du meurtrier -et le confondre-, alors que Léonardo da Vinci s'appuie sur ses observations scientifiques et l'"esperienza". Deux méthodes qui s'affrontent, amicalement, en passionnantes discussions.


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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1502



Bon roman historique de Michael Ennis

Ce roman met en scène des figures que nous connaissons bien: Leonard de Vinci, Machiavel!

Avec Diamanta une femme mystérieuse, ils doivent découvrir la vérité derrière les meurtres de femmes mais surtout sur celui de Juan, fils du pape et ancien compagnon de Diamanta. Les intrigues politiques et familiales se mélangent comme souvent avec les Borgia et les apparences sont souvent trompeuse. Nous nous prenons à suivre avec plaisir les personnages et à démêler le vrai du faux tandis le vérité nous apparait petit à petit.
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1502

1502 : Alexandre VI, né Rodriguo Borgia, est pape. Son fils préféré, Juan Borgia, duc de Gandie, a été assassiné. Son frère, César Borgia, duc Valentino, est à la tête des armées papa-les pour récupérer les Etats de son père. Nous sommes à l’époque des condottieri, ces mercenaires italiens qui ne cessent de se vendre aux plus offrants pour assouvir leurs desseins guerriers et de fomenter complots et conspirations : les Orsini, les Vitelli, Oliverotto da Ferma… Ce fut un réel plaisir d’entrer dans cet ouvrage respectant l’Histoire de cette année italienne où l’on côtoie César Borgia, bâtard papal ; Machiavel et Léonard de Vinci. Le plaisir s’est accru encore par tant de références aux « anciens » : Plutarque, Pétrarque, Boccace, Catulle, Sénèque, Cicéron, Virgile, Ovide, Tite-Live, Tacite, Suétone, Pline, Platon, Hippocrate, Archimède… Dante et Machiavel ! Merci à la « Fortuna », leitmotiv en quelque sorte de cette belle histoire, de m’avoir offert la chance d’avoir suivi des études gréco-latines et d’avoir pu ainsi savourer cette œuvre de Michael Ennis dont chaque page vous fait vivre dans l’Italie du début du XVI° siècle (Il Cinquecento) ainsi que dans la littérature classique.
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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1502

Italie, an 1502. Valentino, alias Cesare Borgia, fait trembler toutes les puissances européennes, mais son règne touche peut-être à sa fin. Les condottieri complotent contre lui, tandis que Damiata, l’ex-maîtresse de son défunt frère Juan, est envoyée par le pape à Imola, afin d’enquêter sur son meurtre survenu cinq ans plus tôt.



Si vous suivez régulièrement ce blog, vous n’ignorez pas mon obsession pour la famille Borgia. Aussi souhaitais-je découvrir ce livre depuis longtemps, tout en repoussant sans cesse sa lecture, de crainte d’être déçue. Et, comme je l’appréhendais, je le suis. À certains égards, tout du moins, dont beaucoup sont subjectifs.



L’un des principaux problèmes réside dans ma connaissance des évènements historiques, qui a altéré ma perception de la dimension enquête / thriller du récit. Puisque j’étais aussi familière du contexte que du point d’orgue vers lequel on se dirigeait, j’ai pu envisager d’entrée l’affaire sous la plupart de ses angles et devancer la majeure partie des théories des protagonistes.



Des théories que j’ai trouvées souvent bancales, quand elles n’étaient pas longues et redondantes. Bancales, parce que j’avais parfois l’impression que Damiata et cie tiraient leurs hypothèses de leur chapeau (à croire qu’eux aussi avaient étudié l’Histoire avec un grand H pourtant censée être leur présent), tandis qu’à d’autres moments, ils me semblaient passer à côté d’évidences.



Les longueurs et les redondances sont pour leur part essentiellement dues à la confrontation perpétuelle des génies scientifique et philosophique de Leonardo et Machiavelli. Autant j’ai trouvé la dualité de leur vision, qui tantôt s’oppose tantôt se recoupe, d’abord intéressante, autant elle a vite commencé à tourner en rond. Plus les pages défilaient, moins je supportais de les entendre remâcher les mêmes discours (oui, Niccolò, au bout de la cinquième fois, on avait biiien compris la notion de « nécessité », je pense que ce n’était pas la peine d’y revenir en permanence…)



L’autre souci réside dans les partis pris. Je ne m’en cache pas, je manque cruellement d’objectivité quand il s’agit des Borgia, notamment Cesare, envers qui je nourris une fascination sans bornes. Malgré cela, je ne me voile pas la face, je suis consciente qu’il était loin d’être un saint.



L’ambiguïté et les doutes que Michael Ennis entretient tout au long de l’intrigue correspondent parfaitement, je trouve, à sa personnalité, mi-ange mi-démon, et j’aurais applaudi si l’auteur les avait laissé planer jusqu’au bout. Si.



Car il ne le fait pas. Son œuvre se conclut sur un jugement lapidaire et sans appel, réduisant à néant l’aura de celui qui deviendra, sous la plume de Machiavelli, le Prince. Tant d’interminables circonvolutions juste pour ça !



Et Cesare est loin d’être le seul personnage dont je déplore le traitement. Niccolò s’enlise dans un rôle d’amoureux transi, Leonardo m’est apparu plus fade que brillant (il met à mon sens un temps fou à démêler les indices semés par le tueur alors qu’ils sont basés sur ses propres travaux), Damiata n’est guère qu’un suspect supplémentaire pour noyer le poisson (cette expression résumant à elle seule au moins 70% du livre), et Michelotto… Je ne sais même pas pourquoi je l’évoque, vu combien il est peu présent. Ou plutôt si, justement, je pensais que cette absence du fidèle bras droit de Cesare dissimulait quelque chose, qu’il se révèlerait à l’instant opportun, mais je me fourvoyais.



C’est toujours un plaisir pour moi de retrouver l’Italie des Borgia, donc je ne regrette pas d’avoir lu ce roman. Seulement, les choix de l’écrivain ne sont pas ceux que j’attendais / j’espérais.



Si vous désirez vous plonger dans ce thriller historique, je vous recommande vivement d’être plus passionnés par la politique de l’époque que par les investigations, car elle sont vraiment lentes, et indissociables des évènements qui ont secoués la Romagne en 1502.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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1502

Dommage car ce roman possédait beaucoup d'atouts pour pourvoir être un excellent thriller historique : une periode riche de rebondissements, de complots, de contradictions, de découvertes. Les personnages font references à des artistes ou hommes politiques célèbres et aux multiples facettes. Pourtant je me suis ennuyée car la trame du récit était brouillonne, l'écriture bavarde et il faut bien avouer le personnage de Machiavel m'a semble bien caricatural dans le role de l'amoureux transi. Au final l'enquête passe au second plan et est peu passionnante.
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1502

« 1502 » est un thriller, dont l’action se passe en Italie juste au début du XVIème siècle. L’auteur ‘brode’ habilement pour développer son intrigue, mais le contexte historique est véridique. Cette époque était très troublée, avec des guerres incessantes entre les divers Etats de la péninsule, les armées étant dirigées par des généraux mercenaires qu’on appelait les condotierre.

Alexandre VI était un Borgia - c’est peut-être le pire pape qui ait jamais régné. Quand commence le roman, le pape cherche à découvrir la vérité sur le meurtre de son fils préféré. Il oblige l’ancienne maitresse de celui-ci - par ailleurs soupçonnée de complicité - de trouver le responsable de ce crime. A cette fin, elle part en Romagne, une province où les armées du pape font la guerre sous la direction de l’autre fils d’Alexandre VI, César Borgia (alias Valentino). Le mystère commence avec la découverte de divers morceaux de cadavres de femmes, déposés dans différents endroits autour de la ville. Qui est le psychopathe responsable de ces nouveaux crimes ? L’enquête est surtout menée par un jeune diplomate florentin encore inconnu, Machiavel; mais un certain Leonardo da Vinci, qui est ingénieur général de Valentino, joue aussi un rôle. On découvre ainsi que les lieux de ces macabres découvertes ne sont pas répartis au hasard. Puis l’intrigue se complique encore et le récit parait long et parfois compliqué. Je n’écrirai pas qui se révèle être le coupable recherché.

Dans ce roman, les chapitres se succèdent comme dans un feuilleton, les énigmes s’ajoutant les unes aux autres. Personnellement je suis peu motivé par les thrillers: je n’aime pas me sentir trop "baladé" par l’auteur et j’ai parfois la sensation de perdre mon temps en consacrant du temps à ce type de lecture. Cependant, je trouve que ce livre a le mérite de nous plonger dans un XVIème siècle plus vrai que vrai, loin des idéaux que nous associons maintenant à la Renaissance italienne. La société décrite est terriblement inégalitaire, le petit peuple est dans une situation désespérante, les généraux sont sans scrupules, les soldats sont sans pitié. Ainsi, le lecteur apprend beaucoup sur cette époque.

On est tenté de comparer « 1502 » au célèbre roman « Le nom de la rose », car tous deux associent une enquête quasi-policière sur des sujets scabreux à un tableau historique passionnant.

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1502

Les soupçons de Diamata converge vers les Condotierri, autrefois ennemis du pape et sur le point de signer un accord avec le duc Valentino - son second fils. Pour une raison politique, Machiavel souhaiterait aussi que ce soit les coupables. Ensemble ils enquêtent, aidés sporadiquement par les analyses de de Vinci…

Ce roman épistolaire comporte plusieurs parties, l'une écrite par Diamata, l'autre par Nicolas Machiavel. Cela pourrait faire une bonne histoire, sauf que dans le récit de Diamata, les enjeux politiques sont rabâchés continuellement au détriment de l'enquête, ainsi que . Par contre, ses confidences sur son passé humanisent son récit et rendent ce personnage attachant. Pour autant, il faut attendre d'avoir dépassé les cent pages avant que ne s'amorce une piste dans cette enquête et Dans la partie rédigée par Nicolas Machiavel, il s'appesantit lui aussi sur les enjeux politiques, ainsi que

Arrivée à la moitié du roman, j'ai capitulé devant l'inertie de l'enquête et la répétition intempestive des enjeux politiques. Pourtant j'adore les romans historiques et j'ai déjà lus de nombreux romans policiers historiques dont certains assez complexes, comme par exemple les enquêtes de deux Dominici de Charlemagne (auteur Marc Paillet), mais jamais ça n'a été aussi lourd et aussi répétitif. Dommage, car les personnages de Damiata et de Nicolas Machiavell sont plutôt attachants. Je ne m'étends pas sur De Vinci qui semble presque faire de la figuration, semblant indifférent à tout ce qui l'entoure : un vrai professeur Tournesol. Donc, cela se lit, certes, mais encore faut-il tenir jusqu'à la fin sans mourir d'ennui.
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Byzance

Ce roman déjà ancien n’a rien à envier à une série Netflix d’aujourd’hui : sur la forme, les décors, les paysages et les personnages sont magnifiquement décrits. Sur le fond, l’histoire est palpitante et nous fait revivre les raffinements de la civilisation byzantine de la grande époque et les liens existants entre vikings et byzantins. En définitive, un grand roman qui se lit rapidement, ou plutôt qui se dévore. On apprend beaucoup et toujours avec le sentiment d’assister à un spectacle cinématographique.
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1502

Dans cet ouvrage, Michael Nellis spécialiste de l'histoire de l'art byzantin (et journaliste professionnel) utilise -ainsi qu'il le précise dans ses notes- largement l'œuvre de Machiavel dont il semble avoir fait l'exégèse.

1502, relate le déroulement d'une enquête criminelle au demeurant bien résumée en 4ème de couverture et par les précédents avis. Le contexte historique dans lequel s'inscrit le récit -comme son titre l'indique- dans la période extrêmement mouvementée de l'Italie du début du XVIème.

M.Ennis est fasciné par la complexité tordue et criminelle des relations liant les personnages clef de l'époque ainsi que par les travaux (notamment de médecine légale) de Léonard de Vinci.

Lire Machiavel n'est pas chose facile et implique de devoir faire l'effort de se situer dans le contexte géopolitique de l'époque, lui-même compliqué par les enchaînements de luttes intestines continuelles et de l'action des condottières à l'allégeance particulièrement volatile. Autant dire qu'écrire un ouvrage reposant largement sur les écrits de Machiavel justifie les plus de 10 ans que M. Ennis y a dédié comme le précise le texte dithyrambique en 4ème de couv'.

J'ai trouvé le style de l'écriture extrêmement lourd et confus, il me fut difficile de m'y accrocher et de terminer l'ouvrage.

M.Ennis sans doute italophone saupoudre assez lourdement son texte de vocabulaire italien, de citations, de nom d'œuvre… Alors que certains termes peuvent être compris dans le contexte, beaucoup d'autres auraient pu être traduits (notamment les citations ou mention d'œuvres) ou faire l'objet d'un glossaire.

De nombreux passages sont long, touffus, contenant ressentis, descriptions… qui n'apportent absolument aucune plus-value au récit et requièrent trop fréquemment –en raison de leur longueur-de relire le début pour se raccrocher au contexte, c'est dommage, surtout quand cela concerne l'ensemble de l'ouvrage.

Le commentaire de Glenn Cooper "à l'attention des lecteurs qui depuis des années attendaient le prochain , le voilà enfin ! Un thriller aussi profond qu'intelligent."

Je trouve que ce commentaire (je comprends, il faut bien vendre) est à la limite insultant pour Umberto Eco ; à mon sens 1502 ne peut en aucun cas être considéré comme un équivalent, une suite ou tout autre chose avec le roman d'Eco.

Utiliser les écrits de Machiavel est au départ une excellente idée pour le thriller que M.Ennis a construit, tous les éléments étaient disponibles. Il est dommage que le style d'écriture et ses insupportables longueurs et viennent gâcher une belle intention.











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1502

Voici un roman que j'ai lu en 2013 mais qui reste une de mes références.Un livre vraiment brillant parfait pour les fans d'Umberto Eco,Ken Follet ou Dan Brown par exemple.



Je suis une passionnée d'histoires et je me passionne particulièrement pour trois familles qui ont marqués l'histoire : les Tudors, les Médicis et...les Borgias.C'est donc tout naturellement que j'achète tout les livres d'histoire ou romans qui parlent de ces familles.



"1502" se déroule après la mort de Juan, le fils tant adoré du pape Alexandre VI et il va confier à Damiata, la compagne de Juan une enquête après la découverte d'un indice sur le corps d'une femme à Imola qui aurait un rapport avec l'assassinat de l'homme qu'elle a passionnément aimé et qui lui a donné un enfant.



Ce roman mérite une attention totale pour ne pas s'emmêler les pinceaux entre les événements nombreux, les personnages tout aussi nombreux, le livre fait réfléchir et fascine.



Mêlant personnages réels et de fictions, ce roman est tout simplement indispensable et vous fera passer quelques nuits blanches.
Lien : https://lalectricecompulsive..
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Byzance

Ennis Michael

Byzance

Comme l’a écrit « Chak « dont j’apprécie fortement son résumé, il faut l’attaquer cette énorme brique tout au long de cette lecture j’ai eu du mal, et voulu abandonner, avec tous ces titres vikings, romains, grecs et ainsi que pour m’imprégner des personnages, des statuts de ces derniers et des situations, beaucoup de choses que pour bien tout comprendre j’ai été obligée de chercher au dictionnaire sans quoi j’aurais abandonner ne m’y retrouvant plus, car un livre pour moi c’est ce plongr dedans, le vive et le voir.

Cependant les descriptions tant des vaisseau, des palais, de vêtements, des endroits, sont impeccables et magnifiques.

Par contre, tout au long de la lecture je me suis demandée, quelle part est historique et quelle part fait partie du roman.

C’est un livre à lire et surtout s’y accrocher

Petit 4ème de couverture :

Ce livre des âges farouches conte l’histoire tumultueuse de Haraldr, prince viking, contraint de quitter son pays, la Norvège. Après 4 années passées à Kiev où il s’est réfugié, il doit s’enfuir pour avoir séduit la fille de son protecteur, et convoie par le Dniepr une immense flotte de navires marchands chargés de fourrures. Sa destination Byzance, la fabuleuse, alors à l’apogée de sa puissance. Haraldr le barbare y découvrira la société la plus évoluée, la plus opulente qui soit. Il y trouvera Maria, la nièce de l’Empereur tout-puissant à qui le liera l’amour le plus pur, le plus idéal, capable d’illuminer deux vies et même de survivre à la mort. Une saga foisonnante, narrant deux destinées exemplaires et mettant en évidence es contrastes des deux civilisations que tout sépare avec des rebondissements ininterrompus et étonnements divers : intrigues de cour sordides, voyages à travers des continents entiers, combats navals ou terrestres



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1502

Thriller Esotérique mâtiné de fantastique 1502 de Michael Ennis publié aux éditions Pocket. Il s’agit d’un roman basé sur les faits historiques rapportés par les chroniqueurs et autres écrits. L’auteur a en effet documenté les lieux et dates exactes de résidence des personnages et a lié le tout avec une passionnante chasse au tueur en série.

Damatia, une ancienne courtisanne de nuit, est envoyée par le Pape Borgia sur la piste d’un meurtrier à Imola après la découverte d’un premier corps lié à l’assassinat de son fils ainé, cinq années auparavant. Une fois à Imola, Damatia va rencontrer Nicolas Machiavel et Leonard De Vinci. Ensemble ils vont traquer un tueur en série, ce qui va les conduire à la poursuite d’une étrange Sorcière.

C’est un roman très dense avec une intrigue qui prend son temps pour se développer. J’ai pris beaucoup de plaisir à sa lecture, même si j’ai eu à plusieurs reprises l’impression de ne pas avancer tant les sinuosités pour arriver au dénouement sont nombreuses. De fausses pistes en complots politiques, 1502 nous entraine sur les pas du premier Profiler de l’histoire campé ici par l’illustre auteur du Prince.


Lien : https://librairiealacroiseed..
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1502

un thriller qui vous tient en halène jusqu'au bout!
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Byzance

l'action se passe en l'a 1000. deux cultures deux climats le visiteur un viking Le site Byzance à la porte du Bosphore. Gros travail de lecture pré de mille pages mais cela ce lit avec plaisir.
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