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Critiques de Michaël Prazan (46)
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Le massacre de Nankin : 1937, le crime cont..

Aujourd’hui, on a tendance à voir la Chine comme le grand méchant et le Japon comme une nation pleine de paradoxes mais pacifiste dans l’ensemble. Or, la réalité est un peu plus complexe et l’ouvrage de Michaël Prazan permet de mieux comprendre les relations qui unissent la Chine, le Japon et la Corée.



Dans la première partie, on comprend mieux l’organisation du Japon et les raisons pour lesquels les Japonais sont partis à la conquête du monde. Car tel est bien leur volonté. Bon ils veulent se contenter de l’Asie mais c’est déjà pas mal, non ? Comme beaucoup de pays, dont la France, le Japon souhaite coloniser des terres. Et comme nous, cela ne s’est pas fait sans heurts. Cependant, il est parfois difficile pour le lecteur néophyte de comprendre réellement l’organisation des différents pays asiatiques. Il faut bien l’avouer, on ne connait que le système dans lequel on vit. Mais une fois cet obstacle surmonté, le « récit » prend le dessus.





Au départ, c’est un récit presque froid, mais scientifique. On ne voit que peu émerger l’ampleur du massacre et des viols, même si on le pressant. Mais la deuxième partie, traitant du massacre est difficile à supporter. L’auteur décrit d’abord l’élimination systématique des Chinois. On les prenait au hasard et on les fusillait, les noyait ou encore les décapitait. Mais la partie la plus insoutenable, à mon sens, est celle concernant les viols. Bien qu’il y ait peu de détails (heureusement, l’auteur nous a épargné des passages sordides), il est difficile de lire certains passages. Je pense ici aux viols d’enfants. Le viol est déjà un crime horrible, mais quand il porte sur des enfants, il n’y a pas de mot assez fort pour dire à quel point cela est abjecte.

Dans la dernière partie, c’est de la mémoire du massacre et du viol dont il est question. Elle renvoie étrangement à notre vécu avec la guerre d’Algérie qui est qualifiée jusque dans les années 1990 d’ « évènements ». Ici, deux points de vue sont examinés : celui du Japon et celui de la Chine. De part et d’autre, le massacre de Nankin est instrumentalisé. En Chine, pour unifier le pays contre un ennemi commun et au Japon par des nationalistes radicaux d’extrême droite, dont la voie se fait de plus en plus entendre (cela ne vous rappelle rien ?).





Mais cette instrumentalisation a eu des répercutions inattendues en Chine. Avec la médiatisation du massacre, les Chinois se sont intéressés aux droits de l’Homme. Et des contestations se font entendre. Bien évidemment, cela n’a rien à voir avec le massacre de Tien an men, dont les jeunes chinois ne connaissent pas l’existence.

Ce silence autour de Tien an Men est proche de ce qui se passe au Japon. Bien qu’il y ait eu un procès comme celui de Nuremberg mais à Tokyo, la majorité de la population japonaise semble douter de la véracité du massacre et des viols. De plus, le parti d’extrême droite nie totalement le massacre et encore plus les viols. Pour ces membres, ce n’est que de la propagande chinoise et américaine. Ils s’appuient en particulier sur l’absence de preuve. Bien évidemment qu’il n’y en a pas puisque le Japon a détruit les papiers et autres photographies avant l’arrivée des Américains en 1945 ! Le Japon faisant face depuis de nombreuses années à la montée du nationalisme, c’est propos trouvent un large écho.





Michaël Prazan, utilise à merveille les témoignages. Chaque grand argument est soutenu soit par un témoignage de survivant, d’historien, de politiques soit par des ouvrages d’historiens ainsi que de sources directes. Cela se ressent surtout dans la deuxième partie où les témoignages forts marquent votre esprit. L’auteur reste objectif en donnant tour à tour les points de vue des deux parties et en soulignant leurs incohérences.



C’est un ouvrage dur émotionnellement à lire mais très enrichissant. Un livre à ne pas manquer pour qui veut mieux comprendre le monde d’aujourd’hui.
Lien : http://wp.me/p3uBku-gq
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Einsatzgruppen : Les commandos de la mort n..

Un livre qui retrace à la fois l'histoire des einsatzgruppen et de leurs multiples complices locaux (les einsatzgruppen, seuls, n'auraient jamais suffi pour fusiller, lyncher ou brûler vif un million et demi de Juifs, de handicapés, de Tziganes, de prisonniers soviétiques…) et le tournage d'un film (qui porte le même nom que le présent ouvrage).

Je n'ai pas souvent rencontré un bouquin consacré à la Seconde Guerre mondiale (ou, tout au moins, à l'un de ses aspects) dont la lecture soit aussi éprouvante et, en même temps, aussi… addictive. Sa double nature de livre d'histoire bien documenté et de récit de rencontres (témoins, rescapés, assassins) donne non seulement à cet ouvrage un caractère rigoureux mais également une dimension humaine qui fait souvent défaut à des études plus « académiques ».

Un coup de poing.
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La passeuse

Enorme coup de cœur pour ce livre dont les personnages me hantent encore plusieurs jours après la fin de ma lecture. Tirée de l’histoire vraie de Bernard, gamin juif de 6 ans en 1942 dont Michael Prazan, son fils, mène l’enquête pour savoir ce qui s’est réellement passé sur le quai de cette gare des Aubrais durant cette année 42. La première partie est consacrée à son père dès lors qu’il l’amène à l’INA pour qu’il y raconte sa vie d’enfant juif pendant la guerre. La deuxième partie raconte le destin de Thérèse, la passeuse, durant cette période. Tandis que la troisième partie parle des retrouvailles qui auraient eu lieu entre Bernard et Thérèse dans les années 60. Ce livre est bouleversant car il raconte la vie des enfants juifs durant la guerre comme aucun autre livre ne l’avait raconté. J’ai appris énormément sur cette période et sur ce que les enfants juifs avaient dû affronter. Et aussi décrit de façon crue ce qu’était la vie dans les camps de concentration et d’extermination et ce que les rescapés avaient subit. Y est également narré le comportement de certains Français collabos comme ce salopard de Pierre Lussac qui utilisait le titre de passeur pour remettre des juifs à la Gestapo. J’ai tellement eu l’impression de vivre cette histoire que dès le livre terminé, je suis allée voir sur Arte le document-témoignage que Michael Prazan avait tourné. Cela m’a fait bizarre de voir "en vrai" Bernard, Thérèse, la tante Gisèle, la cousine Rosalie directement gazée à son arrivée à Auschwitz. Un livre magnifique, une histoire bouleversante et des gens dont je me souviendrais longtemps.
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Une histoire du terrorisme

Ce documentaire très récent, ils a été imprimé en 2012 retrace le parcours de différents mouvements terroristes à partir de la fin de Seconde Guerre Mondiale. Celui-ci est divisé en trois partie: Les années libération, les années de poudre et les années jihad. Dans ce document unique ont cette fois-ci le point de vue d'anciens terroristes de Black Panther Party en passant les membres féminins du FLN algérien puis l'Armée rouge japonaise. Ce voyage autant dans la littérature car il existe des livres qui forment comme Karl Marx, ceux sur la révolution française etc. L'auteur à pu interviewer toute ses personnes et avoir à la fois l'image qu'ils projetaient à la face du monde mais aussi celle à l'intérieur afin de comprendre leurs motivations. Beaucoup de groupement terroriste viennent d'une certaine haine aux colonisateur qu'ils soient français ou Anglais et maintenant les Américains deviennent les nouvelles cibles de ses terroristes extrémistes (mots comportant différentes variantes que ce soient celui qui pose les bombes que le gouvernement lui-même). À lire pour ceux qu'ils veulent découvrir les vrais fondement du terroristes moderne.
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Einsatzgruppen : Les commandos de la mort n..

Une horreur. La shoah par balles dans toute son horreur. Nous y apprenons qui sont ces tueurs et leurs motivation. D'abord des soldats et officiers allemands de la Wehrmacht mais qui, très vite ne supportent plus de tuer des juifs comme ils le font. Ils sont alors remplacés par des SS, des policiers et des détenus libérés pour cette tâche (Poutine n'a rien inventé). Mais les tueurs les plus inquiétants, les plus assidus, les plus cruels sont les habitants des pays envahis par les nazis : Biélorussie, Ukraine, pays baltes etc... qui sont autorisés par les allemands à tuer leurs voisins juifs par n'importe quel moyen. Une horreur.
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Frères Musulmans

Cet excellent livre présente une histoire des Frères musulmans, de leur fondation en Égypte (1928) au lendemain du Printemps arabe (2013), inclusive de tous les développements internationaux. Plus qu'une simple histoire du mouvement, c'en est aussi profil culturel et politique, qui en donne une bonne compréhension prospective, même lu en 2023. L'auteur, écrivant à la première personne, partage à l'occasion son opinion, ce que j'ai apprécié. Le livre montre comment les Frères musulmans sont une formidable organisation capable de s'implanter dans la population (en particulier grâce à son action caritative) et gagner des élections grâce à la mobilisation et à la discipline de ses membres. Mais on voit aussi la vulnérabilité de cette organisation et sa difficulté à conserver le pouvoir une fois élue (en Égypte et en Tunisie) en raison de son choix de priorités, s'absorbant dans le noyautage de l'administration et la promotion de la charia, et négligeant de travailler en urgence à la croissance économique espérée par ses administrés. Dans le Post-scriptum, l'impression d'ensemble de l'auteur sur la Confrérie des Frères musulmans donne un bon raccourci : « ...un vrai sens de l'hospitalité, et une incapacité fondamentale au dialogue avec l'altérité. »

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La passeuse

Bonjour les lecteurs ...



Ce livre n'est pas une roman mais un document sur la vie du père de l'auteur.

Celui-ci, enfant juif a été un enfant caché pendant la durée de la guerre et s'est retrouvé en zone libre avec sa sœur grâce aux services d'une " passeuse "



Le livre comporte 2 parties .. la première retranscrit les souvenirs du père de l'auteur ( persuadé que la passeuse était de mèche avec la gestapo ), la seconde est la version de la passeuse , retrouvée par l'auteur.

Qui était Thérèse qui a sauvé le père de l'auteur ?



Les deux point de vue sont passionnant, l'écriture maintient le lecteur en haleine.

Un documentaire à lire ou la petite histoire rejoint l'Histoire
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Pierre Goldman : Le frère de l'ombre



Le 20 septembre 1979, Pierre Goldman est assassiné à Paris, à 35 ans, fauché par les balles de trois tueurs inconnus. Ainsi meurt un juif polonais militant, délinquant, intellectuel et écrivain, né en France. Cette énumération d’identités a une histoire, dont l’épisode le mieux connu – le plus public en tout cas, à défaut d’être l’essentiel – est d’ordre judiciaire. En effet le 14 décembre 1974, la Cour d’Assises de Paris condamne Pierre Goldman à la réclusion criminelle à perpétuité pour trois attaques à main armée, qu’il reconnaît, et pour le meurtre de deux pharmaciennes du Boulevard Richard Lenoir. Deux ans plus tard, le verdict est cassé pour vice de forme. Le 4 mai 1976, Pierre Goldman comparait devant la cour d’assises de la Somme ; les jurés l’acquittent du double meurtre et le condamnent à douze ans de réclusion pour les hold-up assumés. Une licence de philosophie et une maîtrise d’espagnol obtenu en prison sa bonne conduite et une grâce administrative lui valent une réduction de peine. Le 5 octobre 1976, Pierre Goldman sort de la prison de Fresnes. Quelque guetté par l’intelligentsia parisienne, anxieux de se débattre contre toute récupération, toute facilité de mode ou de vogue, ne craindra pas de dérouter ses amis par une âpreté une rigueur intellectuelle et une vigilance politique de tous les instants. Personnage attachant et controversé, il reste l’archétype du Juif Diasporique, de ce Juif du ghetto dont les murs d’enceintes subsistent dans les têtes, quand bien ils auraient été balayés par la civilisation. «Comme chacun, j’ai voulu comprendre pourquoi ce procès me fascine. C’est en raison de la personnalité de Goldman. Certains en ont fait un héros des Possédés de Dostoïevski. Je ne partage pas cette impression. Avec son mélange d’ambiguïté, il est banalement un homme du XXe siècle. Or nous lui faisons un procès du XVe siècle. » Georges Kiejman, plaidoirie du 4 mai 1976.
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Varlam

Le titre du livre ne correspond pas vraiment à son contenu. On sourit à cette histoire de chat, mais point trop n’en faut. Le “cadreˮ que nous rappelle l’auteur, Goulag, répression, sont d’une triste banalité. Tous ceux qui connaissent un peu le domaine n’apprendront rien qu’ils ne sachent déjà. Le “Goulag pour les nulsˮ. Le reste, l’aventure cinématographique et documentaire passe au second plan alors que c’est l’objet du livre et la compétence de l’auteur. Compétence dont on ne doute pas. Bref, un goût de réchauffé et de banal, dommage, peut mieux faire. Chalamov, pas le chat, l'auteur mérite mieux que cette histoire de greffier.
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La passeuse

L’écriture se concentre autour des différents membres de la famille de l’auteur, victimes des camps de concentration et de la déportation nazie.

Le récit autobiographique est assez factuel au début, l’auteur n’a jamais connu ses grands-parents, ce qu’il découvre c’est grâce aux recherches qu’il a effectué et qu’il livre dans son ouvrage près de 75 ans après la Shoah.

On entre très rapidement dans cette enquête, à la recherche de pistes pour enfin découvrir la vérité.

Enquête est à la fois historique et intime où l’auteur met en avant sa propre famille meurtrie par ce drame.

La deuxième partie du livre est principalement portée par le témoignage de Thérèse, celle qui a eu le rôle de passeur pour le père de l’auteur.



Le mot qui m’a marqué et que je ne connaissais est « Pitchipoï », qui signifient "là-bas" en yiddish. Je suis toujours autant touchée par l’espoir que les gens portent en eux, quitter ses repères, sa famille, pour parfois trouver injustice, haine et mort. Ces mots raisonnent avec l'actualité qui nous rend spectateur passif de migrants en quête d'un nouveau monde et dont la désillusion est glaciale. Deux histoires et une même souffrance.



Lecture nécessaire et douloureuse qui nous confronte une nouvelle fois à l’Histoire par le biais de cette famille unique et multiple à la fois.

Le récit est une sorte de documentaire qui met des mots sur des silences. La mémoire ravivée est primordiale afin de combattre les disparitions passées et cela est finement exécuté par Michaël Prazan qui inscrit son discours dans une émotion pudique.
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Le massacre de Nankin : 1937, le crime cont..

Le massacre de Nankin est un événement de l Histoire, dont j avais certes entendu parler mais dont je ne connaissais pas exactement le contenu. Passionnee par le Japon et sa culture, je me devais de lire ce livre.



Michael Prazan nous plonge dans l histoire du Japon, avant 1937, année du massacre, et permet donc a ses lecteurs de connaitre le contexte et de comprendre les raisons de l invasion de la Chine par l armée japonaise.



Avec ce qui est arrive au Japon en 1945 (bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki), nous avons tendance a victimiser les japonais et a oublier cette période. De plus, la plupart des japonais n arrangent pas les choses en niant ce qui s y rapporte, alors que les chinois veulent qu ils reconnaissent ce massacre.



L auteur a recueilli beaucoup de témoignages, qui ponctuent l histoire. Des témoignages de chinois, de soldats japonais, d occidentaux (par exemple, John Rabe, un allemand du Parti Nazi qui a sauve environ 200.000 chinois, et qui pensait naïvement que Hitler les aiderait).



Je ne pensais pas que j aurais eu du mal a le lire. Mais, des que le récit est devenu vivant avec les témoignages, j étais presque captivee. Tout y est décrit : les massacres comme les viols qui ont eu lieu pendant ces fameuses six semaines. Les chinois se faisaient tuer un peu au hasard, juste parce qu ils ressemblaient a des soldats… Ils étaient assassines en rang, les uns après les autres. Les viols sont indescriptibles, horribles. Cependant, je ne regrette pas ma lecture, cela me permet de mieux comprendre le Japon et de ne pas connaitre que les cotes positifs de ce pays.

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Varlam

Dans « Varlam », Michaël Prazan raconte sa traversée glaçante de la Sibérie sur les traces de Varlam Chalamov, l’auteur des « Récits de la Kolyma », et sa rencontre inattendue avec un chat.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Varlam

Le superbe récit d’une équipée sibérienne sur les traces de l’écrivain Varlam Chalamov, survivant de la Kolyma.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Souvenirs du rivage des morts

Dans un roman haletant, Michaël Prazan nous plonge dans la grande époque du terrorisme international des années 70.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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La passeuse

J’ai commencé ma lecture pensant lire un roman, et en faisant une recherche sur l’auteur je me suis aperçue qu’il s’agissait de l’histoire de son père: Bernard Prazan et qu’en parallèle de ce livre, il y avait eu un documentaire pour l’INA: La passeuse des Aubrais. Bernard, né en 1935 de parents juifs évoque le début de la guerre, les rafles de Paris, le départ de son père, la rafle de sa mère et la mort qui les attendait à Auschwitz. Il nous parle de sa tante et des gens qui lui ont permis à lui et sa sœur d’être emmenés en zone libre. Il évoque entre autres une femme, qui les accompagne dans un train et dont il sentira dans son regard qu’elle devait les trahir et les livrer à la Gestapo. Elle ne l’a finalement pas fait. Michaël Prazan part alors à la recherche de cette femme, qui par chance est encore en vie et peut à son tour nous retracer ses années de guerre et livrer une toute version. Mais qui croire?



Ce texte m’a vraiment touché pour toute les émotions qui en ressort. Un texte plein d’humanité, qui amènent à se poser pleins de questions. J’ai trouvé déjà surprenant que Bernard, qui a toujours refusé de se confier sur son histoire accepte finalement, comme un besoin de vérité tellement d’années après les faits sans doute. On ressent dans son témoignage toute la culpabilité que porte les « survivants », comme on peut le lire dans d’autres témoignages similaires. On ne peut être insensible à ses révélations. J’imagine comme cela a du être difficile et émouvant à entendre pour Michaël Prazan. J’ai aimé la façon dont l’auteur retrace son enquête pour essayer de retrouver cette femme. Cette femme qu’on a envie de croire par moments, mais en même temps j’avais en tête le récit de Bernard Prazan qui n’était pas le même. Alors qui croire? Où se situe la vérité?
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Le massacre de Nankin : 1937, le crime cont..

Un ouvrage qui englobe la question du "Massacre de Nankin" et qui pointe du doigt les problèmes japonais et chinois par rapport à ce fait historique.



Toutefois, l'ouvrage peut être déroutant pour quelqu'un qui ne connait ni l'histoire de la Chine, ni celle du Japon, tant les noms et références sont nombreux.
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Une histoire du terrorisme

Loin des travaux universitaires et autres commentaires d'experts, l'auteur a privilégié les échanges avec les acteurs de la violence politique.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Les Fanatiques : Histoire de l'armée rouge ja..

Ce récit, très bien documenté, relate l'histoire d'un des groupes terroristes les plus meurtriers. Au delà des faits l'auteur décortique la genèse de cette violence et les intentions du groupe: on reste pétrifié par autant de gâchis.
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Varlam

Fait sacrément froid chez les Russekofs et pourtant Michaël Prazan nous livre un récit de voyage qui fait chauffer les mirettes et dégivrer les neurones. Neige et glace font fondre le petit cœur d'artichaut du lecteur quand, au détour d'une piste verglacée plus adaptée au bobsleigh qu'à la conduite accompagnée en terre incognita, Michaël Prazan tombe sur un épouvantail-chat grelottant en lisière de forêt.

Il s'appellera Varlam, le Chalamov félin.

On se gèle un peu les miches, mais bon sang que ce récit est chat-virant d'humanisme et de shoots de vodka.

Здоровье !
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Varlam

Je ne ferai pas un résumé de cette très très belle histoire décrivant les liens de l'auteur ( connu pour ses enquêtes ) avec Varlam ( un chat abandonné ).

Ce livre est passionnant et l'écriture de l'auteur est claire et attractive. Cependant, j'aurais apprécié voir dans l'édition brochée un tracé des pérégrinations de l'équipe car la Sibérie est immense. Et aussi voir des photos de ce chat si attachant. Et enfin, manque un portrait de Varlam Chalamov. Livre à lire car - cerise sur le gâteau - très instructif sur les goulags.
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