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Citations de Michel Odoul (48)


-Le genou
C'est l'articulation de l'humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde, à l'opposé du pouvoir extérieur qui donne la rigidité. Il est le signe manifesté de l'allégeance, de l'acceptation, voire de la reddition et de la soumission. [...] Il est le pendant , la continuation de la hanche dont il prolonge la mobilité mais dans le sens inverse. La hanche est une articulation qui ne peut en effet plier que vers l'avant alors que le genou ne peut plier que vers l'arrière. Il signifie donc la capacité à lâcher, à céder, voire à reculer.
P132
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Michel Odoul
Nous sommes malheureusement trop
souvent sourds et malentendants à
ces messages censés nous avertir
pour prévenir de ce qui se passe et de
ce que nous avons à travailler dans
notre vie.
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Notre mode de vie actuel, l'omniprésence et le potentat des médias, le piège du matérialisme, l'accélération permanente de nos quotidiens nous ont peu à peu conduit à confondre vie et existence, vie et agitation, vie et frénésie. Cela s'est fait avec notre consentement implicite, voire même à notre demande. Toujours plus, toujours plus vite, voilà notre slogan, notre leitmotiv, mais pour faire quoi ? Pour se réveiller un jour, quel que soit l'âge, malade ou déprimé et faisant le triste constat d'être passé à côté de soi-même, à côté de sa vie ?
Notre société, notre éducation et aussi une certaine facilité, nous ont conduits à rechercher la satisfaction de nos désirs sur et vers l'extérieur. Nous apprenons donc à gérer, maîtriser, dominer, posséder ou communiquer avec cet extérieur. Cette course à l'échalote nous éloigne chaque jour un peu plus de nous-mêmes et nous vide de notre propre substance. Seules la mort ou la maladie nous ramènent, par obligation et par force, face à nous-mêmes. A ce moment-là, le désarroi est grand
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Hasard, c'est le nom que les doctes savants donnent à leur ignorance !
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Nous sommes comme une charrette, une calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie au plus tôt le chemin de vie.
[...]
Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. Cette calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient.
[...]
À l'intérieur de la calèche il y a un passager qu'on ne voit pas. Il s'agit du maître ou guide intérieur de chacun de nous.
[...]
Notre calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie dirigée en apparence par le cocher. Je dis bien en apparence, car si c'est bien lui qui la conduit, c'est en fait le passager qui a donné la destination.
[...]
Le cocher qui est notre mental, conduit donc la calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) va dépendre la qualité et le confort du voyage (existence).
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Le Chemin de Vie est une sorte de fil conducteur que tout être humain suit au cours de son existence. Nous pouvons le comparer au scénario d'un film ou au "livre de route" des rallymens actuels. Nous avançons sur le chemin en utilisant un véhicule particulier qui est notre corps physique. Les Orientaux nous proposent une image fort intéressante pour ce véhicule et ce Chemin de vie. Nous sommes, disent-ils, comme une charette, une Calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie ou plutôt le Chemin de Vie.
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Quel est donc cet effet miroir ? Il s'agit d'un des concepts philosophiques qu'il m'a été le plus dur à accepter dans ma recherche personnelle. Il signifie en effet que tout ce que nous voyons dans et chez les autres, n'est qu'un reflet de nous-même.
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Notre Calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher. Je dis bien en apparence, car si c'est bien lui qui la conduit, c'est en fait le passager qui a donné la destination. Nous retrouverons cette explication ultérieurement au sujet du Ciel Antérieur et du Non-Conscient et des choix établis par le Chenn Prénatal, puis le Chenn incarné. Le Cocher, qui est notre mental, conduit donc la Calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et confort du voyage (existence). S'il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s'énerver ou s'emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s'il manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d'aller dans le fossé comme eux s'ils l'ont fait. De la même façon, s'il n'est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître ou Guide Intérieur.

S'il s'endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l'avons mieux nourri...), la Calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles. Si c'est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la Calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles. Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s'emballent, c'est le fossé, l'accident qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents et traumatismes).

Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu'elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d'attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c'est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que " la panne " se reproduise.
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Les écorchures et les blessures (physiques ou psychiques) sont nombreuses sur le chemin, car le héros ne sait pas toujours se battre comme il faudrait
ou bien se laisse emporter par les errements dus aux "vieux schémas réactionnels".
Ce sont toutes les pathologies ou les traumatismes que nous rencontrons parfois sur notre chemin. Ils ne signent ni l'échec, ni une punition mais plutôt une difficulté à résoudre l'épreuve.
Ils sont un signal dont le sens n'est à prendre que lorsqu'il s'exprime.
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Parfois, la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c'est-à-dire que nous ne voyons pas vraiment où nous allons. Il peut s'agir d'un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre Calèche. Nous devons " naviguer à vue ", en ralentissant l'allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire " aveugle ", dans le Chemin de Vie (lois naturelles, règles de la Tradition, Foi, etc.) et le Maître ou Guide Intérieur (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases de la vie où nous sommes perdus " dans le brouillard " et où nous ne savons plus où nous allons. Dans ces moments-là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.

Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n'est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la " technocratie rationaliste ", où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l'entendre. En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s'arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.

Voilà une image simple mais qui représente vraiment bien ce qu'est le Chemin de Vie. Grâce à elle nous pouvons comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie et ce qui peut les faire déraper.
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Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont souvent celles qu'on a le plus besoin de savoir.
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Les cris du corps sont des messages de l'âme.
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Le genou. C'est l'articulation majeure de notre relation à l'autre et de notre capacité à accepter ce que cette relation implique comme ouverture voire comme compromis. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que "genou" peut s'écrire "je-nous" …
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Les chutes de cheveu sont en général liées, à la perte ou à la peur de perdre quelque chose d'important dans nos vies.
Il peut s'agit d'un être cher, d'un travail travail mais aussi de la perte ou de la peur de perdre quelqu'un dans le sens ou cette personne vous quitte, vous laisse vous abandonne. Lorsque ce genre de situation traumatise un individu, celui ci est touché dans ce structures profondes.
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Le chemin sur lequel circule la Calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des "nids-de-poule", des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles. Les limites à ne pas franchir sous peine d'accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse par fois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie où nous sommes " dans le brouillard ", où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons " voir devant ".

Cette Calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. La Calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d'ailleurs toujours plus grosses que celles de l'avant). À l'intérieur de la Calèche, il y a un passager que l'on ne voit pas. Il s'agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l'appellent " l'Ange Gardien "
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La nature a horreur du vide et il en est de même pour la nature humaine. Le manque de sens de la vie moderne, la peur du néant, l’état de survivance conduisent les êtres à la recherche de palliatifs, d’ersatz.
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Ce ne sont pas le hasard et la nécessité qui cimentent le monde. Ce sont le sens et le moment ! Ils sont ce ciment parce qu'ils rendent à l'individu sa part "divine", créatrice et féconde. Ils lui rendent sa responsabilité et l'extirpent de sa conscience d'enfant et de victime pour en faire un adulte, un citoyen de la vie.
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Toujours plus, toujours plus vite, mais pour faire quoi ? Pour se réveiller un jour, quel que soit l'âge, malade ou déprimé et faisant le triste constat d'être passé à côté de soi-même, à côté de sa vie ?
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NOMMER met en lumière, sort le message de l'obscurité
où la multitude l'enferme, débusque le sens caché
et le fait fuir, s'envoler, se déliter, disparaître.
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... Transgresser ce n'est pas rejeter ou lutter contre ce qui existe mais c'est avancer pour aller au-delà.
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