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Citations de Michel Odoul (48)


(Extrait de l'introduction)

Toutes les traditions du monde comportent des textes fondateurs
dont le contenu résonne avec celui de l'inconscient des peuples.
Les contes merveilleux, les mythologies, sont autant d'histoires qui réjouissent les enfants mais également parlent aux adultes.
Ce sont en effet des textes puissants qui organisent et constituent la "matière psychologique" de l'être humain. Ils la mettent en scène, ils ensemencent le cœur, le cerveau droit et l'imaginaire, ils sollicitent une intelligence universelle et transverse d'une richesse infinie.

Cette intelligence c'est celle de la vie dont le propos est "bâtisseur".
C'est celle qui permet en effet à chacun de construire sa cathédrale personnelle, un chef d'œuvre (...)
Cette cathédrale c'est le temple de notre âme, et ce chef d'œuvre d'une vie c'est la conquête de nous-mêmes. Nous sommes là dans le principe même de l'alchimie humaine si chère à Carl Gustav Jung dans son propos d'individuation, horizon fantastique de la construction de soi.
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Nous avons, en priorité, la charge de la vie qui nous a été confiée. En la gérant mieux, notre rayonnement s'accroit de lui-même et peut changer le monde.
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Légende :Cerbère est le chien gardant l'entrée des Enfers. Il empêchait ainsi ceux passant le Styx de pouvoir s'enfuir. Eurysthée, roi de l'Argolide, donna comme dernière tâche à Hercule la capture de Cerbère vivant, sans arme. Hercule se rendit alors à Eleusis, afin d'être initié aux Mystères d'Eleusis, pour pouvoir entrer et sortir du monde souterrain vivre, et s'absoudre au passage pour avoir tué des centaures. Il trouva l'entrée du monde souterrain à Taenarum et fut aidé par Athéna puis Hermès pour traverser respectivement dans un sens et dans l'autre. Hercule rencontra Hadès et lui demanda la permission d'amener Cerbère à la surface, ce à quoi Hadès consentit si Hercule parvenait à maîtriser la bête sans arme, ce qu'il réussit ; il hissa alors la bête sur son dos, la traînant hors du monde des Enfers à travers une caverne du Péloponnèse, et l'emmena à Eurysthée qui en fut si effrayé qu'il demanda à Hercule de la ramener au monde souterrain.
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Hercule est l'incarnation du processus de constitution et de croissance d'un être et des différents moments qui le jalonnent. Il symbolise, à travers ses travaux, les étapes essentielles par lesquelles tout individu doit passer parce que le ciel l'a ordonné ainsi, et en cela il est « organisant » des cycles de l'être humain.

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Nous pouvons les éviter
Lorsque nous acceptons véritablement
une recherche de compréhension nouvelle,
même face à la mort, nous pouvons mettre en place
un processus de feed-back.
Celui-ci appartient au principe même de la Vie.

Une fois qu'elles ont atteint leur point le plus bas,
c'est-à-dire le niveau physique et matérialisé,
la douleur ou la maladie peuvent se retourner
et partir dans le sens inverse pour se transformer
en un processus d'allègement, de libération.
.
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Soyons cependant très vigilants sur la signification et la raison des choses. En effet, s'il est vrai que ces tensions, souffrances ou maladies sont parfois nécessaires pour que nous "comprenions", pour grandir, elles ne sont jamais obligatoires ou inéluctables. Ce ne sont pas des fatalités, n'en déplaise à certains ! Elles ne deviennent nécessaires que parce que parfois nous ne voulons pas "comprendre" autrement. Il ne s'agit pas, ici non plus, d'une punition mais d'une leçon de choses, comme l'enfant qui se brûle parce qu'il a besoin d'expérimenter le feu.
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Il est hautement préférable d'essayer de comprendre le sens de ce que nous vivons, plutôt que de le faire taire (médecine allopathique)
ou de rendre nos souffrances obligatoires, inéluctables et méritées
(dogmatisme ou fanatisme religieux) sans chercher plus loin, par peur ou besoin de confort ou de facilité dans l'instant.
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Les vérités que l'on aime le moins à entendre sont souvent celles qu'on a le plus besoin de savoir.
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Ce n'est pas le ciel qui tranche prématurément le fil de la vie des hommes ; ce sont les hommes qui, par leurs égarements, s'attirent eux-mêmes la mort au milieu de leur vie.
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Dans la vie, notre miroir c'est l'autre.
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C'était écrit dans le sens que nous l'avions écrit, que nous avions écrit à l'intérieur de nous-mêmes le meilleur scénario possible pour atteindre le but fixé.
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Nous avons tous nos travaux d'Hercule à accomplir.
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Que peut être le jeu de la vie ?
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Seules la mort ou la maladie nous ramènent, par obligation et par force, face à nous-mêmes.
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Notre société, notre éducation et aussi une certaine facilité nous ont conduits à rechercher la pire satisfaction de nos désirs.
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Cette communication est, en effet, bien trop souvent vide et n'entretient que l'illusion d'elle-même. Tous ces gadgets ne sont en fait que des prothèses, des excroissances, compensatrices de notre incapacité à être et à échanger vraiment. Elles nous permettent à chaque fois de tricher un peu plus ou de transcender notre peur de l'autre.
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Aucun homme ne peut rien vous révéler sinon ce qui repose déjà à demi endormi dans l'aube de votre connaissance.
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Les cris du corps sont des messages de l'âme.
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Nous sommes comme une charrette, une calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie au plus tôt le chemin de vie.
[...]
Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. Cette calèche est conduite par un cocher qui représente notre mental, notre conscient.
[...]
À l'intérieur de la calèche il y a un passager qu'on ne voit pas. Il s'agit du maître ou guide intérieur de chacun de nous.
[...]
Notre calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie dirigée en apparence par le cocher. Je dis bien en apparence, car si c'est bien lui qui la conduit, c'est en fait le passager qui a donné la destination.
[...]
Le cocher qui est notre mental, conduit donc la calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) va dépendre la qualité et le confort du voyage (existence).
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Le genou. C'est l'articulation majeure de notre relation à l'autre et de notre capacité à accepter ce que cette relation implique comme ouverture voire comme compromis. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que "genou" peut s'écrire "je-nous" …
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