Citations de Michel Onfray (2309)
La Nature est un grand tout dont nous n'avons pas encore pénétré les mécanismes regulateurs.
La France ne tient debout qu'avec ce petit peuple méprisé par le président de la République et sa bande.
Être riche est une chose, une autre de montrer aux pauvres qu'on l'est sans vergogne.
La décence s'impose quand le confinement pèse à la plupart.
Il n'est pas interdit de faire preuve au moins de cette seule vertu quand on vit non loin du vice.
La zoonose valide les thèses de Darwin : il n'existe pas de différences de nature entre l'homme et l'animal, mais des différences de degrés.
À quoi Castaner a ajouté qu’il serait « parfaitement à l’aise » à l’idée de poser un genou à terre pour signifier sa solidarité avec ceux qui se désolidarisent de tous les policiers de la planète au nom de quelques-unes de leurs bavures, dans un métier qui n’a pas grand-chose à voir en sérénité avec celui de vendeur de jouets dans un supermarché. Une question pratique pour finir : je me demande comment on peut mettre un genou à terre quand on est déjà à plat ventre !
Comme l'Éthique, l'œuvre d'Onfray a les allures d'un imposant palais baroque aux pièces plus ou moins grandes (petits livres et gros livres, dépouillement du haïku ou sommes encyclopédiques titanesques ) et aux entrées multiples.
Et ces livres traitent des thèmes les plus divers (histoire, philosophie, littérature, religions, sciences exactes et humaines, gastronomie, arts visuels, musique, actualité, politique, érotique, éthique et bio-éthique, cultures non occidentales etc.).
Personne n'a encore fait un chiffrage exact mais il semble bien que l'œuvre d'Onfray se compte en dizaines de milliers de pages, sans doute autour de trente mille, soit l'équivalent de La Comédie humaine de Balzac, comme je le rappelle souvent pour donner une idée de l'étendue de son œuvre à ceux qui ne la connaissent pas.
... chaque jour que l'absence de Dieu fait
L'art contemporain est gangrené par le marché - ce qui n'est pas étonnant : celui d'une époque dit l'époque, comment pourrait-il en être autrement ?
Dans nos temps nihilistes, l'art est nihiliste.
La dénégation fait la loi chez celui qui jouit de la mort et ne veut ni le dire, ni le savoir, ni qu’on le lui dise ou qu’on le lui fasse savoir. Car jouir de la mort infligée, c’est être déjà partiellement mort, faire parler en soi la part déjà corrompue, pourrie.
L’homme définit l’être sans double qui a voulu épuiser la vie dans une forme où il la contraint pour l’appauvrir, l’amoindrir, la fatiguer, l’affaiblir, l’amollir. Le triomphe de l’homme ? Avoir transformé le loup et sa formidable puissance en bichon parfumé, obèse, avachi comme lui sur des canapés en peaux de bête.
La philosophie peut enseigner une chose qui se révèle opposée avec ce que la foi enseigne de son côté sans que pour autant une chose soit vraie et son contraire faux.
On comprend que le désir d'une écriture nouvelle qui intègre des néologismes et qui ne se propose pas d'être forcément explicable, compréhensible et interprétable puisse faire la part belle aux impasses ou aux impostures.
Le structuralisme produit des œuvres confuses, obscures, rédigées dans un style fumeux, à la limite du compréhensible - comme la scolastique en a généré.
Il est vrai que le caractère philosophique éminemment gazeux de la structure conduisait à ce genre d'impasse.
Un nombre incroyable de livres de philosophie totalement incompréhensibles voient alors le jour.
Il a également produit des idées apparemment extravagantes ou saugrenues.
Être gouverné, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, côté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
C'est , sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exerce, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré !
Nietzsche annonce la mort de Dieu et la nécessité de dépasser le christianisme présenté comme une religion d'esclaves qui impose depuis près de deux mille ans la tyrannie de l'idéal ascétique, autrement dit la haine du corps et de la chair, des désirs et des plaisirs, de la vie et de la jouissance ; il affirme l'existence d'une seule réalité : la volonté de puissance que l'on peut définir comme une force identifiable à ce qui veut la vie là où il y a de la vie et qui anime tout ce qui est : de l'infiniment petit du brin d'herbe ou de la fleur à l'infiniment grand des planètes dans l'ordre cosmique, en passant par ce qui meut les animaux et les humains, la volonté de puissance ne veut ni le bien ni le mal, car elle est par-delà bien et mal, mais l'être et l'expansion de la vie dans tout ce qui est vivant.
Tout étant mouvement, écoulement, nul besoin de chercher une cause unique aux choses : Héraclite l'a dit il y a bien longtemps, le fleuve est la vérité du monde, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, il faut bien plutôt savoir voir le mouvement des choses.
Vous n'ignorez pas que les mots peuvent avoir une énorme influence sur les esprits...
La laïcité, par exemple : que doit-on mettre derrière ce mot ?
Qu'y mettez-vous vous-même ?
N'oublions pas que les guerres font la fortune des industriels américains qui sont par ailleurs les bailleurs de fonds des campagnes démocrates et républicaines de candidats à la Maison-Blanche.