AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Michel Piquemal (315)


Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même.

Tecumseh, chef shawnee (1768-1813)
Commenter  J’apprécie          192
Festins
L'oiseau a mangé le ver
Le renard a mangé l'oiseau
Le loup a mangé le renard
L'ours a mangé le loup
L'homme a mangé l'ours.

Et le ver mangera l'homme
Et tout va recommencer.

Le jour mangera la nuit
La nuit mangera le jour.
Inde p 74


Commenter  J’apprécie          190
Ta main dessine sur ma poitrine un poisson
comme marée sur le rivage
La nuit nous boit comme la terre après l'orage
et tout ce parfum s'exhalant c'est l'haleine sage
de la paix
et sa colombe à tire d'aile
se pose au coeur de tous les fous
d'être aimé
et d'en jouir
oh le soir tombe

Philippe Forcioli
Commenter  J’apprécie          180
Comment l’esprit de la terre pourrait-il aimer l’homme blanc ? Partout où il la touche, elle est meurtrie.
Commenter  J’apprécie          182
Un héros est celui qui fait ce qu'il peut.

Romain Rolland
Commenter  J’apprécie          182
"Il y avait trop de silence. J'ai allumé la télé.
Mais les images me regardaient d'une drôle de façon."
Commenter  J’apprécie          160
Antigone
Dans les temps anciens, une terrible guerre civile ravagea la ville de Thèbes. Lorsqu'elle fut terminée, le roi Créon ordonna de laisser le corps d'un guerrier, Polynice, sans sépulture, car il avait pris les armes, contre sa patrie. Or, Antigone, sa sœur, brava cet interdit et fut arrêtée au moment où elle enterrait Polynice. On la conduisit donc devant le roi Créon qui lui demanda si elle était au courant de la loi interdisant l’enterrement, et si elle savait qu'elle risquait la mort.
- Je savais, répliqua Antigone. Mais il ne s'agissait que d'une loi humaine. Il existe des lois plus importantes, celles qui sont au fond de nos cœurs. Toutes mes pensées et mon amour me commandaient d'ensevelir le corps de mon frère. Face à ses lois, la loi humaine ne pesait guère...comme ne pèse guère le fait que je doive en mourir. Je préfère périr pour cela, plutôt que d'être à jamais désespérée d'avoir laissé le corps de mon frère sans sépulture.

D'après la pièce du poète tragique grec, Sophocle
Commenter  J’apprécie          160
Lorsque même les animaux commencèrent à fuir à l'approche de l'homme blanc, alors commença pour nous l'Ouest Sauvage.
Luther Standing Bear, chef sioux oglala (né en 1868)
Commenter  J’apprécie          152
Nous avons affaire à une race arrogante.
Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins. Ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte.
Sitting Bull, chef sioux hunkpapa (1875)
Commenter  J’apprécie          150
• Montaient-ils à cheval ?
Non. Au temps des magdaléniens, le cheval était un gibier qui fournissait
viande, graisse, peau, os, tendons avec lesquels on faisait des cordes
pour les arcs et des liens pour attacher les pointes de chasse.
La domestication du cheval est très tardive : vers 3000 avant notre ère.
Il n'y avait aucun animal domestique à cette époque, mais le chien,
à partir de son ancêtre le loup, semble avoir été domestiqué vers 9500
ou 9000 avant notre ère.
Commenter  J’apprécie          150
Qu'est-ce que la vie ?
C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit.
C'est le souffle d'un bison en hiver.
C'est la petite ombre qui court dans l'herbe
et se perd au coucher du soleil.

Crowfoot, chef blackfeet
Commenter  J’apprécie          150
Le miroir et l'argent

Un jour, un petit enfant demanda à son père:
- Papa, c'est quoi l'argent?
L'homme réfléchit un moment, puis il prit un morceau de verre ordinaire et le plaça devant les yeux de l'enfant.
- Regarde au travers !
À travers le verre, l'enfant pouvait voir son père, les gens qui passaient dans la rue, la circulation des voitures.
Puis le père prit de la peinture d'argent et en recouvrit toute une face du morceau de verre pour en faire le tain d'un miroir.
- À présent, regarde, dit-il.
Mais dans cette glace, l'enfant ne pouvait voir que son propre visage.
- Voilà le danger de l'argent, ajouta son père. Il te conduit à ne voir que toi-même.

conte juif
Commenter  J’apprécie          142
Ces peuples ont parlé avant d'être définitivement vaincus. Et nous restons confondus devant ces bribes de voix et ce qu'elles laissent présager de leur spiritualité. Ces hommes (qui ne bâtissaient ni pyramides ni cathédrales) avaient trouvé leur juste place dans le cosmos, au sein d'une Nature qu'ils respectaient et adoraient. Ils ne cherchaient pas à accumuler richesses et bien-être, mais à se forger une âme forte en harmonie avec le monde.
Savoir s'intégrer respectueusement à l'univers des forêts ou des pleines, savoir reconnaître l'étincelle du sacré dans chaque parcelle de vie...voilà l'essentiel de leur philosophie.
Quant on sait la cupidité qui animait les conquérants venus d'Europe, on comprend que le dialogue était impossible entre deux manières aussi opposées d'envisager l'existence.
Commenter  J’apprécie          140
Un roi voulait récompenser l'un de ses paysans qui lui avait sauvé la vie. Il lui offrit toute la terre qu'il pourrait parcourir depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher.
Aussi, dès l'aube, l'homme se mit à courir, traversant les champs sans se soucier ni de la chaleur, ni de la faim, ni de la soif, accélérant au contraire sa course à mesure que le soleil déclinait. Et quand l'astre du jour en fut à ses rayons il doubla encore ses enjambés pour gagner quelques arpents de terre en plus. Puis, à la dernière lueur du globe de feu disparaissant à l'horizon, il s'abattit sur le sol, étendant encore ses mains crispées pour ne pas perdre une motte de la précieuse terre...
Hélas il ne se releva pas. Sa course l'avait tué.
A ce moment-là passait justement un riche religieux. Il se pencha sur le cadavre et lui dit :
-Ô paysan, pourquoi désirer tant d'arpents, quand, pour ton repos éternel, six pieds de terre te suffisent ?
(Conte bulgare)
__
Dans l'atelier du philosophe :
Voilà un texte (un de plus) sur le désir insatiable des hommes.. Mais au fond, n'est-il pas logique que ce paysan qui n'a rien veuille beaucoup de terre ? N'est-ce pas plutôt le roi, qui a tout, qui devrait être blâmé de n'avoir donné plus simplement une partie de ses biens..
Quand à l'auteur de ce conte, de quel côté se situe-t-il ?
etc.....
Commenter  J’apprécie          130
Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.

Paul Eluard
Commenter  J’apprécie          130
Face au désarroi dans lequel se trouve plongé notre monde matérialiste, la sagesse indienne apparaît comme une source toujours vive. Ces paroles inaugurent une collection cherchant à mettre à la portée de tous, les textes clés de la spiritualité éternelle.
Commenter  J’apprécie          120
Eduardo Hughes Galano ( né en 1940, "extrait de Sens dessus dessous, l'école du monde à l'envers")

-La Musique-

c'était un magicien de la harpe. Dans les plaines de Colombie, il n'y avait pas de fête sans lui.
Pour que la fête soit une fête, Mesé Figueredo devait être là, avec ses doigts dansants qui égayaient les airs et affolaient les jambes.
Une nuit, sur un sentier perdu, des voleurs l'ont attaqué. Mesé Figueredo revenait d'un mariage, à dos de mule, lui sur une mule, la harpe sur une autre, quand les voleurs se sont jetés sur lui et l'ont roué de coups.
Le jour suivant, quelqu'un l'a trouvé. Il était allongé sur le chemin, torchon sale de boue et de sang, plus mort que vif. Avec ce qu'il lui restait de voix, il a dit:
-Ils ont emporté les mules...
Et il a ajouté:
-Ils ont emporté la harpe.
Et il a repris son souffle et a ri:
- Mais ils n'on pas emporté la musique. (p.59)
Commenter  J’apprécie          120
Limite tes désirs des choses de ce monde et vis content. Détache-toi des entraves du bien et du mal d’ici-bas, prends la coupe et joue avec les boucles de l’aimée, car, bien, vite, tout passe… et combien de jours nous reste-t-il ?

Omar Khayyam
Commenter  J’apprécie          123
- D'ailleurs, tout était noir chez les fascistes. Ils se donnaient même le nom de " Camicie nere", les Chemises noires. C'étaient des bandes de sales types qui, au nom de leur chef, faisaient régner la terreur.
Pezzi di merda di fasciti !
- Gros mot, nonna ! Gros mot !
- Tu as raison ! Ma, ces maudites Chemises noires ont fait tant de mal !
Commenter  J’apprécie          120
L'adolescent entend à nouveau
dans sa tête le grand galop de l'étalon...
Sa main en trace seule le contour,
puis les oreilles qui se dressent,
les sabots qui frappent le sol...
Ses doigts s'animent, comme guidés
par un mystérieux instinct. En quelques
instants, Noam Ho peuple le plafond
de la grotte d'un grand troupeau
hennissant... il sent que la force
du cheval a pénétré au plus profond
de son âme.
Commenter  J’apprécie          121



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michel Piquemal (1372)Voir plus

Quiz Voir plus

Michel Piquemal

Quel métier a exercé Michel Piquemal ?

professeur de français
libraire
instituteur

20 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Michel PiquemalCréer un quiz sur cet auteur

{* *}