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Citations de Michel Piquemal (315)


On rencontre beaucoup d’hommes parlant de liberté, mais on en voit très peu dont la vie n’ait pas été principalement consacrée à se forger des chaînes. Gustave le Bon
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Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile.
Sénèque
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Une voiture explose à la sortie de Moscou. Le conducteur émerge des décombres et gémit :
- Ma Mercedes... Ma Mercedes...
Quelqu’un lui dit ;
- Maïs monsieur... Qu’importe la voiture ! Vous ne voyez pas que vous avez perdu un bras ?
Et, regardant son moignon sanglant, l’homme pleure :
- Ma Rolex ! Ma Rolex !
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Ce n'était peut-être pas très malin, mais ça faisait rire. Quand on travaille dur, on a aussi besoin de ces petits riens pour tenir le coup.
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Alors que nous nous promenions sur les hauteurs de l'île, nous aperçûmes dans le lointain un homme en armure. Inquiets, nous nous apprêtions à rebrousser prudemment chemin, mais Sophios nous contraignit à aller au devant de cet être effrayant... qui se révéla être un apiculteur, emmitouflé dans ses vêtements de protection. Alors Sophios composa à notre intention cette petite fable:

Le lapin, la belette et l’aigle



Un lapin, qui n'avait pas vu grand-chose dans son existence, rencontra un jour un troupeau de vaches. Lorsqu'il vit ces énormes bêtes pourvues de terribles cornes luisantes comme des poignards, il détala à toutes pattes. À n'en pas douter, c'étaient là des monstres dangereux dont il devait bien se garder. Plus loin, à bout de souffle, il rencontra une belette. Elle semblait sommeiller sur une pierre au soleil. Elle était si gracieuse avec son fin museau, et si attirante avec sa fourrure soyeuse, qu'il s'approcha en toute confiance pour jouer avec elle. La belette, elle, le guettait du coin de l'œil, prête à lui sauter à la gorge. Mais un aigle qui volait dans le ciel avait vu la belette. Cela faisait déjà quelques minutes qu'il décrivait autour d'elle de larges cercles. Et au moment même où la belette tournait vers le lapin ses dents meurtrières, l'aigle lui fondit dessus et l'emporta. Puis il s'envola majestueusement vers le ciel dans le soleil couchant. Le jeune lapin admira le vol puissant, l'allure noble de celui qui lui avait sauvé la vie. «Je sais désormais qui sont mes amis, se dit-il. Ce sont ces grands oiseaux qui gouvernent le ciel.» Hélas, s'il avait su combien il ne faut pas juger les gens sur les apparences ! Cela lui aurait évité de servir plus tard de déjeuner à quelque jeune aiglon..
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Enfant, je savais donner ; j'ai oublié cette grâce
depuis que je suis devenu civilisé.
J'avais un mode de vie naturel
alors qu'aujourd'hui, il est artificiel.
Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux ;
chaque arbre qui poussait était un objet
de respect.
Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc
devant un paysage peint dont on estime
la valeur en dollars.

Ohiyesa, écrivain indien contemporain
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Le révolté, au sens étymologique, fait volte-face.
Il marchait sous le fouet du maître. Le voila qui fait face.
Il oppose ce qui est préférable à ce qui ne l'est pas.
Toute valeur n’entraîne pas la révolte, mais tout
mouvement de révolte invoque tacitement une valeur.
Albert Camus
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« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.
A te regarder, ils s’habitueront. »
René Char
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Toujours l'aube : la fenêtre
s'ouvre sur le jardin.

toujours toi : la main posée
sur mon ventre et tu dors.

Se taire. Écouter seul
le bruit de pluie de l'arrosoir sur les rosiers.

Entre l'Unique qui veille
et la splendeur mouvante du tout
Il y a délices
à se savoir mortels.

Yves Rouqette
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Je m'appelle Victor Frankenstein. Depuis mon enfance, j'ai toujours été passionné par les sciences. Mais la mort d'un être cher, qui était pour moi comme un frère, a orienté toutes mes recherches et ma vie.
J'ai quitté ma famille et ceux que j'aimais. Je me suis bâti un laboratoire dans un lieu reculé. Et là, j'ai étudié sans relâche. Mathématiques, physique, chimie, médecine, anatomie, chirurgie... J'ai plongé à corps perdu dans le savoir des hommes. Je voulais comprendre ce qui se cachait derrières les secrets de la vie.
Car au fond de mon âme, je caressais un fol espoir : arracher à la mort son énigme.
Mon travail me passionnait au point que j'en perdais l'appétit. J'allai jusqu'aux limites de l'épuisement, me privant souvent de sommeil. Mon visage était blême, mes traits amaigris, mais je n'y prenais pas garde... Rien ne comptait sinon ce but que je m'étais fixé.

J'ai choisi le début de l'histoire qui me paraît le moment le plus important avec
la présentation du personnage, du lieu et de l'époque.
La folie du savant qui dépasse les limites de la science annonce le conte fantastique et son atmosphère effroyable.
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Mais Icare est aussi et surtout un symbole: celui de l'homme cherchant à s'affranchir de ses limites pour égaler les dieux, au risque de s'y brûler les ailes.
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Les trois tamis

Un jour, un homme vint trouver le philosophe Socrate et lui dit :

- Ecoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.

- Je t'arrête tout de suite, répondit Socrate As-tu songé à passer ce que tu as à me dire au travers des trois tamis ?

Et comme l'homme le regardait d'un air perplexe, il ajouta :

- Oui, avant de parler, il faut toujours passer ce qu'on a à dire au travers des trois tamis. Voyons un peu ! Le premier tamis est celui de la vérité. As-tu vérifié que ce que tu as à me dire est parfaitement exact ?

- Non, je l'ai entendu raconter et...- Bien ! Mais je suppose que tu l'as au moins fait passer au travers du second tamis, qui est celui de la bonté. Ce que tu désires me raconter, est-ce au moins quelque chose de bon ?

L'homme hésita, puis répondit :

- Non, ce n'est malheureusement pas quelque chose de bon, au contraire...

- Hum ! dit le philosophe. Voyons tout de même le troisième tamis. Est-il utile de me raconter ce que tu as envie de me dire ?

- Utile ? Pas exactement...

- Alors, n'en parlons plus ! dit Socrate. Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère l'ignorer. Et je te conseille même de l'oublier...

(Apologue attribué au philosophe grec Socrate (V-IVe siècle avant notre ère)

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Nous étions dans le noir complet. Quelques pierres tombées du ciel avaient dû réduire en miette la lampe-tempête que nous avions imprudemment posée à notre entrée.
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L'eau dégueulasse du port, plus noire que de l'encre, c'est bien le seul endroit où ils ne le suivront pas. Ils auront trop peur de salir leurs vêtements. Ensuite, il n'aura plus qu'à nager jusqu'à l'autre bord, en priant Dieu pour qu'ils laissent tomber.
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Il parait que lorsqu'on fait rire une fille,on a à moitié gagné. C'est mon tonton Miguel qui le dit. Mais j'aimerais bien qu'il m'explique comment on fait pour gagner l'autre moitié.
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S'il avait construit la tour entre deux gigantesques marronniers, ce n'était pas pour des prunes.
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Prière (poème écrit à la mort de la femme de l’auteur)
Nous sommes les oiseaux d’une île nouvelle
Tout est toujours à recommencer
Nous allons créer d’autres cris d’oiseaux
Tout est toujours à recommencer
Nous allons créer des fontaines
Et une eau propre
Et un ciel clair
Nous allons laver nos yeux de nos larmes
Aux chutes du fleuve avenir
Tout est toujours à recommencer
Nous allons escalader les désastres
Pour y planter la vie
Nous allons aller au sommet de cet
Everest de peine
A force de courir
A force de pâlir
A force de nous cogner aux murs de ce bas monde
Nous déboucherons dans les plaines de la sagesse
Et moi je te hisserai devant moi
Comme la proue d’un vaisseau
En pleine mer démontée
Tout est toujours à recommencer
Sur ma Pompéi enseveli
J’installerai un nouveau pays

Extrait de Chandeleur 75, Julos Beaucarne (une des poésies que l'on peut trouver dans ce recueil).
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Un des rares livres jeunesse écrit à la fois en arabe et en français. La complicité entre une petite fille et sa grand-mère séparées par la Méditerranée et dont les retrouvailles riment avec mots sucrés et gâteaux au miel, le tout sublimement illustré par Elodie Nouhen qui a su donner la bonne couleur aux mots de Michel Piquemat.
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Tes cheveux se dénouent sur mon corps
comme une moisson de blé perdue
au détour d'un champ de rosée
dans un matin qui n'a pas de bords.

Extrait du texte de Lucien Becker
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Tu me caresses.
Et je deviens terre inconnue à moi-même dont tu découvres minutieusement le relief ; terre étrangère à la physionomie insoupçonnée, courbes dont nul n'a su les détours que j'apprends de toi.

Extrait du texte de Mireille Sorgue
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