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Critiques de Michèle Desbordes (54)
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La demande

bien
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La demande

Lu une fois dans le train, et aussitôt oublié.

La douceur du tableau de la couverture m'a redonné envie de le lire.



Une langue précieuse et précise, une musique lente, douce et triste, des couleurs qui restent neutres, effacées tout comme les personnages. En toute discrétion.

Une petite parenthèse, où tout s'écoule au rythme de ses pas à elle, de son regard à lui.
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La demande

[Livre audio lu par Lionel Epaillard]



Une lecture inutilement lyrique, laissant traîner systématiquement les dernières syllabes des phrases pour donner de l’emphase, me donne d’emblée l’envie de laisser tomber la version audio pour le livre papier (une fois n’est pas coutume !).



Tout est très lent dans ce livre. La mise en place est patiente, touche par touche. Michèle Desbordes nous offre des impressions, des images, des ambiances, par petits traits de couleurs.



On se doute qu’il va arriver quelque-chose, on l’attend même, car le descriptif impersonnel finit par lasser et l’écoute vire à la bouillie de mots…



… la fin nous laissera sur une déception !
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La demande

Magnifique poème ou roman poétique qui nous retrace les deux dernières années de la vie de Léonard de Vinci.

La langue est d’une douceur inouïe toute en caresses, en bonheurs.

La vie s’écoule calmement, facilement pour un Léonard repu de sagesse et de savoir. Il jouit de chaque instant, du simple fait d’observer la nature, d’observer sa servante affairée.

Une relation intime quoique non dite va se tisser entre Léonard et sa servante jusqu’au moment de « la demande »…

Peut être, lassés par tant de douceur, finit-on par trouver le « poème » un peu long, comme une caresse trop insistante qui deviendrait pénible.

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La demande

Un maître italien (on imagine qu'il s'agit de Léonard de Vinci) arrive sur les bords de Loire, invité par un roi de France. Accompagné de ses élèves, il s'installe dans une maison où se trouve une servante chargée d'accomplir les tâches ménagères.





Le temps s'écoule lentement, au rythme des saisons. Le maître est fatigué. Il consacre un peu de temps à son art et observe longuement la servante. Elle n'est plus toute jeune elle non plus mais accomplit sa tâche avec application, sans jamais se relâcher. Sa vie, c'est servir les autres, elle ne semble pas malheureuse de son sort.





Entre-eux deux une relation particulière, indéfinissable. Ce n'est pas de l'amour, ils sont peut-être trop âgés pour cela, plutôt une sorte de fascination réciproque. A la fin du livre, après de nombreuses hésitations, la servante formule sa demande. Une demande émouvante et assez étrange…





C'est un livre d'atmosphère, bien écrit, avec de belles descriptions des bords de Loire. Il ne se passe pas grand chose en dehors de la vie quotidienne du maître et de sa servante. Rien de ce qui est important n'est dit explicitement, mais on peut lire entre les lignes. J'ai plutôt bien aimé cette lecture même si je suis un peu perplexe face à cette demande.





Une demande assez étrange…




Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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L'emprise

Dans un texte d’une écriture très travaillée, exigeante et poétique, l’auteur explore son enfance, les secrets, les rares bonheurs fous, les souvenirs lointains et brumeux liés à la guerre, elle parle de cette enfant qu’elle était comme d’une étrangère dont elle essaierait de percer les mystères de l’âme, les tourments, la soif d’amour, les égarements de la mère, les absences du père, les tragédies qui ont marqué la famille. Le texte est empreint d’émotion retenue, de sensibilité à fleur de peau, de douleur et de solitude dans une tentative de réconciliation avec ce passé idéalisé et perdu pour toujours. Comme Hélène Lafon, elle donne vie et humanité aux « taiseux » avec des mots touchants, justes et d’une beauté lumineuse. C’est d’autant plus poignant que l’on sait que ce texte-là sera l’ultime avant sa mort et qu’elle le sait.
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La demande

La rencontre entre un maître italien, invité par François 1er, et d'une servante, dans un manoir, sur les bords de la Loire. Ils sont différents, mais pas seulement. Une connivence naît entre eux, racontée d'une manière très subtile par Michèle Desbordes.

Beaucoup de silences et de non-dits, de sensibilité, de poésie.
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La demande

Une belle promenade en bord de Loire à travers ce livre, et à travers les "coulisses" de la vie de Léonard de Vinci.

L'envie de retourner sur ses traces à Amboise,au Clos-Lucé..
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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La demande

Lui, l'artiste, quitte un beau jour l'Italie pour ne plus y revenir. Il sait qu'il mourra en France, dans ce château près d'Orléans, entouré de ses travaux pour le Roi et de sa solitude d'exilé. Elle, la servante dévouée et discrète, est auréolée de la lumière des jours banals et des travaux érintants du quotidien. On ne sait rien d'elle ; même sa parole est rare. Ils passent des mois côte à côte, s'effleurant, se parlant à peine, ne se connaissant pas et se comprenant pourtant, au-delà des mots. En filigrane de cette relation étrange, indicible et sensible, la mort tisse son nid et prépare la demande au terme de quelques saisons.



Couronné par le Prix France Télévision, entre autres, cet ouvrage - deuxième de l'auteur - a été encensé sans exception par la critique. Pour ma part, je suis dans l'impossibilité d'émettre un avis aussi enthousiaste pour la raison suivante : J'ai découvert Michèle Desbordes il y a quelques années, peu de temps après la publication de son dernier ouvrage, Les petites terres, et suis littéralement tombée amoureuse de ce style au plus près de l'âme, ruisselant dans la demi-teinte de l'attente et du ressassement. Aussitôt, j'ai décidé qu'elle serait l'une des trois auteurs dont j'étudierai l'oeuvre pour mon mémoire de Littérature comparée. De ce fait, j'ai lu beaucoup de ces travaux et au final, je m'en suis lassée - le présent livre, d'ailleurs, avait été acheté à cette époque et laissé en jachère pour cette raison. Le style et le propos de Michèle Desbordes sont captivants, envoûtants lorsqu'on lit un livre ou deux de la sorte. Trois peut-être. Mais au-delà, c'est perpétuellement la répétition du même livre. Alors bien sûr, tous les auteurs ont leur sujet de prédilection et leur manière de le dire mais à ce point là ?! Chez Desbordes, j'en viens à retrouver les mêmes phrases qui n'en finissent pas d'attendre on ne sait quoi, les mêmes paysages, le même déroulement du propos et c'est bien au-delà du simple tic d'écriture. Je ne sais pas... Trop de ressassement tue le ressassement.



C'est quand même étrange comme on peut être passionnément touchée par un auteur et le trouver profondément ennuyeux par la suite...



Cela étant dit, si vous n'avez jamais lu Michèle Desbordes, découvrez-là ! Son écriture est délicate et perçante et d'une grande beauté au premier abord !
Lien : http://lapetitemarchandedepr..
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La robe bleue

A partir d’une photo de vieille femme assise sur une chaise, Michèle Desbordes déroule le fil de l’attente. La photo a été prise en 1929 à Mondevergues, un asile psychiatrique du Vaucluse. La femme, c’est Camille Claudel. Celui qu’elle attend, c’est son frère Paul, son « petit Paul ». Depuis l’enfance, ces deux-là sont liés, inexorablement. Liés par un amour indéfectible, par leur envie d’aller croquer la vie autrement, ailleurs, loin des codes imposés par leur famille bourgeoise. Paul, c’est aussi le seul membre de la famille qui viendra visiter cette sœur internée lors de ces longues années à l’asile. Quand il peut, entre deux voyages, entre deux postes de consul ou d’ambassadeur. Le reste du temps, Camille attend et Michèle Desbordes imagine cette attente plongeant dans le passé talentueux et tumultueux de la sculptrice.



La langue de Michèle Desbordes traduit à elle seule les journées monotones, l’attente continue, le vide des jours, l’ « exil » de près de trente ans. L’auteur aborde aussi les souvenirs, ceux de l’enfance, d’étés lumineux, ceux de l’amour, du désir et de la rupture avec Rodin, l’enfermement ensuite dans l’atelier où Camille Claudel restait cloîtrée, le manque d’argent, le bruit infernal qui gêne les voisins, les enfermements dans le silence ou la grande volubilité, la chute lente dans la folie et le bruit des chevaux qui l’emportent vers l’asile de Ville-Evrard avant d’être transférée à Mondevergues. Il y est aussi question de création, du travail acharné, des splendeurs qui naissent de la puissante énergie créative de Camille Claudel.



Récit envoûtant, nourri de l’œuvre, de la correspondance et de la vie de Camille Claudel, La robe bleue est aussi un récit imaginaire, celui des années d’enfermement. Un livre-hommage magnifique au plus près de Camille la femme, Camille la rebelle, Camille la talentueuse, Camille l’amoureuse, Camille la sœur, Camille la passionnée.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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La demande

Quel bonheur de suivre, comme au cours des eaux calmes de La Loire, l'installation en France de Léonard de Vinci. Tout est lent et paisible dans ce roman, comme la tendresse qui va naître entre un immense Humaniste, Léonard, et son humble servante.
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L'emprise

C'est un livre qui s'ancre au fond de soi. Michèle Desbordes a écrit ce livre alors qu'elle savait sa mort prochaine et il y a un accent qui ne trompe pas, une sincérité. Elle nous amène au bord des larmes car c'est un adieu à tout ce qu'elle a aimé, souffert. C'est aussi un hymne à la vie
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La demande

Dans une langue fluide et déroutante à la fois, on suit le lien silencieux entre le vieux Léonard de Vinci venu d'Italie avec ses élèves jusqu'au bord de Loire pour y terminer sa vie de travaux et une vieille servante de la campagne française habituée au labeur.

J'ai lu ce livre par petits morceaux et me suis laissée prendre.
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La demande

Ce livre narre la relation entre une servante et un maître italien. Cette relation basée sur le respect, le silence, l'observation de l'autre. Ce livre décrit la façon dont ils s'apprivoisent.

Un très beau livre.
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QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

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