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Critiques de Misa Yamamura (24)
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Des cercueils trop fleuris

De Tokyo à Kyoto, les écoles d'ikebana sont en émoi depuis que Catherine Turner, le fille chérie du vice-président américain, a annoncé qu'elle s'installait au Japon pour quelques mois afin de s'initier à cet art floral traditionnel. Chaperonnée par Ichiro Hamaguchi, le neveu du ministre des affaires étrangères, et courtisée par les grands maîtres des cinq principales écoles, Miss Catherine a cependant une idée bien précise en tête. Tombée amoureuse du travail de Maiko Ogawa lors d'une exposition à New York, c'est avec elle, et elle seule, qu'elle souhaite commencer sa formation. Or, la jeune femme, qui vient d'en dénoncer les pratiques archaïques, est en froid avec son école et demeure introuvable. Quand elle réapparaît, elle est morte, empoisonnée, dans un temple à Kyoto. Et ce n'est que le premier d'une série de meurtres qui vient bouleverser le monde feutré de l'ikebana. Loin de la refroidir, la situation excite Catherine qui se targue d'être la ''vice-présidente du Club des Maîtres du Mystère'' de son université. Au grand dam des autorités japonaises, elle se lance dans l'enquête, secondé par un Ichiro, très sensible au charme effronté de la belle américaine.





Dépaysement garanti pour cette enquête complexe dans le monde tout aussi complexe de l'ikebana. Car si, vu de l'extérieur, cet univers n'est que grâce, délicatesse et douceur, en son sein se déchaînent les passions, les rivalités, les rancoeurs. Loin d'être tournés uniquement vers leur art, les grands maîtres manient les pots de vin, usent de la corruption et de l'intimidation, trempent dans diverses magouilles et autres fraudes fiscales. Derrière l'harmonie des fleurs se cache un monde régi par des règles archaïques et contaminé par la très moderne course à l'argent.

A partir de ce thème très japonais, Misa Yamamura construit une intrigue à l'occidentale, comme un hommage aux grands noms de la littérature policière. Plusieurs meurtres particulièrement travaillés, un tueur retors qui se joue de la police, une énigme en chambre close, deux détectives amateurs, on sent bien l'admiration de l'auteure pour Agatha Christie, Maurice Leblanc, Gaston Leroux ou Conan Doyle.

Ce n'est pas le polar du siècle mais le rythme est enlevé, l'humour omniprésent et l'identité du coupable n'est révélée qu'à la toute fin. De plus, la promenade dans la très pittoresque Kyoto ajoute au dépaysement. Une lecture très plaisante.
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Des cercueils trop fleuris

Voila un roman policier plutôt intéressant qui nous fait découvrir le monde de l'Ikebana ou l'art floral japonais. Je dois dire que pour nous, lecteurs européens, c'est on ne peut plus exotique et dépaysant. L'auteure a su documenter a merveille son roman pour nous faire décrire sa culture.



Tout commence par la visite de Miss Catherine, fille du vice président américain, au Japon. Cette jeune femme est fascinée par la culture japonaise et souhaite pratiquer l'ikebana.

"A l'origine , les arts traditionnels japonais étaient marqués d'un profond désir de simplicité et de naturel. Ayant atteint un raffinement proche de la perfection, la tradition s'était transmise au fil des siècles en développant autour d'elle des réseaux d'allégeances et de pouvoirs qui dénaturaient le sens de recherche des premiers maîtres. Il en était certainement de même pour l'ikebana : après avoir puisé son extraordinaire vitalité dans une authentique recherche de la pureté, il se trouvait aujourd'hui transformé en immense entreprise commerciale vidée de son âme."



Le neveu d'un ministre ayant passé quelques temps aux États-Unis et donc charger de veiller sur elle et de servir de traducteur. Très vite, nos deux héros vont être confrontés a une série de meurtres et vont se prêter au rôle d’enquêteur.

"Elle avait retrouvé son beau sourire. Elle marqua une légère pause avant de poursuivre.

- A l'université, j'étais vice-présidente du Club des Maîtres du Mystère. J'ai un petit coté Sherlock Holmes en jupons !

- Cela tombe bien, dit Ichiro en riant, car moi je suis très Docteur Watson en kimono !

Comme beaucoup de jeunes Japonais de sa génération, il était, en effet, un lecteur passionné de romans policiers. Il se demanda aussitôt avec curiosité quelle était la "petite idée" de la jeune Américaine sur ce meurtre en apparence si japonais."



C'est un roman habillement construit, avec une intrigue incroyablement bien menée. Le suspense est au rendez-vous et si le roman peine un peu a démarrer, il devient très vite passionnant. Nos deux personnages sont attachants et forme un très beau duo. Bref, c'est une chouette découverte et un très bon moment de lecture.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La ronde noire

Misa Yamamura est parait-il très connue au Japon, où elle a publié une centaine de romans policiers, jusqu'à son décès en 1996. Un coup d'oeil rapide sur la toile indique que seuls deux de ses romans ont été traduits en français, dont « La Ronde Noire ».

Ce court policier, ambiance « so british », Miss Marple en plus sexy parachutée dans un décor exotique, se lit sans déplaisir, d'une traite, idéal pour un week-end pluvieux. Se lit sans plaisir excessif non plus, l'intrigue étant tout de même assez convenue et l'issue prévisible très rapidement.

Reste des personnages, une ambiance, un coup d'oeil régulier à la carte du Japon, un souvenir pour ceux qui ont eu la chance d'y faire un saut.

Idéal pour un week-end pluvieux comme je vous dis.
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Des cercueils trop fleuris

Rien ne va plus dans le club fermé de l'ikebana, l'art floral traditionnel japonais. Ce qu'on pourrait penser être synonyme de zenitude et de réflexion intérieure s'avère en fait un monde de pouvoir et de manipulations. Les meurtres pleuvent, répondant à une logique bien précise. La police est dans les choux. Heureusement que Catherine et Ichiro, deux jeunes détectives amateurs malgré eux, sauront extraire la vérité des parfums vénéneux de ces fleurs mortelles.



Ce roman policier se déroule au Japon, à Kyoto principalement, et c'est ce qui fait tout son intérêt : les dialogues, le décor, les coutumes, tout est différent et dépaysant. Les personnages sont attachants et rafraichissants.

Malgré cela, le rythme pèche par son irrégularité et le dénouement m'a paru tiré par les cheveux.



Rien de transcendant, mais une lecture plaisante tout de même.
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La ronde noire

Challenge ABC, 2016-2017



Les crimes étaient presque parfaits... Parce que quand on veut être un bon meurtrier, il ne suffit pas d'avoir un alibi en béton : il faut savoir maîtriser ses nerfs tout le temps. Surtout quand sa fiancée est observatrice et décidée à comprendre pourquoi son fiancé a tant changé (et pour savoir s'il est vraiment apte au mariage. Après tout, c'est une question un peu engageante).

Un roman policier classique dans sa forme (des meurtres, des coupables, une résolution), mais contrairement à Agatha Christie (dont la filiation est évidente, sous une forme plus moderne). Ce ne sont ni les policiers ni un quelconque détective qui résolvent l'affaire mais la fiancée d'un des coupables, aidée par un journaliste de presse à scandale. L'intrigue coule comme une évidence, sans renfort de grosse artillerie (prise d'otage, arme à feu,...) tout est calme. En apparence.
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Des cercueils trop fleuris

De la littérature japonaise, certes mais dans le cadre d'un polar , exercice auquel je ne m'étais pas encore frotté et je n'ai pas été vraiment enthousiasmée .



Enquête d'amateurs dans le milieu des écoles d'Ikebana, l'art floral traditionnel menée par une jeune américaine, Miss Catherine ,fille du vice président des Etats Unis, arrivée au Japon dans le but d'apprendre cet art et d'Ichiro, le neveu du ministre des affaires étrangères du Japon.



Compétition, Corruption, lutte de pouvoir, fraude fiscale ... les écoles se font la guerre entre elles et sont chacune le cadre de disputes internes alors que les compositions fleurales rivalisent de beauté et de poésie .



Tout ceci éclate au grand jour lorsqu'il s'agit d'avoir l'honneur d'intégrer la jeune américaine comme élève .

Les meurtres se succèdent ... avec leurs énigmes que sauront, bien sûr, résoudre nos deux jeunes héros .



Rien de bien excitant sous le soleil nippon !
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Des cercueils trop fleuris

Depuis que Catherine Turner, fille du vice-président des États-Unis a annoncé qu'elle séjournerait au Japon pour y apprendre l'ikebana, toutes les grands maitres se mettent en quatre pour attirer la jeune fille dans leur école. Tous les coups semblent permis... Même le crime ?



Des cercueils trop fleuris est un roman policier à l'ancienne, qui rappelle assez Agatha Christie et Maurice Leblanc dans l'esprit, avec des crimes en apparence impossible et où tous les témoins ont l'air aussi suspects les uns que les autres. Il faudra attendre la toute fin pour connaitre le coupable, son mobile et, surtout, sa méthode.



Le cadre, les écoles de composition florale japonais, est dépaysant (pour l'occidental que je suis) et intéressant. On découvre le fonctionnement des écoles traditionnelles avec ses luttes d'influence, et on apprend également la symbolique des fleurs et les règles de base de la composition d'un bouquet.



Sans révolutionner le genre, Misa Yamamura nous livre une enquête respectant tous les codes du genre et agréable à suivre.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Des cercueils trop fleuris

En recherche d'un auteur me permettant de valider la lettre Y du challenge ABC, j'ai découvert Misa Yamamura, une Japonaise spécialisée dans le polar.



De ses deux romans traduits en français, j'ai opté pour « Des cercueils trop fleuris », dont le titre est intrigant tant que l'on n'est pas renseigné sur le cadre dans lequel se déroule l'histoire concoctée par l'auteure.

La visite en terre nipponne du vice-président des États-Unis s'annonce comme un événement à haut risque, d'autant plus que sa fille Catherine l'accompagne pour mieux découvrir la société japonaise et ses coutumes, avec comme principal centre d'intérêt l'ikebana, l'art traditionnel des fleurs, dont elle souhaite approfondir ses connaissances.

Le ministre des affaires étrangères charge son neveu Ichiro Hamaguchi de chaperonner la jeune Américaine, et de veiller sur elle dans ses déplacements.



Le lecteur peu au fait des us et coutumes du pays du soleil levant peut se familiariser dans ce récit avec cet art spécifiquement oriental, consistant à créer les plus belles et originales compositions florales, tout en dégustant un thé préparé suivant la tradition ancestrale également évoquée au fil des pages.

Mais derrière un aspect très policé, conforme à ce que l'on peut imaginer dans cette région du monde, une autre réalité se fait jour. L'ikebana représente pour les écoles réputées un véritable business, une manne financière quasi illimitée procurée par les milliers d'adeptes payant de grosses cotisations, instaurant entre elles une féroce compétition pour obtenir et maintenir une notoriété synonyme de richesse.



Après un chapitre d'introduction relativement long mais très instructif, un premier meurtre touche cette corporation d'artistes floraux. La police locale piétine d'autant plus lorsque le tueur récidive, donnant aux enquêteurs l'impression qu'il suit un plan précis.

Loin d'être effrayée, Miss Catherine se passionne au contraire pour ces affaires criminelles, plus particulièrement pour l'une d'elles typique d'une énigme en « chambre close », en l'occurrence un mystère en pavillon clos. Ichiro, qui n'a d'autre alternative que de suivre le rythme imposé par la fougueuse jeune femme, complète ce duo de détectives qui, bien que parfaitement amateurs, a néanmoins l'oreille d'un commissaire Kariya à l'écoute de toute bonne suggestion.



Le style est alerte, le ton est léger, et je me suis pris à sourire à plusieurs reprises alors même que la série meurtrière continuait. Les deux personnages principaux sont extrêmement sympathiques dans leur quête - quelque peu naïve - de la vérité.

Une jolie découverte que cette auteure, grâce à cette très agréable lecture.
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Des cercueils trop fleuris

Alerte, tous aux abris ! La fille unique du vice président américaine, Miss Catherine Turner, s’est prise de passion pour l’ikebana, cet art de la composition florale. Mieux (ou pire), c’est selon : elle a lu un article sur une jeune fille très douée, Maiko Ogawa, qui a monté sa propre exposition, et elle veut absolument la rencontrer. Autant dire que le ministre des Affaires étrangères s’arrache les cheveux et charge son neveu Ichiro de servir de guide à Miss Catherine. Son neveu n’est pas intéressé, il n’a surtout pas envie d’être récupéré d’une quelconque manière que ce soit, il préfère nettement poursuivre ses études, lui qui a étudié à Columbia, qui connait bien les Etats-Unis et leurs coutumes. Seulement, il existe plusieurs écoles d’ikebana au Japon, dont trois sont véritablement prestigieuses, et toutes les trois veulent, bien sûr, avoir cette prestigieuse élève dans leur rang. Le ministre convainc donc son neveu de l’aider – rêvant lui donner ainsi, enfin, le goût de la politique.

Voir deux écoles vivement protester quand Miss Catherine en visite une n’est pas la base d’un roman policier. Seulement, un « attentat » est commis lors d’une visite du vice-président – rien de bien grave, heureusement, plus de peur, de bruit, que de véritables dangers. Seulement, un meurtre est commis peu après, et là, cela devient vraiment problématique. Un second meurtre est commis peu après, en chambre close qui plus est. Le commissaire est compétent, sérieux, là n’est pas la question, la présence de la fille du vice-président des Etats-Unis, restée au Japon, lui ajoute une pression supplémentaire. Surtout, Miss Cathy entend bien jouer les Sherlock Holmes en jupon, percer tous les mystères, dont ceux de la chambre close, thème qui revient dans un autre roman policier de l’auteur La ronde noire.

Raconté ainsi, le roman pourrait sembler simplement plaisant. C’est, bien sûr, bien plus compliqué. Les morts sont là, et bien là, les suspects aussi. Tout semble tourner autour des écoles d’Ikebana, des luttes de pouvoir entre les différents directeurs et sous-directeurs. Nous sommes dans une société patriarcale, où l’on transmet son école à son fils, éventuellement sa fille, certainement pas à un ou une de ses élèves, si doué(e) fusse-t-il (elle). Se faire un nom dans ce milieu en toute indépendance est également très difficile, aussi l’attention qu’a porté Miss Cathy à l’énigmatique Maiko Ogawa ne plait pas à tout le monde. Je dis « énigmatique », parce que, finalement, on la verra peu, on saura au cours de l’enquête pour quelles raisons elle s’est montrée si fuyante. Les journaux se délectent des histoires, des « potins » qu’ils peuvent dénicher, plus encore de ceux qu’ils peuvent suggérer, Ichiro le découvre bien assez tôt – et son oncle de ministre aussi.

Anecdotique, la présence de Cathy ? Non, pas vraiment. Elle offre un regard extérieur à la société japonaise, et voit des petits détails du quotidien auquel les enquêteurs ne font pas attention – parce qu’ils ont toujours vécu ainsi, ont toujours appris à faire ainsi, et donc ne se questionnent pas à ce sujet. Il est cependant des sentiments qui sont universel, l’amour, le désir de vengeance. Aucun rapport entre les deux, sauf si l’amour défunt donne envie de se venger.

Des cercueils trop fleuris se rattache véritablement à la tradition du roman policier anglais, n’hésitant pas à citer Agatha Christie. Il nous montre aussi une société japonaise figée, normée, où l’ascenseur social n’est pas en panne, il n’existe pas.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Des cercueils trop fleuris

Je ne connais pas bien la littérature japonaise. Ce roman est un policier classique, un meurtre, en l'occurrence plusieurs meurtres et des suspects. Cela se laisse lire mais ce n'est pas prenant, c'est plutôt sympathique même si le milieu de la formation des bouquets de fleurs (ikebana) est impitoyable !
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La ronde noire

C'est un roman policier assez classique dans le style et dans le déroulé. La différence, c'est la fiancée d'une des victimes qui mène l'enquête et surtout que ça se passe au Japon. Il y a une image de la femme pas très moderne mais le livre date un peu aussi. Une lecture pas désagréable mais pas passionnante non plus.
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La ronde noire

Un petit polard japonais en passant...

bon l'histoire est classique et si vous êtes fan de polard, c'est bien visible, un côté le lecteur sait bien alors que les protagonistes eux pas encore...

Alors c'est pas sanglant et c'est pas glauque, c'est tout dans le feutré, un côté à la Agatha Christie, même si c'est japonais...

Ensuite on apprends plein de choses sur comment ça se passe au Japon pour certaines choses, et il parfois faut quand même avoir certaines connaissances sur le mode de vie Japonais pour comprendre certaine choses.

Un livre qui se lit tout seul, pas exceptionnel, mais pas désagréable non plus..

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Des cercueils trop fleuris

Excellent livre qui sait allié le thriller avec une description assez fine de la société japonaise. L'ikebana est juste un miroir de la société très hiérarchisé et des codes immémoriaux qui la régissent. L’intrigue est bien construite et les rebondissements très nombreux. Le dénouement est intéressant quoique un peu rapide pour moi. Le récit est très agréable à lire.
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La ronde noire

Yamamura (son nom de famille) est très célèbre au Japon. Cette romancière japonaise a apparemment écrit plus d'une centaine de romans policiers au Japon mais peu sont traduits en français. La ronde noire raconte donc l'histoire de plusieurs meurtres sans liens apparents et comment Chisako, notre héroïne, va être amenée à mener son enquête.



Dans ce roman, le lecteur français sera certainement surpris par la mentalité féminine typiquement japonaise qui consiste à être une bonne femme au foyer et à ne surtout pas déranger son mari (j'entends déjà les faux-machos dire "mais c'est génial" ;P). Mais justement de part son immersion totale dans les codes de la vie japonaise, on se retrouve bien plus à l'autre bout du monde que dans d'autres romans que j'ai pu lire. Vous apprendrez notamment des coutumes un peu désuètes de bienséance japonaise et des éléments de la vie quotidienne contemporaine que l'on a peu l'occasion de rencontrer dans les mangas ou autres romans historiques japonais.



D'un point de vue strictement policier, l'intrigue est intéressante mais l'auteur dispense volontairement un peu trop d'indices qui mettront rapidement le lecteur sur la voie du pourquoi et du comment. De ce fait, on est quasiment pas surpris du dénouement et la majeure partie des éléments de l'intrigue sont connus avant la fin. Bien écrit et facile à lire, il n'en reste pas moins un bon divertissement et une note rafraichissante par rapport aux nombreux romans policiers américains ! Avis aux amateurs donc.



PS : En cherchant une image sur le net de la couverture du roman, il semble qu'un jeu d'aventure inspiré des romans de Yamamura Misa va sortir sur PSP au Japon. Je ne suis pas sûre qu'il atteigne un jour nos contrées, mais bon on sait jamais ^^
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Des cercueils trop fleuris

Choisir le milieu de l'art floral traditionnel japonais (ikebana), pour camper des personnages, des moeurs et une ville, est une excellente idée.

C'est un roman policier sans prétention où l'on retrouve toutes les ficelles du genre : des meurtres, une chambre close, un commissaire et des enquêteurs amateurs.

L'aventure commence dès l'arrivée du vice-président américain et sa fille passionnée d'ikebana. Flanquée du neveu du ministre des Affaires étrangères japonais, miss Catherine plonge dans le monde du crime avec délice.

Même si les protagonistes sont peu fouillés, on passe un bon moment.
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Des cercueils trop fleuris

La jolie Catherine Turner, fille du vice-président américain, souhaite s'installer au Japon pour y apprendre l'art floral traditionnel Ikebana. Toutes les écoles tentent alors de gagner ses faveurs mais la jeune femme réclame la présence de Maiko Ogawa, artiste talentueuse détestée par le monde de l'Ikebana.



Et tout se complique lorsque l'on retrouve son corps sans vie, suivit par une série de meurtres tous liés au petit cercle de l'art floral. Catherine décide de jouer les détectives, secondée par Ichiro Hamaguchi le charmant neveu du ministre des affaires étrangères.



Roman policier de 1975 publié chez @editionspicquier qui nous plonge dans le monde secret de l'Ikebana où politique et conflit d'intérêts se mêlent à la beauté des fleurs. Une histoire sympathique qui se lit facilement.
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Des cercueils trop fleuris

Polar japonais tout en lenteur et en distinction, dans le milieu de l’ikebana (art floral ancestral, comme tout le monde le sait).

Ceux qui ne s’endormiront pas avant le dénouement pourront savourer cette phrase qui résume parfaitement l’ambiance de ce polar haletant : « Les maîtres d’ikebana étaient tous de fervents connaisseurs de l’art du thé et la cérémonie se déroulait avec la grâce des gestes lents de la plus pure tradition. »
Lien : https://bobtazar.wixsite.com..
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La ronde noire

Un très bon thriller japonais. Peu de suspens mais une intrigue originale. Un livre facile à lire et plaisant.
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La ronde noire

Les trois crimes étaient presque parfaits laissant la police sans aucune piste.



C'est Chisako, la fiancée de Natsuhiko Hino, nouveau promu professeur adjoint suite au meurtre du professeur titulaire, qui va démêler les fils de l'intrigue. Elle trouve que son fiancé a changé depuis son séjour aux Etats-Unis. Observatrice et décidée à comprendre pourquoi et si son mariage tient toujours, elle va mener son enquête.



C'est un très bon thriller japonais. J'ai trouvé l'intrigue originale. C'est un livre facile à lire et plaisant.
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Des cercueils trop fleuris

Roman policier bien mené. A priori l'auteur a écrit un très grand nombre d'ouvrages mais seulement trois ont été traduit en français (et aucun en anglais), c'est vraiment dommage. Je recommande pour une lecture détente. (NB le thème de l'ikebana, n'est pas vraiment développé, il ne faut pas lire le livre dans ce but(
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