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4.18/5 (sur 45 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , 1943
Biographie :

Stephen Mitchell est poète, traducteur, écrivain et anthologiste.

Il a étudié à la Sorbonne à Paris, à la Massachusetts Amherst et à Yale et a dés-étudié par le biais d´une pratique intensive du zen.

Il est mondialement reconnu pour la qualité, la modernité et l´originalité radicale de ses traductions de textes spirituels et poétiques.

Stephen Mitchell a reçu deux fois le Harold Morton Landon Translation Award de l´Academy of American Poets.

Il a co-écrit avec sa femme Byron Katie (1942) le best-seller Aimer ce qui est.

Source : http://www.synchronique-editions.com/catalogue-auteur-auteur4.html
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Va au-delà de toi-même.
Va au-delà du monde.
Va au-delà de toute existence.
Lorsque tu pénètres aussi loin,
tu brilles de la clarté originelle.
Tu prends conscience que tu es seul
dans le vaste univers
et que toutes choses ne sont rien d'autre que toi.
Tu te débarrasses du passé et du présent
et entre là
où il n'y a ni être ni non-être.
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Tu as foi en moi ; aussi vais-je
T'exposer ce qu'est la sagesse,
Ce secret de vie : le comprendre
Bannit à jamais la souffrance.

C'est cela, la sagesse vraie
Qui transcende tous les savoirs ;
Son expérience est intuitive,
Éternelle et source de joie.

Qui n'a pas foi en mes préceptes
Ne parviendra jamais à moi ;
Sans fin, il revient en ce monde
Et transite de mort en mort.

Ma forme non-manifestée
Pénètre l'univers entier ;
En moi existent tous les êtres,
Mais je suis si étonnamment

Vaste, si au-delà des êtres,
Que, bien que ce soit ma puissance
Qui les conçoive et les soutienne,
Je les excède infiniment.

Comme le vent toujours mouvant,
Qui va partout mais reste
Dans les limites de l'espace,
Tous les êtres restent en moi.

Ils retournent dans ma matrice
Au terme du cycle cosmique -
Ce qui fait cent cinquante mille
Milliards de tes années terrestres -

Et un nouveau cycle débute,
Où je les renvoie à nouveau,
Déversant dans mon abondance
D'innombrables formes de vie.

Ces actions ne me lient en rien :
Je me tiens à l'écart de toutes,
Indifférent à leur issue,
Radieux, serein et détaché.

Sous ma main, la Nature en gendre
Tous les êtres, toutes les choses
Animées ou inanimées,
Et fait tourner la roue du monde.

Les imbéciles me méprisent
Sous mon incarnation humaine,
Aveugle à ma vraie nature :
Le Seigneur de Vie et de Mort.

[...]

Je suis commencement et fin,
Origine et dissolution,
Foyer, refuge, amant fidèle,
Matrice et germe impérissable.

Je suis la chaleur du soleil,
Je retiens ou verse la pluie ;
Je suis la mort et l'immortel,
Et tout ce qui est ou n'est pas.

(P114-117)
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Sache que je suis la matrice
D'où surgit l'ensemble des êtres ;
C'est en moi que naît l'univers,
C'est en moi qu'il sera détruit

Il n'est rien de plus primordial
Que moi : les mondes et les êtres
Sont tous suspendus en moi, comme
Un rang de perles sur un fil.

Je suis la clarté de la lune
Et du soleil, le son dans l'air,
La syllabe Ôm dans le Véda,
Et je suis la saveur de l'eau.

Je suis le parfum de la terre
Et la virilité des hommes,
L'éclat du feu, la vie des êtres,
Et l'abstinence des ascètes.

Je suis le germe primordial
Au sein même de tous les êtres,
La sagesse de ceux qui savent,
La splendeur des grands de ce monde.

Je suis la force chez le fort
Libre d'attache et de désirs,
Et je suis le désir lui-même
Lorsqu'il se conforme au devoir.

(P99)
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Mais notre vie est courte, et soudain elle rompt
Comme un roseau parmi les grands bouquets de joncs :
Un superbe jeune homme - une adorable vierge -
La mort vient et les cueille à la fleur de leur âge.
La mort que nul ne voit - elle nous brise tous,
Soudainement, sauvagement, jeune ou vieux,
Elle nous brise tous. Portant, nous bâtissons
Des maisons, contractons, partageons l'héritage -
Nous luttons comme si la mort n'existait pas.
Mais le vent se lève et la rivière déborde
Et nous emporte au loin comme des éphémères
Glissant au fil de l'onde : nous voyons se lever
Le soleil ; mais bientôt, nous ne sommes plus rien.
Le dormeur et le mort - vois comme ils se ressemblent !
Pourtant, l'un se réveille et ouvre les paupières
Alors que l'autre part pour ne plus revenir.
Qui peut deviner quand son dernier jour se lève ?
Car l'assemblée des dieux décide de nos sorts,
La mort comme la vie, ils l'imposent à l'avance -
Mais notre dernier jour, ils le gardent secret.

(P169)
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Que sont l'action et l'inaction ?
Cela trouble même les sages ;
Je vais donc te le révéler
Pour t'abriter de tout danger.

Tu dois savoir différencier
Action, erreur et inaction.
La vraie nature de l'action
Est subtile autant qu'insondable.

Celui qui perçoit l'inaction
Au cœur de l'action, et l'action
Au cœur de l'inaction - ce sage
Agit dans l'esprit du yoga.

Sans aucun désir de succès,
Sans peur de l’échec, insensible
Aux résultats, il brûle ses
Actions au feu de la sagesse.

Détaché de tout résultat,
Impassible et indépendant,
En vérité, il ne fait rien,
Même au plus fort de ses actions.

Il n'est rien que cet homme attende
Ou puisse craindre : il est serein,
Pur, libéré des possessions ;
Et seul son corps prend part aux actes.

Satisfait quoi qu'il se produise -
Succès, échec, plaisir, souffrance -,
Ses actions ne l'enchaînent point
Car il se contente d'agir.

Enraciné dans la sagesse,
Il s'est affranchi de ses liens :
Tous ses actes se font offrandes
Et finissent par se dissoudre.

(P71)
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Jusqu'au royaume de Brama,
Tout individu doit renaître :
Mais, Arjuna, ceux qui m'atteignent
Plus jamais ne se réincarnent.

Si tu comprends qu'un seul jour ou
Qu'une seul nuit de Brahma
Dure quatre milliard d'années,
Tu comprend la nuit et le jour.

A l'aube, les choses émergent
Des fonds du non-manifesté ;
Le soir, les choses se résorbent
Au sein du non-manifesté.

Ces milliers d'êtres, dans un cycle
Sans début ni fin, se résorbent
Lorsque vient la nuit de Brahma,
Puis ils émergent à nouveau.

Mais sous ce non-manifesté,
Il existe un état latent,
Une vie primordiale qui
Subsiste quand tout se résorbe.

C'est là le non-manifesté
Éternel, c'est le but ultime,
Ma demeure suprême ; l'homme
Qui l'atteint ne renaît jamais.

(P108)
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L'homme supérieur est celui
Dont l'esprit maîtrise les sens ;
Détaché de tout résultat,
Il vit le yoga de l'action.

Agir lorsqu'il te faut agir
Est préférable à l'inaction ;
La survie même de ton corps
Tient à des actions impérieuses.

Le monde entier devient esclave
De son affairement constant ;
Si tu veux vraiment être libre,
Que chaque action soit une offrande.

[...]

Mais qui se délecte du Soi,
Qui s'en contente et sait trouver
La paix parfaite dans le Soi,
N'a plus alors besoin d'agir

Car il n'a plus rien à attendre
De l'action ou de l'inaction :
Dorénavant, cet homme-ci
Ne dépend plus que de lui-même.

Sans te soucier des résultats,
Plie-toi aux actions nécessaires ;
En renonçant à toute attache,
Tu accomplis le bien suprême.

(P59-61)
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Ni chagrin ne l'abat, ni plaisir ne l'excite.
Il habite au-delà du trouble des passions
des colères, des peurs...
à nul être asservi par les liens de la chair, il accueille le malheur sans cri de désespoir et le bien sans joie exaltée. C'est un muni, un sage...
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Chaque être porteur d'une âme sur terre
Regagne un jour sa juste place,
Quand le corps défunt vient enfin
Reposer dans son lit de terre
Après le banquet de la vie.
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Te fais tu du souci pour le monde?
Penses tu qu'il a besoin de conseils?
Les cieux ne tournent-ils pas d'eux-mêmes?
Le soleil et la Lune ne se trouvent-ils pas à leur place?
Quelle intelligence est derrière tout cela?
Qu'est-ce qui créée toutes ces connections ?
Qu'est-ci qui sans le moindre effort,
fait que tout se passe le moment venu ?
Y a t-il quelque mécanisme caché
qui fait la vie telle qu'elle est ?
Qu'est-ce qui fait que les choses se passent
exactement comme elles se passent ?
Les nuages font-ils la pluie,
ou est-la pluie qui fait les nuages?
Quelle force les gonfle et les crève ?
Les vents se lèvent au nord
Les vents se lèvent à l'ouest, à l'est,
et voguent à travers les cieux.
Qu'est-ce qui sans le moindre effort,
engendre cette immense joie ?

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