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Citations de Morgan of Glencoe (91)


L’Humanité en est là parce qu’elle s’est laissé diriger plutôt que de s’éduquer.
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– Excusez-moi, mais…tout le monde ici est vraiment sur un pied d’égalité?
– Oui. Sur ce point, Sir Edward est très strict avec les nouveaux arrivants. Au début, nous avons tous du ma à trouver cette place vis-à-vis de l’autre, pourtant si simple, si évidente… Un égal, voilà tout. Qu’importe son espèce, son sexe, son âge ou son rôle.
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Yuri
- Tu veux dire qu’un homme qui n’y connaît rien pourra obtenir davantage qu’une femme qui serait spécialiste, juste parce qu’en tant qu’homme on l’écoutera et lui accordera une plus grande crédibilité?
Lilas
- Hélas.
Yuri
- Et bien... Il y a au moins un point commun entre les nobles et les roturiers.
(p.280)
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Je sais que chaque jour, dans le monde entier, des filles, des femmes, des vieillardes, prouvent leur force au monde entier, et que le monde entier s’en fout. Mais ne me prenez pas pour une femme forte, Yuri-hime: je ne saurais, vous ne saurez, si je suis forte que lorsque que je serai tombée, et seulement à la façon dont je me serai relevée, si tant est que je me relève. La puissance vient du monde. La force ne vient que de soi.
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Diluées a été menée pour créer d'autres images, mettre d'autres unions en lumière, et leur érotisme : des vies et des amours de toutes les couleurs. Il n'y aura jamais assez de fiers drapeaux pour représenter toutes les réalités et toutes les caresses. Lesbiennes, asexuelles, trans, bi, gay, sans nom, entre les deux, entre tout ça, cachées, joyeuses, moelleuses, humides, brutales, rêvées, douces.
On en prend sept fragments et on vous les donne, que vous fassiez partie de la communauté ou non.
(8)
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Grâce à toi, je sais que rien ne peut tuer l'espoir.
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L'amour ne vole rien à l'amitié.
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Apprenez donc ceci, si c’est la seule leçon que je dois vous donner : si vraiment vous aimez une femme, laissez-la vivre, aimez-la libre, et ne tenez jamais ni son cœur ni son corps pour acquis. C’est ainsi que vous vivrez, non avec un bel objet pendu au bras, mais dans une relation avec une personne pour vous aimer en retour et vous épauler.
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Les puissants n'avaient que faire des autres tant que ceux-ci ne leur étaient pas directement utiles.
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- Mais il y a bien quelque chose, avec le nom d’une Selkie, non ? Je veux dire, Sir Edward m’a dit un jour qu’on ne surnommait pas une Selkie, et de fait, Bran ne supporte pas qu’on l’appelle Shura, et… Et juste avant que…
Elle s’arrêta, but une gorgée de thé. Hésita. Soupira. C’était la première fois qu’elle évoquait volontairement ce souvenir.
- Juste avant la bataille des Égouts. Elle m’a dit son nom.
- Vous voulez dire son nom complet ? En trois parties ?
- Oui, je veux dire Bran S…
- Ne le prononcez pas, la coupa Ren. On ne prononce pas le nom entier d’une Selkie hors de sa présence, à moins qu’elle ne soit morte. Je ne suis pas très au courant de ce genre de choses, les Selkies n’approchent pas souvent les gens qui vivent hors de la Mer, et elles protègent bien leurs secrets.
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- Nekohaima-sama !
- Ryûzaki-kun ? Qu’est-ce que…
- Elle a disparu, Nekohaima-sama ! Yuri-hime… Elle était dans sa chambre il y a encore une demi-heure, j’ai vérifié, elle dormait, je vous jure que je n’ai pas quitté mon poste…
- Calme-toi.
Le colonel reçut l’ordre comme un coup de poing dans le ventre. Il cessa de respirer. Écrasa tant qu’il put son front contre le sol. L’Ambassadeur se leva lentement et claqua des doigts pour lui signifier de se relever.
- Je sais où elle est, dit Kenzô avec une froideur dont son esclave ne sut si elle était pleine de colère contenue ou simplement d’indifférence. Prends HA-17 et allez la chercher. N’en parle à personne, et pas d’incident diplomatique. N’oublie pas que les trains sont un territoire keltien. Tu y vas, tu la ramènes. C’est tout. Suis-je clair ?
- Oui, Nekohaima-sama.
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Camille-Agnès Albane du Mont de Trente-Chênes sécha son verre de whisky. Le goût de tourbe ne se mariait pas très bien avec le chocolat noir, mais elle n’en avait pas grand-chose à faire. Elle avait besoin de quelque chose de plus fort que du café.
- Crétin de Chevalier de mes deux, grogna-t-elle à sa bouteille, et à travers elle à celui qui la lui avait vendue.
Elle n’était pas ivre, loin s’en fallait. Non qu’elle n’eût apprécié de céder aux effets de l’alcool, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Avec un soupir, elle reposa son verre vide et s’interdit de le remplir avant au moins une demi-heure. Elle entendit le pas traînant de Douze dans le couloir.
- Entre, Jack, ordonna-t-elle avant qu’il ne frappe.
- Douze, ma Capitaine, dit-il en poussant la porte. Dans le train, c’est Douze. Je suis rentré.
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Taliesin savait que les sentiments de Bran, en toute chose, étaient mille fois plus intense que ceux de n'importe quel être vivant. C'était sa faiblesse. Et c'était sa force. [...] C'était ce cœur capable de supporter et d'endurer des émotions sans demi-mesure, si absolues, si pures... et si dévastatrices qu'elles auraient ravagé et détruit n'importe quelle âme.
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Même pour une noble, Yuri, sept tentatives d'assassinat en vingt ans, c'est très au-dessus de la moyenne.
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Tu sais quoi, Yuri-chan ? T’as pas besoin d’avoir peur, parce que je suis ton courage.
— Quoi ?!
— Je suis ton courage. Tu es mon espoir.
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- De l'amitié entre un homme et une femme, sans le moindre... pardonnez-moi, mais je ne suis pas certaine que cela soit possible.
- Si vous voyez en quelqu'un un homme ou une femme avant d'y voir un être humain, peut-être. Si vous le considérez comme un individu à part entière, tout devient différent. Mais beaucoup de gens pensent comme vous. Trop de gens. À réfléchir en termes de sexe et de genre, ils ne voient plus que ça. Tout comme ils voient les gens comme leur propriété. Ma femme, mon mari, mes enfants... Parfois, ça me donne envie d'être une Selkie, vous savez. Les Selkies ne possèdent rien, et surtout pas les autres. Elles ne connaissent pas la jalousie, puisqu'elles ne connaissent pas l'appartenance. Si nous avions tous été des Selkies, rien de ce qui est advenu alors ne serait arrivé.
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En cette année 1995 du calendrier français (correspondant à l’an 1738-1739 du calendrier keltien en usage sur le Rail), Paris était toujours tel que l’avaient façonné les Grands Travaux quatre-vingt-dix-huit ans plus tôt : un centre rayonnant comme un soleil dont la lumière s’estompait peu à peu, en halos concentriques, jusqu’à une vague périphérie où se mêlaient bocages et baraques délabrées des derniers bastions urbains.
Si Paris-la-Blanche était un soleil, le Louvre en était le noyau incandescent.
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Un peu plus tard, alors que tout le monde était parti se coucher, elle descendit à pas de loup dans le jardin… et nu-pieds dans la neige, elle dansa pour une tempête imaginaire bercée par des vagues invisibles.
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Non, elle ne baisserait plus les yeux devant personne, et certainement pas devant lui, lui qui l’avait crue conquise, acquise, soumise. Le souvenir de Sir Edward revint, vivace, dans son esprit. Ce dernier sourire, ces yeux gris qui avaient soutenu les yeux bleus qu’elle affrontait à présent…
« Je chante pour toi, ô Keltia !
Et tous les miens chantent avec moi… »
Elle en avait désormais la certitude : elle n’était pas seule. Son parrain était avec elle, et sa mère aussi, et Lord William. Ils lui avaient donné une arme, la plus redoutable des armes. Alors, sans détacher son regard de ces yeux bleus qu’elle détestait tant, elle étira les lèvres en un sourire qui n’avait rien de courtisan, rien qui siée à une dame. C’était le sourire qu’elle avait vu sur les photos de Mona d’Enez Eusa, sur les portraits de Sir Edward et de sa sœur, Sir Lindsey : un sourire bravache de guerrière, qui sait que sa victoire est proche.
« Ô Keltia, si je dois mourir,
Pour que tes enfants vivent heureux,
J’irai me battre et avec un sourire,
Je tomberai dans tes bras bleus. »
Face à elle, Louis-Philippe déglutit un peu trop fort, déstabilisé. Elle comprit qu’il l’avait reconnue, et la surprise de voir sur son visage, autrefois aussi fixe que celui d’une poupée, une expression aussi franche, aussi sûre, suffit à le déstabiliser.
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Ryûzaki nota que le patrouilleur donnait à son garde du corps un mug portant l’inscription : « Je suis mignon… à l’intérieur » et figurant un petit chat portant un kigurumi de dragon. Il tiqua un peu plus en recevant celui dont le message était « Grognon du matin, pas câlin ». Shadow lui sauta sur les genoux et réclama des caresses, qui lui furent instantanément accordées. Arkhip et Tasha, les deux renards-garous, grimpèrent chacun sur une épaule d’Alcyone, dardant sur les invités leurs regards attentifs.
- Comment va Ren-san ? s’enquit Levana.
- Il dort. Il allait vraiment mal, aujourd’hui. Il dit que c’est à cause d’un truc important que fait le p’tit Orque, et que c’est pas bien grave.
- Mais tu es inquiet quand même, constata Ryûzaki.
- Tu l’serais aussi, si c’était ton frère.
- Je n’ai pas de frère.
- T’as une sœur. C’est pareil.
Ryûzaki roula des yeux. Un point pour l’Aeling.
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