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Critiques de Murielle Szac (231)
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L'Odyssée des femmes

Une relecture absolument passionnante sur les femmes dans la mythologie grecque.

Murielle Szac remet en question les préjugés qui circulent sur les déesses ou encore les femmes humaines qui apparaissent dans les récits mythologiques.

Un livre très intéressant et enrichissant.
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L'Odyssée des femmes

C'est un fait, j'adore les contes, les légendes et les mythes en tout genre. Une part de cette féroce affection est sans aucun doute imputable à mon amour de l'imaginaire, des histoires, de la magie et de la fiction (de la magie de la fiction ?) ainsi qu'à mes souvenirs d'enfance au cours de laquelle mes parents se transformaient volontiers en conteurs merveilleux et hauts en couleurs qui nous racontaient à ma soeur et moi toutes sortes d'histoires, certaines de leur cru, d'autres venant de nos livres, d'autres enfin faisant partie tout bêtement de la tradition orale qu'on possède tous un peu. Toutefois, je pense aussi qu'un autre élément à sa part dans ce béguin confinant à la fascination qui me pousse à collecter et collectionner tous les recueils possibles et imaginables et qu'il m'est venu plus tard, au gré de mes études de lettres sans doute et de mes lectures tout court. Ce que j'aime aussi dans la mythologie et consort, c'est tout ce qu'elle révèle du monde qui la conçoit, tout son versant symbolique qui n'a de cesse de me fasciner, de m'interroger. C'est aussi sa plasticité performative, sa capacité à dire le passé mais à s'adapter aussi au présent, aux préoccupations voire aux valeurs de ce dernier. Les contes et les légendes sont immortels justement parce que non contents de nous raconter le passé via le miroir tendu par l'imaginaire, ils peuvent aussi être le miroir de ce qu'on traverse aujourd'hui et je trouve ça passionnant.

Bien évidemment, autant par gout que par contexte culturel (on a tous entendu parler de ces mythes là à l'école ou au collège je crois), la mythologie grecque tient une place à part dans mon Panthéon personnel et je suis toujours heureuse de la retrouver, d'autant plus que même si je la crois bien connaître, elle me révèle toujours d'autres mythes, d'autres interprétations… Aussi quand j'ai aperçu « L'Odyssée des Femmes », j'ai été immédiatement attirée, quoiqu'un peu dubitative aussi. le bandeau proclamant qu'il s'agissait d'« une relecture féministe des mythes » m'a en effet un peu rafraîchie. Bien que je sois convaincue que la mythologie ne soit pas aussi « virile » qu'on pourrait le croire ne serait-ce que parce qu'elle regorge d'héroïnes toutes aussi épiques et badasses que leurs pendants masculins, je me méfie toujours un peu des anachronismes, des relectures durant lesquelles on « force » le texte pour lui faire dire ce qu'on voudrait. de plus, les librairies sont pleines aujourd'hui de romans dont le personnage principal est une héroïne mythologique et si certaines réécritures sont fines, intelligentes, bien menées en plus d'être belles et bien écrites, d'autres sont franchement médiocres, poussives et ne s'appuient à aucun moment sur le contexte du mythe d'origine.

Or et concernant « L'Odyssée des Femmes », j'ai décidé de passer outre ma méfiance, d'abord parce que j'ai confiance dans le travail d'édition mené par « L'Iconoclaste » et ensuite en vertu du principe qui énonce que « pour savoir ce que vaut un livre, il faut le lire ».

Je me suis donc lancée et force est de constater que l'ouvrage de Murielle Szac comporte des points forts et des points faibles qui aboutissent pour moi à une lecture certes agréable mais un poil mitigée.

Dans la liste des points forts, je convoquerai tout d'abord la plume de l'auteure, poétique, vivante, lumineuse. Murielle Szac est une conteuse, à n'en pas douter et la lire est un plaisir. La langue est belle, emprunte de poésie, fait la part belle aux émotions, à une certaine forme d'humour et de joie. J'invoquerai ensuite son érudition : la conteuse du jour maîtrise son sujet et on sent qu'elle lui a consacré du temps et es recherches. J'évoquerai enfin son engagement féministe et humain, tout simplement, qui transparaît dans les anecdotes autobiographiques qu'elle narre, relatives à ses passages dans diverses écoles primaires où elle intervenait dans le cadre de ses ouvrages mythologiques destinés à un jeune public ainsi que son postulat de base (on a tort de penser que la mythologie est avant tout et surtout un ensemble de récits mettant en avant les hommes alors qu'elle est aussi emplie de figures féminines remarquables à plus d'un titre qu'il convient de réhabiliter tout comme il convient donc de réexaminer la mythologie grecque à l'aune de ce postulat, d'autant plus que les femmes -et c'est paradoxal- y ont quand même été fortement invisibilisé) et ses analyses desdits récits. Cependant, ses dernières sont autant un point fort à mon sens qu'un point faible, mais j'y reviendrai. Pour parachever cette énumération des points forts de « L'Odyssée des Femmes », j'ai beaucoup apprécié le passage où Murielle Szac explique combien elle trouve dommage que certaines professeurs des écoles refusent aujourd'hui de faire étudier voire simplement de faire connaître la mythologie à cause de la violence de certaines histoires (Zeus, ce serial violeur… Quoiqu'Apollon n'est pas en reste non plus !) dans la mesure où c'est être anachronique et dans la méconnaissance du contexte de création… On peut en effet raconter des histoires qui apparaissent (qui sont) problématiques sans que cela signifie qu'on y souscrive pleinement. Bien au contraire. Enfin, j'ai apprécié la position de l'auteur quant à l'intelligence des enfants à qui on ne devrait/pourrait pas raconter d'histoires violentes. Je suis personnellement convaincue que les enfants sont d'une part bien plus intelligents qu'on ne le croit et que c'est leur faire injure que de vouloir toujours tout édulcorer et que par ailleurs, ils ne comprennent pas la violence de la même manière que nous en ce sens que lorsqu'il s'agit de fiction, ils l'accueillent différemment avec des yeux d'enfants. Un peu comme quand petits on nous racontait « Barbe -Bleue » : bien sûr que c'était terrifiant, mais c'était une peur délicieuse, celle de l'ogre, du « méchant » et cela résonnait. Adulte, bien sûr que cette histoire revêt une tout autre signification, qu'elle résonne différemment. Pour autant, enfant, nous l'avons prise comme elle nous venait, non ?

Du côté des points négatifs de l'ouvrage… Je commencerai par évoquer le léger malaise qui m'a saisie quand j'ai remarqué que l'auteure que citait le plus Murielle Szac pour argumenter et justifier ses propose était … elle-même… J'ai certes bien conscience que pour écrire ses « Feuilletons », elle n'a pu faire l'impasse sur les textes d'origine, les exégèses historiques et littéraires, les analyses mais j'aurai trouvé intellectuellement plus honnête qu'elle les cite plutôt que ses propres textes. Il en ressort un petit côté égotique qui m'a un peu chiffonnée. Autre faiblesse selon moi : les analyses des mythes qu'elle conte. Elles sont intéressantes, très souvent pertinentes et ne trahissent pas le récit originel. Pour autant, elles ne sont pas assez approfondies et paraissent somme toute un peu faciles, un peu superficielles à l'arrivée, comme si elles ouvraient un chemin mais n'y progressaient pas. C'est là qu'il aurait été intéressant de recourir à un appareil critique plus vaste, de faire des recoupements entre différentes versions d'un mythe et de les confronter à des travaux historiques, anthropologiques… Tout cela laisse un gout de trop peu en bouche et on arrive vite aux limites de l'analyse féministe proposée qui, du coup, apparaît un peu poussive concernant certaines figures… C'est dommage !

Il n'empêche que j'ai passé un excellent moment de lecture, un moment plein de poésie et de beauté, avec « L'Odyssée des Femmes » que je garderai comme un nouveau recueil de mythologie, une anthologie de mythes consacrée aux femmes et réunis sous la bannière d'un féminisme pertinent bien que trop peu étayé.

En un mot comme en cent, un bel ouvrage certes mais assez inégal sur le fond, intéressant voire très éclairant malgré tout et sur certains aspects. C'est un livre qui conviendrait sans doute très bien à un lectorat adolescent, peut-être plus qu'aux adultes auxquels il se destine…

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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Nous avons tous un rapport particulier avec le train, des souvenirs d’échappées belles, de rencontres cocasses, de paysages qui défilent, de baisers échangés sur un quai de gare, de voyages qui ont changé une vie…



C’est le cas d’une trentaine de plumes de la littérature française, qui souhaitent intervenir, au moyen de la fiction, en soutien à la grève engagée par les cheminots. Car la lutte des cheminots n’est pas une lutte corporatiste, elle cristallise au contraire l’idéal de solidarité, concrétisé par des services publics, de tout un peuple.

Avec Patrick Bard, Agnès Bihl, Laurent Binet, Geneviève Brisac, Bernard Chambaz, Didier Daeninckx, Abdelkader Djemaï, Bruno Doucey, Annie Ernaux, Pascale Fautrier, Patrick Fort, Valentine Goby, Nedim Gürsel, Hédi Kaddour, Leslie Kaplan, Jean-Marie Laclavetine, Lola Lafon, Hervé Le Corre, Sandra Lucbert, Mako, Roger Martin, Guillaume Meurice, Gérard Mordillat, François Morel, Grégoire Polet, Jean-Bernard Pouy, Patrick Raynal, Alix de Saint-André, Danièle Sallenave, Jean-Marc Salmon, Alain Serres, Shumona Sinha, Murielle Szac, Tardi, Carole Trébor et Philippe Videlier.

Je soutiens le mouvement de grève des cheminots. Je remercie tous les agents qui se battent chaque jour pour notre service public. Si comme moi vous aimez le train, achetez ce livre. Et faites achetez. Moi, j’ai convaincu 3 personnes et vous ?



Je remercie tous les écrivains, animateurs qui s’engagent auprès des grévistes. Ce qui ne gâche rein, la lecture des textes est magnifique !
Lien : https://blogentresoi.wordpre..
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Sortez de votre train-train et prenez avec moi, ce train de nouvelles, d'écrivains solidaires de cheminots en grève. Les droits du livre sont intégralement reversés en soutien aux grévistes.





Prévert écrivait : "Le train m'égare, la gare m'étreint." J'ai aimé le texte de Laurent Binet qui convoque le plus long générique de film, avec l'arrivée en gare, d'un train, d'où descend C.Bronson, dans "Il était une fois dans l'ouest." Tandis que H.Fonda essaie de prendre une locomotive, dans "Mon nom est personne". Cris Evans remonte des derniers wagons, avec des prolétaires révoltés ( les cheminots?) pour " Snowpiercer".



Vous rencontrerez peut être d'autres écrivains, dans les wagons suivants, pendant que "le train sifflera 3 fois". Lisez ce livre, et compostez votre billet " de soutien".
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

Un recueil de textes courts par une trentaine d’écrivains et écrivaines, sur le thème du train et du chemin de fer, en soutien aux cheminots en grève en 2018. Comme souvent dans ce genre d’ouvrage, il y a du très bon et des textes moins mémorables, mais l’ensemble est plutôt plaisant à lire, et engagé.
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La bataille du rail : Cheminots en grève, écriv..

36 auteurs pour autant de nouvelles, illustrés par les dessins de Mako.

36 auteurs engagés, car cet ouvrage polyphonique n'a qu'une seule ligne éditoriale : celle de défendre les services publics, un certain « idéal de solidarité »

concrétisé ici par le train dans la tourmente de cette nouvelle « bataille du rail ».



36 pierres apportées à l'édifice d'une lutte, puisque les droits d'auteurs sont entièrement reversées aux caisses des grévistes contre cette réforme ferroviaire 2018.

À chacun d'en juger la nécessité bien sûr, mais il fallait le préciser, car il ne s'agit pas ici d'un don seulement caritatif, mais profondément politique.



Bien sûr, ces nouvelles sont très différentes, et parfois inégales, mais toutes réussissent la gageure de parler à nous tous, qui avons en commun cet « imaginaire du rail».

Comme Didier Daenincks dont « le sang noir du monde ferroviaire coule dans [s]es veines. »



Lu en juillet 2018.
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La Grève

Un roman qui change de tout ce qu'on peut lire. Ici le monde ouvrier est représenté sans stéréotypes. Un beau roman.
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La Grève

Ce livre ne m'a pas plu. La façon dont il est écrit, narré et le surplus de personnages m'a dérangé.



Le passage cité m'a pourtant plu car l'héroïne de l'histoire dit ce qu'elle pense , elle est franche. J'apprécie ce passage car il montre le caractère du personnage.



Au début du livre, l'histoire est posée, Mélodie et sa mère ouvrière sont en conflit. Son père est absent. Je trouve que cette situation fait un peu cliché, elle est vue et revue ; un père absent, une mère qui fait un petit travail mal payé, une adolescente en pleine crise ...



Au fur et à mesure que l'histoire avance, beaucoup de personnages s'ajoutent, il est donc difficile de se souvenir de qui fait quoi. Ces personnages trop nombreux s'ajoutent au récit ayant un rythme lent rendent la lecture ennuyeuse.



R.
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La Grève

En peu de pages, Murielle Szac parvient à résumer ce que c'est que d'être enfant d'ouvrier, la grève, les délocalisations, le rapport des ouvriers avec les journalistes, les syndicats, les militants, etc.

Des questions plus rares sont aussi soulevées, un certain machisme que subissent les ouvrières, dont la grève semble d'abord "accessoire", alors même que, seules à subvenir aux besoins de leurs familles, elles sont sur le point de perdre leur emploi... Ce que c'est que d'être une femme, une mère, quand le travail fait souffrir, qu'il transforme le corps.

Bref, un roman court mais d'une grande densité, avec des personnages attachants.

Certes, on a parfois le sentiment d'anachronisme, mais c'est justement pour mieux résumer les points communs des mouvements ouvriers depuis le 19e siècle et montrer leur actualité.

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La Grève

Merci à Muriel Szac d'avoir écrit ce court roman, qui change un peu des sujets plus particulièrement ado, amours, amitiés, drogue, violence au collège etc ....



Elle nous fait vivre de l'intérieur ces drames que l'on suit dans les medias, sans forcément se sentir vraiment concerné tant que ça ne nous touche pas de près.

Et vu à hauteur de Mélodie, treize ans, qui jusque là ignorait à peu près tout du travail de ses parents, et les méprisait un peu, espérant faire bien mieux de sa vie.

Lorsque elle découvre, sans trop en comprendre d'abord l'importance, des documents montrant que la seule usine qui reste dans la ville va licencier, elle se trouve au premier plan, et se sent rapidement emportée par l'action, par l'espoir aussi que la grève et l'occupation des locaux leur apportent une solution.

Enfermée dans l'usine avec les grévistes, elle va prendre conscience de beaucoup de choses, nouvelles pour elle.



J'ai beaucoup aimé ce court roman, très facile à lire même s'il parle de préoccupations adultes.

Je n'ai cependant mis que quatre étoiles car je ne suis pas certaine que le public visé soit vraiment enthousiasmé par cette lecture.

Le début en est peut-être un peu lent, et malgré quelques thèmes plus jeunesse, le père qui a quitté la maison, l'amitié amour avec son copain ... je ne sais si beaucoup vont accrocher.



Mais ce serait dommage, c'est vraiment un livre à lire.



PS : Je viens de lire la seule critique existant sur ce livre avant la mienne, par un élève de 4e, et je constate hélas que je ne m'étais pas trompée.

Le livre n'a guère été apprécié, et la citation choisie (en précisant que ce passage lui a plu) correspond à la partie où on ne parle pas d'usine et de grève, mais d'amitié et amour entre deux ados.

Dommage.





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La Grève

Lecture jeune, n°126 - Cet ouvrage a le très grand mérite d’aborder avec réalisme et vigueur un sujet social très important qui touche sûrement de près ou de loin les adolescents, au coeur de leur famille : les licenciements. Il s’agit ici d’une usine de textile, dans le Nord de la France, menacée de fermeture... Mais les ouvrières s’organisent, investissent les lieux, font grève et malgrè quelques bisbilles, leur profonde entente soutient leur combat.



Le récit est raconté par Mélodie, une collégienne, qui essaie de comprendre les raisons de ces licenciements, ce que peut ressentir sa mère, et sa résignation. Le propos est parfois simpliste mais les effets du chômage qui se profile et l’indignité des procédés de la direction sont, eux, décrits avec justesse. Un beau portrait de jeune fille avec, comme toile de fond, un sujet d’actualité préoccupant.



Gilberte Mantoux
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La Grève

Mélodie, 13 ans, vit avec sa mère et sa fratrie dans une cité du Nord de la France. Elle n'a pas beaucoup d'estime pour son père qu'elle présente comme alcoolique, chômeur et peu intéressé par ses enfants, ni pour sa mère qui se tue à la tâche comme ouvrière dans l'usine textile du coin.

Mais un jour, elle trouve par hasard des documents compromettants pour la direction de cette usine: c'est un projet de plan social... Dès lors, les ouvriers vont se mobiliser et occuper leur lieu de travail pour tenter de faire plier la hiérarchie. Mélodie se prend au jeu, observe ses parents et leurs collègues et voit la vie d'adulte sous un autre angle.

Ce roman aborde un problème peu présent dans la littérature de jeunesse, mais je doute qu'il passionne les adolescents. D'autre part, je ne suis pas sûre que le vocabulaire et la façon de raconter soient ceux d'une adolescente: j'ai vraiment senti, souvent, une narration propre à une adulte. Difficile de s'identifier vraiment à cette jeune fille, sauf pour les ados qui ont pu être confrontés, dans leur propre vie familiale, au douloureux problème du licenciement d'un proche. Et dans ce cas, ceux-ci voudront-ils vraiment se replonger dans cette situation le temps d'un livre? Ne préféreront-ils pas s'évader plutôt, grâce à un récit plus léger?
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La maîtresse a pleuré trois fois

Martin va être expulsé en Chine. Pour Hugo, comme pour la maîtresse, la nouvelle est insoutenable.

J’apprécie particulièrement les textes de ces collections, qui présentent des œuvres coups de poing, des pépites intenses et denses, des shoots d’émotion. Ici, tout est parfaitement bien mené. D’une grande justesse, le texte touche le cœur et bouleverse durablement. Efficace et réaliste, voilà un texte nécessaire.
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La maîtresse a pleuré trois fois

Le sujet est d'actualité. Murielle Szac arrive, en peu de mots, à faire de ce roman un récit bouleversant de fatalité, de combat et d'espoir. L'attachement d'Hugo pour son ami est réel, sensible, touchant. J'avoue même avoir versé une larme et j'ai vu avec soulagement, contentement même, Martin revenir auprès d'Hugo.

Si vous ne l'avez pas encore lu, il le faut.
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La maîtresse a pleuré trois fois

Dans la merveilleuse collection "Petits romans" de Thierry Magnier, des livres courts, sans aucune illustration, conçus en principe pour des lecteurs réticents plutôt que pour des lecteurs débutants.

La plupart des titres portent sur des sujets importants, et sont très denses puisqu'en quelques pages, les auteurs nous content une histoire, triste ou drôle.

Ici, il s'agit des expulsions d’enfants étrangers, vues par les yeux d'un autre enfant, camarade de classe, avec toutes les interrogations que cela peut lui susciter.
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La maîtresse a pleuré trois fois

Hugo, élève en école primaire raconte les tensions qui existent dans sa classe entre Martin, immigré chinois récent et Benoit, immigré et intégré. Une amitié se noue entre lui et Martin, surnom d’emprunt de Wenbin. Or, un matin, Martin disparaît…! Hugo assiste aux larmes de sa maîtresse. Pourquoi pleure-t-elle ? Est- ce en relation avec cette disparition ?

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La maîtresse a pleuré trois fois

Wenbin - alias Martin - est arrivé de Chine avec sa maman il y a trois mois. Le jeune Hugo est son copain. Mais un matin, Martin n'est pas en classe, et c'est sûrement grave parce que cela fait pleurer la maîtresse. En fait, sa maman et lui ont été arrêtés parce qu'ils sont sans-papiers. Ils risquent d'être renvoyés en Chine. La maman de Hugo va tout faire pour empêcher cela...

Un tout petit récit, très simple, qui aborde le thème douloureux des réfugiés. Pas de jugement, juste une interrogation de la part d'un petit garçon à qui on enlève son ami sans raison. Le texte se prête bien à une lecture à voix haute, qui sera peut être suivie d'une discussion enrichissante... Dès 7-8 ans.
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La maîtresse a pleuré trois fois

Un enfant vient d'arriver dans la classe de Hugo. Il s'appelle Martin et il vient de Chine.

Un jour il ne vient pas en cours et lors de l'appel et que son nom vient à être appeler

la maîtresse se met à pleurer. Hugo va enquêter pour découvrir où il est passé.

J'ai bien aimé ce livre car il parle des différences entre les peuples. Je trouve que l'on ne fait assez attention quand il arrive la même chose que ce qui est arrivé à Martin dans la vraie vie.
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La maîtresse a pleuré trois fois

Ce roman évoque un enfant venu de Chine qui a un peu de mal à s'intégrer à sa classe. Jusqu'à ce qu'un de ses camarades ne se prenne d'amitié pour lui. Mais un jour la maîtresse se met à pleurer en classe en apprenant que Martin a été emmené en centre de rétention avec sa mère et est menacé d'expulsion...
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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La maîtresse a pleuré trois fois

Voici un petit roman très court, conforme au format habituel de la collection Petite poche chez Thierry Magnier. Ces livres sont si petits qu'ils peuvent passer inaperçus dans les rayonnages d'une librairie ou d'une bibliothèque, mais bien souvent, le contenu est bien plus puissant que leur petite taille ne le laisserait supposer. Et c'est encore le cas ici. Il s'agit en réalité d'une histoire d'expulsion, dont toute l'injustice va être exprimée à travers le regard d'enfant d'Hugo. L'auteur évoque ainsi un sujet difficile de façon simple mais directe, tout en passant par une belle histoire d'amitié qui fait fi des différences.
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