Nadine Debertolis

Un vieux manoir rempli de babioles, de salles condamnées, de souvenirs enfouis et de secrets bien gardés ? Il y a de quoi interpeler petits et grands ! En ce qui me concerne, c’est avec enthousiasme et une immense curiosité que j’ai suivi les aventures de Dimitri et de sa sœur aînée Tessa. Accompagné de leur mère, le duo va partir en vacances dans un petit village où se situe un vieux manoir appartenant à un grand-oncle décédé. Hélas, toutes les pièces sont closes… Cela devient alors un challenge : armés d’un trousseau de clefs et de leur intellect, les deux enfants vont décider de percer tous les mystères de cet endroit ! Pour leur génitrice, ce séjour permet de faire le point sur son passé ainsi que sur cet aïeul regretté. On la sent très refermée, à vif et sur ses gardes : cette demeure représente une partie de sa vie encore très sensible et, bien qu’elle n’aie pas parlé de son adolescence à ses proches, elle ne semble pas encore prête à le faire. Ce temps viendra ! Car, en ouvrant progressivement chaque porte, le tandem ouvrira les barrières autour du cœur de leur mère… Bien que l’on puisse encore développer son personnage en fin d’ouvrage, j’ai vraiment apprécié cette maman. Elle est à la fois intéressante, attentive, affectueuse, un peu larmoyante, mais attachante. Cela change de voir un parent qui ne joue pas simplement le rôle de l’autorité. Ici, elle laisse parler ses émotions, observe l’avancée des recherches et promet qu’elle se livrera au fil du séjour. Elle est un personnage secondaire à part entière qui détient autant de secrets que l’ancien propriétaire de la bâtisse !



L’un des atouts de ce petit roman policier est son chouette binôme avec un frère et une sœur différents, mais complémentaires. Si Tessa est à l’aise, bavarde, taquine et franche, son cadet est plutôt du genre taiseux, timide, observateur et émotif. On sent qu’il y a de l’affection entre eux : ils s’écoutent, se chamaillent un peu, se donnent des surnoms rigolos (surtout Tessa) et se respectent. Ils agissent toujours ensemble et partagent leurs trouvailles. On est loin du schéma classique en littérature jeunesse où la fratrie passe son temps à se disputer ou à se faire des coups bas. En outre, une troisième personne va intégrer le groupe des enquêteurs : Daphné, une villageoise de leur âge. Elle aussi dissimule des informations… Ensemble, les trois enfants vont donc arpenter le grand manoir. Le lecteur suivra leur avancée progressive : le contenu des pièces ouvertes, la découverte d’objets insolites ou d’indices permettant d’accéder à un nouveau jet de clefs ou à une serrure supplémentaire. C’est une sorte d’escape-game en format roman. L’idée est séduisante toutefois, je reconnais que j’aurais souhaité beaucoup plus d’éléments visuels ! Les dessins d’Antonin Faure sont très jolis et pratiques, notamment lorsqu’il a représenté les plans de la maison. Je pense que l’on aurait pu davantage proposer une représentation des objets trouvés (ex : photos, cryptex, etc.). Ayant des lecteurs appréciant et fonctionnant énormément les visuels, je suis certaine qu’ils auraient adoré voir plus d’illustrations. D’ailleurs, mention spéciale à la couverture aussi magnifique qu’intrigante ainsi qu’aux superbes entêtes des chapitres.



Le rythme du récit est assez bon : on va de découverte en découverte, puis on assiste aux réactions de chacun ainsi qu’aux réflexions pour progresser dans l’enquête. On ne peut donc pas parler de temps morts. Néanmoins, j’ai trouvé que cela devenait un peu répétitif à un moment : on ouvre les portes, on retrouve des clefs qui permettent de déverrouiller d’autres serrures, qui conduisent à leur tour sur un trousseau, etc. C’est là où des éléments visuels supplémentaires auraient pu casser cette routine. Cela dit, c’est un ressenti personnel. Il faudrait voir ce qu’en pense un jeune lectorat ou d’autres lecteurs sur les sites littéraires ! Quoi qu’il en soit, l’aventure reste prenante et remplie de mystère. J’ai adoré la révélation sur le grand-oncle qui pousse à la réflexion. Le dénouement, bien qu’assez ouvert, est sympathique ! De plus, la décision finale de la famille m’a plu et me donne envie qu’une suite soit publiée. En attendant, je recommande cette petite enquête en huis-clos dès le CM1.
Lien : https://lespagesquitournent...

Je remercie chaleureusement Poulpe Fictions pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse : Scrox, Brax et fin du monde de Nadine Debertolis.

Deux humains sauront-ils empêcher la fin du monde ?

Alicia et Milo ont été enlevés par les Scrox et les Brax, des habitants d'une réalité parallèle à la nôtre, qui leur expliquent que le destin du monde est entre leurs mains.

Eux seuls sont capables d'arrêter la météorite qui fonce vers la Terre !

Pour cela, c'est très simple, ils n'auront qu'à tisser deux capes d'ombre, apprivoiser un griffon, fabriquer un miroir magique et... convaincre l'astéroïde de modifier sa trajectoire.

Un jeu d'enfant... s'ils y survivent !

Scrox, Brax et fin du monde est un roman jeunesse extrêmement sympathique, qui nous fait voyager dans une réalité parallèle.

J'ai aimé les deux enfants qui sont les héros de cette aventure car Alicia et Milo sont des enfants, tout simplement.

Sur terre, ils n'ont rien d’exceptionnel. Même si Alicia a eu l'idée de dessiner son maître de CM2.. en slip.. mais c'était dans le but de positiver :)

Alicia et Milo se retrouvent dans une réalité parallèle avec une mission : éviter qu'un astéroïde ne tombe sur terre et ne cause la fin du monde.

Les deux enfants ont été enlevés par les Scrox et les Brax, qui ne s'entendent pas. Et selon la prophétie l'un des deux enfants va les sauver, mais lequel ?? Ils ont été choisis pour leur amour de la poésie, et cela donne lieu à de très bons mots.

Il y a énormément d'humour, et j'ai adoré ma lecture. Je pense d'ailleurs l'offrir à un enfant de mon entourage car il m'a beaucoup plu et j'ai envie de le faire découvrir.

Scrox, Brax et fin du monde est un roman jeunesse très bien écrit, avec deux enfants très attachants et une histoire qui est très bien ficelée.

J'ai adoré les illustrations d'Églantine Ceulemans, qui donnent un vrai plus à ce roman.

Vous l'aurez compris j'ai été charmé par ce roman jeunesse que je recommande sans aucune hésitation.

Ma note : cinq étoiles.

Je remercie Marathon Editions pour l'envoi, en service presse, du roman pour ados : le Sceau des Gylves de Nadine Debertolis. Pour sa rentrée en seconde, Lisa est servie en matière d'étrangetés : sa meilleure amie ne lui adresse plus la parole, des groupes d'élèves se comportent comme s'ils étaient sous hypnose, et un parchemin lui annonce qu'elle doit trouver des alliés pour affronter des “gylves”.

Elle n'y comprend rien !

À l'heure où elle souhaiterait profiter de sa nouvelle vie, de l'amitié et de l'amour, elle se retrouve hantée par des questions compliquées.

Qui sont ces créatures et que veulent-elles ?

Aidée par ses nouveaux amis, Lisa devra fouiller le passé, s'exposer au danger et assumer ses choix pour démêler le mystère du sceau des gylves.

Le Sceau des gylves est un roman sympathique qui met en scène Lisa.

C'est une jeune fille qui a la tête sur les épaules, elle ne comprend pas pourquoi sa meilleure amie depuis toujours l'ignore. L'entrée au lycée est moins simple pour elle qu'elle ne l'imaginait.

Elle va en plus découvrir que de drôles de phénomènes se déroule dans son lycée, 20 ans après un terrible incendie.

En fait, de mystérieuses créatures nommées gylves colonisent les lycéens.

Pour que tout ceci cesse, Lisa va devoir refermer le sceau des gylves. Elle va avoir l'aide de Eau et elle peut aussi (en théorie) compter sur l'élément Feu. Mais leurs souvenirs sont flous, et la jeune fille est parfois dépassée.

Alors, en dépit de ce que pense Eau, elle décide de demander de l'aide à ses nouveaux amis, pensait qu'ensemble ils sont plus forts contre les gylves...

Ce roman jeunesse/ados est une jolie ode à l'amitié. Il est parfois préférable de demander de l'aide et de s'unir pour affronter certaines choses.

J'ai trouvé cette ouvrage gentillet, un peu simple pour l'adulte que je suis mais c'est une lecture sympathique.

Il manque un peu d'originalité à mon goût toutefois vu mon âge je suis assez exigeante et ce roman est parfait pour les adolescents. Ça prône l'importance de l'amitié, de l'entraide et ce sont de chouettes valeurs. Pour la cible c'est un bon roman.

Il y a du suspense et des surprises jusqu'au bout car jusqu'au dernier moment on se demande quel choix feront Lisa et les Gylves. C'est rythmé et j'ai aimé le final, très réussi.

Le sceau des Gylves est un roman que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.

Ce n'est pas un coup de coeur mais je lui mets un joli trois étoiles et demie.

Un vieux manoir dont la multitude de portes sont fermées à clé, des vacances forcées dans un village perdu, une maman au comportement un peu étrange depuis leur arrivée... Dimitri et Tessa se jettent à corps perdu dans la découverte de ce lieu intriguant, qui recèle tant de secrets.



Au fil des clés trouvées et des portes ouvertes, le lecteur se prend au jeu des mystères à élucider.

Bien qu'ils aient des personnalités très différentes, le réfléchi Dimitri et la fonceuse Tessa sont à la fois complices et complémentaires. Un bonheur de fratrie !



Je ne m'attendais pas à une résolution aussi intéressante et nuancée. Agréable surprise, d'autant qu'elle aura des conséquences directes sur la famille de nos héros.

Une lecture divertissante.

Passer les vacances dans la maison de l'oncle Eustache en pleine campagne au lieu de jouer à des jeux vidéo avec les copains, ce n'est pas ce dont Dimitri et Tessa avaient rêvé. Mais arriver dans un manoir qui semble empli de secrets, voilà de quoi consoler des jeunes de 10 et 11 ans. De nombreuses portes sont fermées, il faut trouver les clés.

L'oncle Eustache était vu comme un savant fou mais que cachaient donc les sessions organisées au manoir ? Que cache la maman des enfants qui a passé une partie de son enfance ici ? Nous le saurons à la fin.

Ce livre s'adresse aux jeunes qui ont l'âge des héros. C'est très agréable à lire. Dimitri et Tessa sont des frères et soeurs très unis qui s'allient à Daphné qui cache aussi des choses.

Secrets de famille, rebondissements et résilience sont les intérêts de cette histoire.

Merci à Babelio et aux éditions Le verger des Hespérides pour ce livre envoyer durant la masse critique jeunesse. Je peux déjà vous assurer que mes élèves vont adorer ce tome des aventures de Tarentelle la dernière véritable sorcière ! De nos jours, les sorcières sont belles et gentilles, mais pas Tarentelle ! Elle c'est une vraie de vraie sorcière, une méchante avec des pustules et des poils sur le menton. Quand elle reçoit son invitation pour le bal des sorcières, Tarentelle concocte un plan diabolique pour se venger de ses ennemis mais rien ne se passe comme prévu !

Une chouette aventure, un texte pas très long, on peut l'envisager dès le CE1.

De plus l'histoire est proposée aussi en anglais ce qui est parfait pour apprendre cette langue pour les plus grands.

Coucou les petits et les grands amoureux des livres, aujourd'hui je vous emmène en un lieu chargé de mystères, autant que pourrait l'être la maison abandonnée de ma rue si je pouvais un jour moi aussi y pénétrer grâce à un trousseau de clés magiques m'ouvrant grand les portes de ses secrets. Il s'agit de "La maison aux 36 clés" de Nadine Debertolis et c'est une merveilleuse découverte jeunesse !

Dimitri et Tessa partent à l'improviste en vacances avec leur mère. Elle a décidé de retourner se changer les idées dans la maison d'un grand-oncle décédé. A peine arrivés, Dimitri et Tessa se retrouvent face à plein de portes fermées, un trousseau de 36 clés et autant de mystères à résoudre.

Déjà, j'avais rien qu'en croisant ce livre au détour d'un passage en librairie eu un véritable coup de cœur pour la magnifique couverture,si secrète et mystérieuse et aux douces teintes automnales. Et puis en découvrant la quatrième de couverture, j'ai fini d'être conquise et je n'ai pu résister plus longtemps à l'envie de le lire !

Le concept de découvrir le roman à la manière d'un escape game est très original et permet de créer une tension, un rythme, une urgence à découvrir comme nos petits héros les clés permettant de leur ouvrir les portes restant fermées et découvrir les mystères de leur grand oncle Eustache.

Les personnages sont attachants, les lecteurs jeunes et même moins jeunes peuvent facilement s'identifier à eux. Et puis l'écriture de l'auteure est un bonheur. Rythmée, visuelle, vivante, pleine d'humour, d'émotions et de profondeur, elle permet une immersion au cœur du roman qui prend vie sous nos yeux.

Les thèmes développés dans le roman sont durs, sombres avec les cauchemars, les traumatismes, la rédemption, le pardon, la continuité de la vie après un deuil, un choc, une perte. Mais pourtant, c'est émouvant et non pas plombant mais porteur d'espoir et de beaux messages.

En un mot comme en cent, j'ai adoré et j'ai hâte de retourner dans la maison de l'oncle Eustache avec la suite "Le village aux 13 secrets" qui est déjà dans ma bibliothèque !

Les vacances de Pâques enfin !

Dimitri, 12 ans et Tessa, 10 ans, sa sœur, ont de nombreux projets avec leurs amis : sorties, soirées pyjama, jeux vidéo… quand patatras, leur mère, qui a hérité du manoir de son grand-oncle Eustache, leur annonce qu’elle veut s’y rendre pendant les vacances de Pâques afin de trier et ranger les affaires de leur parent qu’ils connaissaient à peine et en plus, cette vieille maison poussiéreuse se trouve perdue aux fins fonds de la campagne lyonnaise ! Et, comme une nouvelle n’arrive rarement seule… leur père doit encore s’absenter pour un voyage professionnel et ne les accompagnera pas ce qui rend leur mère d’une humeur massacrante, genre massacre à la tronçonneuse.

C’est donc l’âme en peine et en traînant « grave » des pieds que Dimitri et Tessa embarquent pour ce voyage en voiture jusqu’à Chanteloube—c’est le nom du village perdu…

Enfin arrivés, ils découvrent, au bout d’une allée interminable, une immense demeure qui va, finalement, s’avérer pleine de surprises. C’est que l’oncle Eustache, après une carrière dans l’armée puis comme ingénieur et qui passait pour une sorte de savant fou dans son village, en avait des secrets !

Dimitri et Tessa, lors d’une balade à vélo au village vont se lier d’amitié avec Daphné qui va les aider à découvrir qui était cet arrière grand-oncle.

Mais le manoir ne vas pas laisser percer si facilement ses mystères !

Alors, prêts, pour un escape game géant au manoir ? Vous aurez 36 clés à découvrir et autant de portes, tiroirs et cachettes à ouvrir avant la fin des vacances !



La Maison aux 36 Clés, le manoir de l’oncle Eustache, on en a tous rêvé, enfants : des pièces secrètes, des greniers aux trésors, des vacances entre frères, sœurs et amis à mener l’enquête.

Une histoire pleine de surprises qui nous parle de liens filiaux, amicaux, de souvenirs, de transmission et de résilience aussi.



Merci à Babelio et aux aux Editions Magnard Jeunesse.

C’est la fin du monde. Si, si, je n’exagère pas. Non, rien à voir avec l’épidémie que nous traversons. Il s’agit simplement d’une toute petite météorite qui est sur le point de heurter notre bonne vieille Terre. Que fait la NASA, et toute autre organisation ? Pas grand chose, elles ne sont pas vraiment au courant. Du coup, ce sont les Scrox et les Brax qui doivent sauver le monde, enfin notre monde, parce qu’eux vivent dans une réalité parallèle. Ils savent déjà à peu près comment faire. Première chose : enlever deux enfants, soigneusement sélectionnés. Logique. Leur mission ? Arrêter la météorite grâce à …. chut ! Disons qu’ils ont tous les deux des capacités qui s’opposent, et que, dans le doute, il vaut mieux tout prévoir. Même si, franchement, aucun super-héros répertorié à ce jour n’est muni de ce pouvoir.

Avant de sauver le monde – ce qui n’est déjà pas si mal – Alicia et Milo devront traverser des épreuves, et supporter aussi la mauvaise humeur, les disputes de leurs ravisseurs pour la bonne cause. Je trouve que c’est déjà une épreuve en soi ! Le maitre mot pour surmonter les épreuves ? La créativité ! Ils en auront tous les deux bien besoin. La créativité est de toute façon bien présente dans chacune des situations qu’ils seront amenés à traverser. Ils auront d’ailleurs, parfois, à peine le temps de s’étonner qu’il faudra poursuivre la route, tout en se demandant aussi pourquoi quelqu’un veut détruire la Terre (oui, la météorite n’est pas arrivée là toute seule comme une grande). Et quelle route ! Je vous épargne les différents moyens de transport utilisés, il en est toujours un parmi eux que vous n’auriez eu aucune envie d’utiliser.

Scrox, Brax et fin du monde est une oeuvre qui ne manque pas d’inventivité, utilisant parfaitement les ressources du langage. Elle nous montre aussi qu’il est bon de regarder vraiment ce que l’on a autour de soi. Si l’on n’y parvient pas, un oeil neuf est toujours utile.
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Voici un roman jeunesse un peu surprenant. Un roman où les mots ont une importance plus grande encore que d’habitude.

Alicia et Milo sont de jeunes enfants de notre monde enlevés un beau matin par des créatures bizarroïdes.

C’est ainsi que nous allons découvrir les Scrox et les Brax.

De forme et de physique totalement opposés leur vie même sont en désaccord et ce depuis des siècles.

Pourtant ils semblent cette fois axés vers un même but : sauver les mondes.

Car notre univers et le leur ainsi que de nombreux autres coexistent dans des réalités parallèles.

Cependant la terrible menace qui approche les touchera tous si elle aboutit et ce sera la fin du monde.



C’est ainsi que nos deux jeunes héros, entraînés par une prophétie partent en quête de divers objets pour sauver les univers.

Eux aussi comme les Scrox et les Brax sont opposés.

Alicia est une fille et poétesse plutôt douée.

Milo, un garçon à la rime catastrophique.

Cela ne les empêchera pas de se serrer les coudes dans cette aventure.



Après un départ un peu lent, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’univers, la dynamique s’est mise en marche et j’en ai apprécié le rythme.

Ici les mots ont une saveur, des couleurs, un rôle particulier.

Ils sont à part entière acteurs au même titre que Milo ou Alicia.

Sous forme de poésie, chants, jeux de mots, expressions ou énigmes ils vont s’égrener au fil des pages et nous pousser vers l’épilogue.

Ils sont utilisés par l’auteure comme ingrédient principal de cette recette et j’avoue que j’ai beaucoup aimé leur musicalité selon leur utilisation.

Ce roman jeunesse met en avant leur sens, leur son, leur enchaînement. Et nous montre que même si la rime est mauvaise elle apporte des émotions autour d’elle.

Ces deux enfants vont ainsi partager avec nous leur joie, leur peur, leur sentiment profond même. Ils vont grâce aux mots et à leur imagination créer des situations inédites et des rebondissements attrayants.

Ainsi malgré un début un peu chaotique je me suis prise au jeu et laissée entraîner derrière eux. J’en ai acquis de nouvelles expressions, une oreille plus poète et surtout une façon d’écouter les mots différentes.

Merci à Poulpe fictions pour ce titre qui devrait plaire aux jeunes lecteurs par son côté aventurier d’abord puis esthétique ensuite.

Ce roman, derrière cette histoire de portes fermées et de chasse aux clés, cache des secrets, beaucoup de secrets. Et j’ai été surprise -dans le bon sens- par leur teneur et leur profondeur. Je pensais tomber sur une histoire beaucoup plus superficielle qu’elle ne l’est en réalité.

Parce que ce roman est plus qu’un simple jeu. Si on s’amuse à suivre les recherches du frère et de la soeur, si on sourit de leurs chamailleries, on sent que de la tristesse et des mystères plus lourds planent sur l’ensemble de leur aventure. Certains personnages ne nous disent pas tout ou n’ont pas eu le temps de le faire.

Il y a leur maman, qui semble bien trop bouleversée par ce retour aux sources (elle a passé beaucoup de temps dans ce vieux manoir étant enfant mais cela n’explique pas totalement son comportement et ses émotions…)

Il y a cet oncle disparu, solitaire, qui habitait une grande maison, aux nombreuses chambres, drôlement équipées et meublées… Qu’y faisait-il réellement ? Etait-il aussi fou que les gens le pensaient?

Et puis, il y a aussi Daphné, cette jeune fille sympathique mais étrange, qui les accompagne dans leur quête depuis leur arrivée. Elle semble très souvent triste et ne semble pas dire toute la vérité.

Le récit se déroule au gré des découvertes, des disputes et quand on pense avoir saisi quelque chose finalement, il y a un autre mystère qui prend le relais.

Je me suis laissée avoir sur plusieurs aspects et le dénouement final m’a apporté son lot de surprises et d’émotions.

On y aborde énormément de sujets, très variés et inattendus. Les relations familiales sont aussi bien traitées avec le rapport entre Dimitri et Tessa, les secrets de la maman et l’absence du père. C’est riche !

C’est assez fluide malgré les nombreuses pistes explorées, toutes ces portes qui s’ouvrent et se ferment… Il y a aussi des illustrations, notamment des plans, qui accompagnent le récit. J’ai beaucoup aimé les retrouver à chaque début de chapitre. Peu nombreuses, elles apportent quand même un charme supplémentaire au récit, nous mettant dans l’ambiance.

Un récit surprenant jusqu’au bout ! A découvrir.
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Ce livre peut se lire de manière totalement indépendante du premier opus de la série : La maison aux 36 clés.

On retrouve la même fratrie en héros mais ils vont ici considérablement élargir leur champ d'action puisque l'on passe d'une maison à un village.

J'ai beaucoup aimé le côté enquête et les références historiques qui vont permettre à ces jeunes gens de reconstituer une légende du coin. Mais j'ai surtout apprécié la belle amitié que l'on voit se construire petit à petit entre les héros et leurs voisines. Cela m'a rappelée combien il était parfois facile de s'évader et de construire des relations essentielles bien qu'éphémères.

L'écriture de Nadine Debertolis arrive à restituer avec des tons différents l'intrigue générale et les lettres indices retrouvées, rendant l'ensemble facilement compréhensible dès 8/9 ans.

Et puis les quelques illustrations en noir et blanc, et la magnifique couverture viennent compléter l'ensemble avec beaucoup de douceur.

Comment sensibiliser les enfants à la protection de la faune marine? Pourquoi ne pas les emmener directement voir ce qui s'y passe avec ces habitants? Rien de tel qu'une bande d'amis pour donner un côté positif et joyeux à cette incroyable aventure. Ce n'est pas parce que les adultes ne savent pas comment agir que les enfants ne doivent rien faire. Eux-aussi peuvent changer les choses et s'impliquer pour de meilleurs lendemains. Une belle façon de vouloir les impliquer dans des actions concrètes. L'amitié reste une valeur sure. Et pour qu'elle soit encore plus solide, elle doit reposer sur la diversité. Chacun amène quelque chose avec ces compétences qui lui sont propres. Ici pas de concurrence ou de jalousie, plus de la coopération. Une jolie façon d'aborder le corail et de parler d'une association qui tente de le protéger. Nadine Debertolis est arrivée à faire avancer le récit de façon dynamique et attachante. Les dessins de Céline Deregnaucourt apporte beaucoup de douceur et de gaîté. L'aspect pédagogique s'observe avec le dossier final qui présente les différentes variétés de poissons. L'auteure parle même du poisson clown qui peut changer de sexe. Cette variété s'autorégule. Un sujet sensible très bien amené. Une mise en bouche très prometteuse pour la suite du club des NCE.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Ce que j'en ai pensé...

Nadine nous entraîne à la suite de Dimitri et Tessa, deux enfants attachants et aux caractères fort différents. Le rythme de l'histoire est donné par la découverte des pièces et des surprises qu'elles renferment. Ce puzzle grandeur nature va reconstruire une famille et l'aider à resouder ses liens. Un récit au message doux sur la résilience et l'importance des moments simples à partager. Ce jeu de piste dépasse la notion ludique pour donner une leçon de vie. Un vrai plaisir de lecture, un point fort pour la relation frère/sœur.

Un roman jeunesse déjanté dans lequel deux enfants, Alicia et Milo, vont tout tenter pour empêcher la fin du monde. Enlevé par les Scrox et Brax, des habitants d’une réalité parallèle qui ne parviennent pas à se mettre d’accord, ils doivent empêcher une météorite de foncer vers la Terre. Facile, non ?



***



Scrox, brax et fin du monde est un roman plein d’humour, dans lequel la poésie a un grand rôle à jouer. L’idée est sympathique, l’intrigue aussi, mais je n’ai pas totalement adhéré. Le rythme s’accélère au fil de l’histoire, les rebondissements sont imprévus, et il se lit facilement.



J’ai apprécié l’idée de mettre la créativité de nos deux protagonistes en avant, les énigmes, le choix des mots, mais – et c’est mon bémol - je en me suis pas attachée à eux.



C’est surprenant, loufoque, et je ne doute pas qu’il rencontre ses lecteurs ! Pour moi, ce fut une lecture sympathique, mais pas un coup de cœur.

Pendant mes vacances, j’ai lu Les créatures du Sceau de Nadine Debertolis, un roman à découvrir à partir de douze ans pour une aventure fabuleuse, rafraichissante et plaisante.

***Visite du lycée***

Souvenez-vous de votre passage en classe de 2nd, du petit collège laissé dans vos souvenirs pour faire votre entrée dans cette immense bâtisse aux multiples portes alignées dans dans des couloirs sans fin. Et puis le CDI, ce paradis pour les amoureux des livres et des recherches 🙂 Vous êtes dans l’ambiance et rencontrez Lisa, élève de seconde huit isolée de ses amies. Elle a trouvé un repère amicale dans sa rencontre avec Anouk, grande brune aux cheveux courts coiffés en pétard et elles découvrent ensemble le CDI : un véritable labyrinthe.



Lisa est attirée par une grosse encyclopédie qu’elle prend machinalement, faisant tomber un feuillet par terre. Lisa ramasse ce papier sur lequel est écrit un texte à l’encre noire.

Lisa voudrait se débarrasser de ce parchemin mais il s’est mis sur son chemin comme s’il l’avait choisie.



***Fille cinglée à éviter***

Imaginez vous trouver cet adorable poème dans votre CDI, quelle est la première chose que vous feriez ? Partager la trouvaille avec votre copine n’est ce pas ? Malheureusement, si Anouk voit bien le parchemin, ce n’est pour elle qu’un bout de papier blanc : seule Lisa peut lire le texte. Devient-elle folle ?



Peu importe puisque Anouk observe une photo du lycée. Cet édifice avait été réduit en cendres en 1998 et d’autres photos montrent les travaux de reconstruction jusqu’au lycée dans lequel se trouve Anouk et Lisa en cette rentrée 2018. Anouk lance une blague sur le cycle des vingt années et Lisa repense au texte du parchemin. Alors que Tom brandit un ouvrage sur l’art grec tout en faisant le guignol.



Le mystère du parchemin laisse place à l’ambiance d’un lycée au moment du repas.



***Une magnifique couverture***

Petit clin d’œil à Light & Smell qui aime présenter des lectures aux superbes couvertures, Les Créatures du Sceau est un livre dont la couverture est aussi splendide que nuancée : elle présente tellement bien les thématiques de ce roman. Qu’y voyez-vous ?

Le feu, l’eau, opposés ou complémentaires ? Le Sceau est-il entre ces deux mains ?



Le poème trouvé par Lisa est un mystère aux questions multiples : pourquoi Lisa a-t-elle le monopole de sa lecture ? Et d’ailleurs, de quel Sceau s’agit-il et qui sont les gylves, comment les reconnaitre ? Quand aux deux alliés, ils tardent à se révéler.



***Amitié et solidarité***

Lisa est une jeune fille singulière, elle est attachante, autant pour le lecteur que pour ses amis qui lui accordent leur confiance. Avec douceur, elle entreprend de nombreuses recherches, elle questionne et malgré le poids qu’elle porte (préserver l’Humanité), Lisa rassemble grâce à ses valeurs morales.



Elle rassemble tous les indices et reconstitue l’histoire de la mission qui lui a été confiée par le biais de ce parchemin. Lisa nous surprend par son incroyable empathie et la beauté qu’elle nous montre là où notre peur nous pousse à détruire. Elle se révèle ouverte, à l’écoute et particulièrement tolérante. Lisa partage ses découvertes, propose son plan d’action tout en acceptant toutes les idées de ses amis.



Lisa et ses proches nous invitent à réfléchir sur notre perception de la différence, sur notre place sur cette terre, sur nos erreurs répétitives et nos croyances limitantes. Ce roman est d’une incroyable richesse à lire sans modération, que vous soyez jeune ou plus âgés, ce message s’adresse à chacun d’entre nous.



Action, rebondissements, révélations et enquête se mêlent au quotidien des adolescents, à leurs interrelations, leurs premiers amours tout comme ce qui les oppose. Entre collège et lycée, les amitiés suivent aussi le cours de la vie et de l’évolution. L’auteur nous offre un personnage rafraichissant, aussi drôle qu’insupportable, comme un fil rouge à suivre en tournant les pages.



Je remercie très sincèrement Maily (Marathon Editions), qui m’a contactée pour me proposer ce service presse. J’ai apprécié ce roman qui m’a offert un merveilleux moment de lecture.


Lien : https://lescrinsdubarde.net/..

Une chouette histoire pour les jeunes enfants.

Se lit très vite, se comprend rapidement.

Écriture simple et fluide.

Les illustrations effectuées par Katia Humbert sont magnifiques.



Merci Masse critique Babelio et les Éditions Le Verger des Hespérides

La maison aux 36 clés est celle de l'oncle Eustache maintenant décédé. Dimitri, Tessa et leur mère y vont en vacances pour changer d'air, ranger, débarrasser dit celle-ci. Elle-même y allait souvent petite fille.

Dimitri et sa soeur vont tenter de percer le mystère de cette maison immense pour un homme seul : pourquoi tant de chambres ? à quoi servait cette étrange machine trouvée dans chacune d'elles ? à qui servaient tous les vélos trouvés dans la cabane ? A chaque clé, une porte ou un placard s'ouvre avec un nouveau mystère ! Hélas à toutes les questions posées leur mère, trop émue, refuse de répondre. Daphné, la petite voisine, raconte la rumeur : Eustache était un savant fou qui aurait inventé un sérum capable de guérir ceux qu'il hébergeait : Amnésia, pour oublier les faits traumatisants. Mais le liquide trouvé dans les flacons restants est inodore, incolore et ne correspond sans doute pas à la composition indiquée sur l'étiquette. Encore une énigme !

Tout va finir par s'éclaircir dans un dénouement particulièrement heureux.

Quelques longueurs dans la quête des enfants pour ouvrir toutes les portes, placards et tiroirs mais le roman est agréable à lire et évoque des thèmes intéressants : la résilience, la communication en famille et les méfaits du mensonge....

J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse.

Même si habituellement, je ne suis pas vraiment férue de fantastique, je me suis régalée avec cette lecture. C'est drôle, bien construit, plein de références. Malgré des personnages pas toujours d'une grande amabilité (c'est le moins qu'on puisse dire !), les enfants vont rencontrer de la gentillesse, des aides précieuses et quelques bonnes surprises.



Alicia et Milo sont des enfants tout simples et tout normaux, avec des petits problèmes familiaux ou scolaires, mais rien de plus. D'accord, Alicia a dessiné son maître de CM2 en slip, mais c'était pour positiver, on ne va pas le lui reprocher ?

Enfin, ils étaient tout simples. Car à présent, ils viennent de se retrouver dans une réalité parallèle, apprenant presque en même temps qu'il existe tout un tas de réalité en plus de la Terre qu'ils connaissent, et qu'on compte sur eux pour sauver le monde d'une destruction imminente.

Non seulement, on ne leur donne pas le choix, mais les Scrox et les Brax, qui les ont enlevés, ne s'entendent pas entre eux et passent leur temps à se disputer, voire pire.

Heureusement, on leur affirme que leur mission ne va pas être trop compliquée, ilsont mêm ele pllaning tout prêt. Il suffira de :

1. Recueillir du fil d'ombre au sein de la Forêt Noire.

2. En faire tisser deux capes à la taille de la Poétesse et du Poète au village des Stiphyx pour les protéger de la brûlure du soleil lors de la rencontre avec la météorite.

3. Fabriquer un miroir issu de la montagne Pyre, son reflet étant le seul à pouvoir porter les paroles jusqu'à la météorite.

4. Apprivoiser un griffon qui vous servira de monture au moment de la confrontation pour aller suffisamment haut dans le ciel.

5. Parler à la météorite (et éviter la fin du monde).



Il n'y a plus qu'à y aller...

Sans oublier qu'ils ont été choisi parce qu'ils sont poètes parait-il, mais pour Milo, la qualité n'est hélas pas au rendez-vous.

Ils sont cependant heureux de se retrouver deux humains dans ce monde plutôt dingue.

Et ils vont aussi rencontrer quelques créatures qui s'avèreront moins effrayantes qu'il ne semble, voire parfois même sympathiques et aidantes.



Les aventures se succèdent, toutes plus ahurissantes les unes que les autres.

Vont-ils arriver au bout de leur mission ?



En chemin, ils croiseront, en plus des Scrox, des Brax, des Schlurps (bien pratiques), des Stiphyx (tisseurs merveilleux) une araignée plutôt saisissante, mais aussi des sphynx, des phénix et des griffons. Une bonne façon de découvrir ces créatures mythologiques.

J'ai même appris ce qu'était un pantoum (pantoun).

Il y a aussi un petit côté écologique quand ils font connaissance de la Pélusie.



Le roman aurait pu s'intituler : de l'importance de la poésie et des chansons !

Avec même un acrostiche, comme un lien avec ma lecture précédente La Section Lucky.



Et ce n'est pas souvent que je termine un roman en éclatant de rire !



J'ai beaucoup aimé aussi les illustrations drôles et précises d'Églantine Ceulemans.

Que j'avais déjà appréciées dans Kidnapping à la confiture, Wilma la vampire, et le mystère du poilu






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Un manoir à découvrir avec 36 clés !



Dimitri et Tessa partent avec leur mère en vacances dans la maison de leur oncle décédé. Mais la plupart des pièces sont fermées et il leur faut déjà retrouver les clés.



Alors que leur mère ne veut pas les aider ni même leur expliquer ce qu'elle sait sur cet homme incroyable ni sur les secrets qu'abritent sa demeure, ils partent à l'aventure avec l'aide de Daphné, une jeune voisine rencontrée par hasard.



Les premières trouvailles les étonnent : d'étonnantes machines, des jeux ou encore des vélos en grandes quantités.



Il leur faut comprendre à quoi servait cette demeure et quel public était accueilli...



J'ai beaucoup aimé le côté chasse au trésor du récit qui dévoile peu à peu les pièces et intercale des plans qui simplifient la lecture.



Mais ce que je retiens encore plus c'est le dénouement. Il évoque avec justesse le mal des anciens combattants qui est le même d'une partie de la population actuellement et surtout il propose une méthode pour le guérir !



Si l'histoire n'emprunte aucunement le chemin de la magie c'est pour mieux présenter une très jolie enquête où l'humain reste au premier plan.



À lire !
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