Nathalie Hug

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant ce roman… mais j'ai été bluffée !

Je ne m'attendais pas à une telle noirceur, une telle descente aux enfers, jusqu'aux tréfonds de l'âme humaine…

Une fillette enlevée, et la vie de Jeanne et de son mari bascule… Elle reparait et c'est le monde entier qui s'enfonce dans les ténèbres !

Bien écrit, ce roman évoque tour à tour les pensées de Jeanne et celles de Sixtine, dans des chapitres très courts qui s'enchainent sans nous laisser respirer…

D. comme Détresse, D. comme Désespérance, D. comme Définitif ☹

Une sacrée claque que ce thriller lu en 24h et que je ne suis pas près d'oublier…

dommage que tout ait été dit sur cette histoire

enchanteresse

la jeune fille perd ses parents très jeune

que va devenir sa vie et que va devenir son esprit ?

trouvera t-elle un jour l'amour de sa vie

oui, livre qui commence trop doucement

mais qui nous entraîne vers

l'enchantement

Eddie est devenue orpheline à l’âge de 16 ans à cause du suicide collectif de ses deux parents.

Dès lors, et parce qu’elle s’est sentie lâchement abandonnée, elle décida de fermer son cœur à double tour. Ne plus s’attacher à personne afin de ne plus subir le chagrin de la perte.

Devenue adulte, elle s’est construit une petite vie de célibataire, vivant dans un tout petit appartement sous les toits à Montmartre.

Une petite vie tranquille jusqu’à ce jour où un notaire vient l’informer qu’elle est l’unique légataire d’un château planté en haut de la coline d’un petit village d’Emilia Romagna en Italie.

Eddie acceptera t’elle l’héritage de ce grand-oncle Giuseppe Giangrandi qu’elle n’a jamais connu ?

Quittera t’elle Paris pour aller vivre en Italie ?

Un roman à deux voix qui, par alternance de chapitres, nous fait également entendre celle de Joseph Mandrain, un homme qui, toute sa vie durant, tomba a multiples reprises amoureux de la même femme. La première fois il avait 10 ans, elle en avait 16 et dès lors, il ne cessa de penser à elle et au moyen de la conquérir.

Qui est elle ?

Et puis il y a Giuseppe et Philomène qui ne cessent de hanter les murs de ce château dans lesquels ils ont vécus...

Philomène décédée 50 ans plus tôt que son mari. Et Giuseppe, cordonnier qui, quelques jours avant de mourir, fabriqua une dernière paire d’escarpins rouges dans lesquels il glissa de manière volontaire une malfaçon, pour forcer la main du destin de celle qui les portera....

Dans ce roman, j’ai encore retrouvé tout ce que j’aime de l’Italie. L’ambiance des petits villages, les spécialités culinaires, les expressions typiques italiennes.

Nathalie Hug dépeint des paysages magnifiques qui m’ont donné des envies de voyages.

Envie de retourner en Italie que j’aime tant mais aussi l’envie de découvrir Montmartre.

Elle nous offre ici un livre sur la transmission et le pouvoir infini de l’amour.

Une histoire de romance magnifiée par de belles descriptions des lieux qui font que je me suis laissée embarquée. Une histoire aux allures de conte qui m’a permis de passer un agréable moment de lecture et surtout de m’évader en ces heures de confinement.

Voilà, je viens de terminer la lecture des aventures de l'équipe W3 ... Sniff c'est fini ! Au bout de trois tomes, on finit par s'attacher aux personnages.

J'avais un peu peur de me plonger dans ce troisième volume. En effet, je dois vous avouer que j'ai un énorme problème de mémoire concernant le nom des gens et donc a fortiori pour ceux des personnages de livres comportant de nombreux protagonistes comme c'est le cas ici. D'autant plus que plusieurs mois se sont passés depuis la lecture des deux premiers volumes de cette saga.

Et bien soit ma mémoire s'est améliorée, soit les deux auteurs sont parvenus à me faire entrer complètement dans leur histoire mais, toujours est-il, que je n'ai eu aucun mal à me plonger dans ce troisième volume et surtout à me souvenir de "qui était qui?". Pour ma part, je pense que c'est la deuxième proposition qui est la bonne !

Rien que pour ça, je tire mon chapeau à Hug et Camut.



Pour le reste, je pense que le simple fait d'avoir passé du temps à lire 3 livres/briques de plus de 700 pages est suffisamment éloquent quant au plaisir que j'ai pu éprouver de retrouver tous les protagonistes de cette aventure et à cette lecture de ces livres. Le style d'écriture est tellement immersif que par moment, je n'était pas dans mon canapé en train de lire un livre mais bien dans une salle de cinéma en train de regarder un film ...

En conclusion, pour une découverte de ces deux auteurs, je dois dire que ce fut un grand plaisir. J'ai une énorme envie d'y revenir .... mes attentes sont grandes, j'espère qu'ils ne me décevront pas ;-)

Ce livre est le premier du Black November et je dois avouer que mon challenge commence très bien ! Après avoir lu un grand nombre d'avis dithyrambiques sur ce thriller, il me tardait de le découvrir et même si j'ai beaucoup aimé, certaines petites choses m'ont chiffonné.



Sixtine, 10 ans, disparaît sur une plage de l'île d'Oléron. Sa mère, Jeanne, est dévastée et s'en veut d'avoir été accaparée par son métier. Elle en veut aussi à son mari qui aurait dû surveiller la fillette plutôt que de mettre un énième coup de canif à leur contrat de mariage. Les recherches conduisent vers un multirécidiviste connu pour le viol de quatre jeunes filles. Jeanne comprend que le deuil sera d'autant plus difficile car le corps de Sixtine n'a pas été retrouvé. Une absence qui laisse planer comme une incertitude... Et si la vérité s'avérait être encore plus sordide et glaciale que la mort de son enfant ?



J'ai commencé ce livre en sachant que j'allais passer un super moment de lecture au vu du sujet et des très bons retours. Et en effet c'est un sacré bouquin ! L'écriture est prenante et les chapitres courts apportent du dynamisme au récit qui devient très vite addictif ! Nous sommes au départ sur une "simple" disparition d'enfant, mais nous allons rapidement glisser sur une histoire glauque, dérangeante et même carrément abominable !



Je dois avouer que ce duo d'auteurs a frappé fort avec ce roman. Jamais, en le commençant, je n'aurais pu imaginer ne serait-ce que la moitié de ce qui allait ce passer ! Même si ça a été une lecture incroyable, j'y ai quand même vue quelques défauts. Tout d'abord l'enchaînement des événements était pour moi beaucoup trop rapide, pas assez développé et a par moment décrédibilisé l'intrigue. J'ai également été dérangée par le manque d'émotions de certains personnages et principalement celui de la mère de Sixtine. Certaines de ces réactions étaient parfois irréelles par rapport à la situation...



Vous l'aurez compris ce n'est pas un coup de cœur à cause de ces petits défauts mais ça n'a en rien entaché mon plaisir de lecture. C'est un excellent thriller que je conseille fortement et qui me restera en tête encore un bon moment !

Je me suis plongée dans l'intrigue de ce livre en n'imaginant pas que le déroulement et le dénouement seraient ceux-là.

L'histoire qui tourne autour de Jeanne, qui nous fait pleurer et espérer avec elle, mais également souffrir de tout ce qu'elle endure tout en gardant sa dignité et son honneur.

Le désespoir de cette mère à l'enlèvement de sa fille, sa volonté de vivre et survivre.

C'est une histoire abominable et magnifique, et je n'ai été rassasiée que lorsque j'ai tourné la dernière page.

C'est un thriller noir qui fait mal mais qui nous donne à réfléchir sur la force des sentiments.

On a du mal à imaginer que de telles choses aussi horribles puissent se dérouler.

C'est un livre dur et qui touche psychologiquement.

J'ai bien aimé...

Jérôme Camut et Nathalie Hug livrent ici une histoire en deux temps, répartie entre les années 1950 et nos jours.

Mais que nous raconte « 3 fois plus loin »

En Amazonie, Nina Scott, une pharmacienne, dirige une équipe de cueilleurs de plantes pour l'industrie américaine. Ils découvrent les ruines d'un village en pierre et des charniers, plongés dans un silence de mort. L'équipe est emportée par un torrent en crue et Nina est sauvée par une primatologue qui tente de la dissuader de fouiller le site. Mais Nina retourne au village où elle est enlevée...

Du fin fond de la jungle amazonienne à Caracas, en passant par Bogota, le sud de la France et l’Atlas algérien, le récit avance en alternance sur les deux époques, répondant aux questions pour en semer de nouvelles.

« Il y a des chemins qu'on ne devrait jamais quitter, des ruines qu'on ne devrait jamais fouiller et des secrets qu'on ne devrait pas convoiter »

C'est certain vous allez avoir peur avec Nina et s'attacher à quelques personnages de ce thriller engagé

Un roman haletant, inquiétant, impossible à lâcher avant la dernière ligne !


Lien : https://collectifpolar.com/

Tout commence par un début de thriller classique: Sixtine, une enfant de dix ans disparait sur une plage de l’île d’Oléron en plein été alors qu’elle est en vacances chez ses grands-parents. Jeanne, sa mère, ressasse sa douleur et sa colère, et se sent coupable de l’avoir délaissée au profit de son travail, tandis qu’elle reproche à son mari de ne pas l’avoir surveillée correctement en raison de ses infidélités. La police arrête un multirécidiviste déjà connu pour le viol de quatre fillettes, toutefois le corps de Sixtine n’est pas retrouvé. Un espoir subsiste de la revoir mais Jeanne comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Une piste peut-être, celle d’une autre disparition dans un parc parisien quelques mois plus tôt qui avait bouleversé Sixtine : elle jouait avec d’autres enfants et l’un d’eux a été enlevé et tué non loin de là. La petite fille a t elle été témoin d’une chose qu’elle n’aurait pas dû voir ?



Un thriller classique ah! ah! Qui prend un virage inattendu, de ceux qui vous glacent et peuvent vous faire glisser sur une mauvaise pente. Evidemment les pages se tournent à toute vitesse pour ne cesser leur danse folle que lorsque l’on est au bord de la nausée. Parfois j’ai eu l’impression que les auteurs sautaient volontairement des étapes, que j’aurais aimé voir développer mais je comprend leur choix. On comprend après coup ce qu’il s’est passé, il faut donc être très attentif.



Nous avons d’une part les pensées de la mère qui se lamente, se révolte, cherche et tourne en rond en se demandant ce qu’est devenue sa fille. En tant que mère, évidemment je peux comprendre ce qu’elle ressent et rien ne nous est épargné. D’autre part, nous avons le point de vue de la petite fille et là, idem le récit est glaçant. La trame est donc diabolique, ne nous laissant aucun répit jusqu’à la moitié du roman où là, on se prend un revers que l’on attendait pas! Mais chut! C’est brut de décoffrage et ça prend aux tripes ! Sordide et diabolique, primitif et contre-nature, j’ai rarement lu cela auparavant. Une remise en question de la nature humaine comme savent le faire, dans leurs œuvres fortes et violentes Karine Giebel ou Claire Favan !



J’ai mis un peu de temps pour digérer cette lecture dérangeante, perturbante et inattendue. Première lecture pour moi de ce duo, certainement pas la dernière, mais je me demande encore si je n’aurais pas dû commencer par un autre de leurs romans. Ces deux là nous emmènent là où on n’a pas envie d’aller et pourtant on y va quand même, il y a un plaisir malsain là-dedans, pas de doute!



Je remercie Fleuve Noir via Netgalley pour la lecture de ce roman !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...

Honnêtement, j'évite de lire ce genre de livre le plus possible: les enlèvements d'enfant, très peu pour moi, merci bien. J'ai juste commis une toute toute petite erreur: j'ai commencé à lire le premier chapitre. Mais il est court. J'ai donc lu le suivant pour me faire une idée. Puis encore un autre... Au trente-troisième chapitre, j'ai abandonné l'idée de me dire que j'allais juste le feuilleter et ai admis que je m'étais fait harponner. Il y a des prises de conscience parfois plus longues que d'autres.

Nos âmes au diable est un parfait accrolivre - il paraît que c'est le mot français pour page turner- où on suit l'évolution de la mère en deuil et des autres membres du "club des emmerdeurs" - à savoir les parents de disparus- mais aussi, au début, les conditions de captivité de Sixtine. J'ai trouvé le parcours de cette mère passionnant. "Il vaut mieux parfois ignorer la vérité..." dit la quatrième de couverture. Non. Jeanne avait le droit de savoir ce qui c'était passé et d'agir en conséquence.

Un bon thriller où la vérité n'est pas où on l'attend.

Lecture charmant qui ne laisse pas indifférent. On découvre une belle région, des personnages qui savent nous séduire. Le mot "enchantement" n'est pas galvaudé. La vie, l'amour avec un brin de poésie sont les ingrédients de cette lecture. Ce roman n'est pas dénué de suspense, de surprise et de quelques rebondissements ce qui lui donne du piment et nous entraine à tourner les pages.


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#EcouterLeNoir

#NetGalleyFrance



11 histoires ayant toutes pour point commun le bruit ou l'absence de bruit, je connais tous les auteurs ayant participé à l'élaboration de ce recueil de nouvelles, c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ces nouvelles.

Il est toujours difficile de pouvoir dire que l'on a adoré un recueil de nouvelles, certaines étant plus intéressantes que d'autres, mais dans ce recueil, je ne peux pas dire non plus que j'en ai détesté, elles étaient toutes plaisantes à lire.

Le bruit, voilà un sujet intéressant, qui n'a jamais été incommodé par le bruit d'un moteur, d'un chien qui aboie, de travaux proches, de cris d'enfants... mais qui n'a jamais dit qu'il doit être difficile de vivre en souffrant de surdité.

J'apprécie de plus en plus de lire des recueils de nouvelles, surtout qu'il y en a de plus en plus écrits par des auteurs que j'apprécie énormément, je ne pourrais donc qu'encourager ce genre de livre, qui pour ma part, créé un réel plaisir de lecture.

Tout petit roman, écrit par Nathalie Hug, on se demande très rapidement, où l'auteure veut-elle nous emmener, et bien chers lecteurs, il vous faudra lire ce roman jusqu'à la toute dernière page, pour le savoir.

Nous suivons Adrien, qui souffre de vivre sans connaître son véritable père, et qui malgré les questions incessantes qui posent à sa mère, celles-ci reviendront sans réponse, pourquoi sa grande soeur a un papa et pas lui ?

Je ne peux bien évidemment pas vous en dire plus, car avec ses 120 pages seulement, il serait assez maladroit de ma part, de vous en dévoiler plus que ça.

Je vous laisse donc découvrir ce roman, qui se lit très bien, l'écriture de Nathalie Hug étant vraiment très plaisante, je connaissais les romans qu'elle avait écrit conjointement avec son mari, mais j'ai également apprécié de la lire seule.

« Je m’appelle Adrien. Dans Adrien, il y a rien. »

Voilà ce que pense Adrien. Voilà ce que pense ce tout petit garçon de lui-même.

Père inconnu

Mère présente physiquement mais totalement absente en proie à une profonde dépression.

Demi-sœur qui va souvent chez son père, lequel ne s’intéresse absolument pas à lui.

Grave maladie des reins qui lui interdit d’aller à l’école.

Il se sent seul, si désespérément seul

C’est une historie triste, une histoire d’immense solitude.

Mais malheureusement, je n’ai pas ressenti d’émotion, je n’ai pas réussi à m’impliquer.

Ce roman est l'histoire de Louise, une jeune fille recueillie par une sage-femme juste après la de guerre de 1914-18. elle va découvrir avec elle puis Vida le métier et nous assistons aux débuts de la gynécologie et de l'obstétrique en tant que sciences, ce qui ne va pas sans mal à la campagne où les mentalités sont dures à faire évoluer. Louise ira de découverte en découverte et notamment se ré-ouvrira lentement aux sentiments. J'attendais beaucoup de ce livre car le sujet me paraissait intéressant et assez peu abordé en littérature mais au final j'ai été déçue entre autres parce qu'il y a une avalanche de personnages dans le livre et qu'on finit par s'y perdre. En revanche le livre a réussi à susciter mon attention par l'histoire d'amour inattendue entre Louise et David. Je vous le laisse découvrir...

Extraordinaire! Original! Excellente écriture! Suspense mené de mains de maitres(puisqu'ils sont 2 auteurs)! Vous entrez de plein pied dans un univers complètement psychotique avec quelqu'un qui décide de briser l'humanité de certaines personnes choisies avec soin en fonction de plusieurs critères de façon à les refaçonner et en faire des "choses" qui obéiront aveuglement ,quel que soit l'ordre donné.Son objectif est de refaire une société ,mieux encore qu'Hitler ou Pol Pot.....

L'originalité tient dans le fait que nous apprenons ,avec des pages à la typographie différente..(non, non ce n'est pas un problème d'impression comme j'ai pu le croire un petit moment..lol) la genèse de cette déviance,on ne suppose pas ,on voit les faits tels qu'ils se sont déroulés.

Les personnages "rééduqués" sont attachants ,on les voit réagir en fonction de leur personnalité,les policiers avec leurs doutes,leurs propres problèmes ,tout concorde à ne pas vous faire lâcher le livre une fois ouvert....

Problème machiavélique,comme Kurtz d'ailleurs,......il y a une suite....

Sixtine passe ses vacances sur l’île d’Oléron avec son père pendant que sa mère travaille à Paris et les rejoindra le week-end. En se rendant à son cours de voile, elle passe par le bois pour voir les bunkers et disparaît. Pour Jeanne, la mère, c’est la descente aux enfers.



Un thriller psychologique dans lequel je me suis plongée dans la vie de Jeanne, dans son désespoir, dans sa descente aux enfers après la disparition de son enfant. Est-elle une mauvaise mère ? Comment se reconstruire après une disparition ? Et je m’interroge : où m’emmènent les auteurs, que va-t-il se passer dans les pages suivantes ? Et ……. Je ne peux en dire plus car je dévoilerais la substantifique moelle. Les auteurs nous emmènent dans la noirceur de l’être humain.

Un thriller classique pendant 200 pages, basé sur l'enlèvement inexpliqué d'enfants, leurs peurs et angoisses (celle de Sixtine surtout, on ne fait qu'entrapercevoir l'autre), la mort d'un autre, et la descente aux enfers d'une mère, la déliquescence d'un couple, la déchéance d'un père. Rien de très neuf même si la lecture est "plaisante" (le terme ne va pas du tout, mais bon ...). Et puis .... on bascule dans l'horreur la plus totale, je vous laisse découvrir jusqu'où va ce livre qui donne des frissons, qui donne de l'humanité une image plus qu'altérée, qui laisse un arrière goût sale et nauséabond au fond de la gorge. Encore une grosse claque par deux auteurs qui n'en sont pas à leur coup d'essai, et qui nous entraînent au plus profond de la fange la plus immonde.

Suite et fin de la tétralogie "Les voix de l'ombre"

Rémanence est donc le tout dernier volet de la quadrilogie et il est une belle conclusion à celle-ci.

Rémanence met en scène deux enfants kidnappés par Kurtz, un dangereux criminel, vingt ans auparavant. Clara et Louis sont désormais adultes mais le vernis de leur existence se fissure. L'emprise de Kurtz a profondément gangréné leurs esprits.

Insidieusement, le chaos s'installe.

Les voix de l'ombre se font entendre à nouveau.

« Je devrais arrêter de répondre au téléphone.

Ce serait plus sage.

Je devrais mais je n'y arrive pas.

On va le voire ici....On ne sort pas indemne d'une rencontre avec Kurtz. Tous ceux qui croisent sa route s'en trouvent irrémédiablement transformés et leur vie brisée à jamais.

Si vous ne pas connaissiez les CAMHUG s, réparez cet oubli, vous ne le regretterez pas!

Cette tétralogie est psychologique, elle angoisse, elle fascine, elle est addictive.

Mention particulière pour tout le travail autour du personnage de Kurtz…mais aussi dans celui de ces deux enfants Clara et Louis .

Une question se pose à la lecture de cet incroyable polar : "Quels événements de notre enfance font de nous les adultes que nous sommes?"

Pas même à débrancher la prise.

Je prends un Stilnox pour ne pas entendre la sonnerie.

Les fantômes, ça ne téléphone pas. »





Je devrais arrêter de répondre au téléphone.

Ce serait plus sage.

Je devrais mais je n'y arrive pas.

Pas même à débrancher la prise.

Je prends un Stilnox pour ne pas entendre la sonnerie.

Les fantômes, ça ne téléphone pas.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..

Eppy Fanny, Geneviève et Stef m’avaient pourtant prévenue…

Mais quelle émotion, quelle sensibilité dans les mots de Nathalie.

En ouvrant le « 1, rue des Petits Pas », je ne pensais pas vivre au fil des pages une telle immersion au point de me sentir habitante de ce petit village de Lorraine qui tente de reprendre vie au cours de l’hiver 1918.

Dans ce village en ruine, proche du front, les rescapés survivent et s’organisent. Louise a 16 ans, battue, violée, elle est recueillie par Anne, une sage-femme, qui pratique tant les accouchements « physiques » que la maïeutique.

Auprès d’Anne, Louise va tenter de se reconstruire, de soigner, en toute illégalité, les maux des autres femmes du village.

Dans un village coupé de tout, qui a souffert de la Guerre, la haine et la violence s’opposent à l’espoir et à la solidarité…

Au fil des pages, j’ai fait corps avec ses femmes qui, au travers de leurs histoires, m’ont rappelé la chance que j’avais de vivre dans une société où la Femme, même si elle n’est pas encore l’égale de l’homme dans ses droits, n’a plus à souffrir autant de ne pas être née homme.

Ce petit bijou de Nathalie Hug est une histoire de Femmes, une histoire d’abnégation, une histoire de don de soi, une histoire d’Amours…
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Ce thriller est à associer à Islanova des mêmes auteurs. En effet, il raconte le passé et le futur des personnages qui ont participé à l'expérience du coup d'État.

Le contexte : l'eau est un bien rare et plus rare à certains endroits du monde qu'à d'autres.

Jusqu'où peut-on aller pour bousculer les consciences et obliger chacun à prendre ses responsabilités pour éviter la fin de l'humanité ?

C'est donc dans le cadre d'un roman sur l'écoterrorisme que les auteurs font passer un message qui leur tient à coeur : préserver l'eau et la distribuer de façon équitable à travers le monde. Car aujourd'hui, certains meurent de soif tandis que d'autres lavent leur voiture tous les jours.

Les auteurs souhaitent également apporter une réflexion philosophique sur le sujet de la violence qui pourrait servir les plus grandes causes. Au lecteur de démêler ses sentiments et sa rationalité.

C'est agréable à lire et la construction alternant le passé et l'avenir est un bon moyen de maintenir l'attention.

On peut regretter que l'engagement des auteurs n'apparaissent pas davantage, faisant de ce diptyque, un roman comme les autres.