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Critiques de Nathalie Hug (1353)
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1, rue des petits-pas

Août 1916, dans un village lorrain, Louise, 16 ans, orpheline, est confiée aux mains expertes d'Anne. Elle a été trouvée par des soldats, atrocement violée par une troupe de soudards. La douce Anne œuvre en compagnie de sa fille, la glaciale Vida, en tant que matrone et s'occupe, en plus des accouchements, de tous les problèmes féminins (ceux qui rebutent un peu les médecins qui préfèrent réserver leur art aux soins des hommes qui rentrent de la guerre). Devant leurs yeux défilent donc femmes enceintes, filles qui veulent avorter, prostituées atteintes de maladies vénériennes. Remise sur pied, Louise est d'abord reléguée à l'étable où elle s'occupe des animaux puis, petit à petit, malgré son illettrisme, elle assiste Anne dans son travail et apprend à soigner les petits ou gros bobos de ses consœurs.



Le 1, Rue des Petits Pas, adresse du dispensaire, porte bien son nom car c'est ainsi que l'on se reconstruit après la guerre dans ce village de réfugiés situé dans une zone interdite et qui n'a pas encore d'existence officielle, entre les soldats démobilisés, les américains qui occupent la place et les femmes, victimes collatérales de la guerre, qui s'organisent pour que la vie reprenne.



Un peu comme "Le Chœur des femmes" de Martin Winckler, ce livre est un hommage à la condition féminine en évoquant les origines du métier de sage-femme. L'auteure que je ne connaissais qu'à travers ses polars écrits à 4 mains avec Jérôme Camut (Les Vois de l'ombre) nous offre un ouvrage d'un tout autre genre, empreint d'un réalisme parfois très cru. La reconstruction du village et de ses habitants ne se fait pas sans heurts : on assiste à de grands moments de fraternité mais aussi à des scènes de jalousie et de folie. L'entraide côtoie les plus viles mesquineries et malgré l' utilité de sa fonction, on ne tarde pas à reprocher à Louise sa jeunesse et son absence de diplôme, ajouté à cela le fait d'élever un enfant qui n'est pas le sien et ses amours interdites.



J'ai beaucoup aimé le portrait émouvant de ces matrones tiraillées entre leur métier, la loi et la religion, qui servent de lien entre les femmes de tous milieux, qu'elles soient baronnes ou catins. Par contre, la multitude de personnages qui s'activent dans ce village, qui copulent à droite et à gauche (c'est la vie qui reprend ses droits) a apporté un peu de lourdeur au récit. Si on y ajoute la généalogie compliquée de Vida dont l'histoire des ancêtres est liée à une légende et sur laquelle l'auteure s'étend beaucoup, vous comprendrez que ce roman ne supporte pas le moindre relâchement dans l'attention du lecteur. Cette lecture difficile mais terriblement humaine mérite un 14/20.
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Nos âmes au diable

Aucun fan de thrillers n’est passé à côté de ce livre. Encensé dans toutes les chroniques, récompensé du Prix Festival Sans Nom, il faisait partie des livres marquants de l’année 2022. Malgré mon appétence pour ce genre, je n’avais pas pris le temps de m’y plonger. Sa sortie en livre audio m’a permis de rattraper mon retard !



Nathalie Hug et Jérôme Camut nous entraîne dans un univers qu’ils avaient déjà développé dans certaines de leurs œuvres : la séquestration. Ils maîtrisent toutes les ficelles de cette expérience dramatique et sont capables de parfaitement retranscrire les émotions de la victime. Dans ces scènes oppressantes et stressantes, leurs talents de narration fonctionnent à merveille.



L’enfermement est le centre de l’intrigue mais les auteurs s’intéressent surtout aux effets collatéraux. Une grande partie du récit se focalise sur les conséquences psychologiques d’une disparition. Le projecteur est mis sur les personnes qui restent, en l’occurrence la mère de la victime.



Aux trois quarts du texte, j’ai ressenti une petite lassitude. Les emprisonnements successifs des protagonistes devenaient redondants et je ne voyais pas où les auteurs voulaient en venir. J’avais l’impression que toutes les violences étaient gratuites et je commençais à me renfrogner. Et c’est à ce moment que le dénouement arrive avec fracas, pour recentrer l’ensemble et nous glacer le sang. Tout est alors expliqué. Le puzzle se reforme et mes doutes se sont envolés.



Une fois ces informations digérées, vient alors le temps de la sidération. Ce texte nous met face à l’indicible et face à des situations que personne n’oserait envisager. On en sort groggy, percuté par une réalité désarmante et violente. « Nos âmes au diable » est de ces livres qui marquent au fer rouge et dont on ne se relève pas facilement. Un thriller coup de poing ! Un indispensable du genre !
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Prédation

Pour quelle raison ai-je emprunté ce livre, je ne m'en souviens pas. Un commentaire alléchant sur Babelio, peut-être...

Rufus Baudenuit ( j'adore ce nom ) est OPJ. Il est confronté à des morts violentes qui semblent sans lien entre elles. Il va peu à peu découvrir un univers d'une noirceur inouïe.

Kurt en est le chef d'orchestre. Nous assistons, horrifiés, à la naissance d'un monstre, d'un « esprit déviant »

Je n'en dirai pas plus.

Arrivant à la fin, je m'aperçois qu'il y a une suite...que je vais emprunter, bien sûr.
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Prédation

Dans l'ensemble un bon thriller malgré des passages très oppressants. Le scénario de l'histoire est assez génial: recruter des hommes ordinaires pour perpétrer des crimes de toutes sortes en les motivant psychologiquement par la crainte de tuer leur femme ou enfant. La fin est décevante, laissant peut-être la possibilité pour une suite.
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Comme un enchantement

Lecture très plaisante, où l'on découvre les joies de la solitude et des paysages italiens. Mais notre protagoniste va commencer à ouvrir son cœur, casser la carapace, en même temps qu'elle retape sa maison.



Il y est aussi question de destin : Comment peux-tu savoir à 10 ans en rencontrant une jeune ado qu'elle sera la femme de sa vie et de ses enfants ?



La lecture est plaisante mais je n'ai pas adhérée comme je l'aurai voulu, trop d’invraisemblance peut-être ...
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Comme un enchantement

Orpheline depuis l’âge de seize ans, Eddie a trente-cinq ans. Elle ne laisse entrer aucune originalité dans sa vie et repousse toute forme de bonheur, afin de s’éviter la douleur de la perte. Chaque jour, elle enfile ce qu’elle appelle sa « cape d’invisibilité ». Elle travaille à domicile, a quelques relations sans lendemain : « Ne jamais s’engager dans une relation, même avec un cactus. C’est le prix pour ne pas souffrir. » (p.23) Un jour, un notaire (craquant, au profil d’aigle ébouriffé) lui annonce qu’elle est l’héritière d’une demeure, en Italie, en Emilie Romagne. Le défunt, Giuseppe Giangrandi, était l’enfant illégitime d’une de ses bisaïeules. Il a vécu une magnifique histoire d’amour avec son épouse, qui est décédée très longtemps avant lui.





Étonnamment, Eddie s’envole pour l’Italie et tombe amoureuse de la ferme. Mais son notaire l’a prévenue : entre les frais de succession et ceux de généalogie pour trouver les héritiers, ce legs est un gouffre financier.





Joseph, lui, est tombé amoureux à sept reprises de la même femme. La première fois, il avait dix ans…





Alors qu’Eddie essaie de connaître ses racines, Djo, lui, a passé sa vie à créer des liens avec les personnes qu’il a rencontrées, grâce au hasard de la vie.





Je connaissais Nathalie Hug à travers ses livres, à quatre mains, avec Jérôme Camut. J’ai lu Les yeux d’Harry et toute la série Les voies de l’ombre. Je me souviens de livres très noirs, que j’avais énormément aimé lire.





Pour être sincère, avant de commencer Comme un enchantement, j’avais peur qu’il ne soit pas pour moi. Je craignais un livre trop doux, j’avais peur que ce soit un feel-good et que les évènements soient ceux attendus. Je me trompais complètement, pour mon plus grand bonheur.





Ce roman est magique. La vie d’Eddie est chamboulée quand elle devient la Castella. Le château italien semble n’attendre qu’elle. Les objets et les éléments de la nature lui montrent qu’elle est la bienvenue, malgré la pancarte informant d’un danger de mort. La demeure est en ruine, éloignée de tout, le réseau internet inexistant, mais une alchimie se crée entre elle et le domaine. Et moi, j’ai succombé à l’envoûtement…





Comme un enchantement, c’est aussi l’histoire d’un Gavroche de l’amour : un homme qui provoque le destin, tout en le laissant faire, un amoureux qui décroche les étoiles pour celle qui fait battre son cœur, qui sait attendre et qui prend le risque d’aller trop loin pour faire le bonheur de cette femme. Elle est la femme de sa vie, est-il l’homme de la sienne ?





La plume est poétique. Les descriptions sont fabuleuses, elles rendent l’atmosphère mystérieuse et douillette, en même temps[…]





La suite sur mon blog...






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Écouter le noir

Je ne suis pas un adepte du format Nouvelles, mais compte tenu des talents qui ont participé à l’élaboration de ce recueil, je me suis lancé sans y penser. Ce fut une lecture rapide et plaisante sans toutefois m'avoir subjugué. Des 11 nouvelles, seulement une seule ne pas pas plu. C'est donc globalement une réussite.
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Islanova

Difficile, tellement il est foisonnant, d'émettre un avis sur ISLANOVA. Les auteurs ont été très inspirés par les zadistes, les attentats, les radicaux écologistes, l'idéalisme humain.



En 2025, une famille recomposée coule des jours paisibles dans l'est de la France. Julian et Vanda installés avec leurs enfants respectifs, Leny et Charlie respectivement 18 et 16 ans, ne s'attendent pas à vivre des événements aussi extraordinaires.



Tout commence banalement avec l'amour naissant de deux adolescents transgressifs et la réaction brutale du père.



Les "CamHug", comme on nomme les auteurs que je découvre avec ce pavé de 800 pages, nous concocte un roman d'anticipation plein d'humanité. Nos révoltes, nos peurs, notre engagement, le militantisme, jusqu'où peut-on aller pour une cause qu'on croit juste ?



Cette histoire est très cinématographique, addictive, excessive, d'anticipation, pourtant très actuelle, crédible, cela effraie ! Inclassable, ni tout à fait thriller, ni tout à fait science-fiction, pas un page-turner non plus, j'ai failli lâcher avant de me laisser totalement happer. le style est nerveux, précis. Les personnages tous très attachants : Vertigo et son armée citoyenne, les fermiers...

Le tout ficelé dans un scénario diabolique, d'une énergie folle. Vertigo, Charlie et tous les protagonistes de l'armée idéaliste des 12-10 vont mettre toute leur détermination dans cette zone à défendre pour créer une alternative à la société d'aujourd'hui.



Une centaine de chapitres courts avalés pour se demander : et moi, aurais-je pu m'engager dans l'armée des 12-10 ? A quoi seriez-vous prêts pour vos convictions ? du premier au dernier, un vent d'aventure romanesque souffle et vous emporte en vous questionnant sur votre mode de vie.



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1, rue des petits-pas

Ce roman faisait partie des livres présentés dans le dernier numéro de la Grande Librairie comme étant l'un des roman à découvrir cet été.



L'histoire avait de quoi plaire, une histoire de femmes ( de la prostituée à la bourgeoise ), de leur quotidien et de leur intimité à la fin de la Première Guerre mondiale - période où ce sont plutôt les exploits des hommes qui sont mis en avant.

A la tête de cet "institut" plus ou moins clandestin, Louise Desprez est recueille après avoir été sauvagement violée par 2 hommes. Sous la bienveillance d'Anne et Vida, elle apprendra à panser ses blessures autant que celle des autres, et bien plus encore.



J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire. Certes, la brièveté des chapitres facilite la lecture de l'ouvrage. Mais la narration est tellement pudique qu'elle a peut-être gardé trop pour elle. Est-ce à cause du choix de la focalisation interne ? Louise subit les regards méfiants voire malveillants des villageois qui l'entoure.

J'avais peut-être trop d'attentes concernant ce roman auquel il manque - à mon goût - un peu de passions et de surprises.
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Prédation

Après bien des errances de lecture ("Anima", "Le cours des choses"), je suis revenu à du lourd, du saignant ...un thriller classique, écrit par un couple de Français.



L'histoire s'installe sans suspens véritable; les principaux éléments sont posés en quatrième de couverture et racontés par les Babeliotes. La mise en place prend son temps en développant plusieurs points de vue observés en parallèle, pas de clifhangers, les énigmes sont dévoilées progressivement.



Lorsque tout s'accélère, on vibre avec l'inspecteur et le psychopathe. L'histoire se termine avec un petit goût de "à suivre"...



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Et le mal viendra

C'est l'histoire de Morgan Scali "Le Terroriste" (il n'aurait jamais imaginé être appelé comme ça !!) et de sa famille.

Traqué par le capitaine de police Julian Spark, Morgan tome amoureux de l'Afrique et de ses gorilles. Notamment le mâle Alpha, Silverback.

Ca alterne les temporalités, j'ai trouvé ça moyen.

Très "catchy" cependant. Où est la vérité où est la folie? Au Congo les babtous sont pas toujours très bien accueillis (racismes, viols...). Abigaïl Stedman est faite prisonnière avec une cohorte d'orphelins.

Certains sont châtiés, jetés dans une grande fosse où ils sont agressés par des hommes dangereux. Les personnages sont intéressants. Comme Sookie Castel qui va prêter main forte à Stark.

La plume est très bonne!! La vie n'était elle que folie? L'année du 12 Octobre, 12-10, attaque du Commando VS Terroristes. J'avais quand même préféré "Prédation" des mêmes auteurs, les persos y étant davantage développés. "Le procès du siècle" beaucoup de références aux Nazis...

C'est l'histoire de l'avènement d'un certain terrorisme... La bête fait quand même 700 pages !! ... Depuis sa tombe, Morgan Scali les alertait. Il allait tenir sa promesse. Ouvrir les yeux à l'Occident. Mais finalement c'est quand même long !! Et ça manque de passages croustillants.

Combattre le terrorisme en s'attaquant à ses causes! Au moins, on peut dire qu'il y a du dialogue!; ). Ce qui est très appréciable. Il se passe un truc avec Vertigo et la fille de Morgan.

Le culpabilisme !! (ce mot n'existe même pas!). le blanc fragile. le sado maso blanc. Parce que c'est blanc, ça aura plus de valeur? Je peux même pas répondre exactement à cette question, car j'aurais tendance à privilégier ma propre ethnie, ce qui est bien normal, je crois!

Lecture intéressante, j'aurais mis 5/5 si le texte avait été plus croustillant et temporisé. J'aurais poussé à 4,5 si tout simplement les deux auteurs ne faisaient pas de l'auto shame... Aha... Je conseille cette lecture qui est la meilleure depuis un petit moment pour moi!;)
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Nos âmes au diable

Encore un coup de maitre des Camhug

Nos âmes au diables

Le roman commence, se dit-on, bien classiquement : une petite fille, Sixtine, jolie comme un cœur, disparaît alors qu’elle est en vacances avec son père sur l’île d’Oléron. Dans un polar, quoi de plus banal qu’une disparition ?! On s’attend à une enquête, des recherches, des fausses pistes, des coups de théâtre … Et oui, le lecteur se trouve en terrain connu, on aura tout cela.. Mais ce serait oublier le savoir-faire des auteurs, qui, brusquement, vont plonger, et nous avec, la mère de la petite fille dans un inconnu terrifiant, dont elle sortira, certes, mais complètement anéantie. Et ce qu’elle aura vécu, et surtout découvert, nous oblige, tout un chacun, à revoir le monde de l’enfance d’un autre œil. Il serait dommage de dévoiler plus de détails, car ce récit est construit de manière à provoquer un choc en le lecteur. Choc d’autant plus violent que le récit touche à ce que l’on considère comme un acquis absolu : l’innocence, la candeur, la fraîcheur de l’enfance.

J’avoue avoir été un peu secouée par ce récit, par les faits qu’il met en scène dans la dernière partie. La narration alternée (point de vue de Sixtine/point de vue de sa mère) dans la première partie brosse le portrait de ces deux personnages et de ceux qui les entourent, décrit leur mode de vie, les drames vécus … Puis l’on entend surtout la mère, qui passera par toutes les émotions, tous les états physiques et moraux, avant de se résoudre à un acte ultime, qui nous laisse avec une interrogation à laquelle on préfère ne pas avoir répondre : qu’aurais-je fait à sa place ?

C’est fort, glaçant et dérangeant. Les « Camhug » sont décidément d’excellents auteurs, qui, de leurs plumes entremêlées, nous emmènent loin des lectures confortables.
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La Demoiselle des Tic-Tac

Un village de Moselle. Une famille comme il y en a eu beaucoup , allemands jusqu'en 1919, puis français à nouveau. Peter le père de Rosie, violoniste de talent, a opté pour la nationalité allemande. Il se marie en 1920 avec Mutti , une allemande dévouée corps et âme à M.Hitler. Nait Rosie. En 1937 il divorce , son épouse se réfugie en Moselle dans la famille de son ex-mari..

1939, le village est de nouveau allemand. Mai 1944, les alliés arrivent , les bombardements s'intensifient et Rosie est à nouveau une sale allemande.. La cave est son refuge , le toit s'effondre , Rosie est prisonnière ..

Sujet douloureux s'il en est que celui abordé par Nathalie Hug au risque de se casser la gueule. Comment cette gamine peut elle être aussi formatée, aussi embrigadée dans son obéissance inconditionnelle à M.Hitler? Parce que c'est une gamine, parce qu'elle obéit à sa mère, parce qu'elle vit dans un univers de haine, parce que c'est la guerre et le chacun pour soi. Le plus désolant est que 70 ans après le ver est toujours dans le fruit et si ce n'est plus en Moselle la récolte est pléthorique de par le monde.

Un roman poignant, un roman touchant qui nous parle de nous de nos enfants, d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

Alors rendez-vous rue du grand soleil .
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W3, tome 3 : Le calice jusqu'à la lie

Je viens de finir le troisième tome de W3, dans la foulée des deux précédents. J'en ressors avec ce qu'on ressent à la suite d'un repas trop riche et trop copieux. Sensation de lourdeur, d'absorption excessive. Non pas que cet opus soit particulièrement mauvais. Mais il y a trop de tout.

Le second tome se finissait sur une note pour le moins explosive. Et bien sûr, j'ai eu envie de poursuivre, chapitre après chapitre. Envie de savoir la suite, connaître la fin. Parallèlement, j'ai regretté que le récit s'alourdisse et perde en nuances. Le troisième volume m'a paru moins cohérent par rapport aux précédents et les agissements et réactions de certains personnages m'ont paru manquer de crédibilité.

L'ensemble de la trilogie se déroule sur quelques mois seulement, de juin à septembre en gros pour l'intrigue principale. Le Sourire des Pendus donnait un marqueur temporel précis dans le préambule qui se passe en 2002; puis le premier chapitre s'ouvre avec la note "dix ans plus tard". Soit 2012. Or, dans Le Calice jusqu'à la lie, les auteurs font référence à plusieurs reprises des attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercasher de janvier 2015... Autant de détails qui m'ont gênée dans ma lecture.



Malgré tout, je suis contente d'avoir lu cette trilogie qui remue des sujets graves et dérangeants tels que la prostitution adulte et enfantine, la pédopornographie ou encore les manipulations des instances au pouvoir. Les auteurs nous interrogent sur notre rapport à l'information. On en est abreuvé voire submergé mais qu'en tire-t-on? Réseaux sociaux et chaînes d'infos en continue au contenus parfois discutables montrent que la recherche de la véracité n'est pas forcément LE critère d'exigence mais plutôt d'être le premier à sortir un gros truc. Quitte à commettre des erreurs pouvant s'avérer fatales... et BFMTV en prend pour son grade dans ce tome!

Des questions posées par le couple d'écrivains qui n'y apporte pas forcément de réponse. A nous de réfléchir sur le sens qu'on veut donner aux informations reçues, à nous de développer un esprit de synthèse et critique. Et ensuite? Nombre de faits qui se passent actuellement font bondir par trop d'injustice, de misère, etc. Que faire? Suivre l'exemple de Léon Castel et ouvrir une Guilde des emmerdeurs? On se rend vite compte que ça revient à vider l'océan avec une cuillère. Se désoler un instant avant de reprendre le cours de sa vie parce qu'on n'a pas trop de temps pour une commisération prolongée. Alors? C'est à cela que nous renvoie les auteurs, je crois, surtout dans ce dernier opus.

Et ce qui fait l'intérêt de cette fiction car elle donne matière à réflexion pour un bon moment.
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W3, tome 2 : Le mal par le mal

Dans ce second tome des aventures du site W3, nous retrouvons les mêmes protagonistes que dans le premier tome et les auteurs Jérôme Camut & Nathalie Hug nous proposent la suite exactement là où nous avions quitté nos personnages. Attention, il y a en tout début de livre un résumé qui retrace très bien le premier tome et qui remet en place des personnages et l’histoire, ça aide quand il se passe quelques mois entre les tomes et que nous avons lu d’autres livres, beaucoup d’autres livres… J’ai trouvé ce petit résumé très intéressant et bien fait, j’ai adoré me replonger dans ce premier tome de cette manière.

En effet Lara Mendès, la journaliste qui animait l’émission « un samedi pas comme les autres » dans le premier tome, se remet tout doucement de ce qu’il lui est arrivé, Lara s’est faite kidnapper par un prédateur sexuel. Quant à Sookie Cartel, elle est toujours dans son hôpital psy, elle va découvrir des choses sur sa propre mère et ça ne va pas arranger les choses pour elle…

Le site web W3 qui ne chôme pas, ces acteurs vont se lancer dans une très grande enquête : des policiers meurent étrangement : suicides, morts non élucidées et tout le monde semble se désintéresser d’eux…



L’histoire est découpée en jours avec en interlude de très petits chapitre qui retrace ce qui s’est passé 10 ans plus tôt. Le déroulement de l’histoire en elle-même se déroule en chapitres très courts, pas plus de 4 pages, chaque chapitre est une journée. Chaque chapitre met en avant un personnage, son histoire qui se recoupe avec les autres ce qui fait qu’on switch entre les personnages sans avoir la suite tout de suite ce qui donne un très bon dynamisme au récit et fait tourner les pages très rapidement. Ici les personnages sont plus détaillés que dans le premier tome, on en apprend d’ailleurs plus ici.



Tout comme le premier tome, j’ai vraiment aimé suivre les personnages à travers des chapitres très courts, mais j’ai beaucoup moins accroché que pour le premier. En effet ce premier tome a été pour moi un coup de cœur, alors ce que second pas vraiment, je n’ai pas réussi à retrouver ce dynamisme que j’avais tellement aimé. J’ai aussi trouvé les personnes plus fades, peut-être que l’effet de la découverte est passé… Ici, il n’y a pas de suspens comme je l’aime, pas de séquestration, pas de meurtre, pas d’intense chapitre qui fait aller toujours plus loin, j’ai aimé, mais pas autant que le premier et j’en ressors assez déçue par rapport au premier, 816 pages c’est un peu trop long…



Ce second tome est assez différent du premier, j’ai apprécié cette lecture quoi qu’elle laisse à la fin un gout de « VIVEMENT LA SUITE », il va falloir attendre pour connaitre la suite et très certainement la fin… quel suspens (moi qui disait qu’il y en avait pas assez, il est peut-être caché ici …).



A découvrir !!! A lire !!! A dévorer !!!
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Islanova

Le moins que l'on puisse dire sur ce thriller qui se passe dans un avenir très proche, c'est qu'il est particulièrement proche de notre réalité actuelle. Par conséquent, certains constats, certaines prises de position, sont assez dérangeants. Si vous n'aimez pas être trop bousculés, si la violence trop réaliste vous dérange, n'ouvrez pas ce livre. Mais vous risquez tout de même de louper une bonne lecture.

Dedans, il y a une bonne partie de notre actualité : zadistes, attentats, écologie radicale, capitalisme, mondialisation, idéaux humanistes. Vous mélangez tout ça avec une touche de fiction et vous obtenez ce thriller, présentant un avenir plutôt sombre et très réaliste.

La plume est agréable, le récit est très rythmé. Si on accroche à l'histoire, alors on embarque pour presque 800 pages de catastrophes et de retournements de situation. Vous n'aurez pas le temps de reprendre votre souffle.

Un duo d'auteur à découvrir.
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Et le mal viendra

Avant de commencer ma critique de ce roman, je tenais à remercier Babelio qui, à travers sa dernière Masse Critique, m’a permis de recevoir ce roman mais je tenais surtout à remercier sincèrement les Editions Fleuve Noir. Lorsqu’on a la chance d’être sélectionné pour recevoir un livre, il est toujours agréable de découvrir qu’un courrier, un petit mot, accompagne l’envoi. C’est un fait malheureusement trop rare mais ça arrive encore et on l’apprécie à chaque fois que ça arrive. En revanche, quand ce billet est écrit manuscritement, fait encore plus rare, on ne peut que saluer la démarche et être touché par ce geste. Alors franchement oui : merci aux Editions Fleuve Noir !!!

Lorsque j’ai appris que j’avais été tiré au sort de cette MC pour recevoir le dernier Camut/Hug « Et le mal viendra », ma première réaction a été de me précipiter pour aller acheter Islanova afin de pouvoir lire le livre en ayant toutes les cartes en mains et essayer de le comprendre au mieux. Quand, au hasard du feuilletage de ce dernier, je suis tombé sur l’annotation finale des auteurs qui spécifiait que ces 2 lectures ne se suivaient pas, étaient complémentaires et que justement, l’ordre de lecture pouvait modifier la perception de l’ensemble du scénario, je me suis dit qu’il n’y avait pas de hasard et que je me devais de justement vivre cette lecture, autrement.

Je ne sais pas si mon ressenti aurait été le même si j’avais lu Islanova avant, mais je dois avouer que certains passages où il est fait référence à ce dernier, ou aux livres de la série W3, m’ont quelque peu dérangé car j’avais le sentiment de ne pas avoir tous les éléments en tête et je me suis senti frustré. Certes, il est sans doute possible que ces 2 romans puissent être lu dans l’ordre que l’on souhaite mais je conseillerais quand même de les lire dans l’ordre chronologique de parution.

En ce qui concerne ce roman à proprement parlé, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi questionnant pour moi. Je suis un grand rêveur depuis tout temps et sa lecture m’a régulièrement plongé dans un état second. J’entends par là qu’il est tellement d’actualité, tellement parlant à bien des égards, qu’on ne peut que se transposer avec ce qui se passe, ou s’est passé, dans notre quotidien et qu’on ne peut que se remettre en question sur bien des sujets abordés. En tout cas, c’est ce qui s’est passé pour moi, à de nombreuses reprises et j’en ai été perturbé.

Cette histoire et la manière de l’écrire m’a plu car elle ne porte aucun jugement en tant que tel, ou plutôt si, mais envers tout le monde, quelque soit son bord, ses opinions ou ses actions : rien n’est blanc ou noir, rien n’est mal ni bien. Chaque acteur, chaque situation, à son contexte, son cadre, son histoire propre et tant qu’on n’a pas une vue d’ensemble, il est impossible de se forger une opinion impartiale. Au terme de cette lecture, j’ai réalisé le nombre de thème abordé dans le scénario et j’en ai été impressionné car ils sont non seulement légions, tous tristement d’actualité, mais que tout s’imbrique tellement naturellement dans le scénario qu’on ne peut qu’être admiratif du travail qui a été fait en amont pour faire coller tous ces sujets en un seul et même roman sans que la crédibilité de l’histoire ne soit remise en question à un quelconque moment. Je serais curieux se savoir en combien de temps le couple Camut/Hug a réussi à nous ficeler un tel scénario…

Trouver les mots pour décrire les maux que pointe du doigt cette histoire ne m’est pas facile, ce livre m’est apparu comme un ultime appel à la prise de conscience de la part des Humains avant que les choses ne basculent définitivement (si ce n’est déjà fait malheureusement) mais en faisant aussi la lumière sur le fait que si le Monde n’avance pas dans le même sens, personne ne sera en capacité de réussir ce pari qui parait aujourd’hui comme de plus en plus fou.

Bref, ce roman que je conseille vivement à tout le monde, sans exception, me restera longtemps en mémoire tant les questions qu’il a occasionné chez moi sont nombreuses (bien que plusieurs d’entre-elles sont dû au fait que, comme beaucoup de personne je pense, je refuse de me les poser car ça parait toujours plus simple de jouer à la politique de l’autruche….) C’est un roman moderne, tant par l’écriture, le rythme, les sujets abordés, que par le déclenchement des questions qu’engendre sa lecture. Un roman efficace et qui je l’espère d’une certaine manière, sera efficient : il n’y a pas de petites actions…

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Islanova

Islanova est une expérience de lecture, comme vous en avez rarement vécue. Avec ce nouveau roman de Jérôme Camut et Nathalie Hug, attendez-vous à : courir (affolé) dans les forêts alsaciennes, dormir dans les arbres, visiter l’île d’Oléron en dehors des circuits touristiques, explorer le futur (très proche), voyager dans un pays qui n’existe pas (encore ?)… Cette liste pourrait être longue, tant les 775 pages sont bourrées de surprises.



Les Camhug aiment les pavés (dans la mare), Oui, près de 800 pages et pourtant un roman qui se lit à une vitesse folle. C’est toute la singularité de ce duo d’auteurs : proposer des histoires fortes, au rythme soutenu, des chapitres courts, au cœur de l’action et à travers les yeux de personnages marquants.



Islamova est à la fois dans la lignée de la série des W3, tout en étant bien différent. On y retrouve la propension des deux écrivains à parler de sujets d’actualité tout en privilégiant le traitement de l’intrigue à coups d’action et d’émotions. A travers les personnages, surtout !



Cinquante premières pages : introduction choc, un drame familial couplé à un drame écologique. Une première mise en garde pour ce qui va suivre. Quelques chapitres et on est déjà totalement accro aux protagonistes. C’est la magie des Camhug de savoir si bien créer l’empathie.



Voyage dans le temps (l’action se déroule en 2025, c’est demain) et à travers le pays (mais quel pays au juste ?), Islanova est aussi un périple dans un monde qui perd ses valeurs. Toute l’ambivalence d’une société qui a tendance à oublier que l’Histoire se construit à travers les hommes.



Islanova est le récit d’une révolution. Après la guerre du feu, place à la guerre de l’eau. Une intrigue placée dans le contexte d’une brûlante actualité (écologie, migrants, droit du sol…) et qui utilise les codes du thriller.



Mais peut-on encore qualifier ce roman de thriller ? Oui et non, il l’est par bien des aspects, mais le cantonner à ce qualificatif serait bien trop réducteur. L’action ne faiblit jamais, le lecteur est pris aux tripes. Mais les sujets développés font inévitablement réfléchir.



Islanova est un roman engagé, mais pas militant pour autant. Un récit, non dénué de cynisme, qui pose les (sales) affaires sur la table, sans jugement simpliste. Pas de manichéisme, y compris dans les histoires personnelles des personnages.



Un roman d’anticipation qui pourrait très vite devenir notre présent (ma seule petite pointe de frustration, j’en aurais voulu davantage dans ce domaine), et qui privilégie les destins des personnages pour démontrer que le monde marche sur la tête.



La violence se justifie-elle pour la défense d’une cause ? Ne sommes-nous pas tous des citoyens du monde ? Une petite partie des questions évoquées dans ce livre atypique. Un roman exceptionnel, à plus d’un titre, qui ne ressemble à rien de ce que vous lirez durant cette année, Islanovateur. Jérôme Camut et Nathalie Hug proposent un cocktail détonnant d’action, d’émotions et de réflexion pour un récit aux différents angles de lecture. Ne passez pas à coté de cette expédition vers Islanova, vous ne l’oublierez pas.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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W3, tome 1 : Le sourire des pendus

Hé misère ! Mais qu'est-ce que je viens de lire ? Un gros pavé de clichés dans lequel on parle beaucoup, beaucoup de cul, d'un petit peu de drogue et pas du tout de rock & roll, pfff! Pourtant, le trafic d'être humains pour l'expansion de la pornographie et pour la satisfaction des goûts sexuels des plus vicieux, ce n'est pas rien ! Mais là, on ne retrouve que des personnages d'un commun et ils y sont tous: la journaliste qui ne veut que la vérité et prête à tout, le frérot qui est supposément un expert en informatique, puis en journalisme, puis en télé web (Comment ? On ne sait trop), l'amoureux pas trop transi, la star du porno, l'homosexuel producteur, l'acteur sur le retour, l'empêcheur (emmerdeur) de tourner en rond, la voleuse, la policière troublée, le flic, l'idiot du village, les méchanst/riches, le pas trop méchant, le très méchant re-misère ! Non, disons-le tout de suite et bien simplement, ça ne m'a pas plu. Et toutes ces phrases qui finissent par mes loulous, mes chouchous, mes michous, mes trognons arghhhh Et cette psychose ou cette folie soudaine et l'autre connu nationalement pour emmerder...Rien n'est amené subtilement, tout arrive , et ça sort de partout et ça s'entrecroise sans explications crédibles. Et ce genre d' informations inutiles supposément pour forger le personnage telles: il a chaud, il a bien besoin d'une douche, il se masturbe sous la douche et il ressort ...DAH ?

Et c'est tout du long ainsi...malheureusement.

(Je sais, je suis bien la seule à ne pas avoir aimé...Désolée )
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L'Enfant-rien

Mon nom est personne



"Je suis un enfant-rien, avec un père-néant, une mère-tas-de-fraises-à-la-crème et je peux disparaître.

Je m'appelle Adrien. Dans Adrien, il y a rien."



Ce livre est une pensée, une voix, un cri de douleur, celle d'Adrien. Un cri d'amour sans retour. Une voix qui hurle sa tristesse, son désarroi, sa colère, sa rage de ne pas exister aux yeux d'autrui, aux yeux de cette mère qui ne s'anime que lorsqu'elle reçoit la visite de sa demi-soeur et de son père rien qu'à elle. Un cri étouffé ou lâché lorsqu'il comprend que cet homme auprès de qui il quémande un amour filial, jamais, jamais cet homme ne le regardera comme un fils potentiel. La seule chose qu'Adrien gagnera en retour de cette affection débordante qu'il veut offrir ce sont des giffles et d'être encore plus rejeté. Alors Adrien hurle sa souffrance, sa solitude, il hurle son incompréhension de ce monde d'adulte qui le néglige, l'oublie, qui fait de lui un enfant-rien :



"Je n'en peux plus d'être seul, attaché à cette chaise. Mais que font-ils? Pourquoi m'oublient-ils? Pourquoi m'ont-ils chassés des bras de Catherine? Maman! Maman! Maman! Je crie, je hurle à m'en déchirer la gorge, le désespoir, la colère puis la haine me remplissent et ma poitrine se gonfle d'envies de massacre. Je me balance sur cette chaise dont le bois envahit mes chairs, je crie mais personne ne vient, personne ne m'entend et la chaise m'aspire dans son trou noir. Cette saleté va m'engloutir tout entier."



Histoire bouleversante, sans pathos pourtant, que celle de cet enfant qui ne demande qu'une chose : avoir un père, connaître l'identité de ce dernier et qui croit que sa mère enferme ce secret dans une boîte rouge qu'il ne peut atteindre. Encore une fois, on se rend compte à quel point les non-dits peuvent bouleverser la vie d'un enfant. Certes, il y a dans ce livre un vrai drame, celui de l'enfance brisée par le silence et l'ignorance des adultes mais il y a aussi de grands moments de tendresse. Adrien est un petit garçon qui adore malgré tout cette maman toute cassée, qui est tout ce qui lui reste au final alors, il la protège contre les médisances de tatie Barrettes. Et sa mère on comprendra au final tout l'amour qu'elle voue à ce petit garçon au travers de ses larmes et de l'impuissance dans laquelle elle se trouve. Adrien, c'est un petit bonhomme que l'on voudrait prendre dans ses bras et serrer très fort, à l'en étouffer.



Le talent de Nathalie Hug ne consiste pas seulement à rendre l'existence et la souffrance de cet enfant palpable mais d'avoir concocté une fin, une chute qui nous laisse sur le carreau, dubitatif et de s'exclamer "hein? attends il faut que je relise ça... Oh punaise!" Une fin qui surprend, une fin à la "6ème sens" pour ceux qui s'en souviennent.
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