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Citations de Nicci French (446)


On tue un homme, on le met dans une voiture et on lui fait dévaler une colline pour tuer un paquet d’innocents. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
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Je suis un scientifique. Je ne fais qu’analyser les données. Si les gens choisissent de voir en elle un imposteur et et une fouineuse et une menace, c’est leur problème. Ou bien le vôtre.
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Le principal conseil que j’aie à vous donner, c’est de veiller à ne pas prendre pour argent comptant l’opinion que Frieda Klein peut bien avoir d’elle-même. Si vous faites convenablement vos recherches, il y a des chances que vous constatiez que Klein a semé pas mal de troubles derrière elle.
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Elle le voyait bien à présent. Il était tiré à quatre épingles, les traits lisses, ses cheveux courts impeccablement coupés. Il avait exactement la même tête que celle qu’elle lui avait vue à la télévision sous les lumières vives du studio.
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Quel besoin peut bien avoir la police de faire appel à une psychothérapeute ? Est-ce qu’enquêter sur un crime serait une forme de thérapie ? Est-ce le signe d’une faille dans le fonctionnement de la police ?
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Mémoire. Ce seul mot le fit frissonner. À la fin du premier trimestre de la seconde année, chaque étudiant devait rédiger un mémoire de dix mille mots sur un sujet relevant du champ de la criminologie. Dix mille mots. Tearle avait quinze étudiants. Quinze fois dix mille, ça faisait cent cinquante mille mots. Tearle devrait lire chacun de ces mots, émettre des commentaires, attribuer des notes.
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Simon Tearle, maître de conférences externe en criminologie au Guildhall College, à Londres, remplit deux mugs de café. À l’un il ajouta une cuillerée de miel, à l’autre un trait de lait demi-écrémé. Il les porta sur son bureau. Quand il disait à ses étudiants que sa porte leur était toujours ouverte, il espérait qu’ils ne le prendraient pas au pied de la lettre. Mais Lola Hayes l’avait pris au mot, et il lui remit le café crémeux.
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— Vous savez ce que je déteste ?— Plein de choses, sans doute.— Oui. Mais ce que je déteste vraiment c’est qu’à cause des séries criminelles à la télé, les gens attendent de moi que je leur dise que la victime est morte à 2 h 32 du matin deux jours plus tôt.
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L’étranglement ne brise l’os lingual que dans un tiers des cas, environ. Mais quand cet os est brisé, cela signifie toujours qu’il y a eu strangulation.
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Elle se revit dix ans plus tôt – si longtemps déjà ? – à l’université. Ces soirées du vendredi et du samedi,les grasses matinées. Personne à nourrir. Personne dont il fallait se soucier, si ce n’était d’elle-même et parfois de la coloc’ qui avait fini le lait.
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P15
(...) elle ne put contrôler le mouvement de ses doigts., ne put les contraindre à ramasser l'appareil sur le tapis crasseux, quand elle vit qu'il ne s'agissait nullement d'une combinaison mais d'une peau nue, boursouflee, lézardée, et que l'homme était mort. Depuis longtemps.
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Il n’existe pas de vie qui ne soit ternie par la honte. Mieux vaut laisser les zones d’ombre dans le noir, où elles peuvent se cicatriser puis s’estomper. Mieux vaut écarter les tourments de la jalousie et de la curiosité paranoïaque.
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Nous qui menons nos vies là où l’air est épais et où l’esprit reste clair, sachons marquer une pause avant de juger les hommes qui s’aventurent dans ce pays des merveilles, ce royaume situé derrière le miroir, sur le toit du monde.
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Beaucoup de gens prétendent qu'on est plus fort si l'on reste sur son territoire, mais ce n'est pas vrai. Notre territoire est l'endroit où nous sommes le plus vulnérables. On peut jouer les touristes partout ailleurs, mais le lieu où l'on dort est celui qui nous révèle, et parfois nous trahit.
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A la fin de sa vie ,ce sont les choses que l'on n'a pas faites que l'on regrette, pas celles que l'on a accomplies.
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Je le laissais prendre des photos de moi. Je le laissais me regarder quand je prenais un bain, quand j'allais aux toilettes, quand je me maquillais. Je le laissais m'attacher. J'avais enfin l'impression d'avoir été complètement retournée de fond en comble, de sorte que tout mon paysage intérieur privé, tout ce qui n'avait appartenu qu'à moi, était à présent connu. Je crois que j'étais très, très heureuse, mais si c'était ça le bonheur, alors je ne l'avais jamais connu avant.
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Au fond, j'avais toujours cru que j'étais moi-même à l'origine de tout. J'étais tellement embourbée dans ma vie démantibulée, mon travail imbécile et le désastre de mon couple, que j'avais cru, fantasmé, redouté que lui -cet homme à quelques mètres de moi- n'eût reconnu en moi ce marasme accepté. Cru que j'avais foncé tête baissée vers le drame, que je l'avais volontairement attiré sur moi. Et lui l'avait compris, en sorte qu'inéluctablement nous étions faits l'un pour l'autre, avions besoin l'un de l'autre. Parce que je voulais être détruite.
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Je me regardai dans le miroir et vis une étrangère. Je n'étais plus moi, j'étais devenue quelqu'un d'autre. Une fille maigre aux cheveux emmêlés, au visage blafard et contusionné. Une fille couleur de craie. Osseuse, avec un regard craintif, presque vitreux. J'avais l'air d'une morte.
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Si l'on me servait mon dernier repas, je serais incapable de l'avaler. Et quand on m'apportera de quoi écrire ma dernière lettre, un brillant morceau de littérature pour résumer ma vie, je serai tout aussi incapable de l'écrire. Un hurlement dans le noir ne s'écrit pas.
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Les prisonniers isolés de force sombrent souvent dans la folie, avais-je lu. Et sans doute, en lisant, avais-je brièvement imaginé ce qu'on éprouvait quand on était enfermé sans voir personne. Quelquefois, ils se récitaient des poèmes ; mais je n'en connaissais aucun, ou du moins je n'en savais aucun par coeur. Je me rappelais des comptines : une souris verte, un deux trois nous irons au bois, une poule sur un mur. Leur rythme allègre et inspirant me parut atroce, affolant, comme si un odieux petit diable était dans ma tête et cognait contre ma boîte crânienne.
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sabrer le champagne évidemment!
donner le premier coup de pelle.
faire un bon gueuleton.

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