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Citations de Nicolas Bouchard (148)


« Thar kömr inn dimmi dreki fliúgandi, nadr fránn, nedan frá Nidafiöllom ; berr sér í fiödrom – flygr völl yfir – Nidhöggr, nái. »


Arrire en volant un dragon sombre, serpent brillant, venant d’en bas depuis Nidafjöll. Il porte sur ses plumes – planant sur la plaine – des cadavres, Nidhöggr.
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« Je te rappelle que tu es composé de matière vivante sur lequel mes dons ne peuvent rien !
- Justement, je l’ai recouvert de matière inerte : cette combinaison…
- Et qui est composé en grande partie de matière organique : d’où crois-tu que vient le duvet à l’intérieur ?
- D’abord c’est sans doute du synthétique et ensuite, si nous n’essayons pas, nous ne le saurons jamais, insista-t-il. Je t’en prie, Anna, fait un effort et essaye de nous soulever.
-J’aimerais que tu arrêtes de me considérer comme un ascenseur. La magie ne consiste pas uniquement à transférer des charges d’un point à un autre ! »
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Dieter avait toujours admiré l’architecture néo-gothique en vogue au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle : les travaux de Viollet-le-Duc en France et de Boddo Ebhart en Allemagne, le Haut-Kœnigsbourg dominant la vallée du Rhin…, et surtout les délires de Louis II : en empruntant le grand escalier de la structure des volväs, il crut se retrouver dans le château de Neuschwanstein avec ses fausses grottes, ses fresques murales, ses voûtes de pierre et son extraordinaire panorama sur la plaine bavaroise, qui étalait à perte de vue ses champs, ses forêts et ses vallées fertiles. Le moindre détail le fascinait : les plafonds en caissons, les murs de silice brut qui ne devaient rien à l’art, l’audace d’un escalier à double révolution, sculpté dans la pierre la plus dure.
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Lentement, il déballa ses livres : "Le Seigneur des Anneaux" de Tolkien, bien sûr. "Tshaï" de Vance, et "Le Château de Lord Valentin", de Silverberg. Il sortit également le "Kavela", les "Ednas" de Snorri Sturluson, ainsi que la "Nibelungensagä". C'était ses six livres de chevet : les autres viendraient après.
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Et il y avait cette histoire de Biofar qui se dissimulait derrière le Comité de protection de la cathédrale. Aucun tract ni écriteau ne mentionnait la participation du conglomérat industriel, ce qui était étonnant : d’habitude, ce type de société ne manquait pas de se vanter de leurs opérations de « sponsoring » (si le mot anglais lui faisait horreur, le terme de « mécénat » pour qualifier de telles opérations mercantiles constituait à ses yeux une injure à la mémoire de Caius Cilnius Maecenas, protecteur de Virgile, Horace et Varius…).
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« Les filles sont volages,
Fréquente-les donc pas.
Fréquente-les donc pas.
Quelquefois elles vous aiment
Quelque-fois elles vous aiment pas… »
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C’est comme si brusquement, tout devenait plus beau, plus harmonieux, comme si, elle qui se jugeait parfaitement heureuse, était devenue encore plus heureuse, dans une extase que jamais elle n’aurait pu imaginer connaître. Et toute cette beauté, tout ce bonheur qui faisait battre son cœur beaucoup plus vite, était concentré dans les yeux et le sourire du jeune homme. Comme un écho à ses propres sentiments, le regard du garçon s’illumina. Une nouvelle lumière venait de naître sur la vallée. Celle de deux regards se croisant enfin.
Sophronia venait de découvrir ce qu’était l’amour.
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La fleur de soucis, elle, produisait un onguent qui aidait à la cicatrisation des blessures et, absorbée en infusion, rendait la fonction excrétoire plus harmonieuse et plus confortable.
Mais sa mère connaissait d’autres plantes et d’autres fleurs pour soulager la douleur des règles, pour favoriser les passions charnelles de l’homme envers sa femme ou au contraire pour calmer de trop grandes ardeurs.
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Oh, une toute petite chose mais avec laquelle la fillette adorait jouer. Ce n’était pas compliqué. Il suffisait de regarder attentivement un objet. N’importe quoi : un caillou, une motte de terre, une coquille d’escargot… Il se soulevait du sol et allait où vous vouliez.
Au départ, elle n’avait pas fait attention à ce don si particulier. Elle le possédait depuis aussi longtemps qu’elle se souvenait.
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« Mais qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est-ce qu’une chose qui pense ? C’est une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Certes, ce n’est pas peu si toutes ces choses appartiennent à ma nature. »
René Descartes : Méditation seconde
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La mère supérieur se leva, folle de rage. Comment une simple roturière admise ici par charité osait-elle lui parler de la sorte ? Mais la fillette repris sans cesser de fixer son interlocutrice droit dans les yeux : - S'il m'arrive d'avoir la prescience de ce qui va advenir, il m'arrive aussi de deviner les sombres arcanes du passé. Vous-même, ma mère, n'avez-vous pas connu une certaine Elisabeth, chassée de ce couvent pour sa conduite immorale ? A ces mots, le femme poussa un cri et tomba à la renverse.
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La demi-heure qui avait précédé l'annonce faite à la fillette avait surtout été employée à discuter des conditions financières concernant sa scolarité. Quant à son salut, lorsqu'on la laissa à l'entrée du couvent des bénédictines situé à Mamers, à seulement quelques lieues de sa vielle natale, les visions qu'elle eut en chassèrent tout de suite l'espoir et terrifièrent la petite fille qu'elle était encore. Elle sut ce qui l'attendait ici.
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Brœdr muna beriaz oc at bönum verdaz, muno systrungar sifiom spilla ; hart er í heimi, hOrdOmr mikill, sceggöld, scalmöld, scildir ro klofnir, vindöld, vargöld, adr verold steypiz.*




*Le frère frappera le frère et les deux tomberont. Les parents abuseront de leur descendance. Le mal sera sur terre et surviendra une époque d’adultère, une époque de hache, d’épée et de boucliers fendus ; une époque de vent, temps de loups, jusqu’à ce que le monde s’effondre sur lui-même.
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Elle grandit ainsi dans la plus parfaite innocence. Toujours, elle respecta sa promesse et ne montra jamais l'étendue de ses pouvoirs à qui que ce fut. Néanmoins, tout là haut, elle apprenait à l'utiliser.
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« […] D’où sors-tu cette ruine volante et un équipage de coupe-jarrets commandé par (elle jeta un coup d’œil à Mechthilde)… par une käfer louche ? »
Falko, embarrassé, toussota : sa sœur manquait singulièrement d’humour dès que l’on abordait les problèmes sentimentaux et il pouvait difficilement avouer la raison qui lui avait fait choisir Mechthilde et son équipage. Il décida de tergiverser :
« Disons que j’ai pris ce que j’ai trouvé. Les bons vaisseaux sont rares, tu sais… »
Surprise par l’hésitation du garçon, elle regarda de nouveau la jeune pirate et son visage s’éclaira :
« Ah oui, je crois que je commence à comprendre : ne seraient-ce pas les charmes de cette créature qui t’ont fait choisir cet équipage plutôt qu’un autre ? Voilà donc l’explication ! Elle t’a abusé par les sens. »
Il leva les bras au ciel : ces filles étaient désespérantes, pas moyen de mentir honnêtement avec elles !
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Ils avaient atteint l’étage du cadastre : la très vaste pièce, basse de plafond, s’étendait jusqu’à perte de vue. On trouvait là, paraît-il, les plans de toutes les structures ayant volé sous la voûte d’Ymir depuis Freyja elle-même.
Sur des dizaines et des dizaines de pieds, les rayonnages remplis jusqu’au plafond croulaient sous les archives cadastrales et il distingua au passage quelques étiquettes presque effacées par le temps : "Structure de Koblenz, niveau 6, cote 112 à 114" ou "Plan d’arpentage, structure de Rheingau, section 42", "Rapport de géomètre, litige Hansbrau/Erwin, Structure Konisberg, section 28"… Wiclif ne put s’empêcher d’éprouver un pincement au cœur : qui sait combien de structures avaient disparu dans les profondeurs du Niflheimr depuis ces temps immémoriaux ? Ici s’accumulait toute la mémoire de l’Empire de poussière. Une mémoire que la moindre étincelle pourrait réduire en fumée…
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Le passé est mort... L’avenir n’existe pas, il ne me reste que le présent.
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Il lui vint à l'esprit qu'il était peut-être en train de devenir un esprit marcheur. De ceux qui se déplacent sans cesse.
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Le sang tombe de la toile nuageuse.
Le tissu de l'homme, gris comme une armure,
est en train d'être tissé.
Les valkyrjurs le croiseront
D'un fil sanglant.
La trame est faite d'entrailles humaines;
Des têtes coupées tendent ses fils.
Un nuage rouge comme le sang
Obscurcit l'horizon.
Les cieux sont teintés
Du sang des hommes,
Et les valkyrjurs
Chantent leur chant.
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L'homme n'est peut-être pas un animal, il n'est peut-être pas toujours dominé par ses instincts mais la plupart des règles qu'il a établies, en quelque endroit du globe, n'ont pour seul but que ces trois impératifs que l'on peut aisément résumer en un seul : la survie. J'en conclus donc que l'origine de la morale n'est pas dans l'homme, elle n'est pas non plus transcendante à l'homme, elle lui est nécessaire comme le fait de respirer ou de se nourrir.
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