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Critiques de Nicolas Bouchard (115)
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Éclaircir les ténèbres

J'ai l'honneur de vous présenter l'un des premiers livres des éditions SNAG qui ont pour objectif de continuer à faire plaisir à leurs jeunes lecteurs avec ce nouveau label.







Je vous présente "Éclaircir les ténèbres" qui a été lu par ma fille aînée et qui est le public visé alors voici son avis :







A Ouraos c'est l'enfer total ! Là-bas, il se passe des choses étranges. La princesse Sophronia est très inquiète, d'ailleurs comme tous les habitants de la ville. Le paysage se teinte d'une couleur verdâtre, changeant la couleur du ciel de plus en plus, c'est horrible !







Le Cardinal Richelieu a engagé quatre hommes : Hugues, Isle, Erik et Günter afin de vaincre les forces maléfiques des ténèbres. Mais il y a un petit nouveau qui a été rappelé en renfort afin de soumettre la sorcellerie à la raison afin d'éclaircir les ténèbres", je vous l'donne en mille, il s'agit de René Descartes, et oui, rien que ça ! Est-ce que ces hommes seront maître de la situation ? Arriveront-ils à vaincre les forces du mal ? Pourront-ils apporter la lumière ?







J'ai apprécié ma lecture qui est assez vivante, imaginative. Faire appel à des personnages d'Alexandre Dumas ou encore à Monsieur Descartes était une idée astucieuse qu'a eu l'auteur.







La plume de l'auteur est sympa mais un peu trop descriptive à mon goût, ce qui ralentit le rythme de lecture et c'est dommage parce que l'histoire est vraiment pas mal. Il m'a manqué un peu de suspens aussi et c'est dommage parce que j'ai vite compris ce qui allait se passer dans le récit à moins que ce ne soit justement la volonté de l'auteur ?







Les personnages sont vifs, actifs, attachants, particulièrement Sophronia qui est un personnage coup de cœur pour ma part. Je me suis identifiée à elle durant ma lecture, nous nous ressemblons beaucoup toutes les deux.







Tout ça pour vous dire que malgré les quelques ralentissements que j'ai rencontré en cours de lecture, j'ai passé un agréablement moment livresque. Les fans de magie et de récit fantastique, ce livre vous plaira assurément !
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La Sibylle de la Révolution

Histoire vraiment prenante, on tremble pour le personnage principal et celle qui l'accompagne car le rasoir national n'est pas loin !

Nous nous retrouvons happés par la scène du crime vraiment horrible et cela nous pousse à savoir qui en est l'auteur.

Très bon postulat de nous faire approcher une loge, une confrérie au temps de la Terreur mais j'ai trouvé la fin un peu trop expédiée ; on y apprend l'origine de ce qui tue et même si l'idée est bonne, cela s'essoufle...

Même les plus grands chênes peuvent être raccourcis...
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Etherna, tome 1 : Terre et Air

Dès les premières pages du livre, on est plongé dans un monde étrange entre rêve et réalité. Mutsuo, un jeune japonais des années 30 arrive dans ce monde après s'être suicidé. Il ne comprend pas où il est ni pourquoi il se retrouve là. Tout fait penser à sa ville mais il n'y a personne même pas un animal pour troubler ce silence pesant qui règne. On rencontre par la suite Opimia, une jeune femme vivant à l'époque des romains, c'est une vestale et à sa découverte du monde qui l'entoure, elle croit qu'elle est un esprit. Luther, un jeune allemand du 21e siècle, se retrouve lui aussi dans ce monde. À force de marcher chacun de leur côté, ils finissent par se rencontrer et ensemble, ils vont essayer de trouver une explication à leur situation et à ce qui les entoure.



L'univers est magnifique, plein de poésie. Au départ, j'ai eu un peu de mal à imaginer ce monde qui défie tout ce qu'on peut trouver sur Terre mais au fil des pages, j'ai pu me faire une bonne idée du lieu. Ce monde qui parait vide au début, ne l'est pas vraiment. On rencontre d'étranges créatures, elles sont envoutantes et sensuelles mais dangereuses pour les humains qui les approchent d'un peu trop près. On fait également la connaissance d'un peuple étrange mais accueillant les jeunes humais avec sympathie. J'ai bien aimé cette rencontre surtout le fait qu'ils leur racontent l'histoire de leur monde, même si c'est dans une langue qu'ils ne comprennent pas. Le spectacle est magique et très imagé.

De plus, dans ce monde, les jeunes humains ne peuvent pas mourrir même s'ils essaient par toute sorte de manière. Ils reviennent tout de suite dans ce monde avec d'étranges tatouages à l'endroit de leurs blessures normalement mortelles sur Terre. Du coup, cela freine quelque peu les conflits entre les jeunes humains puisque cela ne sert à rien d'user de la violence si ce n'est de faire apparaitre ces tatouages. C'est vraiment un monde complexe et très bien penser que nous offre cet auteur. Il sort de l'ordinaire et cela fait plaisir.



Un autre point que j'ai apprécié durant ma lecture, c'est le fait que l'auteur respecte les croyances de chaque personnage ainsi que leur langue d'origine. Cela rend difficile la communication entre eux. Heureusement que certains ont quelques connaissances en langue étrangère, même s'ils ont quelques difficultés à cause de l'évolution de la langue qui peut la rendre difficile à comprendre. Ce point rend vraiment réel ce qui arrive à ces personnages et rend plus vivant cet univers.



D'ailleurs en parlant des personnages, certains sont détestables à souhait comme Mutsuo, ce jeune japonais connu pour être un jeune homme violent qui n'a pas hésité à violer plusieurs filles de son village et a fini par faire une tuerie sans nom. Dans ce premier tome, c'est ce personnage qui est mis en avant par l'auteur qui glisse entre les pages l'histoire de Mutsuo. Les autres personnages, on n'apprend que des brides de leur passé ce qui les rend un peu flou. J'espère en savoir plus sur leurs vies passées dans la suite. Tous ont leur propre personnalité et cela peut provoquer quelques tensions et surtout ils gardent leurs mauvaises habitudes de leur passé, notamment Mutsuo et cela fait un peu froid dans le dos.



La première partie du livre a un rythme assez lent. Cela ne m'a pas déranger plus que cela car cette phase sert de mise en place de cet univers si particulier ainsi que les personnages principaux que l'auteur nous présente.

Par contre, la deuxième partie a un très bon rythme, les choses s'accélèrent et je n'ai plus du tout vu les pages défilées et cela jusqu'à la dernière. Et là je me suis dit : vivement la suite ! Car l'auteur nous propose une fin des plus intrigantes !



Je suis heureuse d'avoir sauté le pas pour découvrir ce livre qui nous transporte dans un monde magique où la réalité n'est absolument plus la même, et la magie de l'univers qui nous embarque dans un rêve éveillé. J'ai adoré passé un moment dans ce monde où se mélangent créatures étranges et paysages sublimes et intrigants.



Une très belle surprise qui m'a fait entrer dans un monde complexe et original.
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Les monts du Renouveau

« Les Monts du Renouveau » reprend le personnage d’Augustine Lourdeix, personnage que les lecteurs auront pu côtoyer dans Mon ombre s'étend sur vous (2001 Flammarion), La Ville noire (2003 Flammarion) ou encore dans Et le ciel s'embrasera (2004 Flammarion), pour l’installer dans un Limoges d’après-guerre en 1924. Cela dit, il n’est pas nécessaire d’avoir le les autres titres pour apprécier celui-ci qui se suffit entièrement à lui-même.



L’institutrice dont la belle-fille disparaît, va croiser des personnes historiquement célèbres telles Marie Curie (la célèbre physicienne nobélisée), Guenrikh Grigorievitch Iagoda (révolutionnaire bolchévique russe et dirigeant du NKVD durant deux années) ou encore Léon Betoulle (maire de Limoges durant 38 ans) et se retrouver au cœur d’une bataille de pouvoir et d’exploitation de ressources dans les monts d’Ambazac.



L’auteur ne fait pas dans la dentelle pour romancer ces faits historiques. En effet, il aurait été difficile de faire autrement avec un tel sujet et une période bien sombre dans l’Histoire. Un entre-deux-guerres qui sert de toile de fond à une disparition consentante d’une jeune femme décidant de rejoindre une sorte de secte qui vit en forêt. Le récit est entrecoupé de vieilles légendes russes plus ou moins connues où l’auteur tisse une toile que l’on a plaisir à découvrir. Le tout offre un rythme enlevé tout à fait plaisant.



La galerie de personnages s’avère riche en couleurs et offre à voir différents types de réactions face au phénomène de secte. Augustine Lourdeix est un personnage complexe bien que campée sur ses principes et le titre a beau porter son nom la présence de celle-ci par rapport à sa belle-fille est moindre sur l’ensemble du récit.



Les illustrations de Lionel Londeix servent à merveille le récit, donnant à voir des scénettes du chapitre suivant et immergeant le lecteur encore plus dans l'histoire qu'auparavant.



Ces Monts du Renouveau m’ont éloigné de mes lectures habituelles et m’ont permis de découvrir une période historique méconnue. Bien que la limite entre fiction et réel ne soit pas clairement délimitée, je dois dire que de nombreux éléments m’ont interpellé et je me suis surprise à aller chercher des informations relatives à ces sujets. Un élément historique en particulier m’a surprise, mais je n’en dirai rien, cela risquerait de spoiler les non avertis comme moi (et non je ne parle pas de la mort de Lénine, il y a des limites tout de même).



A noter tout de même : l’édition présente des erreurs qui sont suffisamment nombreuses pour être relevées… Autant du point de vue de l’orthographe que des règles de ponctuation. C’est bien dommage, ça ne sert absolument pas le texte.



En Bref : une bonne lecture qui, tout en m’éloignant des lectures qui sèment habituellement mon chemin, m’a rapproché de celles-ci avec des légendes et des contes russes.
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Panopticon

Nicolas Bouchard nous propose une enquête policière atypique dans le Londres du XIXe siècle. Le premier Lord du Trésor évite de justesse une tentative d'assassinat où les témoins disent avoir été attaqués par des monstres de la mythologie. En réalité, les assaillants ne sont qu'UNE SEULE PERSONNE : un jeune garçon capable de transmettre par l'esprit des images. Jeremy Bentham est contacté pour mener l'enquête et découvre qu'un abbé serait l'instigateur de cette machination. Malgré son grand âge, Jeremy décide de partir en quête de cet homme… et les découvertes risquent d'être inattendues .



Globalement, un récit merveilleux mêlant à la fois de l'historique (Jéremy Bentham à réellement existé et, est l’inventeur d'un concept qui a son importance dans le récit), le policier, le fantastique, le thriller psychologique et ésotérique par moment.



Les chapitres sont courts, le récit palpitant. J'apprécie la manière dont Nicolas Bouchard démontre que les meilleures intentions du monde au départ peuvent être détournées de leur objectif originel afin d'en faire quelque chose de complètement différent.

Par contre, la fin du récit est décevante !! J'attendais une fin digne de l'ensemble du roman avec une oppostion finale entre l'abbé et Jeremy Bentham, bref quelque chose de dynamique … et là, nous avons une fin molle, sans saveur qui gâche totalement le récit.
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La Sibylle et le marquis

Fin de cette trilogie avant/pendant/après la Terreur. Après le pouvoir et la mort, c'est le sexe, dans ce qu'il a de plus débridé, qui est au coeur de ce récit. Et qui mieux que Sade pour illustrer cela ? La reconstitution historique est minutieuse. Le roman vaut aussi par son dénouement surprenant et par ses hommages à la littérature de l'époque.
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Panopticon

Londres 1820, un soir au king's Théâtre où tout le gratin local s'est déplacé pour assister à la première représentation de Tancredi de Gioachino Rossini, le monde occidental s’apprête à être frappé douloureusement par un attentat de grande ampleur perpétré par une nouvelle forme de terroristes.

La cible principale n'est autre que le premier lord mais bien que les morts s'accumulent en plein récital et ce dans la confusion la plus totale, l'assassin est finalement appréhendé in extremis.

Il s'agit en l’occurrence d'un jeune homme d'origine slave disposant d'une faculté incroyable, celle de créer des illusions dynamiques réalistes, et ce par sa seule volonté.

Face à l'incapacité des enquêteurs a élucider ce mystère et leur impuissance à faire parler cet homme ne s'exprimant qu'en russe, on fait convoquer d'urgence le brillant homme de science Jeremy Bentham.



Après avoir réussi à obtenir du jeune Bogdan la confirmation qu'il n'est bien qu'un pion manipulé à distance par un certain "abbé", qui orchestrerait ses actions depuis le royaume de Galicie en Autriche. Bentham est chargé par la couronne de partir enquêter sur place afin de dénouer les fils du mystère qui entoure cette organisation criminelle, faction dont les motivations restent obscures qui endoctrine des jeunes aux facultés surnaturelles tout en leur effaçant toutes traces de leur passé, et c'est ainsi que commence un long voyage pour le vieil homme sorti de sa retraite.

Sa première étape le mènera donc à Limberg en Galicie (Autriche) là où les premières pièces du puzzle semblent s'assembler, mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'il est déjà attendu.

Et c'est ainsi que notre enquêteur/ philosophe se verra successivement opposé au cours de son voyage d'investigation, à de nouveaux assassins aux facultés exceptionnelles.



Panopticon est un livre d'un peu plus de 300 pages découpés en 59 chapitres assez courts mais qui donne finalement un petit côté cinématographique à cette histoire mené à rythme soutenu. Non pas qu'il y est beaucoup d'actions, mais les événements s’enchaînent vite sans trop de temps mort et l'intrigue à rebondissements est assez dense pour nous maintenir concerné.

Au premier abord, j'ai été séduit par ce concept d'organisation criminelle dirigée par un mystérieux "abbé", commanditant à distance des actions terroristes menées par ses agents aux super facultés "super-vilains" mais assez vite l’intérêt diminue quand on comprend que jusqu'à la fin, le livre se déroulera toujours sous le même principe.

Après un voyage d'un point A point vers un point B puis confrontation avec un "super-vilain" qui après avoir été convaincu des bonnes intentions de notre héros finit par se joindre à lui tout en lui faisant part des bribes "modifié/transformé" d'un passé personnel à forte connotation onirique (marques de l'emprise psychologique de l'abbé sur ses sbires).



Toutefois chaque rencontre apporte avec elle de nouveaux indices et petit à petit les pièces du puzzle s'assemblent pour dévoiler l'identité de l'homme derrière tout çà et ses motivations.

L'histoire suit ce même principe tout du long jusqu'à ce qu'une équipe se constitue autour de Bentham et se décide à devenir les chasseurs plutôt que les chassés.

C'est ainsi que le récit s'enrichit de nouveaux protagonistes finalement plus intéressants et l'on apprend à connaitre Serafim au pouvoir de suggestion, Pavlina la femme "bête", Iepestimia ayant la faculté de se rappeler d'absolument tout etc., et l'on savoure leurs interactions entre eux ne manquant pas de piquant.



Le livre est bien écrit avec un style qui colle plutôt bien à l’époque (naissance de la société industrielle à la veille de l'âge d'or de l’époque victorienne), mais tout est un peu trop lisse, trop facile et trop propre à mon gout. La structure même du récit ne laisse pas assez la place à la surprise, l'histoire suit une trajectoire rapidement identifiable, l’intérêt se limitant finalement à découvrir les mystères sur les réelles origines des jeunes surdoués et sur l'identité de l’énigmatique "abbé".



Qu'on ne se trompe pas il ne s'agit pas d'un récit Steampunk, ou d'un X-men version XIX ème siècle, c'est comme l'indique la quatrième de couverture une enquête historique menée par actes où l'auteur prend le parti d'aller à l'essentiel sans trop de tirage à la ligne.

J'ai trouvé le rebondissement final pas assez spectaculaire mais surtout un peu trop prévisible, et ce dans la mesure où le titre du roman et la première de couverture révèlent clairement l’élément principal de l'intrigue alors qu'il n’apparaît que dans le final et explique bien des choses.

D'ailleurs pour en revenir aux sources de ce roman, Jeremy Bentham est un personnage historique bien réel avec une grande et belle notoriété sur les 18 et 19e siècle et ce pour avoir été un grand philosophe et réformateur britannique.

Il est connu notamment comme étant le père de l'utilitarisme, une doctrine qui prescrit d'agir en fonction de la capacité à générer du bien-être à un maximum de personnes dans l'idée même qu'une action doit être évaluée uniquement en fonction de son potentiel de conséquences positives, et non pas en fonction de son caractère moral à la base.

Le panoptique est également une de ces inventions et consistait à l’établissement d'une prison-modèle où un gardien pouvait bénéficier d'un seul point d’observation une vision totale permanente des faits et gestes des détenus sans que ceux-ci ne puissent savoir à quel moment ils sont sous observation ou pas.



Panopticon est donc un livre bien écrit mais assez redondant dans le fond, il peut également ne pas tenir toutes ses promesses si d'aventure on s'attend à autre chose qu'une enquête bien menée; par exemple " un x-men façon 19e siècle quoi (j’espérai lol)".

Le format court du récit permet de garder l'attention du lecteur jusqu'à la fin, pas sur qu'avec 100 ou 200 pages de plus je serai allé jusqu'à la fin.

Grosse déception sur le final qui clôt le roman sans développer des réponses satisfaisantes à toutes les interrogations. Pas le meilleur roman de son auteur pour le fond, sur le forme Nicolas Bouchard est un bon auteur français mais que je préfère dans un autre registre.
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L'Empire de Poussière, tome 2

La saga continue sur un rythme soutenu, qui vous tient en haleine sur le sort des jumeaux parfaits. La narration par "livre" dédié à chaque personnage principal est très dynamique, mais vous force à aller toujours plus loin dans le livre. C'est addictif. D'autant qu'un évènement troublant et très original en fin de volume va venir corser le scénario. La réponse dans le troisième tome!!
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Les enfants de Dana

Voilà un peu un ovni littéraire pour moi.

Je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu et je pense que si je n'avais pas été aussi passionnée par les celtes, je n'aurais pas pu, objectivement, me rendre au bout du livre, tellement le ton est lent.

Mais volontairement lent, ce n'est pas un reproche pour moi dans ce cas-ci car nous sommes dans un roman initiatique.

France, année indéterminée, une jeune femme vit un traumatisme qui lui fait choisir l'exil, ou plutôt la quête d'un sens à sa vie.

Elle quitte tout : famille, travail, vend son appartement, retire toutes ses économies de la banque et en voiture, commence à entreprendre un voyage à la recherche d'un lieu mythologique dont elle rêve mystérieusement : Magduired.

Comprendre Mag Tured pour ceux qui connaissent les légendes irlandaises.

Mais nous ne sommes pas en Irlande, nous sommes en France et c'est en Bretagne qu'elle va trouver un étrange tunnel qui mène au village qu'elle cherche, habité par plein de personnes âgées aux noms révélateurs si on s'intéresse aux celtes : Lug, Credne, Goibné, etc.

Et parmi tout cela, quatre enfants qui semblent promis à un destin qui leur échappe un peu, avec des pouvoirs liés aux quatre éléments.

Elle est accueillie dans le village mais ne comprend pas pourquoi elle s'y sent si bien et pourquoi il y a ces règles qui disent qu'il ne faut pas aller au-delà de l'arbre de vie, qui est mort.

Elle n'accepte pas non plus être logée, nourrie alors qu'elle n'apporte rien, de ne pas pouvoir repartir.

Alors elle va chercher à comprendre.

Écouter les légendes des pays d'autrefois, de Lugh et de Nuada, le Gardien, d'Eithne et des fomoirés.

Elle va subir les initiations aux quatre éléments, écouter les récits de création du monde jusqu'à comprendre quel est son nom.

Son vrai nom.



Lent, donc, mais passionnant à mes yeux dans les apprentissages que l'on peut y faire, la lente reconstruction que l'on peut avoir à accomplir après un événement tragique qui nous frappe et surtout, comprendre que l'on est tous unique.
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Panopticon

« Et si le XIX siècle avait engendré des super-héros, Quels monstres auraient-ils faits ? »

Accrocheur, je m’attendais à une sorte de ‘ligue des gentlemen extraordinaires’. Je me suis trompé. Ça ressemble un peu plus à Rémi sans famille. Mais passons, une fois ma déception passée, je découvre Jeremy Bentham, un vieux philosophe qui entreprend de parcourir l’Europe pour découvrir qui se cache derrière un mystérieux assassinat. Les personnages sont plutôt bien vu (des orphelins aux ‘dons’ un peu hors norme). J’ai trouvé que les problèmes se résolvaient un peu trop facilement pour notre ami Jeremy, mais le récit se lit bien et l’intrigue est sympathique.

A lire.

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Panopticon

Quelques idées savamment orchestrées et dans un style léger! Une lecture agréable à la Sherlock Holmes et un regard intéressant sur notre rapport à la différence avec cependant un petit bémol sur la fin!
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L'hymne des démons

Original avec son côté chronique historique, ce thriller du passé souffre un peu d'un démarrage un peu lent mais ensuite il se laisse lire avec plaisir.
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Panopticon

Panopticon est telle une pâtisserie visuellement peu appétissante mais dont le goût se révèle aussi étonnant que merveilleux ! Ce roman fut une charmante découverte et si mon attachement à l'histoire ne fut pas aussi soudain qu'inespéré, il n'en fut que plus puissant - car au fur et à mesure que je tournais les pages, je sentais mon intérêt croître, ma curiosité s'enflammer et mon plaisir s'intensifier jusqu'à ne plus pouvoir me détacher du récit !



Les premières pages sont assez ennuyantes et prévisibles, toutefois le récit gagne bientôt en dynamisme grâce à l'introduction du personnage principal de ce roman, un antique professeur retraité du monde - l'un de ces hommes si savants qu'ils abreuvent les légendes avant même leur mort. L'intrigue prend forme très rapidement, lorsque notre vieux sage cède aux supplications d'un de ses anciens amis et accepte d'investiguer aux frais de l'Etat dans des contrées étrangères. S'il semble au premier abord que l'on engage ce modeste retraité comme détective privé pour déjouer une tentative d'assassinat, l'investigation est vite dénaturée par d'incroyables événements tout auréolés de mystère ; néanmoins le respecté professeur, aussi tenace et rigoureux qu'il est intelligent, poursuit sa mission avec un flegme stupéfiant et typiquement britannique. Alors que d'étranges rencontres n'ont de cesse de le troubler, l'intérêt scientifique du vieil homme va crescendo et prend le pas sur sa démarche initiale, jusqu'à transformer son investigation en une quête fantastique, voire spirituelle...



Insidieusement, les frontières entre les genres littéraires s'effacent et le lecteur hésite, chancelle entre croyances, superstitions et faits avérés. Pris au jeu, l'on ne peut s'empêcher de suivre avec une passion grandissante les péripéties de ce sympathique bonhomme pour lequel on s'inquiète, s'interrogeant avec lui et souriant à ses aventures rocambolesques. le personnage est attachant et le récit s'en nourrit, s'inspirant de sa démarche et de sa grande sagacité pour façonner une histoire lente mais néanmoins savoureuse, qui se construit sans précipitation ni lourdeur aucune et tire sa richesse d'une indolence profitable au récit qui prend ainsi le temps de s'édifier avec intelligence.



La première partie du roman offre quelques furtifs rappels de récits mythologiques qui se concrétisent de façon spectaculaire sous les yeux du lecteur et l'invitent à oser quelques pas dans un univers fantastique inattendu. Toutefois, les explications rationnels à ces apparitions surnaturelles affluent bien vite, trop vite même puisque je me suis surprise à ressentir une pointe de déception car non, hélas, le récit n'offrira pas de mises en scènes inédites de nos légendes ancestrales, pas plus que de sanglants combats entre les hommes et les créatures divines. Cependant, cette déconvenue est bien oubliée car Nicolas Bouchard a imaginé une histoire bien plus ambitieuse qu'un affrontement certes grandiose mais irréaliste et attendu. Ainsi, Panopticon entraîne le lecteur dans une enquête à mi-chemin entre réalité machiavélique et contes mirifiques, aux côtés d'un vieux savant intrépide qui va parcourir une petite partie du monde et vivre de nombreuses aventures passionnantes, parfois extravagantes et souvent dangereuses. Ma lecture m'évoquait alors les fameuses aventures de Jacques le Fataliste et son maître, ces inoubliables tribulations imaginées par Diderot au XVIIIème siècle - qu'il est bon de retrouver d'aussi succulents récits de voyage et, au gré de rencontres dans des auberges ou petits villages, de sourire aux mésaventures des personnages !



D'inspiration plurielle, ce roman surprenant multiplie joyeusement les clins d'oeil littéraires au lecteur attentif. Ainsi, ce vieux détective anglais dont la sagesse et la perspicacité ont contribué à la renommée et qui se déplace avec nonchalance, le regard songeur et la canne à la main, m'évoqua naturellement le délicieux Hercule Poirot, ce fameux personnage imaginé par la talentueuse romancière Agatha Christie. Je fus réellement surprise par ce choix peu courant d'un personnage principal courbé par le poids des années, désintéressé de la gente féminine et indifférent aux profits financiers car seule lui importe la satisfaction personnelle d'une énigme brillamment résolue. Cette authentique curiosité intellectuelle fut tout à fait ravissante à lire et grâce à ce personnage patient et modéré, le rythme du récit demeura doux et presque caressant - comme si la personnalité du vieux professeur pénétrait les mots et les modulait à sa convenance.



L'âge avancé de cet extraordinaire enquêteur permet également à l'écrivain d'orner son récit de petites touches de fantaisies colorées, car l'immense sagesse du personnage lui permet de dédramatiser des événements pourtant réellement tragiques. Ainsi, le professeur fait l'acquisition d'une vieille roulotte afin de produire un petit divertissement théâtral lui permettant de voyager sereinement à travers le pays, le spectacle fournissant à la fois le motif et le financement nécessaires à l'expédition. le voici qui s'amuse à inventer une petite pièce, à construire quelques jolis décors et à peindre des affiches mystérieuses afin d'attirer le chaland : son enthousiaste est tel que durant quelques pages, l'on oublie le danger mortel qui le poursuit ! Les représentations de la petite troupe m'évoquèrent cet autre remarquable roman qu'est L'Homme qui rit, écrit par Victor Hugo au XIXème siècle. On retrouve dans Panopticon l'univers paradoxal, à la fois tragique et joyeux, dans lequel évolue des saltimbanques au coeur de leurs propres drames et qui inspirent tristesse, effroi et admiration à un public médusé. La ressemblance entre la figure féminine de ce roman, jeune fille maigre vêtue d'une longue robe blanche, et le personnage féminin de Déa imaginé par le poète français, toute aussi jeune, fragile et de blanc vêtue, est frappante ; toutefois, l'une voit le monde qui l'entoure sans le comprendre, aveugle à la vérité et piégée par des textes qu'on lui a enseignés, alors que l'autre est aveugle de naissance, mais cependant dotée d'une grande sensibilité aux êtres vivants ainsi que d'une rare compréhension de l'âme humaine. Nicolas Bouchard s'est-il amusé à imaginer une figure féminine aussi semblable et dissemblable à l'héroïne de Victor Hugo, ou n'est-ce qu'une simple coïncidence ? Quelque soit la réponse à cette question, j'ai pris du plaisir à relever les nombreuses références littéraires qui jalonnent ce roman et en démontrent agréablement la diversité stylistique !



Le récit s'amuse également de l'Histoire que Nicolas Bouchard semble bien maîtriser. Ainsi, il ancre son intrigue dans le passé post-Napoléonien dont il manipule avec audace les grandes figures historiques ainsi que les événements. Je me suis gentiment étonnée de ce que ce roman semble avoir été aussi divertissant à écrire qu'il l'est à lire ! Toutefois, l'écrivain n'a pas sacrifié la qualité de sa plume à son divertissement puisque l'écriture demeure efficace, le vocabulaire soigné et la syntaxe agréable : l'ensemble est cohérent et délivre agréablement l'histoire au lecteur. Les descriptions des personnages sont particulièrement réussies, et bien que l'intrigue soit originale et suscite la curiosité, ce sont les personnalités tourmentées des jeunes protagonistes, leurs passés aussi mystérieux que singuliers ainsi que leurs fascinantes capacités qui donnent de l'épaisseur et un véritable attrait à ce roman.



En conclusion, ce roman fut une authentique belle découverte ! le rythme du récit est en parfaite adéquation avec les personnages et non seulement je ne me suis jamais ennuyée, mais de plus je me suis passionnée pour cette fabuleuse enquête et prise d'affection pour ces personnages hors-norme. Les lecteurs attentifs seront capables de déceler les différentes facettes de ce surprenant roman qui se termine comme un conte philosophique, offrant aux lecteurs de multiples pistes de réflexions sur la nécessité de l'éducation, le pouvoir des mots et les conséquences de la manipulation sur la vie d'autrui.



Je vous invite à consulter quelques extraits intéressants de ce roman sur mon site internet, où vous pourrez également poursuivre vos découvertes littéraires.





Je remercie sincèrement les éditions Mnémos pour la confiance dont elles m'honorent, ainsi que pour cette agréable lecture !
Lien : http://reverieslitteraires.fr/
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Le traité des supplices

Marie-Adélaïde, cartomancienne, voit des meurtres horribles. Ceux-ci sont orchestrés par un individu en lien avec Fouché. Tous ces meurtres mènent à l'avènement de Bonaparte. Morbide, cruel, ambigü, difficile de s'imprégner dans l'histoire
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Le lac des esprits

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Le lac des esprits de Nicolas Bouchard.



En 1854, Dorilla Rizzi, célèbre cantatrice, a perdu sa voix et cherche par tous les moyens à la retrouver en vain. Un jour, elle rencontre et aide Charlotte, une médium irlandaise poursuivie par la police. Elles vont alors assister par hasard à une conférence du Dr Derode, qui leur présente une fiole d'eau d'un bleu cristallin, qui pourrait faire des miracles. Un voyage pour aller jusqu'au lac d'où provient cette eau est organisé. Les deux femmes vont y prendre part avec d'autres hommes et femmes. Un très long voyage rempli d'embûches entre l'Europe et l'Oregon commence alors.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Charlotte une médium qui peut voir les esprits des défunts qui les entourent et les dessinent. Elle nous montre qu'il faut voir au delà des préjugés. A plusieurs reprises, son don va être utile au groupe de voyageurs.



J'avoue avoir pensé abandonner ma lecture. J'ai beaucoup aimé le début avec la rencontre entre les deux protagonistes puis j'ai eu un long moment où je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire, où je trouvais qu'il y avait de nombreuses longueurs... Puis les personnages sont arrivés à la fin de leur voyage et j'ai trouvé cette partie très intéressante. Je suis contente d'avoir insisté car je serais passé à côté de cette très belle seconde partie de roman. Un mélange de mythes, d'entraide, une tentative pour construire une cité idéale.



Un roman immersif qui m'a fait voyager et découvrir d'autres cultures comme celle des Klamaths, une tribu amérindienne qui vit au bord du lac.



Une jolie découverte qui plaira aux amateurs d'histoire, de légendes et surnaturel avec une pointe de romance 🗻



Il vous tente ?



"Il y a le monde tel que nous le pensons et le monde tel qu'il est"

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Le lac des esprits

Dans ce roman historique qui débute en 1854 à Londres, nous allons suivre un groupe qui a décidé de traverser une partie du globe au risque de leur vie pour accéder à un lieu aux vertus exceptionnelles. Comment se déroulera le voyage ? Arriveront-ils tous à destination ? Comment construiront-ils cette nouvelle vie ensemble ?



Au départ, c'est cette couverture à la fois magnifique et mystérieuse qui m'a attirée.

Et puis … j'ai très vite été plongée dans cette fabuleuse aventure ♥️.



J'ai adoré ce roman dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !

Ce livre est une aventure remplie de rebondissements au coeur de l'Amérique du Nord.



Le récit est très bien ficelé et la plume de l'auteur est d'une extrême fluidité.



Par ailleurs, je me suis sincèrement attachée aux personnages qui, au fil du voyage, se confient chacun à leur tour en dressant le récit de leur vie. J'ai eu le sentiment de faire partie de ce voyage, d'être à leurs côtés et d'être associée aux confidences de ces personnages tous plus touchants les uns que les autres.

J'ai d'ailleurs particulièrement été touchée par les personnages féminins de ce livre qui sont dotés d'un immense courage.



En conclusion, une très belle découverte ! J'ai été complètement conquise par cette lecture 🥰



Vous aimez les romans historiques et vous avez soif d'aventure ? Alors ce roman est pour vous !
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Le lac des esprits

Un roman historique riche et lumineux qui vous fait vivre une aventure belle, souvent difficile mais aussi emprunte d'une magie et de croyances émouvantes.



Une expédition semée d'embûches où de lourdes pertes seront à dénombrer. Un voyage extraordinaire à travers des contrées peu explorées afin d'atteindre un lieu de vie idéal. Une épopée au court de laquelle chacun nous livrera son vécu, ses rêves.



Un groupe aux protagonistes variés, certains attachants, d'autres exécrables. Ce que l'on retient surtout c'est l'importance de la femme. Elles qui savent se montrer fortes et déterminées. Elles qui seront souvent la voix de la raison. Elles qui savent apaiser ou encore ouvrir les yeux.



Un périple aux nombreux rebondissements, aux découvertes extraordinaires. Aux côtés des indiens l'apprentissage de mythes, de croyances et d'une manière de vivre différemment. Une magnifique façon d'accepter chacun pour ce qu'il est, sans jugement.



Un voyage aux obstacles nombreux et aux conséquences souvent terribles. Il ouvre le coeur et l'esprit vers un dénouement qui reste, à sa manière, magnifique, inattendu et plein de promesses.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Éclaircir les ténèbres

L'auteur ancre son histoire fantastique dans l'Histoire, et c'est un aspect que j'ai apprécié.

À travers une sorte de mythologie liée à la magie et la sorcellerie, l’auteur prend le temps de planter le décor et la base de son récit en s'appuyant sur des personnages forts comme Descartes.

Il y a un véritable travail de recherche de la part de l'auteur et ça se ressent tout au long du récit.

En effet l’auteur s’appuie sur la philosophie, la pensée de l'époque, ou encore la puissance de l'Eglise.

On entre assez vite dans le vif du sujet, l’auteur garde une part de mystère intéressante pour donner envie de poursuivre la lecture.

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Le récit alterne les points de vue et les périodes, ce qui permet de démêler l'histoire petit à petit de manière logique.

J'ai tout de même été perdue par moment, les changements narratifs et autres flashbacks n'étant parfois pas évidents à situer.

On alterne ainsi les points de vue, entre le présent de nos protagonistes et les flash-back pour mieux les comprendre et appréhender les évènements et leurs actions.

Si au départ, le récit paraît désorganisé, par la suite les choses se mettent lentement en place et on finit par comprendre que les éléments sont liés.

À l'image de nos personnages qui vont éclaircir les ténèbres, l'histoire devient de plus en plus claire au fil des pages pour finalement nous être pleinement dévoilée.

Éclaircir les ténèbres est donc un roman étonnant qui nous plonge dans un univers mystérieux, sombre et violent.
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L'Empire de Poussière, tome 2

Ce second volet nous replonge dans les méandres de cet Empire poussiéreux. Nous y retrouvons nos différents héros où nous les avions laissé à la fin du premier tome. A chacun est dédié un livre « à l’intérieur du livre ». Leurs histoires se poursuivent donc sans se croiser. Enfin presque car, dans la première partie, nous retrouvons Mechtilde la rouge, femme pirate au sang et au cœur froids, aux prises avec la flibuste dans sa presque totalité. Pour s’en sortir, elle se voit obligée d’acheter Heimir, réduit en esclavage suite à l’échec de la capture d’Eïla. Ces deux personnages partagent donc les mêmes pages mais, pour le reste, ce sont presque des histoires séparées les unes des autres. Ce n’est pas mal même si le récit aurait peut-être gagné en vivacité et en rebondissements efficaces en entrecroisant les différentes destinées.



L’un de ces livres est dédié à l’enseignement d’une Mundilfoeri. L’auteur nous présente sa vie de recluse et explique quels moyens sont mis en oeuvre pour qu’elle et ses compagnes magiciennes soient totalement dédiées à leur vocation sans poser ni question, ni problème. Pour les enseignants, bien entendu. Et donc pour Odmar, le cruel régent et le premier bénéficiaire des pouvoirs de maîtrise du temps et de l’espace de ces ignorantes prisonnières. Ce texte aurait pu être long et lent car décrire la vie d’une recluse n’a pas le côté romanesque et haletant que peuvent avoir, par exemple, les combats entre les vassaux pirates et les bâtiments de l’Empire. Cependant, on ne s’y ennuie pas même si la naïveté de notre magicienne, recherchée par l’auteur, agace parfois.



Bref, tout se déroule plus ou moins comme prévu. Les parfaits se retrouvent en compagnie de leur oncle, principal ennemi du régent, et se voient rapidement confrontés à leur destin. Heimir s’associe à la plus célèbre femme pirate. Ses cousins essayent de s’en sortir parmi les tâches, ingrates, que leurs supérieurs daignent bien leur confier. Notre Mundilfoeri s’adapte. Et puis, paf. Comme un choc, le lecteur est, de mon avis, confronté à une incohérence. Qui occupe le dernier tiers du livre. J’en suis encore étonné et, à tout dire, assez déboussolé. Bien entendu, cette trilogie, même si elle est originale par son univers et son ambiance en quasi vase clos, ne révolutionne pas le genre. Mais elle est agréable à suivre et à lire. Enfin, elle l’était jusqu’à cet étrange développement. Je n’en dirai pas plus de façon à ne pas révéler d’éléments de l’histoire à ceux ou celles qui voudraient lire cet ouvrage. Cependant, je peux déjà affirmer que la crédibilité, toute relative, nous sommes d’accord, vu qu’il s’agit de littérature de l’imaginaire, en prend un coup et me laisse un peu froid à l’idée de prolonger la lecture de ces aventures. Nous verrons bien. D’ici quelques jours, vous aurez réponse à cette question. Aurai-je clôturer cette trilogie ? A voir…
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Éclaircir les ténèbres

De la fantasy historique pleine d'aventures et de rebondissements, portée par une sacrée galerie de personnages. Une improbable équipée, réunie autour de René Descartes, rien que ça, qui doit confronter la raison au surnaturel et sa philosophie à des événements qui dépassent l'entendement. L'auteur joue avec la vie et l'oeuvre de Descartes pour une intrigue où science et croyances s'entremêlent jusqu'à la folie.
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