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Critiques de Nicolas Le Golvan (35)
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Squeeze, n°15 : Tonton Bob

Un psychiatre, Pierre Bertillat, convoque dans son bureau Lemonnier, un de ses patients, pour qu’il lui dise tout ce qu’il sait sur un certain oncle Bob, personnage aussi dangereux qu’irascible… L’oncle Toto, chef de chantier de son état, et sa femme Kiki la brune ne sont pas des gens très intéressants. Elle est d’une grande vulgarité. Lui, d’une honnêteté toute relative : il n’hésite jamais à détourner du matériel pour ses propres besoins… Sur la base de quatre photos, un homme essaie de s’imaginer ce que put être la vie d’un oncle qu’il n’a jamais connu… En Ouganda, Louis, volontaire français, doit être exfiltré, car il a commis une grosse bêtise… Un libraire désenchanté se pose des questions sur sa condition… Au centre commercial avec les enfants de sa maîtresse, Guiseppe a décidé qu’on n’achèterait rien… Payée par la mairie, une comédienne propose des animations dans un cimetière, histoire de rendre l’endroit plus accueillant…

« Oncle Bob » est un recueil de dix nouvelles d’autant d’auteurs, toutes tournant autour du thème de cet oncle dont le lecteur doit se demander qui il est : aliéné, maffieux, beauf, mondialiste ou fasciste, abruti ou intellectuel, homo ou hétéro, etc. Il n’en finit plus de se poser la question sans d'ailleurs jamais trouver la réponse, les textes étant tous différents d’esprit, de registre et de styles. Comme toujours dans ce genre de compilation, le meilleur côtoie le pire. Dans le cas précis, ce serait plutôt le très moyen pour ne pas dire le médiocre qui reste majoritaire face à l’acceptable et au (très rare) bon et agréable à lire. Nous aurons l’indulgence de passer sur les huit textes relevant de la première catégorie pour n’insister que sur les deux qui sortent du lot et méritent très certainement le détour : « Oncle Bob » de Fabrice Décamps pour son côté équivoque et « La boîte en bois et la boîte en carton » d’Antonin Crenn, un petit bijou de fantastique du quotidien.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Taravana

Taravana est un recueil de nouvelles toutes aussi différentes les unes que les autres. Je dois avouer ne pas m'être prise au jeu. En effet, je ne trouve pas toutes les nouvelles de qualité égale. Certaines sont bien ficelées et plutôt émouvantes (même si très courtes) alors que d'autres sont incompréhensibles. C'est bien le problème de la nouvelle : ne pas avoir le temps d'installer les personnages signifie qu'il faut aller droit au but, être incisif et percutant, ce qui n'a pas été le cas lors de ma lecture.

Peut-être est-ce car je n'ai pas l'habitude de lire ce genre à part entière ? Je ne sais pas, mais tout ce que je retiens est que ma lecture a été très décousue : j'ai parfois pris un grand plaisir et ai parfois été circonspecte voire complètement désorientée.
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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Reste l'été

4 étoiles pour la qualité d'écriture, mais le livre n'en mériterait pas tant par son contenu. Il ne se passe pas grand chose, et il n'y a pas de nouveauté dans la manière de traiter le sujet de l'usure du couple.

A lire, néanmoins, pour des tournures de phrases et des métaphores tout à fait savoureuses.
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Dachau arbamafra

De quoi le prénom Dachau peut-il être le nom ? 130 pages échevelées et fortes pour y répondre.



Publié en 2012 aux Doigts dans la Prose, ce premier texte de Nicolas Le Golvan, paru six mois avant son roman « Reste l’été » chez Flammarion, porte, sous des dehors d’abord gouailleurs, la marque des grandes œuvres.



En 130 pages échevelées, voici donc la naissance, l’enfance et l’adolescence d’un mystérieux jeune homme, né à Gien d’un couple âgé, après le passage de trois sordides rois mages, que la crainte de leur retour vérificateur, promis pour l’année suivant la conception, contraint ses parents à prénommer Dachau.



Si le flot de l’écriture magnifique, tour à tour drôle, incisive et curieusement poétique, engloutit en effet, comme cela a été joliment dit par ailleurs, une étonnante anti-éducation sentimentale où une vieille dame indigne à force d’être trop digne, une petite amie ignorante et une routarde salvatrice se relaient pour faire de Dachau ce qu’il doit devenir, il est surtout mis au service, culminant dans un final hallucinant, d’une mise en perspective rageuse et audacieuse du devoir de mémoire du génocide, de sa récupération marchande, de ses cycles parfois impensables, associant selon la conjoncture ou la marche du temps, oubli et ignorance, négation perverse, culpabilité collective impossible à racheter, ou bien disneylandisation.



Cherchant avec fougue le sens de sa vie et de son nom, le jeune Arbamafra permet à Nicolas Le Golvan de nous donner un texte qui résonne fort, entre formules qui valent beaucoup plus que leur emporte-pièce apparent et réflexions hautes en couleurs sur un devenir mémoriel bien incertain.



Création purement littéraire qui pense pourtant savamment l’horreur, voici un texte qui vient aussi télescoper presque joyeusement les excellents « Kinderzimmer » de Valentine Goby et « Nos yeux maudits » de David M. Thomas, qui résonne avec les impensables images, d’une paisible noirceur, du « Week-end à Oswiecim » de Patrick Imbert, et qui pourrait s’insérer aisément dans le piège narratif total construit par Paul Verhaeghen avec son énorme « Oméga mineur ».
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Reste l'été

Encore une fois, lors de la rentrée littéraire, je tombe sur un roman qui décrit les affres d'un quadragénaire ou d'un quinquagénaire dans sa crise matrimoniale. Cette crise-ci se situe sur l'île de Ré. Le narrateur décide de laisser sa famille rentrer à Paris sans lui car il a besoin de solitude pour régler certaines choses.



Ces romans-là, croyez-le bien, je ne les choisis pas: celui-ci me fut envoyé dans le cadre du prix FNAC. Il ne se passe rien et je me suis ennuyée.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Reste l'été

Greg, passe une fois de plus ses vacances au Bois-plage sur l'île de Ré, dans une cabane familiale avec sa femme Mylène et ses deux enfants , Louis et Rose.

Mais la routine nuit au couple. Même sur une île, il n'est pas bon d'avoir du vague à l'âme et de se "mettre la tête dans le sable".

Est-ce le syndrome de la quarantaine, la vision de cette femme avec la même visière blanche que sa mère, cette date anniversaire qui lui rappelle la fête décevante de ses 9 ans, mais le narrateur a besoin de comprendre cette douleur enfantine qui nécrose sa vie actuelle.

Il reste donc sur l'île pour faire le point alors que sa femme et ses deux enfants rentrent à Paris. Mais après s'être laissé aller dans ce couple, une pause est-elle la meilleure solution?

Le style est agréable et laisse une large place à l'émotion de cet homme fatigué. C'est peut-être parfois trop lancinant et trop pessimiste pour une île que je connais bien et trouve plutôt dynamique et ressourçante. Mais le paysage prend souvent les couleurs de l'âme.

Même si Nicolas Le Golvan a déjà écrit un récit, Reste l'été est son premier roman. Ce n'est pas un coup de cœur mais le style et l'intrigue en font un livre intéressant sur les lassitudes du couple, sur les états d'âme d'un homme qui a trop longtemps repoussées ses blessures d'enfance. L'histoire s'installe en plus au cœur de l'île de Ré que je connais bien.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Reste l'été

Reste l’été ou la crise de milieu de vie



Greg, enfin le corps de Greg est en vacances avec sa femme et ses enfants, dans la maison de famille de Greg, comme chaque année. Mais son esprit est ailleurs, loin, très loin dans les souvenirs. Il retrace le parcours de sa première partie de vie. Son enfance marquée par le fantôme de son père, parti sans un mot alors qu’il avait 9 ans. Sa rencontre avec sa femme, la magie du début de l’amour, la naissance des enfants. Et puis la routine qui s’installe, petit à petit, les arrangements, les dérobades, les silences.



Le sujet est commun, nous passons tous, plus ou moins par ce chemin tortueux pour peu qu’on arrive à cet âge. Cette fameuse crise qui nous fait douter, continuer ou faire un virage à 180 degrés.

J’ai trouvé le récit froid, distant. Je n’ai pas réussi à me mettre dans la peau de Greg, ni ressentir la moindre empathie. Le style de l’auteur m’a déplu.

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Squeeze, n°14 : La roue tourne

Un dernier tour de grande roue pour un couple qui va se séparer… Un homme est intéressé par une annonce bizarre… Un plombier musicien connait le succès sur le tard… Lolita, 12 ans, en a assez de vivre dans sa famille d’accueil… Un débile mental provoque un carnage dans un supermarché… Un autre se livre à une séance de masturbation qui finit mal… Dans un café, une étudiante attend l’heure de son cours de philo… En répétant le rôle de Marc-Antoine, un acteur fait une importante découverte… Un homme assiste impuissant aux derniers instants de sa mère…

« La roue tourne » est un recueil de onze nouvelles proposées par la revue Squeeze. Comme toujours dans ce genre de production, le moyen côtoie le médiocre et l’excellent l’insignifiant. On ne trouve pas plus d’unité de ton que de thème commun. Quelques textes donnent l’impression de remplissage, d’écriture au fil de la plume. L’indulgence veut qu’on jette un voile pudique sur ceux-là ! En revanche, trois textes méritent amplement le détour : ceux de Raginel, Philippe Azar et Marianne Desrosiers. Une nouvelle dépasse toutes les autres autant pour son style de grande qualité que pour son originalité. Il s’agit de « Tête morte » de Christophe Siebert, un petit bijou d’horreur cauchemardesque et de fantastique du quotidien. À ne pas manquer d’autant plus que cet ouvrage est en libre accès !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Taravana

Où l'on croisera un travelo sur l'île de Pâques, un ramasseur de fossiles d'oursin en bord de Loire, une employée de station-service, un conseiller en sextoys... neuf nouvelles, neuf archipels avec leur lot de solitude, ses postures et ses impostures. Attention , écriture à échardes : lisez gantés. (Dave)
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50 Micronouvelles

Original pour le style et nouvelles tellement vite lues.
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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Luminol's band

Aucun intérêt. Pas du tout accroché
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Reste l'été

Dans ce premier roman, [Nicolas Le Golvan] explore la crise du couple au travers d'un homme qui connaît la crise de la quarantaine.
Lien : http://www.francetv.fr/cultu..
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