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Critiques de Nicolas Le Golvan (35)
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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18

18... mais quel 18 ?

Lors de ces week-ends "en immersion", chacun laisse son portable sous clé, dans le local à l'entrée du camp : 8 hectares pour batailler dans les accoutrements de cinéma jusqu'au dimanche soir autour d'un bon gueuleton...

Sauf que ce 18 là, tout dérape !

La gué-guerre a pris corps, elle a pris UN corps, puis DEUX... "C'est pas possible... c'est pas possible..."

A nouveau, 18 vient de germer dans le gras de la terre.

18 dépasse l'entendement de nos trois ou quatre générations dites "de paix".

Le village est à 3 kilomètres, ça c'est factuel... Mais elle est où cette foutue réalité !

Au milieu des tranchées, de la boue, des larmes et du sang, Nicolas Le Golvan nous entraine vers l'Enfer.. comme si nous y étions, en 1918...

Un court roman en totale immersion... et ça fait du bien lorsqu'on parvient à émerger de cette tranchée.

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Reste l'été

Reste l’été ou la crise de milieu de vie



Greg, enfin le corps de Greg est en vacances avec sa femme et ses enfants, dans la maison de famille de Greg, comme chaque année. Mais son esprit est ailleurs, loin, très loin dans les souvenirs. Il retrace le parcours de sa première partie de vie. Son enfance marquée par le fantôme de son père, parti sans un mot alors qu’il avait 9 ans. Sa rencontre avec sa femme, la magie du début de l’amour, la naissance des enfants. Et puis la routine qui s’installe, petit à petit, les arrangements, les dérobades, les silences.



Le sujet est commun, nous passons tous, plus ou moins par ce chemin tortueux pour peu qu’on arrive à cet âge. Cette fameuse crise qui nous fait douter, continuer ou faire un virage à 180 degrés.

J’ai trouvé le récit froid, distant. Je n’ai pas réussi à me mettre dans la peau de Greg, ni ressentir la moindre empathie. Le style de l’auteur m’a déplu.

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Luminol's band

Aucun intérêt. Pas du tout accroché
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Regarde ton père

Attention : ce livre contient parmi les plus belles pages exprimant l’amour d’un père pour sa fille jamais écrites (ou que j'ai eu l'occasion de lire, en tout cas)!



“Regarde ton père” est le deuxième livre de Nicolas Le Golvan chez Flammarion nous indique-t-on en quatrième de couv’… certes, on se souvient de “Reste l’été” magnifique livre sur le délitement d’un couple lors des vacances d’été paru en 2012 mais ne vous y trompez pas, lecteurs, c’est un auteur chevronné qui a roulé sa bosse de maison d’édition en maison d’édition (avec une fidélité notable aux éditions Sipayat) et qui a aiguisé sa plume en publiant dans de très nombreuses revues (dont l'Ampoule très régulièrement, pour mon plus grand plaisir).



Avec “Regarde ton père”, Nicolas Le Golvan reprend plus ou moins ses personnages et l’histoire là où il les avait laissé avec “Reste l’été”, en nous racontant la vie d’un papa solo qui a la garde alternée de sa petite fille de 8 ans, Rose. Entre deux visites à la grand-mère et deux promenades printanières sur les bords de la Loire, il lui cuisine des légumes, lui fait écouter Proust, la regarde grandir avec inquiétude espérant que leur complicité ne s’altèrera jamais.



Il serait trop réducteur de résumer ce livre à un seul thème, qui plus est un thème “sociétal” (celui des pères divorcés), car il charrie – comme tous les bons romans - de nombreuses thématiques (l’amour, la famille, le racisme ordinaire, la vie en province, l'amour de la littérature, le rôle de l'écriture, le temps qui passe, la mort….) et des personnages complexes et attachants qui interrogent le lecteur sur lui-même, ses limites et ses contradictions. Surtout, comme toujours avec Nicolas Le Golvan, tout (dialogues, situations) sonne terriblement juste, porté par un style affirmé et personnel.



S’il est question dans ce roman d’une fillette qui dit ne plus distinguer les couleurs, les 200 pages de “Regarde ton père” proposent toute la palette des teintes de la vie, des plus sombres aux plus éclatantes.




Lien : https://lepandemoniumlittera..
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Luminol's band

Son épaisseur, Simon, est commissaire et Croquette (à l'huile rance sans doute) son inspecteur. Ce dernier est le commensal préféré du commissaire pour bouffer des conneries, grasses de préférence. Tous deux sont mêlés à un meurtre et à une disparition. Ils mangent plus qu'ils ne travaillent.

L'auteur, qui semble avoir une culture littéraire classique (beaucoup de citations ou de références à des œuvres majeures), ne fait pas dans le gastronomique mais plutôt dans le gastro-entérique. Tous les synonymes de gras, gros, huileux, indigeste, friture, sudation, obésité... sont utilisés par l'auteur.

K. Von Gella fait preuve d'un humour qui ne me laisse pas insensible. Son idée de mettre une victime dans des boîtes de conserve est originale. Cependant, l'enquête, à l'image du commissaire, manque de rythme. La fin est décevante. Je suis resté sur ma faim.
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Squeeze, n°15 : Tonton Bob

Un psychiatre, Pierre Bertillat, convoque dans son bureau Lemonnier, un de ses patients, pour qu’il lui dise tout ce qu’il sait sur un certain oncle Bob, personnage aussi dangereux qu’irascible… L’oncle Toto, chef de chantier de son état, et sa femme Kiki la brune ne sont pas des gens très intéressants. Elle est d’une grande vulgarité. Lui, d’une honnêteté toute relative : il n’hésite jamais à détourner du matériel pour ses propres besoins… Sur la base de quatre photos, un homme essaie de s’imaginer ce que put être la vie d’un oncle qu’il n’a jamais connu… En Ouganda, Louis, volontaire français, doit être exfiltré, car il a commis une grosse bêtise… Un libraire désenchanté se pose des questions sur sa condition… Au centre commercial avec les enfants de sa maîtresse, Guiseppe a décidé qu’on n’achèterait rien… Payée par la mairie, une comédienne propose des animations dans un cimetière, histoire de rendre l’endroit plus accueillant…

« Oncle Bob » est un recueil de dix nouvelles d’autant d’auteurs, toutes tournant autour du thème de cet oncle dont le lecteur doit se demander qui il est : aliéné, maffieux, beauf, mondialiste ou fasciste, abruti ou intellectuel, homo ou hétéro, etc. Il n’en finit plus de se poser la question sans d'ailleurs jamais trouver la réponse, les textes étant tous différents d’esprit, de registre et de styles. Comme toujours dans ce genre de compilation, le meilleur côtoie le pire. Dans le cas précis, ce serait plutôt le très moyen pour ne pas dire le médiocre qui reste majoritaire face à l’acceptable et au (très rare) bon et agréable à lire. Nous aurons l’indulgence de passer sur les huit textes relevant de la première catégorie pour n’insister que sur les deux qui sortent du lot et méritent très certainement le détour : « Oncle Bob » de Fabrice Décamps pour son côté équivoque et « La boîte en bois et la boîte en carton » d’Antonin Crenn, un petit bijou de fantastique du quotidien.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Daghailchiih

Derrière ce titre imprononçable et ce sous-titre pour le moins intriguant se cache un beau pavé de 436 pages. Roman initiatique de la quête identitaire d'une jeune indien Navajo, David qui va essayer d'accomplir la dernière volonté de son père, sans que l'on sache si c'est vraiment cette phrase qu'il a voulu prononcer. L'action se déroule en 1938 en Arizona. David part à l'aventure et quitte sa réserve et les siens, son père, son grand-père, sa soeur (très beau personnage, tout en force et détermination) mais aussi son professeur qui lui a appris la culture des Blancs, pour faire ce qu'il faut afin d'accomplir le rituel traditionnel. En route, il rencontre plusieurs individus plus ou moins bien intentionnés, dont Lloyd, afro-américain avec qui il partage un sort plus ou moins similaire... et l'ambiguë Ide qui l'accueille chez elle et lui demande de lui apprendre sa langue.

Ce roman se lit avec un vrai plaisir grâce à la plume alerte, précise et sensible de Le Golvan et il pose de passionnantes questions sur le rapport à nos racines, à notre langue, à nos rites et traditions ainsi que les dilemmes difficiles liés à l'acculturation. C'est aussi un roman sur l'Amérique, réelle et fantasmée.
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Luminol's band

"J'ai le timbre fluet d'une brebis au sacrifice, je m'attends à ce que Virginia Woolf fasse le service déguisée en soubrette, une longue épingle à cheveux contre ses reins pour me la planter bientôt entre les yeux !"



Mon avis :



Ce court roman de 115 pages se déguste comme un bon film avec Gabin et Ventura. Si le phrasé spécifique nous incite à rester concentré, le ton est enjoué et l'on s'amuse de ce langage d'un autre temps. Déroutant certes mais truculent ! Annoncé comme un thriller pondéral, il est certain que notre lecture sera atypique et qu'elle marquera de part son originalité.



Le pitch est simple mais lui aussi fait preuve d'excentricité et c'est sûrement ce qui en plus de la couverture singulière attire le regard et l'envie de lire. Une femme endocrinologue (médecin spécialiste des dérèglements liés aux hormones) est retrouvée dans 12 boîtes de conserves, du confit de canard un peu particulier en somme. Le tout gentiment déposé dans le coffre d'un policier par on ne sait quel tour de magie incroyable. Ajoutez à cela un été caniculaire et des personnages qui souffrent quasiment tous d'une surcharge pondérale.



Des descriptions de sudation extrême au manque libidinal de notre personnage principal, en passant par les difficultés de se mouvoir par pareille chaleur et sans oublier les morceaux de choix de notre victime confite et mise en boîtes, l'auteur qui se cache sous une anagramme nous sert un plat qui n'est pas du tout indigeste. L'on retient évidemment la particularité qui l'honore, et l'on ne peut que saluer la performance. Que l'on aime ou pas, c'est assurément un récit qui ne laisse pas indifférent.



Défi Lecture 2017, catégorie 62 : un livre dont le titre et la couverture sont drôles.
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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Taravana

Taravana est un recueil de nouvelles toutes aussi différentes les unes que les autres. Je dois avouer ne pas m'être prise au jeu. En effet, je ne trouve pas toutes les nouvelles de qualité égale. Certaines sont bien ficelées et plutôt émouvantes (même si très courtes) alors que d'autres sont incompréhensibles. C'est bien le problème de la nouvelle : ne pas avoir le temps d'installer les personnages signifie qu'il faut aller droit au but, être incisif et percutant, ce qui n'a pas été le cas lors de ma lecture.

Peut-être est-ce car je n'ai pas l'habitude de lire ce genre à part entière ? Je ne sais pas, mais tout ce que je retiens est que ma lecture a été très décousue : j'ai parfois pris un grand plaisir et ai parfois été circonspecte voire complètement désorientée.
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Taravana

Je n’ai pas été séduite par Taravana. Parlons d’abord des points positifs de ce petit recueil.

Le Golvan a mélangé deux genres qui sont pour moi très opposés : poésie et nouvelles…

Au début, j’ai trouvé intéressant cette poésie en prose car je ne m’y attendais pas.

Le Golvan a enrichi mon vocabulaire en m’apprenant des nouveaux termes et une explication au titre de Taravana. Mais en aucun cas, je n’ai pris du plaisir à lire ces nouvelles sauf la dernière qui pour moi avait du sens et était suffisamment construite pour être agréable.

Les autres étaient trop courtes, pas de fil conducteur sauf en bas de la ceinture…Moi, j’ai été lassée…

Je voulais partir en Polynésie avec un personnage haut en couleur, travesti peut-être mais attachant pas l’explication d’un vibro masseur nippon.

Est-ce que je lirais du Golvan, sincèrement, je pense que non car je n’aime pas trop la poésie en prose…Une préférence pour celle en vers. Puis son style et son sujet prédilection sont tellement éloignés de moi que je n’ai pas éprouvé de plaisir à ma lecture…Dommage !

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Taravana

Taravana, c’est, ainsi que les pêcheurs de nacres et de perles des îles d’Océanie nomment le mal des profondeurs – l’accident de décompression des plongeurs en apnée. Pour s’être trop longuement et fréquemment approché des fonds marins, l’homme affligé de Taravana, Icare aquatique, s’en est retourné les membres raidis, les sens engourdis et l’esprit dément, sénile avant l’âge. Taravana, ce mot sert plus prosaïquement, chez les Polynésiens, à désigner le type un peu dérangé. D’où sa composition : « tara », tomber et « vana », fou. Deux significations également valables, relevant du registre soit technique soit générique, et que nous retrouvons l’une et l’autre présentes – et même conjointes – dans ce livre.



Taravana... ce titre intervient deux fois : d’abord comme désignation d’une nouvelle – et c’est le syndrome brutalement clinique –, mais aussi de l’ensemble du recueil – incitant le lecteur à scruter, dans chacun de ces neuf récits de vie, le grain de folie des personnages, et en eux agissante, l’attraction destructrice de tréfonds intérieurs.



Nicolas Le Golvan nous fait découvrir une galerie contrastée de personnages souvent aux lisières, ayant atteint le point culminant où tout pourrait basculer, et que l’équilibre précaire d’une existence, maintenu coûte que coûte, menace de décomposer irrémédiablement ; – des personnages gorgés de solitude et d’inutilité, ou dont la vie s’est comme figée, et fonctionne à vide ; – qui cherchent à fuir et à s’extirper de ce monde qui les tient si étroitement et qu’ils se sont eux-mêmes construits à l’insu de leur plein gré : carrière professionnelle, attachements amoureux et filiaux, autant de liens qu’ils ont si laborieusement tissés... D’une individualité à l’autre, les points d’usure dans la couture humaine, tels que nous les décrit Le Golvan, varient infiniment, mais nous nous y reconnaissons pourtant : puisqu’ils sont faits de la même pâte que nous.
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Squeeze, n°14 : La roue tourne

Un dernier tour de grande roue pour un couple qui va se séparer… Un homme est intéressé par une annonce bizarre… Un plombier musicien connait le succès sur le tard… Lolita, 12 ans, en a assez de vivre dans sa famille d’accueil… Un débile mental provoque un carnage dans un supermarché… Un autre se livre à une séance de masturbation qui finit mal… Dans un café, une étudiante attend l’heure de son cours de philo… En répétant le rôle de Marc-Antoine, un acteur fait une importante découverte… Un homme assiste impuissant aux derniers instants de sa mère…

« La roue tourne » est un recueil de onze nouvelles proposées par la revue Squeeze. Comme toujours dans ce genre de production, le moyen côtoie le médiocre et l’excellent l’insignifiant. On ne trouve pas plus d’unité de ton que de thème commun. Quelques textes donnent l’impression de remplissage, d’écriture au fil de la plume. L’indulgence veut qu’on jette un voile pudique sur ceux-là ! En revanche, trois textes méritent amplement le détour : ceux de Raginel, Philippe Azar et Marianne Desrosiers. Une nouvelle dépasse toutes les autres autant pour son style de grande qualité que pour son originalité. Il s’agit de « Tête morte » de Christophe Siebert, un petit bijou d’horreur cauchemardesque et de fantastique du quotidien. À ne pas manquer d’autant plus que cet ouvrage est en libre accès !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Luminol's band

Luminol's Band, un roman un peu particulier. L'auteur a un humour certain et il nous offre une histoire rocambolesque.



Le meurtre est atypique puisque le corps est cuisiné et conditionné dans des boites de conserve. De plus, il est retrouvé dans le coffre d'une voiture de flic. D'ailleurs, ce flic n'est autre que le coéquipier de celui qui doit mener l'enquête ! Farfelus n'est-ce pas !



Le climat de ce roman est lourd. Il fait une chaleur de tous les diables, pas un petit souffle de vent pour alléger l’atmosphère. Mais en plus, nos personnages sont gros, essoufflés, patauds. On manque de souffle avec eux. On a du mal à monter les étages. On sue à grosses gouttes.

J'ai senti une oppression qui m'a gêné, mais volontaire par l'auteur ! Enfin, je l'espère !



On y parle bouffe, sexe. Notre flic est un chaud lapin...Et sa surcharge pondérale ne lui pose aucun problème de sex-appeal ! Ce dernier va se retrouver impliqué bien malgré lui dans cette sombre affaire.

Tout est cocasse mais je me demande pourquoi le nom des personnages sont si "bizarre", on imagine que ce sont des pseudos, mais rien ne nous le garantit..Le problème c'est que cela ne m'a pas permis de m'attacher à cette histoire du coup 😔



La plume de l'auteur est soutenue, voire incisive par moment ! J'ai aimé les références aux nombreux auteurs classiques. Et malgré le peu de pages de ce roman, j'ai trouvé son écriture "dense" .



Un roman qui ne conviendra pas à tous ! Mais à des lecteurs avertis, férus de littérature classique et polars ! pour ma part, je suis assez mitigée !


Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Reste l'été

Un livre dans lequel le héros vit une crise au moment de son anniversaire et du passage à la quarantaine. Ceci va le conduire à une introspection, à une remise à plat de son existence et de ses sentiments.

Livre bien écrit, que j'ai lu avec une certaine distance, et un léger malaise, m'interrogeant sur la fragilité d'un couple et des sentiments.
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Luminol's band

Je suis un peu mitigée à la fin de ma lecture. Il y a un humour bien particulier mais qui m'a quand même arraché quelques sourires ou petits bruits de souris. L'histoire est plutôt assez cocasse et hors normes, mais on se demande où cela va bien nous mener, car mettre une personne en boîte (sans jeux de mots) il fallait y penser.



La plume de l'auteur est très soutenue avec beaucoup de référence littéraire, j'ai beaucoup apprécié les clins d’œil à de nombreux auteurs ou comédiens.



Des personnages sans prénoms, enfin presque, je crois que sur le grands nombres de personnages que j'ai pu croiser seulement trois ont un prénom. Les autres seront nommés par des surnoms loufoques et c'est bien l'état d'esprit de tout ces personnages, elles sont loufoques, uniques. Un parler potache, cru à la limite du vulgaire parfois.



Des personnages où l'auteur nous fait comprendre qu'ils ont une surcharge pondérale, presque tous, c'est presque hallucinant. Ce côté pondéral, on le retrouve pour tout, dans le phrasé, les actions, l'humour, la vulgarité....



Dans ce thriller, pas de scènes spectaculaires, pas de bains de sang, pas d'enquête approfondie. Mais alors, pourquoi ce roman?! Et bien, je pense que l'auteur voulait faire quelques chose de différent, de marquant et le paris est réussi. Je ne dirais pas que c'est un coup de coeur car loin de là, j'ai eu du mal avec cette masse de vulgarité, mais j'ai pris plaisir à parcourir ces 116 pages.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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Taravana

Où l'on croisera un travelo sur l'île de Pâques, un ramasseur de fossiles d'oursin en bord de Loire, une employée de station-service, un conseiller en sextoys... neuf nouvelles, neuf archipels avec leur lot de solitude, ses postures et ses impostures. Attention , écriture à échardes : lisez gantés. (Dave)
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