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Critiques de Nicolas Petrimaux (244)
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Pour ceux et celles qui aiment les bédés qui ne manquent pas d’action, d’humour, qui sont totalement barrées en plus d’être supercool, celle où il faut flinguer Ramirez est parfaite pour subvenir à leur bonheur littéraire.



Mais qui est ce Ramirez, au fait ? C’est LE meilleur employé du S.A.V de Robotop (Arizona), une société spécialisée en aspirateurs pour les ménagères de moins de 50 ans.



Il est muet, discret et souffre-douleur de son chef, sorte de petit dictateur beuglant sur tout le monde, sauf sur le directeur, bien entendu.



Problème : un cartel mexicain veut sa tête car il leur a joué un coup de "tepu" il y a quelques années.



Est-il bien celui qu’il dit qu’il est ? Enfin, non, il ne peut pas le dire, il est muet, mais bon, on s’comprend ! A-t-il une double vie ou est-il victime d’une énormissime erreur sur la personne ? Si oui, il ne peut même pas leur crier "Ce n’est pas moi !".



Cette bédé se déroule dans les années 80 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est jubilatoire !



Entre les dialogues drôles, bien écrits, avec un petit air d’Audiard, le scénario qui ne nous laisse que peu de répit, les situations cocasses, les coïncidences malheureuses, les dessins aux couleurs chaudes et le récit entrecoupé de pubs ringardent de cette époque, comme elles pouvaient l’être, sans oublier la Une du Falcon City Today, journal de la ville, qui ne se prive pas pour annoncer à ses lecteurs qu’aucune info n’est vérifiée ou recoupée, moi, je me suis marrée comme une baleine !



Sorte de road-movie où l’on peut croiser un moustachu en chemise hawaïenne, dans sa Ferrari rouge clinquante, en communication avec un dénommé Higgins, des filles façon Thelma & Louise, des flics aux lunettes de soleil (même quand il n’y en a pas), aux méthodes borderlines, le tout épicé avec du Miami Vice, de l’Arme Fatale, à la sauce Tarantino, cette bédé se déguste avec un sourire béat affiché tant elle est bourrée de références à ces années 80 et tant elle est une bouffée d’air frais.



Les personnages sont bien campés, le casting est parfait, le mystère est bien présent, le suspense aussi, surtout à la fin, avec un cliffhanger de fou qui donne envie de courir acheter la suite (merde, il est trop tard, c’est fermé !). Il y a de l’humour, le tout est décalé, un peu fou, mais totalement assumé.



Un premier tome qui détonne, qui explose et qui ravira tous ceux et celles qui aiment les bédés qui sortent de l’ordinaire ! Moi, je suis conquise et je vais aller acheter la suite dès que je pourrai.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Whaou ça décoiffe, c'est le moins qu'on puise dire ! J'ai voulu le lire après l'avoir vu en coup de cœur dans le challenge BD et je ne regrette pas ! Déjà j'adore l'ambiance graphique, c'est coloré, détaillé et j'aime beaucoup les petites pages publicitaires. La mise en page permet que ce ne soit pas redondant. Ensuite les deux histoires qui se mêlent c'est assez explosif ! Celle de Ramirez, employé modèle d'une grande entreprise d'électroménager ( cette blague avec l'aspirateur qui fascine tout le monde.... ) mais qui semblerait être le pire des tueurs et celle de deux filles gangsters que tout amusent. ça part un peu dans tout les sens, tout en étant bien maitrisé, oui c'est étrange mais c'est l'impression que j'ai eu, un peu comme un Tarantino. Du coup on se laisse surprendre et surtout on en redemande ! Vite la suite !

Challenge BD 2021
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Jacques Ramirez est désormais recherché par ma police comme potentiel acteur dans l'explosion de la robotop. Et sa fuite avec deux braqueuses de banque n'aide pas à croire à sa pourtant innocence.



Entre le thriller déjanté et de road trip endiablé, ce tome 2 dépote un max. Ca se bastonne à chaque page, à grand coup de flingues et de grosses voitures. C'est un peu du n'importe quoi, un poil trop dosé en testostérone, et la finesse n'est pas vraiment au rendez-vous et pourtant... pourtant qu'est-ce qu'on passe un bon moment.

De situations rocambolesques en manque de chance, ce pauvre jacquot s'en prend plein la tronche. Malgré la violence permanente et les morts en série, il y a beaucoup humour.

Dessin dynamique et expressif avec un découpage nerveux et très cinématographique.
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Encore plus de pages (que l'Acte 1), pour encore plus de délires !



Ramirez est en cavale, auprès de deux charmantes "bad girls".

Les flics et le cartel Mexicain à ses trousses n'ont qu'à bien se tenir, car il y tient, à son Vacuumizer 2000, et à son concert rock...

Faudrait pas lui gâcher son week-end en se mettant en travers de sa route, sinon il risque d'y avoir des gros durs sur le carreau !



Gros délire de l'auteur, grosses réjouissances pour les lecteurs.

On retrouve avec grand plaisir notre aimable Ramirez, lui qui n'a rien demandé à personne, mais devient malgré tout le centre d'attention de toute l'Amérique.

Ce serait mérité, tant il est attachant notre employé modèle, si ce n'était pour de mauvaises raisons, vu que tout le monde voit en lui l'As des criminels.



On se demande bien pourquoi...

Parmi ses exploits, hold-up, course poursuite, règlements de compte, cadavres, explosions, et j'en passe. Son lot quotidien...



Un album déjanté, rythmé et passionnant du début à la fin.

Du grand art de la part de Petrimaux, lui qui continue à nous servir ses originales intros sous forme de pubs. Et petite nouveauté ici, il nous gratifie de minuscules tronches en haut des bulles, bien pratiques lorsqu'il s'agit de ses superbes cases panoramiques.

On se demande comment personne n'y avait pensé avant.



Du tout bon, donc, et j'ai l'impression que l'on est pas au bout de nos surprises ! C'est moi, où Ramirez a encore un beau petit paquet de secrets à nous faire découvrir ?

(plus d'avis sur PP)
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Le problème de ce truc, c'est qu'on me l'a vendu comme un OVNI. On m'a dit ouah ouah ouah tu vas voir, c'est magnifique, c'est exceptionnel, c'est jouissif.

Et de fait, c'est beau et c'est une sacrée performance, plus encore quand on sait que c'est le fait d'un seul gars et que c'est son premier. Quelque chose comme 140 pages quand même, et y a une suite (déjà sortie, d'ailleurs).

C'est osé, aussi. le personnage principal est muet ! Ouais, rien que ça... fallait oser, quand même. Il a pas choisi la facilité, le gars.

Évidemment, les gangsters et les flics qui lui courent après et les deux fugitives à la Thelma et Louise qui le côtoient vont compenser ses silences pesants.

Mais comme souvent, quand on en attend beaucoup, on est déçu, et ça n'a pas dérogé : j'ai été un peu déçu.

D'abord, on m'avait dit que c'était un bijou d'humour et j'avoue n'avoir guère ri. L'intrigue est bien mystérieuse et laisse l'énigme entière pour savoir qui est vraiment ce fameux Ramirez. Un tueur ou un réparateur d'électro-ménager ? A-t-il un homonyme avec lequel on le confond ? Il faut supposer qu'on en saura plus au prochain épisode, mais malgré tout le talent de l'auteur pour le dessin, malgré le dynamisme de l'action, malgré les clins d’œil aux années 80 et à la Super 5 five, ma première bagnole, je dois reconnaître que je ne brûle pas tant que ça de connaître la suite, ce qui fait de cette lecture un demi-échec, malgré ses qualités certaines.

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Ouuaais, ce tome 2 est aussi une petite révolution - bon, on est quand même loin de celle des 80s qui a rowenté la vie de la ménagère - mais c'est du lourd. La petite escapade du T1 vire en une drôlissime cavale dans cet opus. On trace encore et toujours dans l'Arizona sur la route poussièreuse de la folie ménagère de Ramirez. Une folie frénétique qui se transforme en folie meurtrière sur un rythme rockfolk de tous les diables et dans un décor aux couleurs thermo-réactives à couper le souffle de cette BD puissance V8.

Il faut flinguer Ramirez, ce n'est pas qu'une BD qui tourne en dérision l'univers dans lequel ont grandi les gamins des 80s, c'est du cinoch avec des bandes annonces excellentes, du son avec une BOL sympa, de la culture pub avec des détournements fendards, de la soupe opéra de bon goût, et que dire du Love Center débordant d'amour.

Ouuaais Cultissime.
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2



Deuxième opus et le scénario s'écroule, en une course poursuite sans surprise ou presque, semant cadavre après cadavre, dans un déchaînement de violence et de destruction. Plus d'effet de nouveauté non plus. Du coup les clichés qu'on avait pardonné au premier, apparaissent plus voyant et moins excusables.

Meme si un bout de nouvelle intrigue semble pointer, ce sera pour un opus 3... donc grosse déception, malgré un dessin et des couleurs toujours au top.



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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Toujours aussi beau, drôle et rythmé !

La poursuite infernale de ce pauvre Ramirez continue avec pas mal de violence trash , Tarentinesque, et jubilatoire… je ne sais pas comment va se terminer cette histoire mais j’ai hâte de lire la suite (et fin?) de cet ovni de la BD
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Disruptif! C’est la bd du monde d’après , on passe au deuxième millénaire ! Enfin une toute nouvelle façon de faire de la bd!

On a à l’impression que le dessin est filmé! C’est super dynamique !

Pour le reste : super histoire , humour décapant , 4ieme degré ....

Une vraie réussite rafraîchissante : j’ai rajeuni de 10 ans !
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Le rythme est toujours aussi intense avec ce tome 2 ! Pas le temps de lambiner pour Jacques et les filles qui sont poursuivis par la police et par les mexicains ! Et ça va vite, très vite....On a vraiment l'impression de voir un film se dérouler sous nos yeux. On en a apprend plus sur ce fameux Ramirez grâce à des flashbacks. J'aime de plus en plus Jacques maintenant que j'arrive à le cerner. Le pauvre se retrouve au milieu du désert, des explosions, des trahisons, éclaboussé de sang sans avoir rien demandé ! C'est un tome une fois de plus spectaculaire, qui en met plein les yeux, il me manque qu'une bande à la Tarantino pour compléter l'ambiance ! Je recommande vivement pour les amateurs du genre.

Challenge BD 2021

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

On poursuit l'aventure de Ramirez, dans son road movie, avec une Tarantino touch ! ON se régale de lire ce genre de BD. C'est a la fois frais et unique dans son style, le dessin est ouf, on dirais vraiment un sreenplay de film. Allez'y les yeux fermés, enfin pensez à les ouvrir quand même ^^
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

C'est une BD qui vaut tellement le coup d'être lue ! C'est passionnant et réellement trépidant qu'on n'arrête qu'en atteignant la dernière page. Je l'ai lue comme on regarde un film d'action. Le format m'a fait penser à du comics US et les pages simples ou doubles de "pubs" sont minutieusement illustrées et très détaillées. Génial et à absolument suivre ! L'histoire est humoristique et décalée. Malgré qu'on puisse soupçonner Ramirez d'être un ancien tueur à gages, il subit un concours de circonstances incroyables qui le rend "victime" d'une chasse à l'homme mexicaine comme policière !
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

JU-BI-LA-TOI-RE ! C'est ce qui me vient à l'esprit après avoir tourné la dernière page de cette BD. Ramirez alias monsieur tout le monde, au SAV chez Robotop, muet, va être pris dans un engrenage, bien malgré lui. Il serait, selon certains, un tueur à gage, recherché par le cartel mexicain.

Il va s'en suivre une traque à l'homme, des poursuites infernales entre les gangs et la police. Sans oublier Dakota Smith & Chelsea Tyler, qui n'ont rien à voir avec Ramirez, mais dont les routes vont se croiser. Sans compter sur l'inspecteur de police qui va avoir bien du fil à retordre et qui va, par moment, ne plus savoir où donner de la tête, lorsque tout s'enchaîne. Je vous l'ai dit : jubilatoire !

Alors, qui est en réalité Ramirez : un bouc émissaire, un simple sosie ou un vrai tueur ?

C'est la BD du moment.

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Notre réparateur d'aspirateur Jacques Ramirez est enfin de retour pour un second tome survitaminé et dynamique. Il faut dire que la rock star du service après-vente de Robotop nous avait un peu manqué. Pour autant, n'oublions pas le titre : il faut le flinguer !



Personnellement, j'aime bien ce personnage muet assez sympathique qui me fait penser au défunt chanteur John Scatman dont d'ailleurs j'avais acheté son unique album (ski-ba-bop-ba-dop-bop). Je m'attends toujours à ce qu'il prononce des mots mais non, il reste sans parole ce qui constitue en soi une vraie prouesse notamment pour le déroulé de ce récit. le dessin nous permet de faire ressentir toutes les émotions notamment quand il retrouve son père qui veille sur lui.



Le sang va encore couler et cela sera parfois assez triste de perdre notamment un personnage auquel on commençait à s'attacher. Il faut dire que ces tueurs du cartel ne font pas dans la dentelle. On arrive aussi à percevoir un peu plus d'éléments du passé pour comprendre les enjeux de l'intrigue présente.



J'ai adoré toutes ces trouvailles qui renvoi aux années 80 avec ces clins d'oeil à Madonna par exemple ou à ces acteurs de film d'action totalement débiles qui ne savait aligner deux mots intelligents lors d'interview.



Le premier tome avait été un franc-succès révélant le talent d'un nouveau venu dans le monde de la bande dessinée à savoir Nicolas Petrimaux. Ce second volet était assez attendu au tournant. On se situe dans la continuité avec une parfaite maîtrise du récit, du dessin, des plans de cadrage et de ces articles et photos publicitaires qui ponctuent habilement les différents chapitres. Et puis, beaucoup d'adrénaline. C'est un pur bonheur !



Petit conseil : ignorez les commentaires "des critiques du dimanche" dont la sempiternelle frustration est le moteur et n'hésitez pas si vous souhaitez passer un agréable moment devant cette délicieuse BD.



Il ne reste plus qu'un dernier tome. On l'attend déjà avec impatience.
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Un must de la BD : Jacques Ramirez paisible employé du SAV d'un magasin d'aspirateur est pris pour un tueur à gages au service d'un cartel mexicain. Sauf que si lui n'est pas un tueur (c'est son père, qui surgit des coffres de voiture comme un petit diablotin), il a quand même beaucoup de secrets : dont une femme, batteuse dans un groupe de rock et...d'autres choses que l'on découvre dans ce tome 2 tout aussi azimuté que le précédent. Ca dégomme à tout va! Mieux vaut ne pas s'attacher trop aux personnages, car leur tendance a être assassiné est fortement important...Sauf pour Jacques, pour le moment!

Alors entre l'histoire, déjantée, et les encarts publicitaires (plus nombreux cette fois ci) savoureux, on a droità un grand moment de BD.

C'est à peine si la personnalité de Jacques est déflorée...

A suivre.
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Incroyable dessin, couleurs extraordinaires servis par un scénario particulièrement retors, ce livre est une véritable œuvre d'art.

L'intrigue à tiroirs n'est pas très originale et les rebondissements et les connexions entre les personnages laissent voir clairement la suite, mais les personnages bien caractérisés sont faciles à suivre, et l'action ne faiblit jamais.

Aux situations loufoques, s'intercalent des présentations d'objets ou de voitures moitié réalistes, moitié délire !!

Le tout est un plaisir à lire ... et à relire en attendant la suite.

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

La suite est aussi géniale que le premier tome. Une histoire haute en couleurs, des personnages drôles et cinglants, et surtout, des aspirateurs ! Tout comme je conseillais chaleureusement le premier bouquin, je vous conseille la suite. Mais je ne me fais pas d'illusion, si vous êtes ici c'est que vous avez déjà lu le tome 1 et je n'ai donc pas besoin de vous convaincre. Tout petit conseil, il y a une chanson à la fin, que vous pouvez trouver sur YouTube, je pense que ça doit être très sympa de l'écouter tout en lisant, pour l'ambiance. Profitez bien !
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Depuis le temps que je l'attendais... il est arrivé à la médiathèque et hop, il est chez moi, même pas équipé... brut sorti de la librairie, juste avec le coup de tampon derrière la couverture et sa côte.

Je n'ai même pas pris le temps de relire le premier, mais c'est pas grave, il suffit de se laisser bercer par cet univers totalement déjanté, et tourner les pages où tout est à lire, même les pubs pour voiture.

Comme le premier opus, c'est un bonheur.

C'est totalement abracadabrant, mais petit à petit je commence à comprendre qui est Ramirez. Et il me tarde l'acte 3
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Il ne faut pas le soldat Ryan, non, il faut flinguer Ramirez... Qui ? Un caïd du trafic de drogue ? Une sorte de révolutionnaire sud américain ? Non, un homme lambda, un muet, employé modèle d'une marque d'électroménager de l'Arizona... le problème est qu'on l'a confondu avec un redoutable tueur. Résultat : des membres d'un cartel mexicain (pas vraiment des comiques...) sont lancés à ses trousses, bien décidés à régler son compte à notre frère Jacques... Ramirez quoi, Jacques Ramirez, faites un effort pour suivre !



Un premier tome branché sur 100 000 volts, où ça explose dans tous les sens ! de l'action, de l'humour, de biens jolies filles dignes de Thelma et Louise... et des pubs magnifiquement rétros qui se glissent négligemment au milieu du récit, fallait oser ! Cette ouverture est absolument jubilatoire. Seul bémol : une fin un peu abrupte qui nous laisse légèrement sur notre faim... vivement la suite !



Ps : merci Véro pour m'avoir prêté cette BD !
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Brume

L’avantage d’être dans un réseau de médiathèques, c’est que des nouveaux titres arrivent régulièrement : on s’échange certains documents entre bibliothèques… Or, alors que je devais rendre la bande dessinée « Brume », je me suis permis de la lire vite fait pendant ma pause… Il y avait un panda roux sur la couverture, alors il ne m’en fallait pas plus pour me convaincre ! De plus, elle était « classée jeunesse » et abordait la thématique de l’environnement, donc j’ai pensé que je passerais un super moment… mais non, pas plus que ça. Déjà, il faudra que je signale à mes collègues que ce n’est pas du tout pour les enfants (à la limite, pour des ados, cela passerait), car certains messages sont compréhensibles uniquement par des adultes, l’humour noir n’est pas forcément compris de tous et, bien qu’elle soit jolie, la petite BD « Dans tes ramures » met en scène une petite dame nue dont on voit toute l’anatomie sous tous les angles (seins, fesses, clitoris et vulve)… Alors quand je pense que plusieurs jeunes enfants ont emprunté cette BD, je me pose des questions et me dis que j’aurais peut-être dû lire l’ouvrage avant… Bref, vous pouvez imaginer dans quel état j’étais en repensant à cette lecture…



Outre ce détail qui me donne encore des sueurs froides, je trouve l’idée de recueil d’histoires autour de la thématique de l’environnement très intéressant. Une trentaine d’auteurs se sont pris au jeu et ont proposé quasiment vingt récits dans un style et une ambiance différents avec toujours un message important lié à la nature. Parmi les histoires proposées, on est souvent dans des mondes post-apocalyptiques où la faune et la flore ont été touchées voire anéantie. Notre monde n’existe plus et les personnages se ressassent des souvenirs d’antan en se disant qu’ils auraient dû réagir… Il y a également des récits sans dialogues comme « Ce qu’on mange » dont le message est très fort ou encore des univers où les robots sont très présents.



Mes nouvelles favorites sont peu nombreuses cependant, elles m’ont marquée. Il y a « Arche » qui m’a fait songer au roman/film « Les animaux fantastiques » : l’humanité a été anéantie et seules quelques espèces ont été sauvées puis placées dans des salles pour les protéger et les laisser vivre en paix. Un grand-père et sa petite fille habitent dedans et vivent en harmonie avec ces animaux… Mais ils ont tout perdu et ne pourront jamais revivre comme autrefois sur Terre… Les dessins sont superbes et on sent bien la douleur qu’éprouvent les protagonistes. J’ai également aimé « Mommy ? Daddy ? » où le graphisme sombre et gothique m’a envoutée. « Jugement premier » est tout simplement original : un bûcheron est jugé par des arbres dignes des Ents du « Seigneur des anneaux ». Une fois encore, le message est très fort et, pour une fois, le scénario se finit de façon positive où l’espoir est permis. Enfin, dernière nouvelle marquante : « Floraison » dont l’idée de fleur comme partie du corps m’a beaucoup plu. Les autres petites bandes dessinées sont plus ou moins sympathiques. J’ai trouvé certains messages plus clairs et percutants que d’autres… Mais comme on dit, c’est une question de goût… Ma plus grosse déception a été « Meat Coke » dont le graphisme ne m’a pas du tout plu. C’est trop fouillis, psychédélique et écrit très petit… J’ai vraiment eu du mal à la lire…



Dans l’ensemble, j’aime l’idée générale de la BD qui laisse plusieurs auteurs et dessinateurs s’exprimer sur la thématique de l’environnement néanmoins, j’ai eu peu d’œuvres qui m’ont plu sur les vingt récits… Par ailleurs, j’aurais souhaité voir plus de pages pour certaines de mes BD favorites. Je me répète, mais je ne suis vraiment pas fan du format « nouvelles ». C’est parfois trop court… Bref, un ouvrage avec de beaux messages partant d’une chouette initiative, mais qui n’aura pas su entièrement me convaincre…


Lien : https://lespagesquitournent...
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