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Critiques de Nicolas Petrimaux (244)
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Il faut flinguer la morosité. Il faut lire Ramirez. Parce qu’on a tous envie de tuer quelqu’un en ce moment, parce qu’on a besoin de couleurs dans la vie, parce qu’on ne peut plus aller au cinéma voir un film de Tarantino, parce que tout ça, ça fait ch***.

Pourtant à la base la morosité c’est ma came, je ne lis quasiment que des histoires dramatiques. Mais là, grâce au challenge BD de Babelio et sa déferlante de coups de cœurs sur cette série, je l’ai prise les yeux fermés (mais je les ai bien ouverts pour lire, Ha Ha !). Et quel kif ! Un quiproquo bien amené et bien entretenu jusqu’à la dernière page, des dialogues cocasses gentiment moqueurs, un anti-héros parfait. Nicolas Petrimaux nous fait une parodie brillante et très aboutie des films d’action des années 80. On y est, on y croit.

(Psst… Je vous spoile un peu : le tome 2 est encore meilleur, plus drôle, plus déjanté.)
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Aussitôt que l’Acte 2 d’Il faut flinguer Ramirez est arrivé dans les bacs, je l’ai lu. Je ne pouvait manquer l’occasion. Nicolas Petrimaux, cette fois est un peu moins dans le mystère que dans l’action. Ça défouraille sans limite. Le scénario nous amène sur des zones que j’avais pas vu venir. C’est hors norme et c’est aussi pour ça que cette série est si savoureuse. L’auteur se lâche et la référence à Quentin Tarantino n’est clairement pas volé.



Puis, il y a ses planches dont j’adore le trait et les couleurs. Nicolas Petrimaux nous immerge dans une ambiance pop et colorée, très californienne. Les personnages sont exquis et caricaturaux et cette BD se dévore comme un bon film. Et ce qu’il y a de bien, c’est qu’il y aura un Acte 3, à Il faut flinguer Ramirez, probablement le dernier.

La chronique des 2 tomes sur le blog
Lien : http://livrepoche.fr/il-faut..
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Une bande dessinée hommage bourrée de références aux films et séries américaines des années 80. Les auteurs saupoudrent aussi, ça et là, de parfaits pastiches de publicité et critiques de la course à la consommation.

En première lecture on retient aussi l'action menée tambour battant sur un rythme toujours plus hystérique. Le tout servi par un dessin précis et nerveux.

Attention : ceci n'est pas un one shot. Il faudra donc attendre le prochain tome pour connaître la suite de l'histoire.

Impatient de lire cette suite.
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Jacques Ramirez est une pointure dans son domaine : la réparation d’aspirateur. Rapide et efficace, il est très apprécié de la plupart de ses collègues de la société d’appareils électroménagers, Robotop à Falcon City, dans l’Arizona. En 1987, deux malfrats Mexicain font 800 Miles pour venir rapporter au Service Après Vente de Robotop, un mixer encore sous garantie. C’est alors qu’ils aperçoivent par hasard dans les locaux de l’entreprise, notre génial réparateur. Immédiatement, ils pensent reconnaitre, en lui, le légendaire et cruel assassin Mexicain qui avait disparu depuis de nombreuses années après avoir trahi le cartel… Ah oui, un dernier petit détail Jacques est muet…



La double-vie d’un réparateur d’aspirateur / tueur, ce n’est pas forcément ce que l’on s’attend à trouver dans un cartel Mexicain et pourtant, c’est ce que nous propose Nicolas Petrimaux pour sa première réalisation en tant qu’« homme orchestre » puisqu’il est à la fois scénariste, dessinateur et coloriste sur cet album. Le pitch accrocheur donne tout de suite le ton de cette aventure (« Et si derrière la légende du pire assassin mexicain… Se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ? »). De part le nom (« Il faut flinguer Ramirez ») et l’univers un peu déjanté, on ne peut s’empêcher de penser aux films de Robert Rodriguez ou de Quentin Tarantino. Mais on pourrait aussi citer le producteur Jerry Bruckheimer et ses films bourrés d’actions et d’explosions dans tous les coins, comme source d’inspiration.



Avec sa moustache et sa coupe afro, notre héros attire d’emblée la sympathie du lecteur. Les autres personnages quant à eux sont également attachants. Le shérif a vraiment l’air à côté de ses pompes et « les méchants » bien que cruels sont tout de même cool. Les 3 premiers chapitres de l’acte 1 portent des noms évocateurs et quelque peu caricaturaux : « Muet comme une tombe », « Doux comme un agneau » et « Blanc comme neige ». Ils semblent caractériser notre héros, Jacques Ramirez. Mais est-ce véritablement le cas ? Seule la fin de ce tome pourra nous éclairer sur ce sujet…



Nicolas Petrimaux réalise une œuvre hybride qui oscille entre style Franco-Belge et style Comics. On retrouve les traits semi-réalistes de la BD européenne ainsi que le découpage des cases et des planches à l’américaine avec une manière quasi cinématographique. Le coup de crayon est efficace, les couleurs sont lumineuses et gorgées de soleil. Les décors sont hollywoodiens et les scènes d’actions en cinémascope. Bref vous l’aurez compris, j’ai été conquis.



Je pense que je relirai avec joie cette BD dans quelques semaines et que j’y découvrirai certainement d’autres petits clins d’œil à la pop culture des années 80s’. L’album en est rempli comme par exemple le moustachu à chemise hawaïenne au téléphone avec son ami Higgins rappelant un certain « Magnum », le duo de braqueuses façon « Thelma et Louise » ou encore les fausses pubs vintages, un peu caricaturales à la Verhoeven (dans son robocop). Mais ce sont aussi des références plus actuelles comme le dessin d’enfant de ramon qui m’a fait penser à un portrait robot de Heisenberg dans Breaking Bad ou des références tirés du monde du jeux vidéo dont l’auteur est issu.



Avec un pitch super original, un récit plein d’humour, des dialogues ciselés, des cases et des planches à couper le souffle et un marketing au top, cette première bande-dessinée en solo de Nicolas Petrimaux est vraiment l’une des sorties les plus réussies de cette année.
Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Un premier tome qui a sacrément la pèche !



Ca va vite, ca va fort et on se régale des dessins qui sont impressionnants. De plus, l'auteur nous laisse un doute sur la vraie personnalité de Ramirez, et cela donne envie d'aller plus loin dans l'histoire, pour savoir s'il n'est qu'un réparateur d'aspirateur...



La suite au prochain épisode !
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Arrivé bien après la grosse vague des critiques positives sur cette série, je me suis enfin penché sur cette Bd aussi bien notée et qui a défrayé tout les chroniqueurs de l'époque.

Et franchement, je suis totalement conquis !



La BD est un pur délire jouissif, autant graphiquement que scénaristiquement. Pleinement ancré dans la référence aux années 70, jouant sur les décors et les pages de pubs/journaux intégré à l'intérieur (et bourrés de détails à la con qui m'ont fait éclater de rire), c'est un film aux allures de block-buster de qualité. Sans vraiment prendre le temps de se poser, il nous fait explorer moultes situations qui sont à la fois des critiques de la marchandisation constante, du monde de l'entreprise, du poids des familles même, dénonçant au détour d'une page le sexisme et la sexualisation des stars. C'est disséminé de façon simple mais efficace dans le récit.



Mais ce qui reste, c'est le scénario qui passe à toute vitesse sur les détails qui me bloquent habituellement : la crédibilité est inintéressante, on est là pour s'éclater ! Et j'adore cette sensation de se laisser porter dans une histoire absurde à base de réparateur d'aspirateur et de tueur à gage. C'est aussi une superbe série d'action, qui ne faiblit jamais. J'ai adoré le déroulé, l'humour qui s'invite en permanence à base de répliques choc, de situations absurdes et de plans badass (mais avec un aspirateur). C'est le genre de série que j'adore avoir rien que pour la relire ! Et je ne parle pas du plaisir virtuel au niveau des dessins. Les pages sont explosives dans tout les sens du terme, avec en plus l'idée géniale des fausses pubs complètement dans l'air de cette époque (ça m'évoque les vieux magazines Géo qui trainaient chez mes grands-parents).

Bref, une excellente BD dont j'attends avec impatience la fin de la série ! J'ai adoré, j'en redemande !
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Arrivé bien après la grosse vague des critiques positives sur cette série, je me suis enfin penché sur cette Bd aussi bien notée et qui a défrayé tout les chroniqueurs de l'époque.

Et franchement, je suis totalement conquis !



La BD est un pur délire jouissif, autant graphiquement que scénaristiquement. Pleinement ancré dans la référence aux années 70, jouant sur les décors et les pages de pubs/journaux intégré à l'intérieur (et bourrés de détails à la con qui m'ont fait éclater de rire), c'est un film aux allures de block-buster de qualité. Sans vraiment prendre le temps de se poser, il nous fait explorer moultes situations qui sont à la fois des critiques de la marchandisation constante, du monde de l'entreprise, du poids des familles même, dénonçant au détour d'une page le sexisme et la sexualisation des stars. C'est disséminé de façon simple mais efficace dans le récit.



Mais ce qui reste, c'est le scénario qui passe à toute vitesse sur les détails qui me bloquent habituellement : la crédibilité est inintéressante, on est là pour s'éclater ! Et j'adore cette sensation de se laisser porter dans une histoire absurde à base de réparateur d'aspirateur et de tueur à gage. C'est aussi une superbe série d'action, qui ne faiblit jamais. J'ai adoré le déroulé, l'humour qui s'invite en permanence à base de répliques choc, de situations absurdes et de plans badass (mais avec un aspirateur). C'est le genre de série que j'adore avoir rien que pour la relire ! Et je ne parle pas du plaisir virtuel au niveau des dessins. Les pages sont explosives dans tout les sens du terme, avec en plus l'idée géniale des fausses pubs complètement dans l'air de cette époque (ça m'évoque les vieux magazines Géo qui trainaient chez mes grands-parents).

Bref, une excellente BD dont j'attends avec impatience la fin de la série ! J'ai adoré, j'en redemande !
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Ca décoiffe ! Pulp fiction avec une dose de Telma et Louise . Si vous aimez les styles décalés, mais énergiques, vous allez vous régler. La couverture est l'image de tout l'album, le style est carrément cinématographique. Tout y est dialogue, humour, action, dessin. L'objet est beau aussi et très agréable avec son papier un peu glacé. J'ai aimé les intermèdes publicitaires et les bonus comme le résumé de l'acte 1 en vidéo. Une pure gourmandise
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Quelle bande-dessinée! L'auteur nous met en scène une histoire digne de Narcos et Cie.

On suit les malheurs de ce pauvre Ramirez et on comprend assez rapidement qu'il y a un truc pas clair qui se trame derrière tout ça. Le suspens est tel qu'on a envie de tous les lire. Excellent page turner où se mêle action, suspens et humour. Je la recommande chaudement !

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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

J'aime beaucoup la construction de cette BD très rythmée. Le dessin est époustouflant, la colorisation géniale. Des touches supplémentaires sont rajoutées au scénario global avec beaucoup de virtuosité. Des nouveaux personnages font leur apparition, et donnent l'impression d'avoir toujours été là. Le passé de Ramirez, ses talents de guitaristes, débarquent comme un cheveu sur la soupe, déjà bien riche en ingrédients, et cela semble être une évidence, bravo Mr. Pétrimaux. Il manque pour en faire un chef-d'œuvre, à mon goût, une intrigue palpitante, avec mystères et révélations, ici c'est plutôt un road movie déjanté, sans suspens.
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

"Oh yeah !" 🎵

Ramirez se rend-il compte que sur la couverture, il ne joue pas de la guitare mais de l'aspirateur ?

Un deuxième acte dans la continuité du premier : des poursuites en voiture, un enchaînement de parodies comme autant d'affiches sur le parcours des héros mais ces planches humoristiques servent encore mieux l'intrigue principale que dans le premier volet. Un cocktail d'action, d'humour et de violence avec un soupçon de romance. Mais la série doit surtout beaucoup à son personnage principal, l'improbable Jacques Martinez. Le fait qu'il soit muet permet à Nicolas Petrimaux de le rendre très expressif et chacune des mimiques ou des mines désabusées que nous lance Martinez au milieu du bazar ambiant, voire du chaos, contribue pour beaucoup à l'originalité et à l'humour de cette bande dessinée. En plus, le personnage est loin d'avoir livré tous ses secrets et alors qu'il incarne a priori l'antihéros par excellence, il parvient sans souci à aspirer l'attention que l'on pourrait accorder au reste du casting.

Vivement octobre 2021 pour la sortie du tome 3 ! 🍿
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Une suite à la hauteur de son commencement.

C'est avec un grand bonheur que l'on retrouve notre très discret employé, Jacques Ramirez en cavale pour échapper à la police et au cartel qui l'avaient à l'oeil dans le premier tome.

Mais cette fois-ci, il n'est pas seul accompagnée de Dakota Smith et Chelsea Tyler, ce deuxième tome nous offre une fois encore des illustrations à couper le souffle... et une ambiance décalée où l'objectif premier de Ramirez dans ce grand foutoir reste la participation à son concert de rock.

Une bande dessinée qui vaut le détour !

Hâte de pouvoir lire le tome 3. A suivre.
Lien : https://passionlecture1204.b..
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

C'est du pur, du dur, du rugueux !

Pour les fans de Tarentino, on y trouve son compte. Il serait même étonnant que l'auteur n'ait pas eu "Pulp fiction" dans un coin de la tête, tant les similitudes sont évidentes.

Il faut s'accrocher aux branches pour suivre le rythme effréné de ce second tome, et même si je me suis parfois fait décrocher, le plaisir final est bien présent après une orgie de meurtres, de poursuites et de rebondissements !
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Voilà encore des pages que j’ai tardé à tourner. Pas sûr d’être la cible, un peu effrayé par l’ambiance parodiesque qui semblait se dégager.



J’avais tort évidemment. J’ai pris un plaisir inattendu à suivre cet acte 1 qui file à toute vitesse, qui part dans tous les sens. Graphiquement ça claque.. Quel univers ! Chacun y trouvera des références, des clins d’œil… Et puis bien sûr il y a Ramirez…. Ce personnage qui ne dit rien est plus intéressant que je ne le pensais… Ce n’est pas un coup de cœur, pas encore… peut-être après l’acte 2 que je suis pressé de découvrir !
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Il faut flinguer Ramirez, acte 2

Après un premier acte impressionnant qui a rencontré un grand succès, Nicolas Petrimaux qui avait frappé fort avec "Il faut flinguer Ramirez", nous propose le deuxième acte tant attendus. Un polar à l’humour noir où l’on ne s’ennuie pas un seul instant grâce à un rythme endiablé, et pour cause...l’auteur nous emmène dans un road-movie haletant et sanguinolent particulièrement explosif, allant de rebondissement en rebondissement, on a l'impression de se retrouver dans les films de ces excellents réalisateurs Américain.

Ce second et avant-dernier acte apporte son lot de révélation sur "Ramirez", employé modèle et meilleur vendeur du célèbre aspirateur Robotop. Mais si Ramirez est un personnage très attractif, il ne fait pas bon d'être pris dans son orbite, personne n’est à l’abri à ces cotés, la ou il se trouve ça flingue dans tous les sens.

L’évolution du dessin est significative et les mises en couleurs sont à la hauteur, du grand spectacle, un cran au-dessus du précédent opus. Les pleines pages sont percutantes, les découpages donnent un rythme dynamique. L’humour et l’action, crée une certaine atmosphère, tout comme les publicités parodiques directement liée avec l'histoire.

Au vu de l'évolution l'attente du dernier épisode ne sera pas un problème, car au train ou vont les choses le final risque d'être Atomique...
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Tartine Tarantinesque



Il est certains gimmicks qui reviennent plus régulièrement que des selfies sur Instagram : les références. Obligées les références. Prenez une œuvre chorale, de fantasy, il fait froid, il y a des barbus et Game of Thrones rapplique plus rapidement qu’un vocable d’extrême droite dans la bouche d’un ministre de l’intérieur.



De même, une violence assumée et photogénique, un apparent chaos foutraque qui s’appuie sur une rigueur invisible, des renvois plus ou moins discrets à la pop culture, et la mention de Tarantino est plus véloce qu’une balle Dum Dum dans un corps innocent.



Et vous savez quoi ? Ce n’est pas complètement faux. À la lecture d’Il faut flinguer Ramirez, le parallèle Tarantinesque est inévitable mais s’estompe rapidement : cette BD se suffit amplement à elle-même.



Une œuvre, quelle qu’elle soit, se mesure également aux frissons et bons moments qu’elle procure. À cette aune, Il faut flinguer Ramirez est dans le haut du panier. À vrai dire, elle s’en extirpe et orbite largement au-dessus de l’osier.



Baignant dans des eighties fantasmées, une innocence kitsch, ce premier degré abrutissant avant que le second ne noie tout dans un sous texte cynique et gonflant. Je ne suis guère adepte des années 80, de la musique à un doigt, l’index pianotant le synthé tandis qu’une boite à rythme syncope sourdement (Dépêche Mode, pitié) à l'engouement naïf, typique de l’époque, quasi enfantin, envers la technologie, qui prend ici la forme d’une folie douce autour d’un nouvel modèle d’aspirateur…



Mais les Eighties à travers le prisme de Nicolas Petrimaux, je prends.



Ramirez déborde d’une énergie roborative. Les planches acidulées, le trait clair et punchy mettent en bulle un scénario roublard. Des personnages improbables, des individus immédiatement incarnés se télescopent en une cavalcade jubilatoire. Cette BD est un feu de Bengale qui crépitent de moments de franche hilarité.



Ok... Cet album n’est pas le noir reflet d’une sombre réalité de la nuit d’une humanité en perdition mais qu’est ce qu’on se marre par les Dieux de l’enfer !
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

J’avais repéré ce titre récemment sur les réseaux sociaux, sans trop savoir de quoi il était question. Mon cerveau a fait tilt quand je l’ai croisé à la bibliothèque. Intriguée par la couverture et les couleurs ocre mises en avant, je l’ai vite emprunté. Que ce cache-t-il donc derrière cette couverture ?



Eh bien, il se cache une histoire foutraque digne de Tarantino et bigrement jouissive. Nicolas Petrimaux propose, sous un format rappelant furieusement les comics américains, un récit bourré d’humour et d’action qui se démarque clairement de ce que nous propose le monde de la bande dessinée actuel. Comment imaginer trente secondes que Jacques Ramirez, muet et inoffensif réparateur d’aspirateur, puisse être le tueur à gages sanguinaire le plus redouté ?



Le récit est découpé comme un scénario de film d’action cliché américain: des gros plans sur les visages, de l’action et des grosses armes à feu, de la vitesse (dans une R5 s’il vous plait !), des demoiselles bad ass courtes vêtues, et l’auteur va même jusqu’à nous proposer les interludes publicitaires ! On sent clairement l’influence du travail précédent fait par l’auteur sur des jeux vidéo. Ça donne une patte originale à cet album.



J’ai tellement apprécié l’ambiance que je n’ai même pas cherché à comprendre ce qu’il se passait. Du coup, je me suis laissée cueillir comme une novice sur le twist final et j’aurais bien aimé avoir le tome 2 sous la main pour enchaîner directement. Pour vous rendre compte de l’ambiance, n’hésitez pas à aller sur le site internet créé pour l’occasion : http://www.flinguerramirez.com/
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Si vous aimez Tarantino, Scorsese et passer l'aspirateur : cette bande dessinée est faite pour vous ! Dès qu'on aperçoit la couverture, on comprend que Petrimeaux est un féru de films d'action. Graphiquement, j'ai vraiment accroché : les personnages, les cascades, les fausses publicités, etc. Il faut dire que l'auteur vient de l'animation, il a notamment travaillé sur la licence Dishonored (que je viens de commencer) et participé aux Doggybags du label 619.



Qui est ce Ramirez ? Un simple employé de la Robotop (entreprise d’électroménager), consciencieux, discret et muet. Mais alors, que peuvent bien lui vouloir les membres de ce dangereux cartel ? Pourquoi le prennent-ils pour le pire assassin du Mexique ? Pour le savoir, embarquez dans cet album survitaminé, rempli de mafieux, de tueurs à gages, de pin-up criminelles, d'explosions, de règlements de comptes et de beaucoup d’humour !



Le décalage entre le personnage de Ramirez et sa réputation est très amusant (bien qu'assez prévisible), cela tire à tout va, les scènes d'action s’enchaînent, les personnages sont assez clichés mais il faut plutôt voir tout cela comme un réel hommage de la part d'un amateur. Et c'est très plaisant. Prochain arrêt ? Le tome 2 !



Vous montez à bord ?
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Il faut flinguer Ramirez [Acte 1] de Nicolas Petrimaux fait partie des meilleures bandes-dessinées que j'ai pu lire. C'est une petite bombe ! Un coup de cœur dingue !

Jacques Ramirez mène une petite vie tranquille. Cet homme muet travaille pour une grande entreprise d'aspirateurs. Très serviable et hyper compétent (il peut résoudre les pannes d'aspirateur les plus complexes), il est très apprécié de ses collègues et de ses voisins. Seulement voilà, et si tout ceci n'était qu'une mascarade, une couverture pour cacher son passé de hors-la-loi... En tout cas c'est ce que semblent penser deux hommes appartenant à un puissant cartel qui le croisent par hasard. Pour eux, c'est certain il s'agit de Ramirez, le tueur qui les a trahis il y a plusieurs années...

Cette bande-dessinée aux allures de comics est incroyable. Elle dépote par son histoire autant que par ses couleurs chaudes et explosives. On décolle dès les premières pages et le rythme ne ralentit jamais. Par son dessin, l'auteur parvient à transmettre la dynamique, la vitesse et la brutalité de l'histoire, une histoire extraordinaire avec des rebondissements assez fous.

Il faut flinguer Ramirez est une réussite totale. On est complètement happé par le dessin et par l'intrigue. Je n'avais jamais rien lu de pareil. Une lecture époustouflante que je conseille à 100%!
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Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Le livre se termine par une enquête de satisfaction, j’ai trouvé cela marrant de tourner ma chronique comme telle. Bien évidemment, l’enquête ne concernant pas la BD, j’ai dû y apporter quelques modifications pour que cela corresponde et j’espère que l’auteur me pardonnera.



1/ Bon comment ça va vous ?

Bien, cela va même très bien puisque je viens de terminer cette bd, j’ai adoré !



2/ Comment qualifieriez vous cette bd ?

Satirique, très drôle, avec de nombreuses références culturelles et graphiques. On ne se prend pas au sérieux et cela fait du bien. C’est frais, idéal pour l’été !!



3/ Combien de fois l’avez vous lus ?

Pour le moment une seule fois, mais je pense que je la relirai avant de lire l’acte 2. Donc on peut dire que je la lirais plusieurs fois, c’est sûr !



4/ Vous la recommanderiez ?

Parce que tu crois que je t’ai attendu ??!! C’est déjà fait !!

En plus vu comment elle est belle : c’est un superbe objet livre avec des reliefs.



5/ Si vous aviez une critique à donner sur ce tome ?

Il n’y avait pas l’acte 2 à la fin … c’est une erreur non ?! Où est la suite ???



6/ Quel est le point positif de cet album ?

On ne voit rien arriver, car on ne sait pas à quoi s’attendre avec cette BD, tout est possible, tout peut arriver.

Et comme tu as été gentil, je te mets un 2e point positif : elle dure ! Oui, ici, on n’a pas une bd lue en 20 min top chrono ! Non, on peut prendre le temps de la lire, sans avoir à se dire : “non, mais je m’arrête là sinon je l’aurais déjà finie…”



7/ Un commentaire à faire ?

Arrête de parler et va nous pondre le second acte !!
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