Un nouveau style est né, il faut lui donner un nom. Le "comwesco" peut être... Car après la sortie d'albums tels que Mutafukaz et Puta Madre, par Run chez Label 619, Glénat a bien senti ce nouveau courant influencé par le comics et l'ambiance West Coast, et elle a déniché un petit génie nommé Nicolas PETRIMAUX. Une fois la BD dans les mains, on ne la lâche plus, on tourne les pages colorées et on se dit "ouah!!!, quel film ça ferait !!! Tarentino adorerait les personnages. On se dit aussi "mince" quand est ce que la suite sort, c'est trop génial" !!!
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Tome 1 sur 3.
Ah mais quelle BD ! C'est même bien plus qu'une BD.
Un Breaking Bad version BD avec des mafieux, des règlements de compte, de l'humour, un homme au profil discret qui est en fait un assassin redoutable.
C'est toute la recette d'Il faut flinguer Ramirez, une petite crêpe fajitas remplie d'ingrédients différents, mais qui donnent un goût unique.
Pas étonnant que cette histoire ait eu plusieurs prix.
Il ne manquait plus que le son, un bon gros son bourrin mêlé aux Gipsy Kings pour agrémenter le tout.
Jacques Ramirez est muet. C'est le meilleur employé de sa boîte d'électroménager, et celui qui se fait le plus exploiter par la même occasion. Bah oui, "trop bon, trop con" comme on dit. Et c'est en même temps la cible d'un gros cartel mexicain qui veut l'éliminer par tous les moyens. Ola !
J'ai adoré cette histoire, les dessins et les dialogues remplis d'humour.
Hâte de découvrir le tome 2 pour savoir si notre petit moustachu s'en tirera vivant, ou s'il se fera flinguer salement et que quelqu'un passera un coup d'aspirateur Vacuumizer 2000 sur le lieu du crime.
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Il faut flinguer Ramirez est un ovni dans le monde de la bédé, tout droit sorti des années 1980 pour l'inspiration. Jacques Ramirez est un expert muet de la réparation des aspirateurs au sein du SAV de la société Robotop. Mais ne serait-il pas également un tueur à gage recherché par un cartel mexicain ? Nicolas Petrimaux signe un roman graphique détonnant, drôle et très visuel (à quand l'adaptation par Quentin Tarantino ?)
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Qu'est ce que c'est bon Ramirez !
On aime le mystère qui plane autour de Ramirez (Ramirez on a l'impression de le connaître par cœur mais sans le connaître). Cette sorte de course poursuite haletante où on croit enfin savoir qui il est... (ça se précise dans ce tome 2).
Ramirez c'est beau ! L'ambiance, les dessins, les couleurs, les détails, c'est travaillé et ça a bon goût.
Ramirez c'est drôle, les situations, les dialogues, les publicités qui se font écho dans l'histoire. Si si on rigole.
Ramirez c'est bien lourd mais c'est assez fin ! Une critique assez ouverte de la société moderne et du grand gâchis autour du consumérisme.
Allez allez on lit Il faut flinguer Ramirez parce que c'est déjà suffisant pour vous donner envie.
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J'ai littéralement dévoré cette suite des aventures de Ramirez. J'avais pourtant placé la barre très haute, et les multiples reports de sortie auraient pu me rendre encore plus exigeants, mais Nicolas Petrimaux fait très fort avec ce nouveau tome.
Tous les personnages du tome 1 sont là, on comprend très vite quel sera le rôle de chacun, et on part pour une série d'aventures totalement dingues. De l'action, de l'humour, de l'empathie, des retournement de situation, du suspense, des références aux années 1980 de partout, des apartés toujours aussi bon, un dessin ultra coloré qui nous saute littéralement aux yeux. En plus, on n'en finit pas de s'attacher à Jacques Ramirez avec son air désabusé donnant l'impression de subir constamment.
J'étais ravi de découvrir qu'il y aura un tome 3 à la fin du livre, car pour moi, c'est une réussite totale et le niveau qualitatif entre les deux tomes est resté le même.
Vivement la suite.
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Un bon aviseur doit savoir reconnaître une bonne bd. Il faut savoir faire preuve de discernement pour déceler le meilleur du médiocre. Après, on peut toujours essayer d’atténuer que le mauvais n’est pas aussi mauvais que cela etc… et faire un peu dans la langue de bois afin de préserver les intérêts des auteurs et des éditeurs. Je réserve pour ma part ce langage aux politiciens.
L’auteur que je ne connaissais pas à tout compris à la bande dessinée. Il sait introduire son histoire de manière plus que surprenante. Il sait maintenir un suspens. Il arrive même à nous faire aimer son héros qui ne prononcera pas un seul mot dans toute la bd ce qui est en soi un exploit. Bref, il possède tout les talents car il maîtrise toutes les techniques cinématographiques avec un découpage parfait.
Je suis toujours étonné de voir des auteurs accomplis qui n’ont toujours rien compris au bout de la cinquième bande dessinée qu’ils réalisent et qui sont toujours aux commandes quand on voit ces talents émergés et qui possèdent déjà tout en eux au bout de leur 1ère bd. Là encore, il faut du discernement. Mais que faites-vous les gars ?
Effectivement, si on aime Les 4 As et Bob et Bobette au point d’accorder 4 étoiles (j’aurais pu citer d’autres exemples), on aura sans doute un peu de mal avec cet univers. Et pourtant, c’est bien la reproduction des années 80 des USA non sans malice et humour. J’ai adoré les affiches publicitaires et les manchettes de journaux. C’était un véritable régal. Superbe travail. Que dire de plus ? C'est magistral pour ne pas dire flinguant.
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Rien à redire. Une qualité du dessin remarquable, fourni de nombreux détails, un humour régulièrement présent, efficace et pas vulgaire et une intrigue assez bluffante. Mon coup de coeur de l'année.
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Balèze brosse ou as pirateur ? Aspiro-brosser, c’est mieux !
Dès le préambule, quand l’inspecteur Eddy Vox, dans la salle d’interrogatoire à Falcon City, en Arizona, questionne Henri Jackson, employé de la société Robotop au sujet de son homologue Jacques Ramirez soupçonné de baliser son parcours avec des jonchées de cadavres, alors que Jackson demande avec son café un nuage de lait, un sucre et une touillette, Vox le fixe, massif et silencieux, le lecteur pressent une œuvre forte, référencée et maîtrisée. La suite de l’aventure confirme les premières bonnes impressions. L’histoire embraye par un léger retour en arrière. Jacques Ramirez est un technicien exceptionnel de Robotop mais il n’a pas les faveurs de sa hiérarchie, en l’occurrence son chef, Sanchez qui l’accable et le rabaisse. Ramirez ne récrimine jamais : il est muet. Quand deux malfrats n’hésitent pas à parcourir plus d’un millier de kilomètres, du Mexique en Arizona, pour rapporter à l’usine Robotop un mixer neuf déjà en panne, ils identifient formellement Ramirez comme le tueur déjanté avidement recherché par leur boss, le parrain Hector Rodriguez du Cartel de Paso del Rio. L’alerte donnée, Rodriguez dépêche à Falcon City Hector Perez, bras droit armé du mafieux, désireux de venger son honneur bafoué par Ramirez. Pour couronner l’embrouillamini, Jacques Ramirez se trouve embarqué malgré lui par deux braqueuses en cavale, Dakota Smith et Chelsea Tyler. La folle équipée peut brûler le bitume. Les mitraillages, les explosions et les sorties de route se font en cascade et en technicolor.
Il est impossible de rendre compte de la conjonction d’une action omniprésente, d’un humour distillé, de dialogues percutants. Sous des airs burlesques, la violence et la mort agissent de concert. Les personnages, sous le vernis de la caricature, dissimulent des failles à l’exemple d’un Ramirez apparemment inapte à endosser le rôle du tueur qu’on lui assigne mais prompt à souffrir de grandes douleurs muettes. Un beau cliffhanger conclue habilement ce premier acte de 144 pages qui se dévore avec un grand plaisir. Le lecteur peut raisonnablement espérer que l’auteur-orchestre Nicolas Petrimaux concocte une suite du même acabit.
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Amateurs d'action non-stop à l'intrigue délirante, au dessin chatoyant et coloré, foncez acheter cette pépite !
J'ai eu l'impression de suivre en version BD un Tarantino de la meilleure veine, où les destins se croisent et s'entrecroisent sans arrêt, autour d'une course poursuite qui confine parfois à l'absurde, et vous arracherait des larmes (de rire).
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Suite au tome 1, je me suis empressé de lire ce tome sans attendre.
On retrouve l'univers digne de Tarantino dans une histoire bien ficelée, ultra dynamique qui réussit à nous surprendre dans toute ses explosions. Les personnages sont toujours aussi exquis et caricaturaux. L'ambiance pop californienne des seventies est toujours conservée grâce à des traits rétros et une colorisation tantôt pétillante, tantôt ternie. On retient ainsi son souffle dès les premiers instants de ce second volume et l'on se laisse porter ainsi d'un bout à l'autre…jusqu'à cette immense frustration lorsque l'on tombe sur le fameux "suite au prochain épisode"...
Mais le tome 3, risque d'être plus long que celui-ci. Vite qu'il sorte, le suspens est à son comble !
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Tome 2 sur 3.
Ah mais quelle BD ! C'est même bien plus qu'une BD.
Un Breaking Bad version BD avec des mafieux, des règlements de compte, de l'humour, un homme au profil discret qui est en fait un assassin redoutable.
C'est toute la recette d'Il faut flinguer Ramirez, une petite crêpe fajitas remplie d'ingrédients différents, mais qui donnent un goût unique.
Pas étonnant que cette histoire ait eu plusieurs prix.
Jacques Ramirez est muet. C'est le meilleur employé de sa boîte d'électroménager, et celui qui se fait le plus exploiter par la même occasion. Bah oui, "trop bon, trop con" comme on dit. Et c'est en même temps la cible d'un gros cartel mexicain qui veut l'éliminer par tous les moyens. Ola !
Dans ce tome 2, la course poursuite continue entre d'un côté Ramirez et les 2 braqueuses, et de l'autre tous ceux qui sont à leur recherche, police et mafia.
Des explosions dans tous les sens, des fuites au volant de bolides, des balles tirées à en faire péter les chargeurs, et un aspirateur qui traîne au milieu de tout ça, et toujours l'humour du premier tome qui ne s'est pas fait la malle pour celui-ci, incluant les fausses pubs et interviews.
On va même faire plus ample connaissance avec le padre de Jacques, et en apprendre plus sur le passé de notre muet préféré, tout ça sur un fond de morceau rock.
(Pour ma critique du tome 1, j'avais demandé un son bourrin pour accompagner la BD, eh bien pour le second volet mon souhait s'est réalisé !).
Impatiente d'avoir le tome 3 dans les mains quand il sortira.
Bref, du plaisir qui tient dans la main au même titre que le manche du Vacuumizer 2000.
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Une histoire détonante, des couleurs éclatantes.
Un humour acéré, et de petites perles drôlatiques semées ici et là (ca me fait penser à Gotlib)
Le rythme est rapide, on s'imagine un film en enchainant les pages.
C'est drôle, le dessin est beau, foncez!
Cerise sur le gâteau, il y a une suite
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Je lis quasi exclusivement des romans, mais j'ai aussi quelques bd à la maison. On vient de m'offrir celle-là et je me suis empressé de la lire, séduit par le résumé et les dessins.
Un expert en aspirateurs qui serait un assassin mexicain?
L'intrigue intrigue.
Et l'argument de vente qui le présente à la sauce Tarantino met l'eau à la bouche.
Alors, le verdict?
En effet, il y a de ce fantasque et excellent réalisateur dans cette façon d'aborder l'histoire. Une BD qu'on lit un peu comme on regarde un film. De Tarantino, donc. Avec tout ce qu'il y a de décalé, tout en étant cohérent dans le récit.
Ajoutez à cela, des pages de pub intercalées, voire des pubs en lien youtube consultables par QR code. Vous aurez l'impression d'être dans un spectacle des Nuls.
Bref, c'est une excellente BD, de 140 pages, mine de rien.
Et une belle découverte.
L'histoire captive, on s'attache aux personnages, on s'amuse.
Et le dessin est vraiment de qualité.
Dire que ce n'est que le premier acte.
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Un second volume tout aussi réussi que le premier !
J'ai adoré l'humour, l'enchainement. Pas de temps mort, on retrouve avec plaisir les personnages et l'univers.
La tension est toujours bien dosée, le rythme également.
Les coupures publicitaires sont juste tordantes
J'ai hâte de lire la suite !
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