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Citations de Nicolas Robin (144)


Marylène, tu me fais be-bop dans la tête, be-bop dans le cœur, comme dit la chanson, et vlan sur la joue. 
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Ça fait un mal de chien d'être un moins que rien aux yeux de l'autre.
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Dans les jours qui suivent une rupture, il y a toujours un vieux compagnon de boisson prêt à vous dire : "Une de perdue, dix de retrouvées". C'est sûr. Il faut juste espérer que si on vous en enlève une, logiquement celle que vous aimez, on ne vous balance pas dix bécasses qui attirent votre attention sur vos poignées d'amour, et qu'il faudrait arrêter de fumer, et que ronfler au lit c'est un tue-l'amour. Et les dix bécasses se transforment en dix casse-couilles. Le vieux compagnon de boisson n'en reste pas là et ajoute dans la foulée : "Tu verras, ça t'arrivera quand tu t'y attendras le moins". Donc ça devrait bientôt m'arriver car je ne m'y attends plus du tout.
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Roland vivait seul. Il n'aimait peut-être pas les femmes. Il aimait peut-être les hommes, un peu gros, un peu poilus, des hommes qui restent au lit toute la journée à lire des romans policiers. Roland était peut être un Village People. Il était le moustachu en cuir, il était le militaire en treillis, il était l'ouvrier du bâtiment.
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" Tu verras , ça t'arrivera quand tu t'y attendra le moins." Donc ça devrait bientôt m'arriver parce que je ne m'y attend plus du tout.
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Un jour, Roland a compté autour de lui et il n'a compté personne. Il a réalisé qu'il n'avait plus de parents, pas de famille proche, pas de femme ni d'homme, encore moins d'enfants, pas d'amis et aucun collègue de travail charitable. Il a réalisé qu'il n'avait personne à qui confier son urne [funéraire ], personne à qui ça ferait plaisir, personne qui l'aurait serrée dans ses bras ou fait un selfie avec.
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La voisine du dessous vient toujours m'annoncer des mauvaises nouvelles. Elle me parle des gens dans le monde qui n'ont pas de bras ni de jambes, qui font la manche à la sortie du métro, des gens qui ont des maladies congénitales et qui démarrent dans la vie du mauvais pied. Elle me parle des trous dans la couche d'ozone et des vaches qui pètent au Paraguay. Elle me donne sa théorie sur le désordre climatique, et même qu'il ne faudra pas s'étonner si un jour il neige en juillet. Elle me parle des célébrités qui divorcent, se droguent ou se jettent par la fenêtre. Elle me dit que finalement l'argent ne fait pas le bonheur. La voisine du dessous croit toujours bon de me sortir des phrases toutes faites et de me raconter des choses qui ne m'intéressent pas.
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Ce matin, [mon nouveau fiancé] s'étire dans mon lit comme un gros matou. (…)
- Debout, chéri ! Le soleil vient de se lever !
Il bâille en se grattant les parties intimes. Il est chou.
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Il y a des blessures que l'on n'oublie pas et qui ne se referment jamais.
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Or, c'était au delà des mots. La violence s'était immiscée pour une cause dérisoire. une fissure qui devenait un gouffre d'où s'élevait de la lave en fusion.
Ce n'était qu’une claque, disais-tu en me caressant la joue.
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Faudrait que je fasse comme ce type qui s'arrête avec une poussette devant la terrasse du bar. Il a l'air plus jeune que moi. Il est svelte, d'allure sportive. Son pantalon est propre, sans taches de gras. Il porte un pull à col V. Il sourit à son bébé, le prend dans ses bras, ne le fait pas tomber. Il a l'air d'avoir une belle vie. Je me rends compte que je ne suis pas le genre à avoir un pull à col V. Je ne porte pas de chemise parfaitement amidonnée. Je ne suis pas baryton dans une chorale qui organise des concerts à but non lucratif. Je ne provoque aucune étincelle de satisfaction dans les yeux de mon employeur. D'ailleurs je n'ai plus d'employeur. Je n'embrasse aucune belle-mère au téléphone pour lui souhaiter joyeux anniversaire. Je ne rame pas dans une barque sur un étang le dimanche avec quatre enfants qui m'admirent en silence. Ai-je raté ma vie ?
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Et plus tard un coup de pied, un cendrier lancé à la figure comme on lapide un condamné. Elle me cogne pour canaliser la tempête qui prend toute la place dans sa tête.
- Et ça lui arrive souvent ?
- Parfois ... Je prend sur moi .... Là , j'ai fini à l'hosto.
- Mais Jean-Mi ... t'es un homme battu....
Ses mots entaillent ma chair comme du silex .....
Un homme battu, c'est le déshonneur, mais battu par sa femme, c'est l'extrême soumission, la castration au ciseau à bois. Il perd son statut naturel de dominant, celui que la société lui a donné. Il devient une misérable victime.
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Une hôtesse de l'air , qui va se retrouver enfermée dans un avion pendant dix heures à dix mille mètres d'altitude, ne doit pas partir contrariée, sinon elle engendre des catastrophes. Elle doit rester aussi zen qu'une libellule posée sur une feuille de lotus dans un jardin nippon.
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Mamie se souvient juste que je ne suis pas marié. Ça la chiffonne. C'est le pépin. Ne pas être marié à quarante ans, c'est la tuile dans la famille. Ça cache un problème. A son époque, les hommes non mariés étaient forcément curés ou homosexuels. On demandait aux uns de parler de l'Evangile, aux autres de se taire. Mamie exige la vérité. Elle veut savoir envers qui je suis dévoué : Dieu ou Burt Reynolds.
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Une hôtesse de l'air ne peut pas être menée en bateau, ce n'est pas dans ses fonctions.
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Je me penche à nouveau et dépose une canette sur son plateau. C'est magique.
- Voilà, Monsieur.
Pas de réponse. Pas de merci. Ce passager a basculé à tout jamais dans la catégorie " grand con à l'iPad". Il lui sera difficile e s'en décrotter. Je parie qu'il se conduit ainsi partout dans le monde, et que même à Bogota on le surnomme " El gran cabron"". Je continue de sourire car cela fait partie de mon cahier des charges. Une hôtesse-bien-comme-il-faut doit laisser croire qu'elle est perpétuellement heureuse.
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Roland est mort. C'est la voisine du dessous qui me dit ça. Elle pleure devant ma porte. Ses yeux sont rouges et elle a le nez qui coule. Elle porte son gilet mauve et des espadrilles aux pieds. J'ai envie de lui claquer la porte au nez.
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Je bois pour oublier que demain, Roland c'est moi.
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Dehors, je m'allume une cigarette. la première bouffée , c'est toujours celle qui libère. je reprends le tramway pour rentrer chez moi. J'ai envie d'un Campari servi sec avec un zeste d'orange. J'ai envie de fumer et de boire dans mon coin. J'ai envie d'écouter Boney M.
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Dans le bus, les gens m'observent à travers la vitre avec leurs yeux globuleux. Ils me jugent. Ils pensent que je suis l'homme au caniche qui abandonnent des objets en céramique piégés dans les transport en commun. Ils pensent que je suis Unabomber. (p90)
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