Noémie Bourgois

À partir d'une situation familière inspirée par l'épidémie de Covid que nous avons traversé de 2019 à 2021, l'auteure (ou l'autrice - je crois qu'on peut dire les deux si je ne m'abuse) a créé un roman dystopique sombre dont l'atmosphère devient de plus en plus pesante et tendue au fil des pages.

Première partie d'une duologie, ce roman nous décrit donc les premiers jours de l'épidémie d'un virus nommé Mokola - virulent cousin de la rage avec des symptômes dignes d'un film d'horreur - la mise en place par le gouvernement de mesures de santé publique, d'un confinement, de couvre-feu, de mises en quarantaine pour assurer la santé et la sécurité de la population. Ceci est accentué par le titre des chapitres qui jouent sur la dimension temporelle (avant/après le jour J)

Au fur et à mesure, la situation dégénère avec clairement un effet de bascule vers l'inacceptable. Noémie Bourgois prend un malin plaisir à serrer la vis, faire monter la tension des lecteurs et des lectrices au fil des pages.

Ce livre aussi nous offre plusieurs pistes de réflexion - à travers le destin individuel d'Aedan Nolan - sur les effets psychologiques du confinement, la séparation forcée avec les êtres chers, jusqu'où peut-on accepter de perdre sa liberté individuelle pour des questions de bien commun et comment sous couvert d'union nationale, la situation politique peut complètement se retourner contre les citoyens en tombant dans une dictature à peine déguisée, où il est trop tard pour revenir en arrière.

Le style de l'auteure est efficace, l'histoire équilibrée au niveau des descriptions des dialogues, entre les moments de réflexion et d'actions, avec justesse. En lisant les remerciements, j'ai aussi remarqué qu'en tant qu'auteure auto-éditée, elle a su s'entourer de bêta-lecteurs et d'une correctrice hors-pair.

Les pages défilent jusqu'à la conclusion tragique finale, qui est une transition idéale et nous laisse l'envie de lire la suite MKV, tome 2 : Furie.

Salut les Babelionautes

Curieux roman que Noémie Bourgois et Marie Faucheux ont écris à quatre mains.

, déjà le titre est tout un programme, Mia, l'aide-soignante qui possède un Don de guérison, va rencontrer Nikki, celle qui doit faire régner l'ordre, l'immortelle, l'invincible.

Car c'est la dernière Réincarnation Sacrée.

Et puis il y a Saka, le chat et seul compagnon de Mia, alors quand elle trouve son corps dans les bois et s'aperçoit qu'il a été abattu d'un coup de fusil elle crie vengeance.

La suite va nous faire découvrir toutes sortes de créatures , des Sorciers, des Loup-garou, des Vampires et j'en oubli surement.

De péripéties en péripétie, elles vont devoir s'allier pour combattre ces diverses créatures qui complotent pour prendre le pouvoir.

C'est bourré d'humour, bien que souvent eu détriment de Mia, avec des annotations en bas de page faites par le chat.

Il me faudra attendre la suite pour comprendre ou veulent nous emmener nos deux Autrices, car je viens de m'apercevoir que c'est juste le tome1.

Salut les Babelionautes

Je m'étais offert MKV de Noémie Bourgois lors des Imaginales 2023, mais je n'avais pas pris le temps de le lire.

Et bien j'ai eu tort, car je ne m'attendais pas à ne pas pouvoir le fermer avant le mot Fin.

Il y a très peu de Romans qui m'ont empêché d'interrompre ma lecture, celui-ci en fait partie, et il sera dans mon top cinq de l'année 2023.

Alors de quoi ça parle ? Malgré les quelques lignes qui avertissent les lecteurs sur le fait qu'il n'y a aucun lien avec la Pandémie du Covid, je crois que c'est quand même elle qui lui a inspirée ce Thriller Fantastique.

Tout commence par l'apparition d'un virus qui rend les gens fous et suicidaires.

Nous allons suivre plusieurs personnages ayant des liens très fort entre eux sans toutefois faire partie de la même famille.

Car les cas de MKV (l'acronyme donné au virus) ce multiplient jusqu'à ce que les instances gouvernementales prennent des mesures de confinement.

Cela ne vous rappellent rien ? J'en avais des frissons haut bas du dos, qu'en en lisant, je me rappelais les deux années ou nous devions avoir un justificatif pour toutes sorties, avec des restrictions et un périmètre limité autour de nos habitations.

Bref! C'est vraiment un bon Thriller Fantastique et Noémie Bourgois n'est pas tendre avec ses personnages.

Donc vous avez compris, ils vous faut absolument le lire !!!

J’avais bien aimé les origines de Noémie Bourgois, j’ai vraiment adoré le dernier né de la même auteure.



Voila une dystopie qui nous raconte dans un futur proche, plausible et bien décrit, comment les hommes en sont venus à créer une société eugénique, en maîtrisant la génétique, en contrôlant les naissances par la stérilisation forcée de toutes les femmes en âge de procréer et la création d’une caste de mères porteuses (celles qui ont « le meilleur score »), prisonnières de ce système qui se nomme La Prolificité.



On y suit l’histoire de Lucas (le dernier né) et d’Inaya qui est une porteuse un peu particulière puisque c’est la fille biologique du dirigeant de la Prolificité, Noah Syntima.



Sans vouloir trop en dévoiler, le scénario est absolument parfait et c’est ce qui fait la véritable force de ce récit dystopique, où le suspens est maintenu jusqu’à la dernière page par l’auteure.



Le sujet principal du livre est traité avec justesse de plusieurs points de vue et le roman montre les excès de cette société futuriste et fait beaucoup réfléchir sur les dérives que cela peut entrainer, meme si au départ les intentions étaient plus ou moins nobles (éliminer les maladies génétiques incurables, tout en régulant la crise de surpopulation).

Comme on dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions...



Il s’agit d’un livre auto-édité de qualité et il mérite pour moi d’avoir une audience plus large, c’est pourquoi je vous conseille vraiment d’aller découvrir Noémie Bourgois et son dernier né.

"Le dernier né" Noémie Bourgois 💎

Si le thème du roman évoque La Servante écarlate ou Le Meilleur des mondes, références dystopiques majeures, on est loin ici de l'imitation ou du énième livre sur l'eugénisme. L'approche est originale même si elle ne déroge pas aux lois du genre : un monde faussement paisible où le bonheur lisse est généralisé, mais surtout, organisé, systématisé par le pouvoir et devient inquiétant, totalitaire et peut faire étonnamment écho au nôtre.

Plus encore qu'à Atwood ou Huxley, c'est à Mary Shelley que je relie ce roman !

Une belle idée de départ, celle d'éradiquer la maladie et la mort qui tourne à l'enfer, une innovation géniale qui tombe entre les mains d'un savant fou et l'humanité devient monstrueuse, les natifs sont discriminés, les bébés sont des marchandises, le mensonge régit le monde. Et comme rivaliser avec la nature est dangereux et ne peut durer indéfiniment, un groupe d'individus, chacun pour des raisons différentes mais unis dans une singularité que l'État s'acharne à combattre, va se lever et risquer leurs vies pour tenter de rétablir l'ordre naturel et moral du monde...

Extrêmement bien écrit, une langue précise, un style visuel, une intrigue serrée qui embarque le lecteur pour ne plus le lâcher, des personnages crédibles et attachants, même les méchants, ce roman est une pépite qui soulève des questions fondamentales sur nos comportements face au progrès : les grandes découvertes portent-elles toujours en elles les germes d'une catastrophe ? Le science peut-elle se substituer impunément à la nature? Le mieux est-il l'ennemi du bien?

Bref, je recommande ++++ car même si le sujet est sombre ce n'est pas un roman noir, mais une œuvre qui nous éclaire sur notre époque, qui, comme toutes les époques, joue dangereusement aux apprentis sorciers.

J'ai souvent oublié, en lisant, que j'étais dans un roman français, contemporain et autoédité tant la qualité du fond et de la forme est grande. Et donc, je vais me jeter sur Les origines, 1er roman de cette auteure à suivre de près !

Noémie Bourgois est une auteure phare dans l’univers de l’autoédition, en plus de cette fonction, elle est aussi très généreuse car elle partage beaucoup de contenus pédagogiques tant sur son compte que sur sa chaîne Youtube. Cela fait un long moment qu’elle a éveillé ma curiosité et j’avais hâte de découvrir son œuvre. La sortie de son second roman en fut l’occasion.



“Le Dernier Né” est une dystopie traitant de l’eugénisme :

Avec un postulat de réguler la population et de faire reculer les maladies, la société de ce futur proche a recours à des mères porteuses pour accéder à la parentalité. Il y a deux types de femmes, les plus performantes deviennent des matrices jusqu’à leur 35 ans tandis que les autres sont stérilisées. Ces dernières mènent une existence libre tandis que les porteuses, vivent recluses au sein de la Prolificité, un établissement à l'abri des regards. Tout est optimisé pour obtenir des enfants “sains”.

Noémie explique le commencement de cette dérive par notre actualité et rend ce concept, on ne peut plus crédible !

L’intrigue est resserrée autour des personnages de Lucas (le Dernier Né), Inaya (une mère porteuse), Emy et Chloé (des employées de la Prolificité) et Mila (une juvénile future porteuse). L’interaction de ces protagonistes remet complètement en question ce modèle de société qui va vaciller.



L’intrigue est très bien ficelée, l’action est bien rythmée et l’auteure n’est pas avare de rebondissements !

Le style de Noémie est moderne, fluide, efficace et cinématographique.



La dystopie n’est pas mon sujet de lecture de prédilection, mais “Le Dernier Né” m’a vraiment convaincu. Difficile de ne pas penser à “La Servante écarlate” mais hormis les “mères porteuses”, il s’agit d’une tout autre histoire. Noémie, avec son propre univers, nous propose une anticipation plausible et effrayante de ce que pourrait nous réserver l’avenir.

Je ne peux que vivement te conseiller cet excellent roman tout comme de suivre cette auteure aussi généreuse que brillante !

D’ailleurs, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin, je compte découvrir au plus vite son premier effort “Les Origines”.

[SERVICE PRESSE].

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Les origines de Noémie Bgs.

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Je remercie l’auteure de m’avoir confié son roman.

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Mon résumé :.

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Kamill vit sur l’Ile, régie par l’Organisation que Katalina Grym dirige d’une main de fer. Celle-ci exploite le peuple et nourrit une vengeance froide. Kamill se réveille dans une pièce sans fenêtre, sans porte et surtout sans explication.

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Kamill, enfant adopté, est un jeune homme qui se démène pour subvenir aux besoins de sa famille. Vivre sur l’île est difficile. L’Organisation est impitoyable et seul un groupe de résistants, L’Argan, s’oppose à elle. Un jour, l’Organisation passe une grosse commande à Kamill et le jeune homme se réveille dans une pièce sans fenêtre, sans porte, avec juste un tube qui sort du plafond. Et qu’est-il advenu de Lucy, son amie qui l’accompagnait au marché ? Bien décidé à découvrir pourquoi il est retenu prisonnier, le jeune homme s’évade et va de découverte en découverte.

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Mon ressenti final :.

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Ce roman est une grande première, pour moi. Je découvre la plume de l’auteure et le genre dystopie.

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L’histoire en elle-même est originale, pour moi qui ne suis pas une adepte du genre. L’idée d’un pouvoir ultra-répressif et d’un groupe de résistants vivant sous terre est presque flippant mais tellement aux portes de ce que l’on vit actuellement. J’ai eu l’impression d’avoir fait un saut dans temps, un saut dans le futur qui me montre ce qui va nous arriver. Cela m’a conforté dans l’idée que l’écriture de l’auteure est réaliste et affirmée.

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J’ai aimé les différents points de vue. Kamill et ses interrogations, Lucy et sa détermination à retrouver son ami. Kamill est un personnage très complet puisque toute l’histoire tourne autour de lui. J’ai aimé le voir progresser dans sa quête de découverte, aussi bien au sujet de l’Organisation qu’au sujet de l’Argan.

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Découvrir les différents protagonistes qui forment l’Argan sont intéressants également. Moi qui aime les personnages sombres, froids, j’ai pu apprécier Cole, qui a prit la tête de l’Argan, à la mort de son dirigeant. Gaelle-Anne est aussi un personnage touchant. Elle revient de loin et la vie lui offre une seconde chance.

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L’auteure a le souci du détail et de la précision, ce qui fait que le début de l’histoire se met en place doucement mais de manière un peu lente pour moi, qui aime quand tout se chamboule, arrive à une allure effrénée. Cependant, je pense que cela est nécessaire pour bien comprendre l’histoire, son déroulement et les descriptions d’un tel monde. L’écriture est pour autant bien assise et agréable à lire. Le vocabulaire est varié et adapté aussi bien aux passionnés du genre qu’à une novice comme moi.

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A partir du moment où les bases sont posées, tout s’accélère et j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte. L’histoire devient alors prenante et je n’avais plus qu’une seule chose en tête : savoir pourquoi Katalina était si horrible et pourquoi elle en a après Kamill. J’ai pu alors apprécier ma lecture jusqu’au dénouement.

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Si vous souhaitez découvrir ce roman, c’est ici : https://amzn.to/3kGMxuq

Un roman d'anticipation haletant et bouleversant !



Attention, ce livre comporte quelques TW, n'hésitez pas à lire son résumé pour vous renseigner sur ces thèmes avant de vous lancer dans cette chronique.



En 2084, cela fait cinquante ans que les naissances sont contrôlées : toutes les femmes sont stérilisées, sauf des Porteuses soigneusement sélectionnées. Si ce protocole a été instauré pour endiguer un pic de naissances et éradiquer des maladies, il n'est pas à l'abri de nombreuses dérives...



C'est un univers futuriste assez sombre que nous dépeint ce roman, où eugénisme et contrôle du corps des femmes se mêlent à d'autres discriminations, et qui cache bien d'autres abominations...

Mais ce qui permet de directement s'y sentir investi est l'échelle humaine employée. Nous sommes plongés dans le vécu de différents personnages, nous comprenons ainsi leurs motivations à agir et nous craignons sans cesse pour eux. Même l'antagoniste a droit à son point de vue (par contre, lui, même si on voit sa façon de penser, il peut bien aller se faire voir pour que je m'inquiète pour lui XD ).



L'alternance des points de vue installe aussi un suspense bien dosé qui nous emporte directement dans les péripéties. L'univers nous est montré par petits bouts via les personnages et donc nous entrons rapidement dans l'histoire sans lourdeur. Le début nous emporte davantage par son mystère, par des éléments qui nous échappent, et ce dernier laisse tout naturellement sa place au suspense et au frisson vers le tiers du roman, rendant le livre inlâchable du début à la fin !



J'ai vraiment aimé cette lecture, qui change un peu des dystopies que j'ai pu lire : les éléments violents et horribles sont mentionnés et font froid dans le dos, sans pour autant être montrés explicitement. Les scènes choquantes (oui, parce qu'il y en a tout de même, attention) sont ainsi plus impactantes dans le récit, d'autant plus que les personnages sont des personnes lambda, pas forcément habituées à la violence extrême dans leur quotidien. Cela renforce aussi l'identification et l'attachement que l'on a pour eux.



En somme, un roman qui aborde des thèmes difficiles, mais avec une approche et une échelle humaine qui le rendent vraiment prenant et bouleversant !

Une autre pépite dans l'auto édition ! Le Dernier Né est un roman d'anticipation d'un réalisme effrayant. Bienvenue dans une société où règne la Prolificité: un protocole qui stérilise toutes les femmes en âge de procréer, hormis les Porteuses, des femmes destinées à porter des enfants à la chaîne. C'est le destin d'Inaya, jeune Porteuse dont les bébés ont un certain succès à l'adoption. Inaya vit sa vie comme on lui a appris à le faire, jusqu'à ce qu'une nouvelle pour le moins déstabilisante change tout.

J'ai absolument adoré l'ambiance générale du livre. À la fois oppressante, triste et émouvante. Une histoire aux allures de Black Mirror, où le cauchemar se mêle à la réalité. Les personnages sont très touchants. Noémie Bourgois nous révèle petit à petit les pièces du puzzle et nous dévoile une société malheureusement assez proche de la nôtre dans laquelle la différence est pointée du doigt et la perfection recherchée à tout prix.

Ce livre est sans aucun doute un gros coup de cœur !

J’ai decidé cette année de donner mon avis sur des romans auto-édités. Étant moi-même auto-édité, je vais essayer de faire découvrir des romans intéressants qui mériteraient de toucher une plus grand public.

J’ai choisi Les Origines de Noémie Bourgois, apres avoir découvert son profil instagram et ses vidéos pour aider les auteurs qui souhaiteraient se lancer. Je trouve ça très sympa de sa part, et je vous invite à faire un tour sur son profil.

Ensuite, le résumé m’a donné envie de lire son livre.

Ce roman d’un peu plus de 400 pages est une dystopie, c’est-à-dire que nous avons à faire à un monde qui potentiellement pourrait exister, une autre réalité généralement plus noire (encore que la nôtre commence à avoir un goût prononcé de dystopie...) que notre réalité, dans un futur plus ou moins proche.

Nous suivons l’histoire de Kamill, qui se retrouve enfermé entre quatre murs , sans explications et sans raisons apparentes. C’est le point de départ qui m’a vraiment donné envie d‘en savoir plus.

Bien évidemment, après avoir repris ses esprits, il reussira à s’échapper et essaiera par la suite de découvrir pourquoi tout cela lui est arrivé, pourquoi l’Organisation cherche à l’arrêter et comment elle souhaite se débarrasser en parallèle des rebelles de l’Argan.

Je n’ai pas envie d’en dire trop pour ne pas gâcher la surprise des futur(e)s lecteurs(trices).



J’ai trouvé l’histoire très bien construite, le style de l’auteure est dynamique et l’action et les rebondissements s’enchainent vite. L’auteure entraîne le lecteur avec facilité dans son histoire. J’ai lu ce livre assez rapidement.



En revanche pour moi (c’est donc tout personnel), le scénario était assez linéaire , étant habitué à lire des romans policiers, où la trame est truffée de fausses pistes et de personnages assez souvent ambivalents. Au final, les personnages sont aussi assez manichéens (les bons d’un côté, les mauvais de l’autre).

J’aurais aussi aimé que les lieux soient décrits un peu plus, ce qui aiderait à épaissir l’histoire, créer le décor,ce qui donnerait de la consistence au monde créé par l’auteur.

En outre, j’aurais souhaité en savoir plus sur ce que pensent les personnages pour donner de la profondeur et de nuances à leur personnalité. C’est valable en particulier pour la première partie du récit pour Kamill qui se retrouve dans une situation somme toute très inhabituelle. J’ai donc eu du mal à m’attacher totalement au personnage principal.



L’un des points forts du livre est par contre, la construction des dialogues qui apportent beaucoup à l’histoire et sont clairs et très fluides à lire.

Enfin, j’aimerais dire que pour un premier roman auto-édité, il s’agit d’un très bon premier livre et que je suis vraiment très heureux d’avoir pu le lire. Le monde créé a un potentiel énorme (les évènements historiques marquants sont de belles sources d'inspiration pour d’autres futures histoires). Et sans vouloir trop en dévoiler, l’auteure à la fin manie le suspense avec habileté et donc j’attends la suite avec impatience.

Découverte de cette auteure pour moi. Et agréablement surprise ! Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas, je dirais même, que l'auteure nous surprend carrément ! Facile à lire, pas gnangnan. J'avais peur d'être déçue, par un roman plat, ou ayant peu d'événements étonnants. Les romans d'anticipation, ou les dystopies ne sont pas toujours réussies à mon sens. Mais ici, c'est le cas. Elle sait nous garder en éveil et nous donner l'envie de lire la suite. Bravo à elle, j'irai me procurer maintenant Le dernier né, et la saga ! MKV

Je découvre la plume de Noémie Bourgois avec ce roman.

Je savais que l’histoire allait me plaire. En effet, l’intrigue se déroule dans le futur où les naissances deviennent hyper contrôlées, mais à un point… qui en devient presque terrifiant.

En fait, ce qui est terrifiant c’est qu’on imagine très bien ce roman d’anticipation devenir une réalité. Les femmes sont toutes stérilisées, hormis les porteuses, condamnées à procréer encore et encore des êtres toujours plus proches d’une certaine perfection. Vous imaginez ?

Les pages se tournent vite, il y a du rythme grâce à l’alternance de point de vue dans un même chapitre. J’ai beaucoup apprécié, cela donne une certaine tension au récit. On a l’impression d’être dans un film, on sent que Noémie a étudié le cinéma. Pour moi, c’est sa grande force. Tout s’enchaîne rapidement, il n’y a pas de temps mort. On meurt d’envie de connaître la suite. J’ai d’ailleurs dévoré le livre rapidement.

Bon, si avec tout ça, vous n’avez pas encore passé commande, moi je ne peux plus rien pour vous ^^.

2030. L'humanité était face à un pic de naissance. Pour éviter tout risque de surpopulation, une solution fut proposée et acceptée : réguler les naissances en autorisant seules certaines femmes à porter la vie.

Nous sommes en 2084. La Prolificité sélectionne les Porteuses et les nouveau-nés en fonction de leur patrimoine génétique, pour une population toujours plus parfaite.

Devenir parent n'est plus un droit, c'est une sorte d'investissement.

L'une des jeunes porteuses, Inaya, va voir son destin basculer lorsqu'elle rencontre Emy, une infirmière de la Prolificité qui compte bien éveiller les consciences.



Le rythme est soutenu grâce aux nombreux dialogues. Ici, les descriptions sont très peu présentes, le lecteur doit donc faire un travail d'imagination. En soit cela ne me dérange pas mais j'aurais voulu avoir une vision plus "macro" de cette société. L'auteure se focalise sur la Prolificité et son système.

Les personnages de Noah, James et Romane ont, à mon sens, l'évolution la plus intéressante. D'autres, pourtant prometteurs, un peu moins à mon goût. Par exemple, je trouve que le personnage d'Inaya, avec sa grande naïveté, aurait pu être exploité pour justement évoqué tout le mode extérieur qu'elle ne connaît pas. Quelques éléments auraient suffit pour guider mon imagination.

Cette dystopie addictive n'en reste pas moins addictive, mais pas que... Elle sait aussi poser des questions qui dérangent : eugénisme, surpopulation, monétisation de la vie...

Par contre, si la maternité et/ou la parentalité sont des sujets sensibles pour vous, pas sûr que cette lecture vous convienne.

C'est un roman flippant, comme toute bonne dystopie. Il dénonce l'eugénisme et cette tentation toujours renouvelée de mettre en œuvre des solutions totalitaires pour le "plus grand bien"... et qui finissent toujours par profiter à une élite décomplexée. Toute ressemblance avec l'actualité récente ne serait qu'un hasard...



Le Dernier Né nous rappelle aussi que, derrière notre soif collective de tout contrôler par la Science, l'humanité s'illusionne toujours sur son pouvoir véritable à terme et sa capacité à repousser les frontières de l'incertitude...



Si vous voulez faire des bonds sur votre canapé, imaginer le pire et le voir se réaliser au centuple, avoir des envies de meurtres des élites : allez-y, vous ne serez pas déçus !
Lien : https://www.yhpadines.fr/202..

Dans un monde qui ne tourne plus rond, Kamill doit faire face à son destin intimement lié à celui du peuple de l’Ile à bout de souffle sous la coupe d’une dictature sans précédent. Les choses doivent changer, mais comment y arriver? Je n’en dis pas plus pour ne rien gâcher :) L’autrice a su doser tous les ingrédients pour nous livrer une histoire bien ficelée.



Actions et émotions, tout y est pour que je vous la recommande vivement.

Je ne regrette pas du tout m’être jetée à l’eau pour découvrir un roman qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout. J’ai lu l’histoire de Kamill, Lucy et les autres comme j’en aurais vu le film. Les descriptions et l’univers de cette histoire sont terriblement bien écrits. L’autrice nous invite à lire le décor et comprendre l’ambiance de son histoire en un clin d’œil, sans longueurs, sans interférer avec l’action. J’écris d’ailleurs ces mots sans pouvoir faire autrement que d’utiliser le champ lexical du film pour vous dire à quel point on peu « voir » à travers les lignes de ce roman.

Dévoré en 3 jours, ses vibes Handmaid's Tale m'ont tenue en haleine du début jusqu'à la fin. Sans surprise, j'ai pleuré et ragé, et c'est encore une lecture pleine d'intensité que je regrette d'avoir lu si vite !

J'avais adoré Le Dernier Né, j'ai adoré Le Registre, j'espère VRAIMENT que l'autrice continuera d'écrire sur ce thème.

Une vraie pépite !

Malgré ses vibes Handmaid's Tale qui m'ont happée dès les premières lignes, Le Dernier Né s'en différencie très vite et par de nombreux aspects. Ici, le fond de l'histoire est l'eugénisme et le capitalisme, et pas du tout la religion et la nécessité de faire croître la population – et c'est archi intéressant.

J'ai dévoré ce roman en à peine 2 jours, pour dire à quel point j'étais dedans. J'ai eu très vite beaucoup d'empathie pour Inaya et les autres Porteuses. Et, évidemment, le système médical et politique de la Prolificité m'a fait vriller.

Les personnages qui s'élèvent contre le système m'ont tous beaucoup plu (j'ai moins accroché au personnage du "méchant" que j'ai trouvé plus caricatural, mais il fonctionne).

La fin m'a mise au sol, j'en dirais pas plus.



Bref, un super roman dystopique et féministe, à lire absolument !

Roman sombre sur la condition des femmes dans un futur proche : 2045. L'avortement est nterdit. Les noms des femmes enceintes sont consignés sur Le Registre afin qu'un contrôle s'exerce jusqu'au terme. On suit la jeune Cali au destin chamboulé.

Aurore, l'ancienne sage femme qui agit contre le système en place, à sa façon.

Ce roman d'anticipation est bien rédigé. On y distingue 2 parties, la 1ère étant focus sur Cali. C'était ma préférée.

La seconde partie est davantage centrée sur le rôle d'Aurore et son projet secret.

J'ai beaucoup aimé, avec une petite réserve pour la seconde moitié.

Je recommande cette lecture.

C’est encore dans le cadre de ma recherche d’inspiration dystopique sur le thème de la maternité que j’ai attaqué Le Dernier Né, dans ma PAL depuis un moment ! Et j’ai adoré ce roman !



Je l’ai quasiment lu d’une traite, la tension est très bien maintenue tout le long de l’histoire et j’ai trouvé les personnages plutôt attachants. L’arc narratif de Romane m’a surtout touché. Les liens entre les personnages sont vraiment convaincants, notamment la relation entre Chloé et Emy ou Inaya et son grand-père.



J’ai vraiment apprécié la façon de ce rebeller face à ce système, les Porteuses complètement laissées dans l’ignorance du monde extérieur, la force de caractère d’Inaya, la résilience face à la maladie et la fin douce-amère (j’adore ce genre de fin 🥰)



Je recommande à tous ceux qui cherche une dystopie YA, croisement de la Servante Ecarlate, du Meilleur des Mondes et de Bienvenue à Gattaca, qui est difficile à lâcher !



Réflexions intéressantes & inspiration pour l’écriture : L’eugénisme, son utilisation idéale et ses déviations ; la relation entre parents et enfants biologiques / adoptés (/ achetés) ; les femmes réduites à leur rôle de mère et inutiles hors de ce cadre.

Roman dystopique autoedite. J'avais adoré le dernier né alors c'est tout naturellement que je me suis ruee sur son nouvel opus.

Écriture toujours fluide, nous en sommes pas abreuvés de termes inventés que l'on ne connait pas.

Le thème est l'IVG qui est devenue interdite tout comme les moyens de contraception. Comme avant sa légalisation, les femmes font appel à des bouchers

Un réseau s'est mis en place.

Je recommande chaudement !!