Ole Könnecke

3 albums, dont Anton et les rabat-joie, pour les petitous où ça se chamaille, ça se dispute et parfois même ça se tape...
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Un enfant s'essaie à la magie, le hasard et son chapeau l'aident pour cela.



Du mystère que les jeunes lecteurs aiment lever.

Un livre tout mignon pour enfants très petits car son principal attrait est de s'enthousiasmer en s'écriant "bravo" et en frappant des mains à chaque numéro.

Un livre acquis via l'école des loisirs, qui m'a légèrement déçue en raison de la pauvreté de son scénario ; mes enfants l'ont plébiscité dans un premier temps mais s'en sont rapidement détournés.

Parfait pour les moins de 2 ans.

Enfin un album jeunesse sur le thème de Noël qui ne soit pas affreusement mielleux et sans aucun intérêt : trop d'auteurs se contentent du minimum en sachant que ça marchera toujours vu que les enfants adorent Noël et toutes les histoires qui s'y rapportent ! Cette histoire-ci fait vraiment rêver !!

C'est moi Lester et toi Bob, c'est toi le gros et moi le petit, pour reprendre la chanson du duo Laurel et Hardy qui leur collerait bien. Sur la couverture, Lester le canard porte une pancarte presque aussi grande que sa personne. Qu'on se le dise, il s'appelle Lester! Il faut dire que tout le monde connait Lester. C'est un bon pote, un canard vif à la camaraderie et à la conversation. C'est aussi un coquin, surtout si il y a de la tarte au goûter. Bob porte, lui, sa pancarte, bien plus petite, discrètement vers le bas. Il faut dire que les deux se complètent, Bob l'ours est assez timide. On le découvre dans ses six petites scènes imaginées par Ole Könnecke où ce grand personnage rond et entier contraste d'expression avec son camarade à bec plat. Il nous amuse de sa bonhommie et de sa volonté de ne pas se laisser avoir par les tours de Lester pour réclamer des parts de tarte. Ces astuces ne sont jamais très élaborées aussi les jeunes lecteurs riront-ils de la douce naïveté de l'ours bonne pâte. L'amitié du petit rond à truffe et du petit maigre à plumes devrait séduire pour sa drôlerie fine. À force de fréquenter n'importe qui, Lester se fera manger. Un petit jeu de pétanque avec les crocodiles, ça vous dit?

Un duo tendre et amusant à découvrir à voix haute par un grand ou en première lecture comme un grand.

Cet album d’Anton ne ressemble pas aux précédents (notamment Anton et la feuille, Anton est magicien). Dans le ton, le traitement, les couleurs, le texte.

Le ton est moins léger, moins à l’humour mais complètement dans l’onirisme.

Anton part se promener dans la neige, quittant le confort de sa maison, trouve un paquet tombé d’un traîneau… qui s’envole. Il va tout faire pour remettre à son propriétaire le précieux paquet et va parcourir de longues distances par monts et par vaux, à travers ciel, au fil de l’eau, à ski… rencontrer des êtres étranges (un oiseau pilote d’avion, des oiseaux « cosaques », un ours très joueur et de multiples animaux. Anton va retrouver finalement le vieux bonhomme (que l’on ne voit jamais)… devant sa propre maison et apprendra que le paquet… est pour lui !

Un joli rêve raconté dans un texte plus long que les autres, donc pour un public un peu plus grand. Les couleurs sont également différentes, plus neutres (bleutées, orangées) sur un papier mat blanc cassé.

Une jolie aventure d’Anton pour rêver de voyage et de rencontres.

Dans ce 4ème épisode des aventures d'Anton ( je n'ai pas lu les 2 autres, mais je dois vite rattraper mon retard) , Anton et les rabat joie ( le titre n'est pas forcément le plus adéquat), publié en ce début d'année, toujours à l'école des Loisirs, notre petit héros arrive, tout heureux, avec sa remorque chargée de gâteaux et jus de pomme .



Le décor minimaliste (une ligne d’herbe) laisse toute la place aux personnages de cette petite comédie humaine. Le dessin simple de Konnëcke est toujours aussi efficace et quelques traits suffisent à exprimer la palette des sentiments



Les dialogues sont très justes, et dévoile toute une palette des sentiments tels que les enfants peuvent les ressentir d'une seconde à l'autre : indifférence, dépit, colère, accusations, mensonges, incompréhension.



Bref, si vos enfants ne connaissent pas encore ce petit diable Anton, cet album là, que vous pourrez trouver dans les bonnes librairies jeunesses est une très bonne occasion de le découvrir.
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Nous avions aimé le titre consacré à la musique avec le même auteur Ole Könnecke, sur un ton plein d'humour mais loin du documentaire, nous avions une histoire à thème avec sa petite chute amusante.

Pouet!



Ici en revanche, avec cet album consacré au sport, nous serons vraiment dans la découverte du répertoire et la présentation courte et concise: comment on y joue et comment on s'équipe, nous le saurons rapidement.

Cela peut donner envie aux plus petits de s'inscrire dans des mini clubs sportifs pour essayer.



Le parti pris des joueurs remplacés par des animaux apportera la dose d'humour voulue par l'auteur.

Le sport, c'est avant tout le jeu.

Pour continuer à ne pas trop se prendre au sérieux avec ses animaux, il y aura des séquences très clairement rigolotes avec des exercices qui partiront de travers.

Le ton léger et enfantin de la présentation porteront la compétition à son stade moins tendu, le loisir.

" Vive le sport!", c'est une variété d'activités sportives passée en revue, le Football, le Hockey sur glace, l'équitation, la boxe, le ski, le basket et même la pêche.



Les manchots couront et les girafes sauteront en athlétisme, les chiens feront du motocross et les cochons d'inde de l'aviron.

C'est assez plaisant de découvrir la diversité du monde sportif sous cet angle pour les plus jeunes.

Un ouvrage qui pourrait s'apparenter à du "petit" documentaire pour les plus jeunes.

Dès la couverture, on sent l’humour légèrement décalé manié par l’auteur. Dulcinée, les yeux dans un coin, traverse la forêt. Autour d’elle, un arbre moustachu et chapeauté la fixe, un taureau sur ses deux pattes l’observe tout comme l’oiseau rouge aux airs d’aéroplane. Dulcinée baigne en pleine magie. Elle n’est pas particulièrement rassurée mais ne recule pas devant ses peurs. Alors, quand il faut délivrer son père d’un sort, elle s’en va trouver la sorcière responsable de cela. L’auteur ne met pas en scène la terreur. La sorcière est plus loufoque qu’effrayante. Mais ce trait de caractère la rend imprévisible. Face à elle, Dulcinée impressionne par son courage, étonne par son inventivité. Sans jamais tomber dans la grandiloquence, Ole Könnecke montre toute la détermination de son personnage, cette petite fille joueuse, espiègle et pleine de tendresse. Cet amour pour son père et son envie de crêpes l’animent sont ses deux motivations pour vivre une telle aventure. C’est donc autant l’amour filial que la gourmandise qui la guident.

Au milieu d’une palette de couleurs réduites, l’auteur alterne les illustrations épurées et celles plus riches. Les détails apportent en vitalité tout en guidant l’imagination. Nous sommes dans un vrai conte, entre un réalisme qui s’évapore progressivement et une rêverie indiscernable. Le travail sur le regard est très réussi. Cela place les personnages au cœur des situations, accentuant l’aspect imprévisible de l’histoire. Le canard accompagnant Dulcinée entretient ce flou. Il est présent sans jamais avoir de vrai rôle. C’est une pépite humoristique décalée, un détail qu’on ne peut pas louper. Le conte a des airs loufoques récurrents. La sorcière est une sorte de force évanescente. Elle n’a pas vraiment de corps, elle semble être une fumée aux contours indéfinissables. Cela montre sa force, l’étendue de sa puissance et son manque de corps, surtout face à la petite fille gourmande. Elle flotte face à Dulcinée dont les pieds sont très ancrés au sol et la détermination sincère chevillée au corps. L’air de rien, Dulcinée va sauver son monde avec humour, astuce et courage.
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Anton retrouve ses amis pour jouer avec eux. Les choses ne se passent pas comme il avait prévu et il décide de "faire le mort" pour manifester son mécontentement. Les scènes sont très réalistes et les enfants s'identifieront très facilement à la situation. Le fait que les dessins soient assez succincts et minimalistes permettent aux tout petits de se focaliser sur la situation et de ne pas se disperser.

Imagier très détaillé, permettant d'apprendre énormément de noms d'animaux, même aux parents! Les dessins sont très beaux et très précis.

Je regrette juste que les petites scènes d'action représentent des souris humanisées, C'est un peu confus pour les enfants. Mais c'est un infime bémol comparé au plaisir que procure la lecture de ce livre.

Sept nouvelles aventures pour le duo animalier germano-suédois traduit par l'Ecole des Loisirs.



Sept courtes aventures où Lester le canard se montre toujours un bon ami certe mais aussi un filou gourmand qui n'a que peu de scrupules pour trouver quelques subterfuges et profiter des pâtisseries de son copain Bob.



Bob, l'ours, toujours aussi doux et pataud, ne voit jamais rien venir et c'est en cela qu'il fait sa part de jeu comique dans chaque histoire.



Il y a toujours une dose d'absurde logée dans chaque histoire et tout mignonne à hauteur des premiers lecteurs, à se faire la tête et se défier officiellement en duel par exemple, à ne pas oser réclamer son volant de badminton tombé dans le jardin des voisins qui font un barbecue, de peur d'être mangé, de demander un coup de main car à deux c'est mieux et de faire faire le travail au final puisque aider fait plaisir.





Il n'y a pas caractères plus opposés ou plus complémentaires que ceux des deux compères et ce sont les meilleurs amis du monde.



Les illustrations restent fraîches, les cases rappellent, bien qu'en une seule par double-page, le style de la Bande Dessinée, il ne manquerait que les phylactères pour remplacer le texte en vis à vis.



Une bonne amorce visuelle qui sait.







Bien que la préférence revienne au premier roman de Lester et Bob, ce deuxième tome devrait s'avérer efficace sur la jauge du plaisir.



Ole Könnecke n'attend jamais pour faire sourire d'une case à l'autre et cela devrait systématiquement se ponctuer grâce aux petites cases finales servant de chutes d'histoire par de grands éclats de rires plus sonores.



Un bonne proposition amusante et légère pour les lecteurs de Premières Lectures.

Un album pour enfant vraiment très mignon!

Anton est de retour. Lukas aussi... Les deux garçons se rencontrent et leur rivalité renaît instantanément. Qui est le plus fort des deux ? Une surenchère s'engage...



J'ai toujours plaisir à lire les albums d'Anton et celui-ci ne fait pas exception. Bien sûr, tout cela reprend un peu le même principe que les albums précédents mais il y a plein de choses intéressantes.



D'abord les illustrations apportent beaucoup. Dès la première page, passe l'oiseau d'Anton est magicien.



Anton porte un magnifique chapeau digne d'un film de cape et d'épée, Lukas lui a un casque de viking. C'est ce qui engage une joute verbale.



J'ai beaucoup aimé le fait que tout ce qui relève de l'imagination soit dessiné d'une manière particulière, le trait est plus épais et les objets ne sont pas coloriés. Anton est habillé en orange, Lukas en bleu. Les vantardises de Lukas apparaissent en orange, exactement le même que celui d'Anton, Celle d'Anton sont dans le même bleu que Lukas.



Ensuite, l'album est plein d'humour.

L'escalade des deux garçons est amusante, un piano pour l'un, une grosse caisse pour l'autre. un tigre pour le premier, un lion pour le second... Les couleurs des deux finissent pas se rejoindre dans le combat contre un lion à quatre têtes. On ne sait même plus qui parle et qui répond !



Après autant de fait d'armes, on rit d'autant plus quand ils aperçoivent un petit chien tout mignon qui lui les regardait pourtant depuis un moment.

L'oiseau repasse à la fin de l'histoire, la dispute reprend.

Anton et Lukas sont irréconciliables ou plutôt ils aiment jouer avec de leur rivalité. Tant mieux, ça nous donne de beaux albums !

Sur le thème de la mort mais tout en légereté. une façon d'évoquer ce thème avec de jeunes enfants sans dramatiser la chose. Ce livre est bien écrit avec de belles illustrations. Comme toujours dans les albums de Könnecke avec Anton, on retrouve une note d'humour et on prend beaucoup de plaisir à lire et relire ces albums à nos enfants. Dommage qu'il n'y en ai pas plus.

Vraiment un super album Jeunesse. Peu de texte. L'essentiel. Vraiment bien. L'image et le texte sont très bien liés ensemble. L'histoire est très chouette. Le petit garçon, qui arrive avec ses jouets et souhaite attirer l'attention des filles, sans succès. Il essaie plusieurs stratagèmes. Montre sa force, son courage (descendre le tobboggan les yeux fermés et la tête en 1er..), son ingéniosité mais rien à faire.. Finalement, c'est sa tristesse va attirer leur compassion. Mais ses soucis ne s'arrêtent pas là. Idéal pour un enfant entre 3 et 6 ans je pense. Le mien a 4 ans et il aime beaucoup.

Une belle réussite, qui s'adresse à des petits bouts à un moment de leur développement où ils doutent, ils essaient, ils se lancent, ou pas...



Alors Burt est là pour montrer qu'ils ne sont pas seuls. Et que si, lui, l'a fait, alors les enfants aussi peuvent le faire.



Maintenant, je lis l'histoire au cadet et l'aîné (3 ans de plus) se régale, en constatant qu'il a progressé et vu qu'il y a peu de texte (ce qui ne gêne que les adultes, finalement), il peut réciter les phrases par coeur (en décryptant les lettres et les mots progressivement).



La preuve que simplicité et efficacité vont de pair bien souvent.

les illustrations rappellent Popeye et Bécassine, l'histoire est planté en bord de mer, dans un port rappelant la Bretagne et le grand-père est de ces marins aventureux qui ont trouvé des attaches mais sont rattrapés par leur passé... de quoi donner le goût de la grande littérature à tous les enfants visés par ce livre qui déploie des thèmes connus en les adaptant pour les plus jeunes.

Anton, un petit garçon, va au terrain de jeux. A l'aide de ses beaux jouets, il tente d’attirer le regard des filles qui jouent dans le bac à sable. Mais elles ne lui prêtent pas la moindre attention. Obstiné, il fait le fier-à-bras pour les impressionner jusqu’à ce qu’il tombe et se mette à pleurer. Les filles le remarquent enfin et se précipitent pour lui offrir un biscuit et le consoler. C'est alors qu'arrive Lukas...



Könnecke a choisi d'utiliser une palette chromatique allant du brun au jaune en passant par l'orangé, un effet qui accentue le côté intemporel de l'histoire. Les dessins et la phrase simple qui les accompagne mettent en valeur la justesse du message à faire passer. Grâce à une chute inattendue, l'auteur distille avec un humour pince-sans-rire une jolie leçon de vie sur le comportement humain, valable pour petits et grands.



Visuellement charmant, hyper réaliste, ce livre destiné d'abord aux jeunes enfants, mais qui nous parle au niveau du vécu, est tout simplement irrésistible !

Dulcinée n'a pas le droit d'aller dans la forêt qui entoure sa maison. Mais c'est son anniversaire et son papa ne revient pas de la cueillette de myrtilles pour les crêpes de Dulcinée. Elle va donc prendre son courage à deux mains et se lancer à sa recherche. Mais gare à la sorcière qui rôde ! Comment notre héroïne va-t-elle s'en sortir? J'ai beaucoup ri avec l'album de Ole Könnecke ! L'originalité de cette histoire est un vrai régal pour les yeux. J'ai plongé tête la première dans cette aventure frissonnante et hilarante. Dulcinée est une jeune fille attachante et courageuse pour qui on se prend très vite d'amitié. Cet ouvrage est à découvrir dès 6 ans pour le plus grand plaisir des petits et grands. Je suis décidément sous le charme de cet auteur qui a déjà su, à plusieurs reprises, me convaincre !
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