Georges tombe amoureux d’une femme pleine de fantaisie avec qui la vie n’a rien d’ordinaire.
Pas de travail, pas d’école, pas de quotidien. Tout n’est toujours que fête et paillettes.
Jusqu’au jour où la fantaisie se meut en folie.
Comme pour beaucoup de romans que je finis par lire, j’ai croisé celui-ci un nombre incalculable de fois sans me décider à l’acheter en dépit des excellentes critiques que je lisais un peu partout. La quatrième de couverture me faisait redouter un sujet infiniment triste et je n’avais pas envie de ça.
Et puis, mon mari me l’a offert.
Autant dire que, contrairement à ce que je craignais, je n’ai pas pleuré. Aucune émotion ne m’a traversée, si ce n’est un léger agacement, au cours de ma lecture.
Je suis toujours un peu déçue quand je ne comprends pas un livre qui a été encensé par la critique. Je me demande toujours si je comprends bien, si je manque de culture, de références, de goût…
Toutes ces questions m’ont donc traversé l’esprit pendant la lecture de « En attendant Bojangles ». Mais, même avec quelques semaines de recul, je trouve que ce livre sonne faux.
La première chose qui m’a gênée, c’est le narrateur. C’est l’enfant unique de ce couple qui se veut exceptionnel qui nous conte l’histoire de son enfance. Malheureusement, le texte n’a aucune crédibilité dans ce positionnement. Employer des surnoms à tire-larigot et forcer sur la naïveté ne suffit pas à ressentir les mots comme ceux d’un enfant.
Ce choix m’a plutôt paru comme un prétexte à la superficialité. Point besoin de creuser les fantaisies de la mère puisqu’elles sont décrites par un enfant qui n’est pas en âge de comprendre ce qu’elles sous-tendent.
Mais, puisqu’il faut bien en finir et ajouter la dose d’émotion qui manque à la recette pour faire d’un roman raté un best-seller, cette femme fantasque bascule dans la folie. Et, là encore, le récit reste en surface.
Tout est lisse et convenu. Jusqu’au dénouement.
En résumé, j’aurais vraiment bien voulu mais, je n’ai pas aimé.
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