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Critiques de Olivier Chantraine (58)
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De beaux restes

Lecture sans grand intérêt.

C'est dommage car le début du récit était prometteur.

Un groupe d'amis septuagénaires qui se connaissent depuis plusieurs dizaines d'années, formant une espèce de communauté vivant selon ses propres règles, se retrouvent autour de la veuve de l'un d'entre eux.



Les hommes semblent former le noyau dur de ce petit groupe. Ils évoluent tous au sein du même milieu professionnel, partagent des secrets, des déboires financiers et sentimentaux, mais semblent devoir développer des trésors d'imagination pour se supporter les uns les autres lors de ce qui semblent être de longues vacances sur l'île de beauté.

Le personnage principal de Richard, pétri d'une sensibilité profondément enfouie, est égocentrique et imbu de sa personne.



Quant aux personnages féminins, ce sont de vrais clichés.

Ils sont peu développés et restent cantonnés à des missions subalternes toutes féminines :

- celle qui fait le potager et la cuisine,

- la compagne plus jeune qui dilapide le peu d'argent qu'il reste sur le compte en banque d'un ancien chef d'entreprises,

- la bimbo de service, taille mannequin bien sûr, et ancienne danseuse de surcroit, qui se fait taper dessus par son richissime époux,



Je me suis souvent demandé s'il n'y avait pas une part d'autobiographie dans l'histoire, ou bien si l'auteur n'avait pas cherché à régler quelques comptes avec le milieu littéraire...??

Je m'attendais à une histoire très profonde, très forte; mais finalement "ça n'a pas pris".

Je suis restée plutôt insensible à l'histoire et ne me suis attachée à aucun personnage.
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Extinction des feux

Les dernières phrases m’ont mis un frisson fou… Je ne m’attendais à rien en lisant ce roman que j’ai acheté un peu par hasard et j’ai été enivré par les personnages, par la détresse passive de Serge, son introspection permanente. L’action met un peu de temps à se lancer mais la psychologie des personnages et la question de la gestion du drame rattrape le tout ! Vraiment un super bouquin !!

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De beaux restes

Un roman superficiel et à la chute presque prévisible… les histoires entre les personnages sont peu recherchées et clichées. On dirait une mauvaise adaptation littéraire des petits mouchoirs et on a du mal à comprendre pourquoi l’auteur insiste sur le réchauffement climatique qui pour le coup ne fait pas de sens dans le roman.
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De beaux restes

Au commencement…

Comme chaque année, une poignée d’amis septuagénaires se rend pour quelques mois dans un quartier de détente en bord de Méditerranée. L’ombre de Bob, leur ami de longue date décédé quelques jours auparavant, les accompagne durant leur séjour et provoque quelques remous dans les esprits de chacun, en particulier de Richard, un écrivain désabusé. Le groupe devra gérer les méfaits du temps qui passe, ainsi que l’arrivée inopinée d’un jeune couple dans leur coin sacré de tranquillité.



Ce que j’en retiens...

L’auteur atténue l’esprit déjanté présent dans son excellent premier roman (un élément perturbateur), avec une atmosphère plus grave, humainement profonde, teintée de mélancolie. Il plonge le lecteur parmi un groupe de personnages très attachants. Leurs maux et non-dits créent de l’empathie. Leurs espoirs et moments de sagesse, voire de folie, procurent du réconfort. L’on sort de ce roman comme l’on quitte de vieux amis : avec l’émotion des bons moments, qui adoucit la peur de leur disparition prochaine.



Une citation soulignée...

« Arrête tes mièvreries mon petit Richard, et profite, profite merde, lui reprocha la voix de Bob. Mange. Bois. Montre que tu es vivant. Aime. Offre ce que tu as à offrir. Jette tes dernières forces dans la bataille. Honore la vie tant qu’elle est en toi. Tu préférerais être à ma place. Seul. Sans vous. Tu crois que je me morfondrais comme un con, passe-moi l’expression, si j’étais encore parmi vous ? ».
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Extinction des feux

Il m'est arrivé un truc curieux en lisant ce roman sympathique d'Olivier Chantraine qui évoque une relation compliquée entre un père veuf et son fils, avec la présence rigolote et étonnante d'une voisine une peu obsédée (pour simplifier !) le tout sur fond d'angoisse écologique et dans une tonalité un peu anti-politiquement correct. Bref, au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, avec un certain plaisir d'ailleurs, cela me faisait penser à quelque chose. J'ai fini par trouver.

Je ne sais pas si vous connaissez Jean-Paul Dubois, lauréat du Goncourt 2019 ?

Eh bien soit Olivier Chantraine est un fan absolu de Dubois, soit un imitateur involontaire...Soit...

Dans une sorte de délire personnel je me suis dit qu'après son Goncourt, Dubois avait très bien voulu faire la même chose que Gary et tester la critique ou tenter de se renouveler sous un pseudo.

En tout cas tout y est, la dépression, la réflexion sur le journalisme, les chiens, la neige, le Canada, la virilité en berne...J'en passe. Tout cela est bien troublant.

Si toutefois Olivier Chantraine n'est pas Jean-Paul Dubois, ce n'est pas grave, son livre n'est pas mal quand même ! J'ai relevé pas mal de phrases pas mal du tout qui prouvent que Jean-Paul, pardon Olivier Chantraine écrit très bien !
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Un élément perturbateur

Le ministre de l'Économie et des Finances a les dents longues, et aucun scrupule ni sentiment, comme on le découvrira à la toute fin. Il va se présenter aux élections présidentielles, contre le président qui l'a nommé ministre... Tiens tiens, ça rappelle quelqu'un!



Il devait aller au Japon, mais pas de chance, le Président l'expédie au Qatar, pour proposer des mesures d'exonération fiscale sur leurs investissements en France. Non, mais quel délire ce Chantraine, dans quelle fiction nous entraine-t'il, alors que les paradis fiscaux sont censés avoir disparu...



Bref, au dernier moment, le ministre est empêché, alors il dégaine une solution désespérée: envoyer son frère à sa place. Après tout, il s'agit de convaincre des japonais d'investir en France, et ledit frère travaille justement dans un cabinet-conseil en fusions-acquisitions. Poste qu'il a obtenu grâce à son frère, évidemment. Idéal, non?



L'ennui est que ce frère est un peu spécial. Il va mener sa petite enquête et... je ne vais pas déflorer la suite, sorte de roman politico-financier. Rien de compliqué dans l'intrigue, sa compréhension est à la portée de tous.



Chantraine décrit un monde et des personnages tous pathétiques, y compris le "héros" lui-même, avec un ton à la fois ironique et désespéré. On pense au Houellebecq des premiers romans. On peut évidemment penser que les personnages sont caricaturaux: les ambitieux, les adeptes de la note de frais, et les pleutres prêts à toutes les compromissions pour faire avancer leur carrière. Mais la démonstration n'en est pas moins implacable. Et puis, le même reproche pourrait être fait à nombre de nos grands auteurs, n'est-ce-pas?
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Un élément perturbateur

Pour son premier roman, Olivier Chantraine aborde les liens à la famille et le handicap (l'aphasie dont souffre le protagoniste) en y injectant pas mal d'humour. C'est plutôt réussi dans la mesure où Serge est un homme attachant qu'on a envie de voir se débrouiller tout seul, comme un grand. En effet, celui-ci est loin d'avoir coupé le cordon avec son frère et avec sa sœur et c'est peut-être cela qui cause son aphasie : on est face à un personnage qui peine à s'assumer et qui, du coup, est capable des pires boulettes imaginables.



Curieusement, c'est ce même handicap qui va le lancer dans une nouvelle quête : celle d'être soi-même, sans dépendre des autres, et d'enfin mener sa propre vie d'adulte. Cette quête est semée d'embuches, rien n'est simple pour Serge, mais au fur et à mesure des pages et malgré des péripéties dont il se serait sans doute bien passé, j'ai éprouvé une joie évidente à le voir, petit à petit, grandir et réussir.



En parallèle (et profitant de cette situation), l'auteur a semble-t-il pris un malin plaisir à dénoncer (ou, disons, à se moquer) des pratiques liées au business mondial et à la politique. Sur ce dernier point, je me suis amusé du peu de morale dont fait preuve le frère de Serge, candidat à l'élection présidentielle.



Ainsi, mon unique réserve se rapporte à certains passages et dialogues que j'ai trouvés moins chiadés. Disons, pas à la hauteur de l'enjeu et du reste.
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Un élément perturbateur

J'ai découvert ce livre totalement au hasard et je l'ai dévoré ! Serge est un personnage très attachant, quelqu'un d'un peu perdu dans un monde professionnel dicté par les chiffres et la réussite.

Travaillant au sein d'une société d'optimisation financière, nous découvrons a quel point la barrière avec la politique est fine...



Dans ce roman, chaque personnage y à sa place, j'ai pris énormément de plaisir à m'y plonger !
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Un élément perturbateur

Les premières pages du roman laissent prévoir que l'auteur va nous conter l'histoire farfelue d'un improbable Tanguy, à la fois autiste et bête de sexe.



En fait il n'en est rien ! L'histoire se révèle être un pamphlet cinglant (et parfois cocasse) du monde impitoyable et corrompu de la Haute Finance. Le stratagème est clairement expliqué, et le personnage initiateur du montage fiscal frauduleux, notre actuel Président de la République, apparaît comme une évidence.



L'alternance proposée par l'auteur à cette catastrophe annoncée de la fin du système capitaliste, si elle peut paraître tentante, reste néanmoins illusoire et utopiste.



Un premier roman plutôt réussi.

Une suggestion personnelle, si d'aventure un second été en préparation : l'abus du terme "putain", déjà très en vogue dans les séries télévisées, nuit à la qualité de la littérature ! Qu'on se le dise...

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Un élément perturbateur

Qu'est ce qu'il est sympa ce Serge !

Ok un peu feignasse et tire au flan sur les bords, mais profond, honnête et une bonne dose d'humour voire d'autodérision.

C'était amusant de lire ce roman après l'essai d'Éric Zemmour et une série que je regarde en ce moment "The kingdom" ceux qui ont vu et lu comprendront (=même thématique).

Beaucoup aimé
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Un élément perturbateur

J'ai aimé ce personnage flottant, incapable de vivre en accord avec ses valeurs profondes qu'il a du mal à identifier.

Une sorte de parcours initiatique dans un monde pourri par l'ambition, l'argent, qui lui permet au bout du compte de s'affirmer, de se dégager des influences qui l'enfermaient. Le roman s'achève sur une porte ouverte et j'ai espéré qu'il tenterait sa chance.
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De beaux restes

Un roman facile à lire sur un sujet peu exploité dans les romans : la vieillesse.

Cela commence par la sépulture de Robert Wagner, grand metteur en scène. Il faisait partie d'une bande d'amis depuis 30 ou 40 ans. 5 couples, leur point commun étant d'être suffisamment riche pour s'offrir une villa en Corse et y passer une grande partie de l'année.

Chaque personnage se trouve très affecté par le décès de Bob, qui était un peu le personnage principal de leur groupe. Son meilleur ami, Richard est un écrivain connu qui a du mal à trouver l'inspiration. Lui et sa femme Myriam hébergent Nicole, la veuve, le temps qu'elle aille mieux. Jean est le plus âgé, ancien chef d'entreprise, il est atteint d'Alzheimer et son état nécessite l'hospitalisation, Michel est malade également. Ces personnages sont soudés entre eux, parfois touchants parfois irritants de narcissisme comme RIchard. Ces personnages connaissent drames et malheurs comme tout le monde mais essaient de profiter de la vie au maximum. Peut-être sont-ils un peu trop caricaturaux pour qu'on y croit vraiment.

Un assez bon roman cependant.
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Un élément perturbateur

Une comédie enlevée au style incisif qui m’a fait sourire tout au long de la lecture et rire souvent. Une véritable petite perle d’humour.



En deux mots, Serge Horowitz est un looser de 45 ans, vieux célibataire hypocondriaque qui vit seul chez sa sœur de 50 ans. Leur frère François est ministre de l’Economie et des Finances et postule pour les prochaines présidentielles. Serge, qui travaille comme analyste pour une société d’optimisation fiscale, est parfois frappé d’aphasie, phénomène très handicapant. En revanche quand il retrouve l’usage de la parole, ce n’est que pour faire gaffe sur gaffe. Ou plutôt, dirais-je, pour dire tout haut ce qu’il pense alors que toute vérité n’est pas toujours bonne à dire. Surtout dans ce genre de métier… Derrière une apparence d’homme un peu stupide, coincé, qui a peur sa propre ombre, Serge se révèle être sensible, attentif, intelligent. Sincère et Vrai. Il s’amourache d’une collègue qui se sert de lui, il en est conscient mais ne peut lui résister.

La plume fluide et caustique d’Olivier Chantraine est truffée de métaphores extrêmement drôles, de vérités éclatantes sur la nature humaine, le milieu de la finance et celui de la politique. Une comédie à lire sans modération, allongé(e) au soleil sur un transat ou pendant vos insomnies nocturnes. Pour avoir testé les deux, à chaque fois je me suis autant amusée !
Lien : https://laparenthesedeceline..
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De beaux restes

Oui, bien sûr, nous pouvons nous retrouver dans la description de ces personnes vieillissantes, mais on est quand même pas mal dans les clichés. Rien que le choix de leurs parcours professionnel et de leur lieu de rencontre. J'attendais davantage de profondeur.
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De beaux restes

Beaucoup d’humour dans ce court roman qui narre, avec panache et détachement, les aventures d’une bande de septuagénaires, amis depuis toujours, qui se retrouvent après la mort de l’un d’eux en vacances. Tous ont des résidences secondaires sur la même île.

Les sujets abordés ne sont pas toujours faciles (la mort n’est jamais loin) mais l’auteur le fait avec beaucoup de talent et de légèreté.

Un délicieux moment
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De beaux restes

Un groupe d’amis vieillissants se retrouve au lendemain de l’enterrement de Robert, l’un des leurs. Ils décident néanmoins de ne pas déroger à la tradition et de rejoindre comme tous les ans leur île (probablement la Corse) pour quelques semaines de vacances. La narration est menée tambour battant par un antihéros, Richard, ami le plus proche de Robert et écrivain en manque d’inspiration.



Pendant quelques heures, Olivier Chantraine nous invite à les rejoindre. Dans une ambiance douce amère, De beaux restes est une ode à l’amitié indéfectible, celle d’une bande d’amis qui se connaissent depuis plus de quarante ans et ne peuvent vivre les uns sans les autres malgré les défauts de chacun, qui s’épaulent lorsque la mort rôde et que le corps vous lâche progressivement.



Et vous, supportez-vous encore vos amis de longue date ?







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De beaux restes

Ils étaient dix. Dix amis depuis toujours mais aujourd’hui à 70 ans passés, Robert vient de mourir. Pour faire leur deuil, ils partent tous dans leurs maisons secondaires sur une île de la Méditerranée. Certes le temps passe plus lentement, leurs corps ne sont plus aussi vaillants qu’avant, les souvenirs avec Robert planent au-dessus de leur tête mais l’envie d’être ensemble et de passer du bon temps sont toujours aussi présents. L’été s’écoule entre bons moments, fous rires, commérages et prises de becs comme toute bande d’amis qui se connaissent depuis longtemps, appréciant autant les défauts que les qualités des uns des autres. Mais quand un couple de quadra achète la maison de Robert, leur quotidien va en être chamboulé mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont se laisser faire ! Entre amis, on ose tout, on est prêt à tout !

Olivier Chantraine nous ouvre les portes de ce groupe d’amis, rend un bel hommage à l’amitié, nous parle du temps qui passe et de la vieillesse qui arrive sans s’en rendre compte, que même vieux nous avons tous de beaux restes. Avec une écriture fluide et lumineuse où anecdotes, souvenirs et situations rigolotes donnent le sourire, on partage la vie de ces seniors comme si nous faisions parti de leur bande. C’est drôle, c’est touchant, c’est simplement la vie qui s’égraine aux fil du temps avec ces bons et ces mauvais moments.

Après cette lecture délicieuse qui donne envie de vivre , vous ne voudrez faire qu’une chose : retrouvez vos amis en espérant que les liens qui vous unissent durent le plus longtemps possible !
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De beaux restes

Un roman générationnel dont les héros sont des septuagénaires, qui ne pérore pas sur la vieillesse ni sur aucun autre sujet, d’ailleurs, ce n’est pas fréquent. C’est l’une des raisons pour lesquelles on aime De beaux restes, le deuxième roman du presque quinquagénaire Olivier Chantraine.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Un élément perturbateur

Serge Horowitz est ce qu'on appelle un anti-héros. A quarante-quatre ans, il vit depuis 20 ans chez sa soeur Anièce, dans l'appartement dont elle lui a racheté ses parts à la suite de ses études en Angleterre. Une fois revenu, il est toujours resté seul, vivant avec elle, refusant de se faire le café et ses mouillettes du matin. Depuis la mort de leurs parents, c'est elle qui joue la maman auprès de lui, jonglant entre sa propre vie et ses deux frères. Car Serge a aussi un frère, François, qui est Ministre des Finances, et il lui doit tout: son boulot, sa situation confortable dans une boite d'analyse financière, qui gère les comptes à l'étranger de grosses et petites entreprises. Le jour où Serge doit partir au Japon pour vendre une entreprise qui ne vaut pas la somme que sa boite réclame, tout s'accélère pour lui. Atteint d'aphasie qui lui coupe littéralement la parole, il fait preuve de trop d'honnêteté dans ce monde sans sentiment. Il sent quelque chose de louche là-dessous. Et puis, il y Laura. Laura l'impétueuse, l'ambitieuse, la si belle et si désirable Laura, qui lui fait tourner la tête, le prend puis le repousse, et semble ne pas savoir choisir entre ses sentiments ambivalents.

Enfin, Laura et Serge partent dans le sud de la France, dans cette fameuse boite qui doit être vendue aux Japonais, pour analyser la situation financière, et convaincre ces acheteurs du Soleil levant d'allonger les billets. C'est là que la vie de Serge va prendre un autre sens.



C'est un livre court, un roman qui se lit très vite, où on s'attache au héros sans parvenir à l'aimer puisque, comme dit plus haut, il est l'archétype parfait de l'anti-héros.

Mais il y a plein de choses dans ce roman: l'amour fraternel, les loyautés, les sentiments, la complexité de faire un choix quand on se retrouve à la place d'un "lanceur d'alerte". Un beau livre bien écrit, avec quelques lourdeurs notamment lors du passage du "gourou", mais cela ne dure pas, et finalement ne parvient heureusement pas à ternir le récit. Ce n'est pas forcément une pépite, mais un roman qui ne laisse pas indifférent et qui donne à réfléchir.
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Un élément perturbateur

Serge Horowitz est un anti-héros attachant, aphasique et déphasé dans une société où l'argent et la réussite priment sur l'humain. C'est un roman caustique et désillusionné sur la culture d'entreprise, qui pointe l'aliénation de l'homme par le travail et la famille. Un premier roman réussi, dont l'humour naît du héros et de ses frasques improbables et absurdes.
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