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Citations de Olivier Merle (65)


Grimm resta quelques minutes sans bouger, incapable de décider de la marche à suivre. Il avait l’impression de nager en eaux troubles et de ne plus discerner qui manipulait qui dans cette affaire.
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Soumis à cette menace permanente, non identifiée mais réelle, ses nerfs s’érodaient lentement. La pression, parce qu’elle ne se relâchait pas, accroissait son angoisse.
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Tous ses souvenirs enterrés, patiemment écartés de sa conscience depuis tant d'années, avaient reflué brusquement et l'avaient littéralement asphyxié.
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Les enfants sentent l'inquiétude de leurs parents. Une sorte d'instinct, une perception inconsciente des ondes négatives qui flottent dans l'air et qui imprègnent à leur insu.
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Mais son ventre était aspiré par l'angoisse et se creusait comme si une force maléfique tentait de le vider de sa substance.
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Un épouvantable charnier, dernière étape du trafic de femmes auquel il se livrait.
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Quand on trahit une fois, on peut trahir deux fois.
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Un bon mensonge doit être étayé par une part de vérité...
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Un flic a l'interdiction absolue d'agir seul et doit toujours intervenir avec au moins un de ses collègues.
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Ne pas y aller seul, voilà ce qu'il aurait dû faire.
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Une petite vengeance, le front commun des imbéciles.
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Mais mon problème du moment c'est comment on va ramasser de pauvre M. KERDEGAT. Il faudrait une gigantesque pelle à tarte.
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Un homme et une femme lui faisaient face, la tête penchée sur leur portable avec cette attention respectueuse que des croyants portent à un livre saint.
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- La population ne connaît pas le Coran. Elle suit les anciennes religions, qui déterminent les Coutumes. Chacun sait, selon la Coutume, ce qu'il faut faire et ne pas faire, mais le Coran ne dit pas la même chose que la Coutume.
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- Les suu jon ont toujours existé en Afrique, ils sont un peu l'équivalent de malheureux serfs de nos campagnes, alors que les kelle jon sont le produit du marché aux esclaves à destination des Arabes ou des Européens, ils sont le résultat du jeu de l'offre et de la demande dont je parlais tout à l'heure. Vous voyez que la responsabilité des Arabes et des Européens est fortement engagée dans cette affaire!
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De quelque côté que l’on se tournât, le crime de Dinan était en tout point une réplique de celui de Rennes. Grimm fit le tour de la pièce.
- Des traces de lutte ?
- Oui, on dirait que McGronon s’est défendu. Ou alors sa femme, qui a disparu, comme vous le savez.
Grimm regarda par la fenêtre les badauds qui déambulaient tranquillement dans la rue.
- Pour moi, la disparition des épouses, c’est encore plus mystérieux que le crime lui-même.
- Il me semble que ça exclut qu’elles soient complices des meurtres, avança Ermeline. L’hypothèse que la femme de Baptiste ait été de mèche avec l’assassin ne tient plus à partir du moment où la femme de Malcolm a également disparu. Ce sont toutes les deux des victimes.
- Tu as sûrement raison, Ermeline.
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À l’aide d’une pince, elle la sortit de son logement et la déplia. Tous les regards suivaient ses gestes avec une attention inquiète. Elle la posa à plat sur la table et lut le message tapé à la machine : L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.
- Qu’est-ce que c’est que ce charabia !? s’écria Grimm.
- C’est le dernier vers d’un poème de Victor Hugo.
- Alors là, Corentin, ton immense culture nous épate.
- Aucun mérite, je l’ai étudié à l’école.
Grimm demanda à Ermeline de remettre la lettre dans son enveloppe pour que le labo l’analyse également. Puis, il convia ses équipiers à s’asseoir à leur bureau et commença à faire les cent pas devant eux.
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D’un pas sûr, l’homme s’avança dans le noir, obliqua sur la gauche jusqu’à l’extrémité latérale de la cave. Là, il poussa le battant d’un box au mur de briques, s’agenouilla et posa la gamelle par terre.
- Mange.
Silence obstiné.
- Mange !
Comme il n’obtenait pas satisfaction, l’homme se pencha en avant, tâtonna et attrapa la chaîne, qu’il tira violemment à lui. Il haussa le ton.
- Mange, je te dis, ou je me fâche.
Il saisit le collier et le bascula vers la gamelle. Enfin, des bruits de mastication. L’homme relâcha sa pression.
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Grimm ouvrit le réfrigérateur et décapsula une bière. Il s’installa sur le canapé en allumant une cigarette.
Il n’avait jamais désiré vivre en couple. Trop solitaire sans doute pour se plier aux exigences et aux contraintes d’un ménage. Rien que ce mot lui faisait horreur, évoquant la serpillière et le balai.
Du reste, il n’en avait pas été question. Amandine ne voulait pas quitter son mari et ses deux enfants, affirmant aimer deux hommes en même temps, ce que Grimm n’avait jamais cru. Peut-être se trompait-il, car elle avait toujours paru sincère à ce sujet. En tout cas, elle en était convaincue ; ce n’était pas de la duplicité de sa part.
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Seul subsistait un crâne, posé au bord du meuble, face au cadavre.
Grimm se pencha pour mieux l’examiner.
- C’est un vrai ?
- Non, c’est une reproduction, qui peut s’acheter n’importe où. Même sur Leboncoin. Et même un comme celui-là !
- Qu’est-ce qu’il a de spécial ?
- C’est celui d’un homme de Neandertal.
- Vraiment ?
- C’est très caractéristique. Le front fuyant, la face prognathe, la large cavité nasale et, surtout, les gros bourrelets sus-orbitaires qui dessinent cette barre au-dessus des yeux en une sorte de visière osseuse. Enfin, l’absence de menton et l’arrière très allongé, en forme de ballon de rugby, qu’on appelle le chignon osseux.
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